Débat primaire : Sarkozy attaqué sur les affaires

Débat primaire : Sarkozy attaqué sur  les affaires

Sur les affaires ce sont surtout Copé et Lemaire qui ont le plus attaqué Sarkozy ;  un Sarkozy par ailleurs très tendu et sans doute mal à l’aise de se trouver à égalité avec les six autres candidats. Copé considérant qu’une personne qui a été mise en examen ne pouvant décemment être Candidat  ni à la primaire, ni à la présidentielle. Le maire de son côté a souhaité que soient publiés les casiers judiciaires de chaque candidat des les attaques directes vis-à-vis de Sarkozy mais aussi Juppé. Du coup Sarkozy en position défensive à contre-attaqué  en indiquant qu’il n’avait jamais été condamné et que les allusions dans ce domaine étaient infamantes. Nicolas Sarkozy a donc pris à partie jeudi certains de ses rivaux de la primaire présidentielle à droite, François Fillon au premier rang, qui ont multiplié les références aux affaires judiciaires dans lesquelles apparaît le nom de l’ex-président. « Ce ne sont pas des déclarations qui honorent ceux qui les prononcent », a réagi l’ancien chef de l’Etat lors du premier débat entre les sept prétendants. Fin août, François Fillon avait adressé une formule assassine à Nicolas Sarkozy, mis en examen notamment dans l’affaire de ses comptes de campagne de 2012, également connue sous le nom d’affaire Bygmalion – « Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? », avait lancé l’ancien Premier ministre. D’autres concurrents de Nicolas Sarkozy, comme Jean-François Copé qui estime qu’un responsable mis en examen ne peut être candidat à l’investiture, ont glissé des sous-entendus sur le même thème durant la campagne, qui doit se dénouer fin novembre. « Mon casier, après 37 ans de vie politique, est vierge. Je n’ai jamais été condamné. Depuis cinq ans, je suis sans doute le Français qui a été le plus écouté, perquisitionné, interrogé. Pour quel résultat ? Cinq non-lieux », leur a rétorqué Nicolas Sarkozy, sans s’adresser directement à eux. « Je ne serai plus jamais du côté de ceux qui hurlent avec la foule », a encore dit Nicolas Sarkozy. Interrogés par les journalistes du Figaro, de RTL et de TF1 sur les différentes affaires qui ont empoisonné ces dernières années le climat à droite, les candidats concernés ont toutefois évité l’esclandre. « Les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote. S’ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m’éliront pas », s’est contenté d’affirmer Alain Juppé, condamné en 2004 pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. De même, Jean-François Copé s’est défendu de viser Nicolas Sarkozy lorsqu’il affirme qu’il n’aurait pas présenté sa candidature s’il avait été inquiété dans l’affaire Bygmalion. Bruno Le Maire, qui brigue lui aussi l’investiture de la droite, s’est dit favorable à la publication du casier judiciaire des candidats aux élections.

(Avec Reuters)

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