Les frondeurs menacent Hollande et la France tremble. La gauche de la gauche pourrait bien dire non au budget en même temps renverser le gouvernement voire le président de la république pour instaurer en France un régime bolchevique. Ces frondeurs sont en effet dangereux ; ils ont déjà menacé une quinzaine de fois, autant de fois en tout cas qu’ils se sont couchés. Bref de vrais révolutionnaires conduits par un énarque et un ancien de Sciences-po député en Touraine. A Ballan-Miré plus exactement une vraie terre de révolutionnaires, enfin presque. Après avoir échoué ailleurs, Laurent Baumel a été parachuté dans cette région de Touraine qui ne compte guère de gauchistes. Mais peu importe comme disait Mitterrand l’essentiel est d’obtenir une légitimité démocratique ensuite on décide ce qu’on veut. On dit aussi surtout ce qu’on veut ou ce qu’on peut. Beaucoup d’idioties, de propos de bistrot et de déclarations populistes finalement assez proches de l’extrême droite. Les sophistes gauchos on a choisi comme chef de la révolution Montebourg, le marchand de cravates tricolores. Avec de tels révolutionnaires le bourgeois n’a pas lieu de se sentir menacé, pas plus d’ailleurs que le prolo assuré de demeurer dans sa condition sociale avec les propositions fantaisistes des frondeurs. Christian Paul, leur chef de file, a donc jugé le projet gouvernemental «dangereux». «C’est un budget en roue libre», a-t-il tranché. En 2014, les frondeurs s’étaient abtenus lors du vote du projet de loi de finances. Le chef de file des «frondeurs» PS à l’Assemblée nationale Christian Paul a déclaré mercredi qu’il ne voyait «pas comment» il pourrait voter le projet de budget 2017, Laurent Baumel estimant également que les frondeurs ne devraient «a priori» pas l’adopter. Le projet de loi de finances présenté mercredi par Bercy «est dangereux parce qu’il manque d’ambition» et «je ne vois pas comment je pourrais le voter», a déclaré Christian Paul dans les couloirs de l’Assemblée. Ce projet «n’est d’ailleurs ni de droite ni de gauche, c’est un budget de gestion», a poursuivi le député PS de la Nièvre. «On aurait aimé qu’il y ait une petite étincelle dans ce budget, moi je ne la vois pas. C’est un budget en roue libre», selon ce membre du collectif «À gauche pour gagner». «Je n’ai jamais pensé que des baisses d’impôt de dernière minute remplaçaient une vraie réforme de justice fiscale, donc je ne vais pas changer de point de vue», a-t-il ajouté, tout en soulignant que «ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien dans ce budget» comprenant «ici ou là des mesures qui sont acceptables», comme le prélèvement à la source. S’il a concédé qu’il préférait cet ultime projet de budget aux précédents, Laurent Baumel, socialiste contestataire soutenant aujourd’hui le candidat à la primaire de la gauche Arnaud Montebourg, a souligné avoir «une lecture globale du quinquennat». «Je me suis abstenu sur les deux précédents budgets. J’ai comme l’intuition que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, on devrait a priori ne pas voter ce budget-là», a glissé ce député d’Indre-et-Loire. Au plus fort de la fronde, 39 députés socialistes s’étaient abstenus en octobre 2014 sur le volet recettes du projet de loi de finances. 39 députés qui pourraient bien monter leur grand courage en démissionnant de l’assemblée…en fin de mandat.
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