Dans une interview à Bloomberg rapporte notamment le JDD qu’il semblerait que Macron attende la décision de Hollande pour se déclarer. Ce sera donc sans doute en septembre ou janvier. Macron ne souhaite sans doute pas entrer en guerre avec l’actuelle président de la république qui l’a fait ministre et auquel il doit quand même beaucoup. Même s’il conteste le contenu de la politique suivie. La candidature de François Hollande paraît de plus en plus hypothétique eu égard au score qu’il peut espérer, autour de 15 %. Une candidature à nouveau plombée par des confidences inopportunes et contradictoires. Des confidences qui ressemblent d’ailleurs davantage à des mémoires qu’à un projet. Comme Hollande n’a de considération que pour lui-même, il n’hésitera pas sans doute à retarder au maximum son positionnement pour 2017 quitte à mettre en difficulté celui qui le remplacera comme candidat ; mais qui disposera alors de très peu de temps pour sa campagne. Le successeur de François Hollande comme candidat sera vraisemblablement Manuel Valls en concurrence avec Emmanuel Macon depuis longtemps. Si Valls se présente Macon n’hésitera pas à l’affronter. En attendant Macron reste dans le flou et choisit l’attentisme L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron tout en développant sa campagne donc affirme qu’il annoncera son choix pour l’élection présidentielle « en décembre ou en janvier », soit a priori après la décision de François Hollande, qui devrait lui se déclarer ou renoncer début décembre. Emmanuel Macron arriverait donc après la droite et François Hollande et aurait ainsi une vision claire des forces en présence pour avril 2017. Candidat 90 corps déclaré Dans cet entretien en anglais, Emmanuel Macron souligne que, pour l’instant, l’heure n’est pas à la déclaration de candidature : « C’est trop tôt car je ne veux pas faire de cela un spectacle pour l’ego mais, si nous sommes en situation, je ne veux rien exclure. » Une manière de rester dans le flou sur ses intentions tout en continuant à se présenter comme un potentiel présidentiable. . Un flou qui gagne aussi les rangs socialistes ou nombreux de responsables se demande si François Hollande n’est pas en train délibérément de saboter sa C’est également le but des trois rencontres menées depuis son départ du gouvernement, en août, pour présenter son « diagnostic » d’une France victime de « blocages », selon lui. Après Strasbourg début octobre, il s’est positionné en faveur d’une version plus radicale de la loi Travail lors de son meeting au Mans, mardi. A Montpellier, mardi prochain, il devrait une nouvelle fois évoquer ses « pistes de réflexion ».
« Je veux construire une vision, finaliser cette plateforme pour rassembler les gens », a encore expliqué Emmanuel Macron, fondateur du mouvement En Marche!, à Bloomberg. « Aujourd’hui, j’ai 88.000 adhérents, je suis au coude-à-coude avec le Parti socialiste alors que je suis tout nouveau, je n’ai que 7 mois. » Emmanuel Macron a également accordé une interview à Challenges, à paraître samedi, dans laquelle il devrait évoquer sa vision de la fonction présidentielle. Selon Le Figaro, qui a consulté le (très) long entretien de 33 feuillets, l’ancien locataire de Bercy y avoue qu’il ne croit pas au « président normal », un concept qui « déstabilise les Français ». « Le temps des préliminaires », avoue son entourage. Un temps qui pourrait laisser place à celui de la campagne présidentielle, au cœur de l’hiver.
(Avec le JDD)
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