«Pour une vraie offensive anti-racaille dans les banlieues» (Malek Boutih)
Malek Boutih, député PS de l’Essonne qu’on ne peut soupçonner d’être de droite reprend la sémantique de Sarkozy en considérant qu’il faut nettoyer la racaille dans les banlieues. Pour autant il marche sur des œufs et demeure plus que prudent à l’égard de la nécessité de renforcer le dispositif pénal pour punir plus sévèrement les délinquants et les criminels. Bref toute la contradiction de la gauche qui lève le tabou du déni de non-droit de certaines zones mais hésite à prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre républicain. Le constat est quand même pertinent quand l’ancien président de SOS racisme dénonce une certaine complicité des élus avec les délinquants, une complicité tacite voir active. Sur RTL, Malek Boutih A estimé que les forces de l’ordre sont confrontées à un «nouveau gangstérisme né de la prohibition de la drogue, de l’abandon des territoires, d’une décentralisation qui fait qu’on a des élus locaux parfois, soit qui parlementent avec les voyous, soit les laissent faire, soit qui disent «Il me faut de l’argent, de l’argent»». «La politique du chèque, c’est une politique d’échec», a asséné le soutien de Manuel Valls pour qui «les voyous dont il est question, ce ne sont pas simplement des délinquants, ce sont des gens dont je rappelle qu’une partie d’entre eux aide des terroristes qui assassinent des Français et des policiers.» Pour autant, il se dit contre les «gadgets» tels que «les peines de plus en plus répressives» qui ne dissuadent pas les fauteurs de trouble. «L’urgence, elle est qu’on ait une politique qui s’arrête de s’occuper de ceux qui sont à la marge, et qu’on s’occupe de tous les jeunes de banlieue qui ne sont pas des voyous», milite Malek Boutih. Selon lui, «le contrôle des voyous viendra d’un travail de police et de justice, mais aussi du fait que la population les rejette. Or, aujourd’hui, ils sont parfois comme des poissons dans l’eau dans certains quartiers».
(Avec Le Figaro)
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