Macron : non à Valls
Macro a clairement dit non à Valls et ne comprend pas cet appel à l’union. En effet Valls a tout fait pour écarter du gouvernement aussi bien Montebourg que Macron. Le premier considéré comme trop à gauche, le second comme trop moderniste. Pour Macron cet appel n’a aucun sens compte tenu des différences des un et des autres. En outre Macron se souvient qu’il a été écarté par Valls de la négociation de la loi travail. L’appel de Valls est donc considéré comme de circonstance. Des circonstances qui ne sont pas favorables à Valls crédité seulement d’environ 10 % dans les sondages pour 2017 tandis que Macron, lui, vient en tête des candidats de gauche avec environ 15 %. Réponse de Macron à Valls : « J’entends les appels à la réconciliation de, parfois, ceux qui ont jeté l’opprobre ou divisé. Mais ils sont faits sur (…) la base de grandes confusions, d’idées non partagées. » Pas question, donc, de suspendre la refondation politique dont « En Marche ! » se veut le fer de lance aux « changements d’humeur » et aux « mouvements des uns ou des autres » ou aux « péripéties liées à l’actualité », a-t-il poursuivi. Pour réussir, « En Marche ! » a besoin de « constance dans les idées », a insisté Emmanuel Macron, pour qui refonder l’offre politique passe aussi par une « clarification idéologique ». « On ne peut pas prétendre refonder sur des ambiguïtés qu’on voudrait reproduire », a fait valoir l’ancien ministre, selon qui « En Marche ! » entend être un « rassemblement de progressistes » plus large que le Parti socialiste. Emmanuel Macron devance systématiquement Manuel Valls et François Hollande dans les sondages sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Mais il n’entend pas annoncer son éventuelle candidature avant fin 2016. En attendant, il annoncé mercredi la nomination d’un secrétaire général à la tête d’ »En Marche ! » le député PS Richard Ferrand, un de ses soutiens de la première heure, et de neuf « délégués ». L’organisation du mouvement, qui revendique près de 90.000 adhérents, se veut à l’image du renouvellement politique qu’il entend incarner. Seulement un tiers des membres de cette équipe sont des élus, relativement peu connus, à part Richard Ferrand, les autres venant de la société civile. Cette instance chargée d’animer et organiser « En Marche ! » sera relayée sur le terrain par 100 « référents », un par département, dont les deux tiers n’ont jamais eu de mandat politique jusqu’ici. Enfin 1.500 comités locaux seront mis en place dans plusieurs centaines de villes, dans tout le pays. (Avec Reuters)
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