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Archive mensuelle de septembre 2016

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

  • Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

Dans un texte publié sur Facebook, le Premier ministre revient sur une « piste » qu’il avait déjà relancée la semaine dernière d’un « revenu universel », qu’il définit comme « une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, pour remplacer la dizaine de minima sociaux existant  Une première interrogation : le revenu universel est défendu à la fois par les ultras libéraux et les gauchistes sans doute pour des raisons différentes mais qui aboutissent au même résultat.  Les ultras libéraux proposent pour la France un revenu universel toute la vie de l’ordre de 500 €. L’objectif serait de lutter contre la pauvreté mais il est évident que ce niveau est très insuffisant pour permettre d’accéder à des conditions de vie décente. En outre ce seuil est déjà atteint via le RSA et même largement. Le seuil décent serait de 1000 à 1200 € mais pour en assurer le financement il conviendrait alors de supprimer toute la protection (par exemple sécu, assurance chômage, retraite). Une véritable escroquerie qui utilise l’alibi de la lutte contre la pauvreté pour faire sauter la solidarité sociale. Il est clair notamment que les plus des favorisés n’auraient accès  aux soins et notamment à la très coûteuse hospitalisation. Du côté des gauchistes on voit  une utopie pour attirer les gogos. Il faut dire que la plupart des organisations gauchistes sont complètement incompétentes en matière de calcul économique et de prise en compte de vraies réalités sociales et économiques. Autre élément non pris en compte la dimension internationale de l’économie. Comment une économie qui accorderait des revenus sans travail pourrait-t-elle être compétitive avec d’autres économies beaucoup plus compétitives ? Dernier élément de nature sociétale la rupture avec le lien n’est-il pas susceptible de déstructurer complètement une société ? La plupart des individus sont essentiellement structurées par les relations qu’ils entretiennent dans le milieu du travail. Un travail par ailleurs nécessaire pour assurer le progrès matériel mais aussi culturel de l’humanité. Certaines banlieues où les taux de chômage dépassent les 50 % dé montrent  à quel point l’absence de travail peut créer des dysfonctionnements sociétaux notamment engendrer la violence et les trafics en tout genre.Philosophiquement, il est d’usage d’opposer un système social universel à un autre qui serait assurantiel. Le modèle social américain relève de l’assurance tandis que le britannique, hérité des préconisations de Lord Beveridge , incarne l’universalité. Dans l’un, le fait d’être dans le besoin est très mal considéré, tant les possibilités de faire fortune sont illimitées. Dans l’autre, socialement très stratifié, la pauvreté est un mal nécessaire que la société doit juguler afin de préserver le pacte social millénaire du pays. Depuis la mise en place de la Sécurité sociale en 1945, la France emprunte aux deux modèles sans pour autant choisir entre l’un et l’autre. La mise en place d’un revenu universel et inconditionnel en France, et ce quelles qu’en soient les modalités, reviendrait donc à renoncer à tout le soubassement assurantiel de notre société.  Désormais, la collectivité prenant en charge la garantie d’un revenu viager, il ne sera donc plus nécessaire que les salariés cotisent à des régimes obligatoires d’assurance-chômage ou de retraite. En revanche, dans la logique d’un revenu universel, les mécanismes assurantiels n’étant plus à la charge de la collectivité, c’est donc l’individu qui devra faire le choix de se couvrir ou non contre les risques de la vie.  Le revenu universel étant versé à tous de manière inconditionnelle, tous les autres transferts sociaux relevant de situations spécifiques devraient disparaître. C’est ainsi que les allocations familiales seraient, les familles probablement gagnantes au change compte tenu des montants en jeu. Mais également, les allocations versées aux personnes handicapées, les pensions de réversion ou encore les allocations pour parent isolé devraient en toute logique disparaître.  Sous couvert de simplification de l’accès à la solidarité nationale, un revenu universel sonne le glas de l’aide sociale aussi des politiques publiques de l’emploi.Un bel encouragement à la paresse aussi. Les chinois doivent rire !

Participation Primaire Les Républicains : plus de 10 millions

Participation Primaire Les Républicains : plus de dix millions

 

Une étude qui monte que le taux possible de participation à la primaire pourrait sérieusement changer la donne. Plus de 10 millions de Français pourraient en effet aller choisir le candidat des Républicains. L’élargissement du corps électoral pourrait particulièrement favoriser Alain Juppé au détriment de Nicolas Sarkozy qui pourrait bien prendre une claque sévère surtout dans l’éventualité d’un second tour.. Plus d’un quart des personnes interrogées (28%) envisagent par ailleurs d’y participer. Chez ceux qui pensent voter, 84% mettent en avant le fait que le vainqueur aura de grandes chances d’être élu président comme un facteur important dans leur décision de participer. 53% disent aussi vouloir empêcher l’un des candidats de gagner et 51% apprécier énormément un des candidats, selon un sondage Odoxa pour L’Express. Le niveau de connaissance du processus des primaires est plutôt bon, selon l’enquête, mais 80% des sondés ne connaissent pas les dates du scrutin, les dimanche 20 et 27 novembre.  La cote de popularité de François Hollande ne s’améliore pas en septembre, contrairement à celle de Manuel Valls qui remonte légèrement, Alain Juppé et Emmanuel Macron suscitant, eux, toujours une forte adhésion. Seules 16% des personnes interrogées considèrent François Hollande comme « un bon président », contre 84% d’un avis contraire, soit le même niveau qu’au mois de juin, selon ce baromètre, réalisé pour L’Express, France Inter et la presse régionale. Chez les seuls sympathisants de gauche, le chef de l’État perd deux points (à 37%), le discours aux airs d’entrée en campagne salle Wagram de début septembre n’ayant visiblement pas changé la donne.   Manuel Valls, dont la cote déclinait depuis novembre, regagne en revanche 3 points, 27% de personnes interrogées estimant qu’il est un « bon Premier ministre ». Chez les sympathisants de gauche, la hausse atteint 6 points (42%). En tête des personnalités suscitant le plus de soutien et de sympathie, Alain Juppé gagne 4 points à 39% devant Emmanuel Macron (31%, +2). François Bayrou (30%, +2) est troisième, devant Marine Le Pen (27%, +1) et Jean-Luc Mélenchon (27%, +3), suivis de Ségolène Royal (26%, +3), Martine Aubry (25%, +3) et Christiane Taubira (25%, +2). Arrivent ensuite les adversaires d’Alain Juppé pour la primaire de la droite, Bruno Le Maire (24%, +2), Nicolas Sarkozy (23%, =) et François Fillon (23%, -1). Chez les sympathisants de gauche, Christiane Taubira fait la course en tête (54%), désormais rattrapée par Ségolène Royal, en forte progression (+6 à 54%). A droite, Alain Juppé gagne 7 points (69%) et devance Nicolas Sarkozy (64%, -2).

Minima sociaux : simplification en 2018 (Valls)

Minima sociaux : simplification en 2018 (Valls)

Valls promet des simplifications notoires pour la gestion des minima sociaux. Mais pas avant 2018, autant dire que Valls fait des promesses qui ne le concerneront plus puisqu’au mieux il troquera son poste de Premier ministre pour une place sur le banc des députés ; et ce n’est même pas certain. Sa principale réforme vise à passer cette gestion sur le numérique. Un numérique sans doute encore plus incapable qu’aujourd’hui de faire la distinction entre ceux  qui justifient  de la solidité solidarité nationale et ceux qui vivent à ses crochets. Pas étonnant par exemple concernant la dérive du RSA. Un couple sans enfant peut toucher autour de 800 € quant un  agent de nettoyage (pardon agent de surface) touchera 1000 € nets à plein temps. Salaire net auxquels il faut enlever les frais de transport, les frais supplémentaires de repas et souvent de tenue vestimentaire. Simplifier l’accès aux prestations sociales en dégraissant la paperasse et en centralisant les demandes, c’est donc  dans les grandes lignes ce que prévoient les quelques mesures dévoilées lundi 19 septembre par le cabinet du Premier ministre, Manuel Valls. Quelques changements notables pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA)Les droits seront calculés sur un trimestre au lieu d’être recalculés à chaque changement de situation personnelle. Exception faite en cas de divorce ou de changement de situation professionnelle. Si le bénéficiaire retrouve un travail, il lui suffira seulement de remplir une déclaration pour voir s’il est éligible à la Prime d’activité. Matignon a également fait part de son intention de dématérialiser intégralement les demandes d’aides sociales. Tout passera donc par internet avec le lancement d’un portail numérique unique dès le premier trimestre 2017. Les allocataires auront la possibilité de consulter tous les droits auxquels ils sont éligibles en ne remplissant qu’un seul dossier. 

(Avec AFP et RTL)

310 milliards de gains en réduisant les discriminations !!!!!!

310 milliards de gains  en réduisant les discriminations !!!!!!

On se demande comment France Stratégie, think tank rattaché à Matignon, parvient à ce résultat. Cet organisme de prospective composé de technocrates jusqu’àlors  faisait surtout dans l’ultra libéralisme. Aussi dans l’approximation, ce  qui pourrait expliquer qu’il estime  que le manque à gagner lié aux discriminations dans son scénario privilégié s’élève à 150 milliards d’euros, soit 6,9% du PIB (base 2015). Certes la lutte contre les discriminations constitue une impérative nécessité de nature démocratique et républicaine. Pour autant on voit mal comment la réduction des discriminations parviendrait à doper la croissance. Ou alors ce résultat est lié à la période électorale. Jusqu’à lmainenantr France stratégie penchait  plutôt à droite mais avec les échéances prochaine il penche maintenant à gauche : après la compétitivité, il faut faire dans le social. Difficile d’opposer un argumentaire pour contester les résultats de France stratégie tellement le raisonnement est complètement incompréhensible voir contradictoire sur le plan économique. Le raisonnement de France stratégie mérite vraiment d’être lu : « France Stratégie considère l’effet positif à attendre d’un meilleur accès aux postes qualifiés des populations discriminées conduisant à une réduction des écarts de salaires entre les différentes catégories tout en maintenant les différences de niveau d’éducation, d’accès à l’emploi et du nombre d’heures travaillées. S’ajoute également l’effet d’un plus grand accès à l’emploi des catégories discriminées. Parmi les quatre scénarios que France Stratégie a analysés, Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie estime que le scénario retenu est «prudent et s’appuie sur des hypothèses réalistes à long terme.  Le manque à gagner peut même aller jusqu’à 310 milliards d’euros, ce qui correspond à une augmentation de PIB de 14,1%! Dans ce cas, on tient compte des effets du scénario privilégié en incluant les effets d’une convergence des durées hebdomadaires de travail entre toutes les catégories de population et des niveaux d’éducation entre populations au niveau du Bac. Il correspond à un scénario de très long terme», précise l’étude. Comprenne qui pourra dans ce cocktail qui met dans le même sac inégalités, discriminations et croissance

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

Bizarre mais les prévisions de l’Unedic ne coïncident pas avec celle de Michel sapin. Pour 2016 l’Unedic prévoit 124 000 demandeurs d’emploi en moins dans la catégorie A. Une conséquence d’une légère augmentation de l’emploi marchand aussi du transfert en catégorie D de chômeurs précédemment classés en catégorie A. Là où les divergences sont importants avec Michel sapin c’est en 2017. Pour l’année prochaine le ministre des finances compte sur un net redressement de l’emploi alors que l’Unedic prévoit 80 000 chômeurs en plus. Une différence qui s’explique par l’hypothèse de croissance retenue. Michel sapin prend en compte une croissance de 1,5 % alors que l’Unedic se fonde sur la prévision de la plupart des économistes à savoir plus 1,2 % de croissance  L’Unedic a donc annoncé mardi prévoir 124.000 demandeurs d’emploi en moins cette année en catégorie A (sans activité) alors qu’elle tablait sur une baisse de 25.000 seulement lors de ses prévisions du mois de février. Le gestionnaire de l’assurance chômage prévoit en revanche 79.000 demandeurs d’emploi supplémentaires l’an prochain en catégorie A, alors qu’il prévoyait en février un recul de 26.000. En ajoutant les catégories B et C, le nombre de demandeurs d’emploi reculerait de 106.000 cette année (+26.000 prévu en février) et augmenterait de 130.000 en 2017 (+10.000 prévu en février). Avec ces révisions, l’Unedic prévoit un déficit de 4,3 milliards d’euros en 2016 (4,2 milliards prévu en février), après 4,4 milliards en 2015. En 2017, le déficit atteindrait 3,8 milliards d’euros (3,6 milliards prévu en février), puis 4,0 milliards en 2018 et 3,6 milliards en 2019. La dette de l’assurance chômage atteindrait 30,0 milliards en 2016, puis 33,8 milliards en 2017, contre 25,7 milliards en 2015. En 2018, la dette atteindrait 37,8 milliards d’euros et, en 2019, 41,4 milliards.

(Avec Reuters)

Tourisme : attentat, manif et uberisation font chuter l’activité

Tourisme : attentat, manif et uberisation font chuter l’activité

L’activité touristique représente part importante du PIB : de l’ordre de 7 % alors que par exemple l’agriculture représente un peu plus de 3 % (agriculture et industrie agroalimentaire). C’est dire que cette activité est essentielle pour la croissance, pour l’emploi aussi. l’hôtellerie devrait voir son chiffre d’affaires diminuer de de 10 % en 2015, l’ensemble des activités touristiques de 5 %. L’emploi représente 7 % soit un peu plus de 1 300 000. Conséquence 50 000 emplois pourrait disparaître cette année. En cause les attentats évidemment, auusi les manifs à répétition et l’ubérisation  L’hôtellerie française risque en effet d’être durablement touchée par la désaffection des touristes internationaux et la concurrence des offres alternatives comme Airbnb ou Leboncoin, estime le cabinet KMPG. « Les attentats de 2015 à Paris et du 14 juillet à Nice auront un impact durable sur l’image de la destination France », note le cabinet de conseil dans sa dernière étude annuelle sur le secteur. L’hôtellerie devrait voir son chiffre d’affaires chuter de 10% en 2016 et de 10% à 15% dans le haut de gamme, les « boutiques » hôtels de luxe et les palaces étant plus exposés à la clientèle touristique internationale. « L’Euro de football n’aura pas eu un impact suffisant pour compenser les mauvaises performances liées à un contexte d’insécurité accru », a déclaré Stéphane Botz, associé de KPMG, lors d’une présentation de presse. Dans certains palaces, à Paris et sur la Côte d’Azur – qui concentrent l’essentiel du marché du tourisme de luxe en France – le taux d’occupation est tombé à 30% ou 40% au mois d’août, un plus bas. L’année 2017 ne s’annonce guère florissante.  Au total, le résultat brut d’exploitation du secteur devrait baisser de 2 à 3 points, tandis que le recul devrait atteindre 5 à 6 points dans le haut de gamme où les coûts fixes sont plus élevés que dans la moyenne du secteur. Dans un tel contexte, « il y aura quelques faillites  a souligné Stéphane Botz.

(Avec Reuters)

 

Nicolas Sarkozy, le gaulois !!!

Nicolas Sarkozy, le gaulois !!!

 

Encore une gauloiserie pour celui qui les cumule et rabaisse un peu le niveau du débat politique dans le but de reporter la primaire de la droite.  s’il est clair que l’optention de la nationalité implique nécessairement le respect des valeurs de la France, par contre, il est plus que douteux de demander à certains de changer d’ancêtres. Les Antillais  par exemple seront sans doute surpris d’être contraints de considérer que les gaulois sont les premiers géniteurs de la population locale. Une observation qui ne vaut pas que pour les Antillais. Mais il est évident que Sarkozy entretient un rapport approximatif avec l’histoire et plus généralement avec la culture. De quelle Gaule parle-t-on. En effet la Gaule n’a jamais existé en tant que pays où État, c’est un concept géographique inventé par César pour désigner les différentes peuplades qui occupaient une zone bien plus étendue que la France actuelle. Il faut en effet distinguer les différentes Gaulle qui n’avaient pas grand-chose en commun :: Gaule celtique (Celtica), Gaule Belgique (Belgica),Gaule aquitaine (Aquitania), Gaule narbonnaise (Narbonensis) et Gaule cisalpine (Cisalpina). C’est l’occupation romaine qui donna une réalité et une unité au territoire gaulois. Cette sortie a également provoqué les moqueries de spécialistes dénonçant une construction sans réalité historique ou d’internautes rebaptisant « Sarkozix » celui qui, en 2012, disait sa fierté d’être un « Français au sang-mêlé ». « Quelle que soit la nationalité de vos parents, jeunes Français, à un moment où vous devenez français, vos ancêtres, ce sont les Gaulois et c’est Vercingétorix », a déclaré Sarkozy. D’une certaine manière le concours d’origine historique est lancé. Peut-être va-t-on remonter jusqu’à l’homo sapiens parti d’Afrique et qui pénétra partout dans le monde y compris en Europe. Un homo sapiens pendant un temps en concurrence avec l’homme de Neandertal. Lhomme actuel détiendrait en moyenne 5 % des jeunes néandertaliens du fait du croisement des deux espèces. Mais peut-être certains hommes politiques comme Sarkozy dépasse largement ce pourcentage pour dire de telles idioties. La référence à  Vercingétorix n’est pas forcément politiquement très heureuse car ce dernier fut finalement battu par César. Or le César local et contemporain pourrait bien être Juppé qui sourit de la référence historique de Sarkozy « Je souris. Je souris un peu », a commenté Alain Juppé sur France Info. « Quand on coupe les racines d’un arbre, il meurt. On n’est pas tous pareils. Il faut respecter notre diversité », a ajouté le maire de Bordeaux, toujours favori des sondages même si son avance se réduit. Sur Radio Classique, Bruno Le Maire a lancé : « J’ai un grand-père pied-noir, j’ai une arrière grand-mère brésilienne, j’ai une mère qui est toulousaine, j’ai un père né à Paris, et je me sens avec toutes ces racines pleinement, entièrement, français ». « Qu’il apprenne que dans l’Histoire de France, ce sont les Gaulois qui ont eu un rôle prépondérant sur la formation de la France, la réponse est oui », a dit Jérôme Chartier, porte-parole de François Fillon. « Mais ce ne sont pas ses ancêtres à lui par rapport à ses origines », a-t-il ajouté. Les proches soutiens de Nicolas Sarkozy se sont élevés pour défendre leur candidat, comme le député Eric Ciotti (le promoteur du service militaire obligatoire qui s’est fait pistonné pour échapper à la contrainte républicaine). Sa plaidoirie en faveur de Sarkozy vaut le détour : « J’entends aujourd’hui ce concert totalement stupéfiant de la pensée unique ou de la bien-pensance s’émouvoir que Nicolas Sarkozy dise que nos ancêtres sont des Gaulois. Est-ce que si demain il dit que la Terre est ronde, on va lui faire un procès en sorcellerie parce que c’est lui qui le dit ? », a-t-il dit sur RFI. Une déclaration qui a le mérite de situer le niveau culturel du défenseur sarkozyste. ‘’Avec Reuters)

Discipline budgétaire mais sur une hypothèse de croissance fausse pour le budget 2017

Discipline budgétaire mais sur une hypothèse de croissance fausse pour le budget 2017

 

Promis, juré, le déficit public passera en dessous de 3 % en 2017 pour se conformer aux critères européens. Difficile cependant de boucler ce budget avec notamment les différentes promesses électorales. Du coup, on ressort les bonnes vieilles recettes qui consistent à surévaluer la croissance,  donc les rentrées fiscales en même temps. Le gouvernement se fonde en effet sur une hypothèse de croissance de 1,5 % en 2017 au-dessus des attentes des institutions internationales (entre 1,1% et 1,3%). Michel Sapin a fait valoir que, avant l’été, « tout portait à croire » que cette prévision de 1,5% serait dépassée » et que les derniers développements « semblent montrer » que les effets du Brexit sur l’environnement international de la France « seront moins notables que les premières estimations. En attendant, sapin a annoncé que le gouvernement avait décidé de relever à +2,1% l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie pour 2017, contre 1,75% prévu précédemment, – soit un impact de 700 millions d’euros – pour tenir compte des conséquences en année pleine de la hausse du point d’indice de la grille salariale de la fonction publique hospitalière. Anticipant ce développement, le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui présentait mardi un rapport sur la Sécurité sociale, a déclaré qu’un tel scénario « pourrait être compris comme le signal d’un relâchement plus durable de l’évolution des dépenses ». Parallèlement pour honorer ces engagements dans différents domaines, Bercy va demander 1,5 milliard d’euros d’économies supplémentaires à la Sécurité sociale, selon des modalités qui devraient être dévoilées en fin de semaine. L’effet décalé dans le temps des nouvelles baisses d’impôt fait que le taux des prélèvements obligatoires « pourrait » rester stable en 2017 à 44,5% du PIB alors que le gouvernement visait à l’origine 44,2%.

Avec Reuters

10.000 places de prison supplémentaires pour quoi faire ?

10.000 places de prison supplémentaires pour quoi faire ?

 

Le problème de la surpopulation carcérale est bien connu depuis longtemps ; cest même une spécificité assez française. Déjà avant 2012 Sarkozy avait annoncé la création de 20 000 places supplémentaires d’ici 2018, des places non financées et dont peu ont été construites. Cette fois c’est le ministre de la justice qui sort de son chapeau la promesse de créer 10 000 à 16 000 places d’ici 2025. Première observation, le ministre de la justice n’a pas le premier sou pour construire ces nouvelles cellules. Il faudra attendre 2018 pour commencer et de toute façon la gauche sera renvoyée à ses chères études. C’est donc une promesse de coiffeur. Seconde observation des places supplémentaires pour quoi faire. Pour le confort, la dignité et la sécurité : sans doute. Mais l’objectif ne devrait pas être d’ incarcérer  davantage et d’être contraint de construire de nouvelles prisons. Il conviendrait d’abord de moderniser les établissements pénitentiaires actuels. Ensuite il serait plus utile de contraindre les condamnés à des travaux obligatoires favorisant leur réinsertion sociale et professionnelle (dans des sortes d’ateliers ou de services nationaux). Une atteinte aux libertés diront les sophistes ! Pourtant c’est l’enfermement et le désœuvrement qui constituent le danger le plus grave pour la population carcérale qui n’est pas composée que de fous dangereux. Ces derniers auraient d’ailleurs mieux leur place dans des asiles spécialisés d’aliénés. Conclusion dans les conditions actuelles les condamnés désœuvrés sortent de prison encore pires que lors de leur entrée.  En France, 14.992 détenus sont dits en « surnombre » : ils vivent dans une cellule où il n’y a pas de place prévue pour les accueillir. Un plus haut qui n’a pas été atteint depuis 10 ans. 1.648 détenus dorment même sur un matelas à même le sol, selon l’administration pénitentiaire. Un record. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, le gouvernement promet de créer « 10.000 à 16.000″ places supplémentaires d’ici 2025, a annoncé mardi Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice. Selon lui, l’encellulement individuel permettrait le « respect de la dignité de la détention » et constituerait aussi « un des outils pour éviter le basculement vers le fanatisme». Mais le problème de la surpopulation carcérale n’est pas nouveau et le gouvernement actuel n’est pas le premier à se saisir de la question. En 2012, peu avant l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé la création de 20.000 places supplémentaires avant 2018. A son arrivée au ministère de la Justice, Christiane Taubira, avait dû réduire cet objectif de plus de moitié, faute de financement prévu par la précédente majorité. A chaque fois, c’est trois pas en avant, trois pas en arrière », pointe ainsi Delphine Boesel, présidente de la section française de l’Observatoire internationale des prisons (OIP). « Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, par exemple, il y a eu des avancées en faveur de la dignité des détenus, comme la loi sur les aménagements de peine inférieure à deux ans ou la suppression des fouilles systématiques pour les prévenus à la sortie des parloirs. Mais la droite a adopté un comportement schizophrène. Durant le même mandat, elle a instauré les peines planchers et durcit l’application des peines supérieurs à deux ans », énumère cette avocate en droit pénal. « Quant à la gauche, elle a certes supprimé les peines planchers et instauré la contrainte pénale (le condamné ne va pas en prison mais il est soumis à un certain nombre d’obligations et d’interdictions, et il est surveillé ndlr). Mais elle n’a pas fait grand-chose de plus », renchérit-elle. Le chercheur Pierre-Victor Tournier déplore, pour sa part, que le législateur « n’ait pas suffisamment son mot à dire face au magistrat » : « la contrainte pénale, par exemple, a été votée par la gauche mais elle est sous-utilisée. Les magistrats ne l’appliquent qu’une centaine de fois par mois, sur 25.000 condamnations ».

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Impôt à la source : piège à cons ?

Impôt à la source : piège à cons ?

 

Le principe de l’impôt à la source sera adopté aujourd’hui au conseil des ministres. En apparence ce serait une  bonne réforme et ce serait même souhaité par les Français. Principal argument cela étale dans le temps le poids des prélèvements, second argument cela évite d’être imposé sur des revenus de référence passés alors que les revenus présents peuvent avoir diminué. Des arguments pertinents. Mais cette retenue à la source présente aussi de nombreux inconvénients. Cela n’aurait d’intérêt que dans le cadre d’une  grande réforme fiscale (en intégrant notamment la CSG ce qui élargirait l’assiette.). Or cette opération complexe ne pourra être effectuée avant 2017. Le danger aussi  c’est que le patron tienne compte du revenu fiscal pour adapter le niveau des salaires entre salariés. Le danger c’est qu’on en profit pour augmenter discrètement l’impôt en le rendant plus indolore. Le danger c’est que cette réforme ne constitue en fait qu’un gadget et se limite à un prélèvement mensuel sans réforme fiscale. Une  réforme inutile puisque près de 70% des imposables sont déjà mensualisés. Bref une  réforme à la mode Hollande, une  reforme molle.  Manuel Valls a promis aux socialistes que le gouvernement allait «réussir», notamment en engageant «le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, première étape d’une modernisation de notre imposition. Selon la définition de l’Insee, le prélèvement à la source correspond à «un mode de recouvrement de l’impôt consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l’employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l’impôt». Ainsi, plus aucun impôt ne serait prélevé une fois le salaire net touché. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le particulier? Entre la dématérialisation, la feuille pré-remplie et la mensualisation, l’administration fiscale a déjà facilité la tâche au contribuable. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), les démarches pour le calcul de l’impôt dépendent de la complexité de l’impôt et non pas de son mode de paiement. 

Pas de baisse des impôts

Pas de baisse des impôts

 

Contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre des finances, Michel sapin, il n’y aura pas de baisse globale de l’impôt ni en 2016 ni en 2017. Le montant des prélèvements obligatoires ce situera toujours entre 44 et 45 pour cent. Certes certains éléments de la fiscalité ont diminué pour les entreprises et c’était nécessaire mais pas pour les ménages. En outre certaines fiscalités nationales ont effectivement enregistré des diminutions mais elles sont compensées par l’augmentation des fiscalités locales. La dernière grande annonce en matière de fiscalité concerne la ristourne envisagée sur l’impôt sur le revenu. Une ristourne temporaire et anecdotique puisqu’elle doit se situer dans une enveloppe de 1 milliard (sur environ près de 900 milliards de prélèvements obligatoires), soit en moyenne 15 € par habitant ! Le taux des prélèvements obligatoires, regroupant l’ensemble des impôts, taxes et cotisations payés par les contribuables et les entreprises, devrait rester quasiment stable l’an prochain, selon Les Echos. Le ministre des Finances, Michel Sapin, devrait annoncer demain, lors de la présentation des grands équilibres macroéconomiques, que ce taux s’établira à 44,5% du Produit intérieur brut (PIB) pour 2017. En avril, le gouvernement prévoyait une décrue avec un taux de 44,2% pour 2016 (après 44,7% en 2015) et de 44% pour l’année suivante. Face au « ras-le-bol fiscal » entraîné par les fortes hausses d’impôts au début du quinquennat de François Hollande, le gouvernement a entrepris depuis 2015 de baisser le niveau de ces prélèvements pesant sur les entreprises et les ménages. Et à huit mois de l’élection présidentielle, les annonces choc se sont multipliées: une baisse d’un milliard d’euros de l’impôt sur le revenu en 2017, bénéficiant à cinq millions de contribuables, a été promise au début du mois. Ce geste fiscal s’appliquera sur les impôts payés l’an prochain sur les revenus 2016. Par ailleurs, des mesures fiscales complémentaires seront mises en oeuvre, dont un crédit d’impôt pour les services à domicile, qui bénéficiera à partir de 2017 à tous les ménages, a garanti le ministre des Finances. Côté entreprises, M. Sapin a également confirmé début septembre que le taux d’impôt sur les sociétés serait ramené de 33,3% à 28% – soit le taux moyen en Europe — pour les petites et moyennes entreprises en 2017 et 2018, puis « pour toutes les entreprises » d’ici à 2020. Malgré ces gestes fiscaux, le ministre a garanti que la France ramènerait bien son déficit public à 2,7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2017, comme elle s’y est engagée auprès de Bruxelles. Mais cela suppose une croissance de 1,5 % qui ne pourra pas être atteinte.

(Avec AFP)

 

Sauver l’euro en virant l’Allemagne ! (Stiglitz)

Sauver l’euro en virant l’Allemagne ! (Stiglitz)

La proposition de l’économiste américain de gauche peut surprendre : sauver l’euro en virant l’Allemagne ou encore un euro flexible. Les réflexions du prix Nobel d’économie sont respectables mais suscitent  cependant de sérieuses interrogations. En effet Joseph Stieglitz oublie simplement que la sortie de l’Allemagne ou un euro flexible conduirait inévitablement à une baisse de leur de 20 % de la monnaie donc du pouvoir d’achat en France. Ce sont en effet les excédents commerciaux allemands qui permettent une telle valorisation de l’euro. On peut évidemment reprocher beaucoup de choses à l’Allemagne notamment son entêtement vis-à-vis de la brutalité de la rigueur budgétaire en période de faible croissance, on peut aussi lui reprocher son refus de vraiment soutenir la croissance, On peut aussi regretter que l’Allemagne s’investisse très peu en matière de politique étrangère notamment en matière de défense. Par contre,  si la France conserve en dépit de la crise untel niveau de vie c’est surtout grâce à la monnaie unique laquelle repose sur la solidité économique et financière de l’Allemagne. Par contre Joseph Stieglitz n’a pas tort de souhaiter une véritable union bancaire et dans ce domaine Allemagne traîne les pieds. Il faut souhaiter une plus grande intégration, idem pour la solidarité financière. Il en est des économistes comme des politiques, ils occupent tout le spectre des idéologies. On trouve des économistes ultralibéraux, des  économies sociaux libéraux, des économistes socialistes et même des économistes gauchistes. En outre la profession d’économiste est sans doute l’une des plus répandues dans le monde avec celle de psychologue. Du coup les réflexions de ces experts ressemblent à une sorte d’auberge espagnole.  Dans un entretien au Figaro, Joseph Stieglitz évoque plusieurs scénarios surprenants : un divorce à l’amiable de la Grèce; un «euro flexible» où pays du Sud et du Nord par exemple, auraient chacun leur monnaie; et même un abandon de l’euro par l’Allemagne.

Mais pour l’économiste américain qui a conseillé plusieurs gouvernements sociaux-démocrates en Europe, ces solutions sont le dernier recours. Il propose en effet un plan de sauvetage qui exige «plus d’Europe» avec plus d’intégration économique et politique

 

(Avec AFP)

franceinfoTV.fr : des images et du bruit !

franceinfoTV.fr : des images et du bruit !

 

Des journalistes de la radio France info ont raison de s’inquiéter de la dégradation des contenus aussi bien du site Internet que de la nouvelle chaîne. La nouvelle chaîne télévisée est finalement à l’image des autres chaînes d’information spécialisée comme BFM ou LCI. On empile les infos y compris contradictoires, on reprend les dépêches d’agence, on fait des micros trottoirs,  on organise des tables rondes avec des experts sortis d’on ne sait où. . Bref ,de la télé très pop. Quand au site Internet de France Info c’est surtout des images et du son ;  des photos, des vidéos,  des gros titres avec des accroches tapageuses; bref; comme les deux autres sites des grands groupes de médias. Dès lors  avec de tels contenus on se demande vraiment pourquoi France Info et le site Internet relèvent  encore du service public. Des journalistes de la radio France info donc accusent la nouvelle chaîne d’information éponyme et son site de «ternir» l’image de la radio, regrettant des «contradictions» entre les informations données sur les trois médias, dans une motion adressée aujourd’hui à leur direction. «La rigueur est notre marque de fabrique. Nous n’acceptons pas de voir cette image ternie par la télé et par le site qui portent notre nom», ont souligné 60 journalistes, chefs de services et rédacteurs en chef, soit 41% des 146 titulaires et responsables de la radio, dans une motion consultée par l’AFP. «La direction ne peut plus ignorer la déception, la colère, les inquiétudes de 60 journalistes de la rédaction», lancent-ils. Ils exigent des «garanties d’urgence», notamment sur la «cohérence éditoriale» entre les différentes antennes, moins de trois semaines après le lancement de la chaîne sur la TNT. Les journalistes évoquent un incident survenu samedi après-midi quand la chaîne de télévision «a annoncé +une prise d’otage en cours à Paris+ (sic) interrogeant ensuite la cliente d’un salon de coiffure et lui conseillant de +rester à l’abri+ (sic)!» «La radio n’a pas fait cette erreur parce qu’elle a pris le temps de vérifier l’information», écrivent les journalistes. «Il est inenvisageable que la télé ou le site internet qui portent le nom de la radio continuent de diffuser des informations contradictoires avec l’antenne radio, voire carrément non vérifiées», protestent-ils dans cette motion adressée à leur direction.

Alors que la radio a abandonné son site propre au profit d’un site d’information unique, les journalistes réclament «un site internet qui reflète enfin le travail de la radio dès cette semaine».

(Avec le Figaro)

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