Castro : une utopie qui finit en dictature
Castro aura marqué l’histoire du XXe siècle mais reste à savoir ce qu’il en restera. Pour Obama : l’histoire jugera. Le père de la révolution cubaine aura mis fin à une telle dictature mais pour lui en substituer une autre avec des objectifs de démocratie et de progrès mais qui ont plongé finalement le pays dans la pauvreté et dans un régime totalitaire. Certes des aspects positifs seront à retenir en matière d’égalité, de formation, de santé, de réussite sportive aussi ; cependant le propre frère de Fidel aura été contraint de se résoudre à des réformes caractérisées par l’ouverture au libéralisme à fin d’éviter la faillite au pays. Encore une ambition utopique, certes louable mais qui se termine de manière lamentable. Il faut reconnaître que l’embargo décidé par les États-Unis a aussi contribué à maintenir Cuba dans une situation économique désastreuse mais la responsabilité première en revient à Fidel Castro. L’un des derniers révolutionnaires de la planète qui a voulu mettre le peuple au centre de la problématique démocratique mais finalement qui s’est complètement substitué à lui. À l’échec démocratique bien sûr tout autant qu’un échec économique. En France il n’y a guère que Mélenchon pour trouver des vertus à ce régime
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