2017 : Pour un examen des capacités cognitives des candidats
Après le malaise d’Hillary Clinton s’est reposée la question de la transparence concernant la santé des grands de ce monde et en particulier des chefs d’État. Une transparence qui ne serait pas inutile mais sans doute serait-il également intéressant d’innover dans le diagnostic pour le compléter avec un examen des capacités cognitives. Capacités cognitives qui selon la définition ci-dessous déterminent le fonctionnement du cerveau concernant notamment la mémoire, le langage, le raisonnement ou encore les connaissances. Sur ce dernier point il y a lieu de s’interroger tellement les connaissances des candidats vis-à-vis des réalités économiques et sociales sont approximatives voire ésotériques. Les raisonnements sont souvent quant à eux relativement surprenants et se caractérisent souvent par le simplisme, le populisme et la démagogie. Il y a de toute évidence une altération de la capacité à appréhender les problématiques. La mémoire semble également affectée ; par exemple, certains candidats ne se souviennent plus qu’ils ont été premiers ministres, d’autres qu’ils ont été présidents ou ministres, que leurs discours d’aujourd’hui sont en totale contradiction avec ce qu’ils ont pu dire précédemment encore davantage avec ce qu’ils ont pu mettre en œuvre. Dernière déficience : le langage ; une sorte de langue morte connue seulement des politiciens qui dit tout, rien, son contraire et réciproquement Une langue proche de celle de la Pythie de Delphes dont les oracles étaient incompréhensibles pour le commun des mortels et devait être interprétés par des prêtres qualifiés( les journalistes et experts en politique aujourd’hui). Enfin des dérèglements du verbe dont pourraient bien être responsables quelques lésions. Pour parler plus simplement, comment ne pas être étonné devant le tissu d’âneries (un terme faible !), devant même la nullité, devant l’incohérence des propos de nombre d’aspirants au trône de la monarchie républicaine. Curieux qu’on ne procède pas à un entretien d’embauche portant bien sûr sur l’expérience, les projets mais aussi la santé y compris mentale. Entretien pourtant obligatoire dans certaines fonctions professionnelles à 1500 euros nets par mois ! la démocratie, bien malade, devrait aussi consulter.
Définition : Le terme cognitif renvoie à l’ensemble des processus psychiques liés à l’esprit. Il englobe une multitude de fonctions orchestrées par le cerveau : le langage, la mémoire, le raisonnement, lacoordination des mouvements (praxies), les reconnaissances (gnosies), la perception et l’apprentissage ainsi que les fonctions exécutives regroupant le raisonnement, la planification, le jugement et l’organisation. En psychologie, les processus cognitifs correspondent à l’ensemble des processus mentaux qui permettent à un individu d’acquérir, de traiter, de stocker et d’utiliser des informations ou des connaissances. Leur altération peut être occasionnée par la survenue de pathologies ou detraumatismes. Certaines formes de dysfonctionnement peuvent également être engendrées par le stress ou la dépression. En médecine, les troubles cognitifs regroupent un ensemble de symptômes incluant des troubles de la mémoire, de la perception et des difficultés à résoudre des problèmes. Bien qu’ils puissent exister comme symptômes dans certains troubles mentaux comme les psychoses, les troubles de l’humeur ou les troubles anxieux, ils sont avant tout synonymes de lésions cérébrales. On les retrouve à des degrés divers dans les maladies neurodégénératives type maladie d’Alzheimer,démence sénile ou alcoolique, et en cas de traumatisme crânien avec atteinte cérébrale.(santé médécine JDF)
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