Régime sec pour les anciens présidents
Le populisme est à la mode dans la plupart des composants politiques du pays dans la perspective de 2017. Au plus haut sommet de l’État ont fait dans le populisme monarchique. Ainsi François Hollande en prévision de 2017 évidemment remet-t-il en cause une partie des privilèges des anciens présidents de la république. Des privilèges qui peuvent effectivement se discuter dans la mesure où les intéressés ont accumulé des fortunes de différentes manières qui leur permettent de vivre largement sans l’aide financière de l’État. On peut comprendre évidemment que les mesures de sécurité de ses anciens présidents soient prises en compte par la collectivité, pour le reste c’est plus que discutable comme le sont d’ailleurs certains petits avantages que s’octroient par exemple ministres, députés et sénateurs. Reste que les sommes en cause pour importante qu’elle soit demeurent marginale par rapport aux dépenses ou à l’endettement de l’État. Une mesure qui aurait été mieux comprise si elle était intervenue au tout début du mandat de François Hollande. La disposition a été publiée discrètement mercredi au Journal Officiel. Elle instaure une dégressivité des moyens accordés aux anciens présidents de la République. »Au-delà » de ces cinq années, le nombre des « collaborateurs permanents » passe de sept à trois, celui des agents de service de deux à un, selon ce décret. Pour les anciens présidents « investis avant le 15 mai 2012″, en l’occurrence Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ce délai de cinq années « court à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret ». Avant cette réforme, un ancien Président percevait une dotation annuelle de 65.000 euros, mais bénéficiait également d’un appartement de fonction, d’une voiture avec chauffeurs, a le droit à sept collaborateurs, deux personnels de maison, aux billets de trains et avions gratuits… François Hollande avait demandé fin 2013 au vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, et à Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes, d’ »évaluer les moyens » mis à disposition par l’Etat pour les anciens présidents de la République en proposant des « évolutions ». Ce rapport, dévoilé par Mediapart le 20 septembre, chiffre les dépenses engagées à 10,3 millions d’euros annuels, dont l’essentiel (6,8 millions) pour les dépenses de protection.
(Avec agences)
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