Présidentielle 2017 : c’est râpé pour la gauche (Valls)
Ce que pense en substance manuelle Valls dans les confidences recueillies par RTL. Il ne dit pas de manière explicite que Hollande est aveugle et incompétent mais c’est à peu près la même chose Le fond de sa pensée, confiée à des proches, c’est qu’il n’y croit quasiment plus pour 2017, voire plus du tout. Au cœur de ses inquiétudes ? La primaire de la gauche en janvier avec ses divisions et ses débats. « C’est un vrai risque », selon le Premier ministre. L’autre danger pour le chef du gouvernement : Emmanuel Macron. Selon lui, l’ancien ministre de l’Économie « est dans une stratégie d’empêchement ». Si François Hollande n’a rien vu venir, Manuel Valls affirme avoir été beaucoup plus lucide. Lui, dit-il, a compris les ambitions de son ministre dès le début de l’année. Manuel Valls ne fait pas dans la demi-mesure pour le taper en privé : Emmanuel Macron « peut détruire la gauche » s’il se présente contre François Hollande, a-t-il lancé en petit comité. Il accuse même l’ex-ministre de « populisme light ». Encore un peu et il le classerait dans la même catégorie que Nicolas Sarkozy, coupable, selon lui, « de mettre le feu au pays ». Le tableau est donc très sombre. À écouter Manuel Valls, une réélection de François Hollande tiendrait du miracle. Lui, sera loyal jusqu’en mai 2017. Mais il prépare clairement la suite, c’est-à-dire 2022. « Ma vie politique ne s’arrête pas dans huit mois », assure le pensionnaire de Matignon qui ne craint pas la concurrence d’Emmanuel Macron. Manuel Valls en est certain : « On ne s’improvise pas candidat à la présidentielle ».S’il l’avait pu, Manuel Valls aurait viré Emmanuel Macron au lendemain du meeting parisien du 12 juillet. « Je lui ai dit, précise-t-il même. La politique ce n’est pas un truc de Bisounours ». À bon entendeur salut…
(Avec RTL)
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