Les Français champions du pessimisme et ….de l’apéro
Il n’y a pas lieu de ce désespérer, certes l’industrie fout le camp, le chômage explose les déficits menacent partout mais les Français champions du pessimisme sont aussi les champions de l’apéro. Les jeunes sont particulièrement pessimiste i. Selon une étude mondiale réalisée par le Pew Research Center des Etats-Unis, les Français sont les plus pessimistes quand il s’agit de savoir si la génération des enfants vivra mieux que celle des parents. Il n’y a que 14% des Français à être optimistes sur ce point, record mondial, juste devant les Italiens (15%), et pas loin des Japonais (18%). A l’opposé, c’est évidemment dans les pays émergents, tirés par des croissances fortes ces dernières années et une logique de « rattrapage » par rapport aux pays industrialisés, que l’on trouve les plus forts taux d’optimisme :
- 91% chez les Vietnamiens,
- 88% chez les Chinois malgré le ralentissement de la croissance et quelques autres soucis,
- et même 84% chez les Nigérians pourtant en proie aux horreurs des djihadistes de Boko Haram.
Le différentiel entre la France et ses partenaires est spectaculaire : 21 points de pessimisme en plus par rapport au taux médian de ce groupe de pays, près de 30 points de plus par rapport à l’Allemagne, et 20 par rapport à l’Italie. Chez les jeunes français de moins de 25 ans, le pessimisme est moins important mais cependant en tête du palmarès européen. Ce que démontre le baromètre d’opinion de la Drees. 44% des moins de 25 ans estiment que leur situation est moins bonne que celles de leurs parents au même âge. Un taux assez élevé mais qui reste plus faible que celui des 25-49 ans. Pour cette tranche d’âge, le sentiment de « déclassement intergénérationnel » est en effet partagé par plus de la moitié des personnes. Et comment les jeunes adultes Français perçoivent-ils leur avenir? Les moins de 30 ans se déclarent à 66% optimistes pour l’avenir selon le baromètre d’opinion de la Drees. C’est plus que les 30 à 59 ans qui, eux, ne sont que 52% à se déclarer optimistes. Mais cette perception de l’avenir diffère chez les jeunes selon le niveau de formation: les élèves ou étudiants, ainsi que les jeunes en emploi possédant un diplôme du supérieur se montrent plus optimistes sur leur avenir que les moins diplômés ou que les jeunes au chômage. Reste que si les jeunes Français sont plus optimistes que leurs aînés, les 18-29 ans français sont les moins optimistes en Europe. Selon l’étude Les Français et l’apéritif, publiée par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) en juin 2013, la France est entre pour l’apéro. . Pour les Français, c’est un moment qui contribue au vivre-ensemble. 71% estiment que tout le monde parle et personne ne doit être laissé de côté. Huit sondés sur dix pensent que c’est un bon moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Et un moment pendant lequel on ne se prend pas la tête. En 2010, 38% des Français disaient ne jamais boire de vin. Ce chiffre est descendu à 33% en 2015 selon les résultats de l’étude menée par FranceAgrimer. «Aujourd’hui, on ouvre une bouteille à l’apéritif et on continue de la boire pendant le repas. D’ailleurs, on remarque que de plus en plus, les apéritifs deviennent dînatoires. Il y a de quoi grignoter et ensuite on mange une planche de fromage ou de charcuterie», analyse Olivier Thiénot, le fondateur de l’Ecole du vin à Paris. Blancs et rosés sont les plus consommés selon les chiffres de France Agrimer. «Il y a un effet de saison avec le rosé, qui est plutôt consommé l’été lorsqu’il fait chaud», poursuit-il. Mais peu importe les saisons, les Français n’attendent pas le soleil pour trinquer ensemble (toujours avec modération). Du coup on pourrait conseiller aux candidats de 2017 de remplir le vide s’est sidéral de leur programme en rendant obligatoire l’apéro. De quoi relancer à la fois la viticulture, l’industrie chimique (la viticulture est la production qui utilise le plus de produits chimiques), l’industrie du verre et de la table, l’industrie pharmaceutique (pour réparer les lendemains de cuite), bref la croissance donc la résolution du problème du chômage.
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