Populisme : la démagogie du caniveau (Juppé)
En écho à l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, Juppé a dénoncé le populisme qui fracture la société française. « Non au clivage, non à la démagogie qui dresse les Français les uns contre les autres, les élites contre le peuple. Cela ne mène à rien, sinon à des blocages plus dangereux encore », a lancé Alain Juppé. Il faut les réconcilier « par l’écoute, le dialogue, dans la dignité, en disant la vérité, ce qui est le contraire du populisme », a-t-il dit. « Honte aux menteurs, honte aux calomniateurs, honte aux manipulateurs d’extrême-droite et à leurs complices. Je resterai digne face aux attaques de tous bords », a promis le maire de Bordeaux. Alain Juppé s’est prononcé pour une « campagne de vérité ». « Le Front national nous ment » et ses idées sont « incompatibles avec nos valeurs et notre vision de la France », a-t-il dit, faisant référence au général de Gaulle. « La première vérité est que le programme du Front national ruinerait notre économie, démolirait l’Europe, et fragiliserait un peu plus les plus modestes », a précisé le candidat. « La deuxième vérité, c’est que la principale menace sur notre protection sociale, c’est l’échec désastreux du quinquennat Hollande » qui n’aura été que « cinq ans de perdu pour la France », a-t-il poursuivi. Et au titre des « vérités », Alain Juppé a prévenu qu’il faudrait « des réformes profondes pour remettre la France en selle ». « Elles demanderont du courage et de la persévérance », a-t-il averti.
(Reuters)
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