Juppé : non à Macron

·         Juppé : non  à Macron

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  • Alain Juppé qui ne veut sans doute pas se griller auprès des électeurs des Républicains précise qu’il n’entend pas se rapprocher de Macron. En attendant de se déclarer officiellement pour 2017 Macron avait distribue les bons et les mauvais points. Concernant la droite, il  considère que Juppé est progressiste quand Sarkozy représente la droite dure et archaïque. L’ancien ministre de l’économie tape fort aussi sur la gauche  et considère que François Hollande a toujours été prisonnier de son immobilisme faute de clarification idéologique. Macon estime  que Hollande a été le président de l’anecdote. D’autre part il conteste le concept de « président normal » qui dévalorise la fonction et empêche de prendre de la hauteur.  Macron ne reprend pas à son compte le concept d’ »identité heureuse » cher au maire de Bordeaux, parce que « trop statique » et « trop loin de la réalité » à ses yeux. « Il n’en est pas moins vrai que j’ai avec Alain Juppé des convergences sur ce que peut et doit être la vie en société », ajoute cependant l’ex-banquier, qui a conseillé deux ans durant François Hollande à l’Elysée avant d’être nommé à Bercy. Contrairement au chef de l’Etat, qui refuse de distinguer Alain Juppé de son principal rival, Nicolas Sarkozy, et veut considérer la droite comme un seul bloc, Emmanuel Macron défend la vision d’une droite au moins aussi éclatée que la gauche, à laquelle il dit toujours appartenir. Entre la droite « identitaire et très conservatrice » qui serait celle de l’ex-président et la droite « orléaniste, libérale, sociale, ouverte à l’Europe » plutôt incarnée par le maire de Bordeaux, « la fracture est béante », dit-il. « Il y a face à face une droite du repli et une droite de l’ouverture (…), une droite que j’appellerais progressiste », va même jusqu’à dire l’ex-ministre de l’Economie.  Mais préoccupé  surtout les primaires, Juppé n’entend pas ce compromettre avec un ancien ministre de François Hollande. Pour l’immédiat Juppé doit rassembler dans son propre camp il sera toujours temps le moment venu de rechercher une unité plus large. Pas question donc pour l’ancien premier ministre de changer de position vis-à-vis de celui qu’il estimait n’être « ni compétent, ni loyal ». Il indique sur Europe 1 : « Je pense que le critère de choix, c’est la compétence et la loyauté ». Il fait ainsi référence au dossier Alstom, dans lequel le chef de l’État a dû s’engager et au « coup de poignard » donné à François Hollande, en annonçant sa démission du gouvernement.

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