Archive mensuelle de août 2016

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Supprimer 10 000 fonctionnaires pour réorienter l’Europe

Supprimer 10 000 fonctionnaires pour réorienter l’Europe

 

Si le sentiment anti européen progresse un peu partout avec même parfois la tentation de quitter l’union économique c’est essentiellement en raison de l’absence de légitimité politique de la commission et de la bureaucratie qui l’accompagne. Après le brexit, on  s’interroge donc  sur la réorientation possible dune  l’Union européenne moins bureaucratique et qui puisse ce concentrer sur l’essentiel au lieu d’intervenir sur tout, n’importe quoi et mal. Un des facteurs explicatifs fondamentaux de la bureaucratie de Bruxelles provient du nombre incroyable de fonctionnaires. L’UE emploie en effet 55.000 fonctionnaires dont 38.500 permanents. Un  fonctionnaire européen gagne en moyenne 6.500 euros nets par mois tandis que sa pension moyenne atteint 6.000 nets. Ces montants élevés s’expliquent en raison du nombre important de hauts fonctionnaires dans l’administration européenne. Des chiffres qui dépassent ceux par exemple des fonctionnaires français et surtout ce deux pays de l’Europe de l’Est. Bref une situation sociale très confortable d’une caste qui incite les intéressés à se justifier et à se reproduire par des procédures kafkaïennes qui étouffent l’économie européenne. Une première mesure après le brexit  serait donc de supprimer 10 000 fonctionnaires pour en réduire le nombre de moitiés. Le fonctionnement de Bruxelles est en effet atteint de la même pathologie que l’administration française. Pas étonnant c’est la France qui a inspiré sa mise en place. Pour justifier leur inutilité les fonctionnaires européens (comme les français) complexifie à dessein les procédures dans la plupart des champs économiques et sociaux. Premier objectif, noyer les responsables politiques dans la complexité administrative et les dessaisir de fait de leur pouvoir de décision. Second objectif donnait une légitimité à cette bureaucratie en produisant des réglementations pourtant inutiles et qui plombent l’initiative et la compétitivité. Notons que plusieurs pays ont critiqué l’importance de l’appareil administratif de Bruxelles mais la commission a réussi à largement limiter les dégâts de la réduction d’effectifs demandés.  La Commission s’est engagée à réduire de 5% d’ici à 2018 le nombre de fonctionnaires, soit 500 de moins par an. Mais ce chiffre ne prend pas en compte les recrutements liés à l’entrée de la Croatie dans l’UE en juillet dernier, devenu le 28eme état membre. Autant dire qu’au final le nombre de fonctionnaires ne va pas diminuer et qu’il risque même d’augmenter encore.

 

 

Le terrorisme menace la croissance française

Le terrorisme menace la croissance française 

 

 

 

La conséquence la plus directe du terrorisme concerne les activités touristiques qui d’après les professionnels pourraient subir une baisse de 10 % avec de gros écarts selon les sites et les régions. Il est clair que le récent attentat de Nice va contribuer à affecter un peu plus la détérioration de la croissance. Une croissance déjà plombée par les actes de terrorisme que la France a connu depuis un an et demi. Les conséquences directes seront sans doute un nouvel affaiblissement du moral des Français déjà très faiblard. Or l’État du moral des Français constitue un des moteurs essentiels de la consommation et de la croissance. Il est évident que le secteur le plus immédiatement touché sera le tourisme qui en plus a été atteint par les différentes manifs et autres blocages qui ont aussi nuit à l’image de la France. Si l’on ajoute à cela les incertitudes liées au brexit,  il se pourrait bien que la France ait  du mal à atteindre les 1,5 % de croissance du PIB en 2015 mais les effets les plus néfastes concerneront vraisemblablement 2017. Les conséquences économiques du terrorisme sont évidemment ici le à évaluer quantitativement. Dans une note de conjoncture publiée en décembre dernier, l’Insee avait chiffré l’impact des attentats de novembre 2015 à 0,3 point sur la consommation au quatrième trimestre, soit 0,1 point de PIB sur cette période. «Dans les précédents historiques, l’impact a été plus important sur les dépenses de services que sur celles des biens», précisait-elle. L’Insee montrait en outre – à partir des répercussions des attentats de juillet 1995 à la station Saint-Michel, en septembre 2001 aux États-Unis et en janvier 2015 chez Charlie Hebdo- que l’effet est immédiat dans le trimestre qui suit de tels événements avec des dépenses en hôtellerie-restauration qui plongent dans le rouge… mais qui repartent dès le trimestre suivant ou, au pire, six mois plus tard. Une récente étude de Moody’s est plus sévère: elle indique que, dans les dix pays les plus touchés en 2013 par les attaques terroristes (essentiellement l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan et l’Inde), le PIB a été affecté de 0,5 à 0,8 point de croissance à court terme ; quant aux investissements, ils ont reculé de 1,3 à 2,1 points dans l’année des attaques. Mais l’étude souligne aussi qu’elles ont des effets négatifs à long terme sur la croissance économique, notamment parce qu’elles engendrent des dépenses rendant «les finances publiques plus tendues» et qu’elles «mènent à une hausse des coûts d’emprunt des États». Les répercussions en France pourraient être cette fois-ci d’autant moins temporaires que l’attaque de Nice intervient après celles de Charlie Hebdo en janvier 2015, puis du 13 novembre. En d’autres termes, les comportements attentistes risquent de devenir la norme… Le gouvernement prévoit une croissance de 1,5% cette année, une prévision déjà fragilisée par le Brexit.

 

Economie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

Economie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

 

En France l’emploi repose à 80 % sur les entreprises de taille intermédiaire et les PME. Certes les grandes entreprises sont à l’origine d’une grosse majorité de la valeur ajoutée, des investissements et des exportations mais créent  finalement peu d’emplois D’après l’INSEE l’économie française repose essentiellement sur 3000 entreprises. . Problème toutefois elle ne génère que 20 % des emplois. En cause la sous-traitance sur nombre de PME et la délocalisation d’emplois. Du coup ce sont surtout les PME qui sont créatrices d’emplois mais des PME structurellement fragiles et insuffisamment tournées vers l’exportation contrairement à ce qui se passe en Allemagne. La majorité des entreprises françaises sont des ETI et 40% sont des entreprises industrielles, relève l’Insee. Elles contribuent à 20% de l’emploi français. 52% de la valeur ajoutée, 70% des investissements et 83 % des exportations de l’Hexagone proviennent d’un « noyau dur » d’entreprises: seulement 3.000 sur les 3,3 millions des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers, selon une étude publiée mardi 15 mars par l’Insee. En 2013, elles ont réalisé 509 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit près d’un quart du produit intérieur brut français, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  Elles employaient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein, soit 43 % des salariés de ces secteurs et près de 20 % de l’emploi total en France. Parmi ces 3.000 entreprises, 240 sont des grandes entreprises, 2.030 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 590 des petites et moyennes entreprises (PME) – ces dernières étant le plus souvent, selon l’Insee, des unités légales portant l’investissement de plus grandes structures, notamment des co-entreprises. Près de 40% d’entre elles sont par ailleurs des entreprises industrielles, observe l’Insee, soulignant que « les entreprises industrielles demeurent un moteur essentiel de l’économie nationale, même si l’industrie en France connaît un lent repli ». Le commerce (560 entreprises sur les 3.000), les services aux entreprises (390) et les transports et l’entreposage (170) se placent derrière l’industrie sur le plan de l’emploi, de la valeur ajoutée et de l’export. E revanche, une grande majorité des sociétés du secteur principalement marchand « contribuent assez peu à la valeur ajoutée et aux investissements », pointe l’Insee.

 

Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?


 

Il est possible que l’économie mondiale s’engage pendant une longue période dans la voie de la croissance molle. Du coup pendant toute cette période, les taux pourraient demeurer très bas. Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. On  s’interroge donc  sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

Financement région : à vous de trouver les sous (Valls)

Financement région : à vous de trouver les sous (Valls)

 

C’est en substance ce qu’a dit Manuel Valls aux régions après leur refus de mettre en place une nouvelle taxe pour financer les compétences des régions en matière d’économie. Le Premier ministre Manuel Valls demande aux régions de trouver un moyen pour dégager 600 millions d’euros de recettes supplémentaires en 2017. Irrité par l’attitude des régions, le gouvernement met la pression. Le Premier ministre Manuel Valls a en effet prévenu les régions dans un courrier que leurs propositions pour remplacer la taxe qui devait compenser leur engagement dans le domaine économique devront s’inscrire dans le cadre de la « trajectoire des finances publiques » du gouvernement. L’association des régions de France (ARF) avait en effet indiqué en début de semaine qu’elle ne voulait plus de cette nouvelle taxe, dont le principe avait été acté fin juin avec le gouvernement, au moment de la signature de « l’Acte II de la plateforme Etat- Régions » le 28 juin dernier. « Le gouvernement restera naturellement à l’écoute de vos propositions qui devront s’inscrire néanmoins dans le cadre de notre trajectoire de finances publiques, nécessaire au redressement de la France », a écrit le Premier ministre dans cette lettre adressée jeudi à Philippe Richert, le président (LR) de l’ARF. Manuel Valls rappelle que deux plateformes Etat-Régions ont été élaborées depuis début 2016 pour consolider le rôle des régions en faveur de l’emploi, la formation, la santé et les transports. Ce recul de l’ARF est donc un coup d’arrêt dans les bonnes relations nouées ces derniers mois entre les régions, majoritairement de droite, et le gouvernement. Fin juin, rappelle le Premier ministre, « un consensus » avait été « esquissé », « sur la possibilité pour les régions de dégager une recette supplémentaire de 600 millions d’euros en 2017, au travers d’une taxe spéciale d’équipement régionale (TSER), dont l’activation serait facultative ». « L’ARF avait souligné publiquement l’intérêt et l’équilibre d’un tel dispositif », note-t-il. Plusieurs présidents de régions, majoritairement de la droite et du centre depuis les élections régionales de décembre, aux premiers rangs desquels les « LR » Christian Estrosi (Paca) et Xavier Bertrand (Hauts-de-France), se sont par la suite opposés à cette nouvelle taxe. La droite s’est en effet engagée durant la campagne des régionales à ne pas augmenter ou créer d’impôts. Autrement dit, les présidents de région n’assument pas politiquement cet accord du 28 juin.  Pour financer ces 600 millions d’euros, l’ARF a donc demandé au Premier ministre « la réouverture des discussions sur le volet financier » de leurs engagements, et un rendez-vous dans les plus brefs délais. Les présidents demandent au gouvernement de réfléchir à un autre mécanisme basé sur une modulation des dotations, sur l’octroi d’une enveloppe ou même sur le transfert d’une taxe spécifique, comme la TICPE. Manuel Valls en « prend acte » et laisse la porte ouverte à de nouveaux échanges pour parvenir à une autre solution, mais il dit bien que c’est aux régions de proposer, et dans un cadre budgétaire rigoureux. Ce qui de facto exclut certaines solutions évoquées par les régions. Les négociations risquent donc d’être difficiles dans ces prochaines semaines.

(Avec AFP)

EDF : plainte contre le syndicat Sud

EDF : plainte contre le syndicat Sud

 

Contrairement à ce qu’affirme Sud, EDF explique qu’ »au moment où le conseil d’administration de l’entreprise s’est tenu, EDF et son président n’avaient pas connaissance de la volonté du gouvernement britannique de procéder à un nouvel examen du projet Hinkley Point ». « Le seul élément connu le 28 juillet avant le communiqué du gouvernement britannique était le report de la signature initialement envisagée le vendredi 29 juillet. Or cette possible date de signature, qui n’était pas confirmée, n’avait été, de ce fait, communiquée ni aux administrateurs, ni au marché : son report ne nécessitait donc aucune information rectificative », poursuit le groupe. Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, va attaquer en justice le syndicat Sud Energie, qui l’a accusé de mensonge dans le cadre du projet Hinkley Point, a annoncé EDF. Le 5 août, Sud Energie  »a indûment prétendu qu’il aurait menti aux journalistes en affirmant qu’il ne connaissait pas, lors du conseil d’administration, l’intention du gouvernement britannique de procéder à un nouvel examen du projet Hinkley Point », écrit EDF dans un communiqué, envoyé vendredi soir. L’entreprise ajoute qu’elle-même et son PDG poursuivront de la même manière  »toute personne colportant de telles contre-vérités ». Le 28 juillet, le conseil d’administration d’EDF a voté à une étroite majorité en faveur du lancement de ce projet de construction de deux réacteurs de nouvelle génération au Royaume-Uni. Mais quelques heures plus tard, Londres a annoncé qu’il ne comptait prendre sa décision qu’au début de l’automne. Selon plusieurs sources, les administrateurs n’ont pas été informés des hésitations de Londres lors du conseil et certains d’entre eux ont estimé par la suite qu’ils auraient dû l’être. Dans un courrier adressé le 2 août aux administrateurs et obtenu par Reuters, Jean-Bernard Lévy explique qu’il a été informé, tard le 27 juillet, que la Première ministre britannique, Theresa May,  »demandait un peu plus de temps ».  »Nous n’avions pas d’alerte sur le fond, et nous ignorions l’existence et le contenu du communiqué de presse du gouvernement britannique », ajoute-t-il. Le 29 juillet, Jean-Bernard Lévy avait déclaré à des journalistes qu’il ne savait pas, au moment du conseil du 28, que le gouvernement britannique souhaitait «approfondir sa réflexion ».

 (Avec Reuters)

Rio : Encore les Jeux olympiques du dopage ?

Rio : Encore les Jeux olympiques du dopage ?

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Le dopage dans le sport de haut niveau n’est pas une découverte mais malheureusement une pratique récurrente dans nombre de disciplines. De ce point de vu, e on peut s’interroger sur le manque de courage du comité olympique qui a refusé de suspendre la Russie dont le dopage d’État a été démontré par l’agence mondiale  anti dopages. Certains objecteront que les contrôles n’ont jamais été aussi nombreux cependant la sophistication des moyens de dopage évoluent encore plus vite que les contrôles. Du coup de nombreux épreuves sportives sont clairement faussés même si effectivement elles ne peuvent expliquer les piètres résultats de la France ; résultat sans doute aussi  à imputer à une politique sportive insuffisante. En tout cas à l’occasion des jeux de Rio Camille Lacour le nageur a mit les pieds dans le plat.  Ecœuré, il a, avant de tourner le dos, jeté un gros pavé dans la piscine en assurant sur RMC : « Sun Yang (le Chinois, titré sur le 200 m nage libre, médaillé d’argent sur 400 m nage libre ; double champion olympique à Londres sur 400 m et 1500 m nage libre, puis contrôlé positif en 2014), il pisse violet… Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. J’ai l’impression de voir l’athlétisme avec deux-trois dopés dans chaque finale. J’espère que la FINA va vite réagir et arrêter ce massacre, parce que ça devient triste. Ils n’ont rien à faire dans un sport. Ils ont qu’à faire une «Fédé» de chargés et s’amuser entre eux. Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums… » Et d’ajouter : «Ça me déplaît d’être battu par un Chinois (Xu Jiayu). Il y a pas mal de sentiments. En même temps, je vois le podium du 200m libre, ça me donne envie de vomir. Je préfère retenir cette foule qui a crié quand on est rentré, ce bassin olympique qui est génial. Et oublier un peu ce sport business qui est un peu à gerber.». Pour se défausser de ses responsabilités en matière de dopage  le patron du comité international olympique Thomas Bach a appelé à une « révision totale du système de lutte antidopage ». Une manière de repousser à plus tard la mise à l’écart de la Russie suite au rapport de l’agence mondiale antidopage évoquant un dopage d’Etat.  Pour n’avoir pas à trancher sur cette question le sulfureux comité international olympique avait déjà renvoyé la responsabilité d’exclusion sur les fédérations internationales. Pour justifier encore davantage son laxisme le comité international olympique évoque la nécessité d’un système de lutte antidopage plus transparent, un euphémisme ! «  Les événements récents montrent que nous avons besoin d’une révision totale du système de lutte antidopage, a déclaré M. Bach, à l’ouverture de la 129e session du CIO qui réunit la centaine de membres de l’instance. Cela implique des responsabilités clairement établies, plus de transparence, plus d’indépendance et une meilleur harmonisation au niveau mondial», a ajouté le patron du mouvement olympique. Un mouvement olympique qui porte des responsabilités pour avoir fermé pendant longtemps les yeux sur les pratiques du dopage et par ailleurs impliqué dans les manœuvres délictueuses pour attribuer les jeux.

(Avec AFP)

Croissance France : plus 0,3% au 3e trimestre ? (Banque de France)

Croissance France : plus 0,3% au 3e trimestre  ? (Banque de France)

 

La prévision d’une augmentation de 03 % de la croissance au troisième trimestre par la Banque de France pourrait bien être assez hypothétique. Une croissance qui interviendrait après la stagnation au second trimestre. D’après l’enquête mensuelle de la Banque de France l a croissance de l’économie française devrait rebondir.  Une prévision qui pourrait bien être contredite du fait du recul  de l’industrie manufacturière constatée en juillet. Le secteur manufacturier enregistre en effet en juillet un nouveau recul pour le cinquième mois consécutif d’après ‘indice Markit. De manière mécanique les effectifs sont aussi en retrait. L’indice global du secteur s’est établi à 48,6 le mois dernier, sans changement par rapport à sa première estimation « flash » et en légère hausse par rapport à la marque de 48,3 atteinte en juin. S’il s’agit de son plus haut niveau depuis quatre mois, il se maintient ainsi pour le cinquième mois consécutif sous le seuil de 50 qui distingue croissance et contraction de l’activité. Selon l’institut d’études, quatre des cinq composantes de son indice se sont inscrites en repli le mois dernier – la production, les nouvelles commandes, l’emploi et les stocks d’achats – et seul un nouvel allongement des délais de livraisons a soutenu son évolution. Le sous-indice de la production a enregistré un quatrième mois consécutif de recul, parallèlement à un nouveau repli des nouvelles commandes. Témoin de cette atonie la forte baisse de leur de 10 % des immatriculations automobiles le mois dernier. Pour autant L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet ferait apparaître une hausse de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie par rapport au mois précédent, à 98, mais une baisse d’un point de celui des services à 96. Celui du bâtiment est stable à 97. Dans l’industrie, les chefs d’entreprises interrogés font état d’un redressement de la production dans la plupart des secteurs, à l’exception de l’automobile où elle ralentit. À noter qu’il faudra aussi intégrer les conséquences de la nette baisse des les activités touristiques évaluées par la profession à 10 %. Face aux différentes incertitudes, il se pourrait bien que la consommation se montre peu dynamique dans les mois à venir.

(Avec Reuters)

2017 : Duflot candidate pour faire 1 % ?

2017 : Duflot candidate pour faire 1 % ?

 

 

L’éventuelle candidature de Cécile Duflot pour 2017 pourrait bien signifier la fin des verts  en politique. Pour autant l’intéressée meurt d’envie de se présenter. Le risque évidemment c’est que Cécile Duflot ne dépasse même pas le score qu’avait obtenu Eva Joly à savoir 2,31 %. Une hypothèse très vraisemblable car l’ancienne ministre est l’une des personnalités les plus détestées par les Français. En cause, un caractère très agressif, très contradictoire et une incompétence notoire. Pour se distinguer sans doute l’ancienne responsable d’Ecologie les Verts qui plafonne autour de 2 % dans les sondages tente d’innover en matière de concepts politiques en se prononçant pour une république écologique. En fait davantage un slogan qu’un concept car il est clair que l’écologie pour importante qu’elle soit -et elle l’est effectivement -ne saurait constituer l’axe unique d’une démocratie et d’une société moderne capable d’articuler les problématiques environnementales bien sûr mais aussi sociales, économiques, culturelles et sociétales. Cette orientation  montre les limites de la réflexion du mouvement des écolos politisés dont l’audience ne cesse de se ratatiner dans l’opinion. Duflot plaide, pour l’avènement d’une « République écologique », jugeant en outre indispensable une candidature « verte » à l’élection présidentielle de 2017. Selon l’ancienne ministre du Logement, qui a quitté le gouvernement en 2014, « l’écologie doit être représentée dans le débat qui vient ». « Je me battrai pour que notre candidature soit la plus efficace possible, qu’elle rassemble largement, qu’elle agrège des femmes et des hommes issus de traditions diverses mais réunis par la même volonté de transformation de la société », explique la députée Europe Ecologie-Les Verts. « Si je veux désormais me tenir à bonne distance du petit monde de l’entre-soi parisien et de la manie de l’hyper commentaire, je n’entends pas rester muette ou immobile dans les temps qui viennent », dit-elle. . Bref, le bla-bla habituel des gauchistes d’Europe écologie les Verts plus prolifiques dans la critique que dans la proposition. Après le départ de nombreux de responsables nationaux, un mauvais score probable de Cécile Duflot en 2017 pourrait sonner le glas de l’écologie politique. Une écologie politique davantage préoccupée de gauchisme que d’environnement.

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Après les tests effectués par la BCE des inquiétudes se font jour quant à l’avenir de certaines banques ; pas forcément en France où le secteur est relativement solide. Nicolas Véron, économiste auprès du think tank Bruegel et du Peterson Institute à Washington, la santé des banques européennes, italiennes en tête, n’est pas encore au beau fixe.

 

Comment interprétez-vous les stress tests bancaires publiés vendredi par l’Autorité bancaire européenne ?
Les précédents, réalisés en 2014, portaient sur plus de cent grandes banques de l’Union ­européenne, contre 51 aujourd’hui. C’est un choix plus pragmatique, vu la lourdeur de l’exercice, et plus politique. La Banque centrale ­européenne (BCE) a stressé en parallèle des dizaines de banques plus petites et plus fragiles dont les résultats ne seront pas dévoilés. Les résultats de d vendredi ne contiennent pas d’éléments de couperet sur les seuils. Ils n’indiquent donc pas le niveau de capital nécessaire pour un établissement. C’est un signal d’inconfort et d’ambiguïté de la part des autorités de surveillance européennes. Nous sommes dans une séquence encore très politique. À la BCE de convaincre les marchés que les banques saines le sont vraiment.

 

 

Ces résultats risquent-ils de semer la panique sur les marchés lundi?
Je ne le crois pas. Pas plus que je ne pense qu’ils vont frapper les valeurs bancaires déjà déprimées. Il n’y a pas beaucoup de surprises. Le cas de Banca Monte dei Paschi di Siena, plus mauvais élève de ce classement, était largement anticipé. En outre, juste avant la publication des tests, la banque a annoncé un plan de sauvetage qui doit encore être approuvé par les autorités européennes. On a remis un jeton dans la machine. Le moment de vérité viendra après le référendum italien sur la révision constitutionnelle, qui sera crucial pour la carrière de Matteo Renzi. S’agissant de la douzaine d’autres banques révélant une certaine faiblesse, la plus grande surprise est venue de la britannique Royal Bank of Scotland et des deux grandes banques irlandaises, Allied et Bank of Ireland. Toutes ont été nationalisées après la crise de 2008. Cela indique qu’elles ont encore besoin d’être réparées et que leur privatisation n’est pas pour demain.

Les banques italiennes lestées de créances douteuses peuvent-elles engendrer un risque systémique?
Le problème est circonscrit. C’est le dernier problème bancaire national de la zone euro. La BCE a déjà fait beaucoup depuis six mois pour pousser les banques à nettoyer leur bilan et à reconstituer leurs fonds propres. Elle se heurte néanmoins à des blocages politico-administratifs. Recréer une zone de confiance va prendre du temps.

À quoi sont liés les problèmes des banques européennes dans leur globalité?
Il reste des questions de solvabilité au Portugal et dans certaines banques publiques allemandes. Et il y a un problème beaucoup plus diffus et général de rentabilité. Il est lié aux taux bas de la BCE, qui compriment les marges du secteur, et au fait que les acteurs bancaires européens ont des coûts très élevés et n’ont pas encore tiré toutes les leçons de la crise en matière de modèle économique et de restructuration. Beaucoup de banques sont viables mais n’ont plus d’avenir. On peut s’attendre à des mouvements de consolidation, mais même pour cela la confiance entre acteurs doit revenir.

 

Comment protéger les épargnants face aux cas de défaillance des banques?
Jusqu’à 100.000 euros de dépôt, les petits déposants sont protégés par l’État. Mais pour les autres produits d’épargne, comme les obligations ou actions, les cas de figure varient d’un État à un autre en fonction de sa législation. C’est une des leçons qu’il faut tirer de l’épisode italien, un scandale où des milliers d’épargnants ont acheté des produits à risques proposés comme sûrs par leurs banques. Nous devons faire évoluer nos habitudes d’épargne vers plus de clarté pour savoir.

Tourisme : baisse de 10 %

Tourisme : baisse de 10 %

 

 

 

 

En cause les attentats, le pouvoir d’achat amputé notamment par la fiscalité et les incertitudes sur l’emploi et les revenus. A noter parallèlement la nette diminution des prix des résidences secondaires en bord de mer.  Les hôtels et restaurants hexagonaux affichent, en juillet, un taux de fréquentation en baisse de 10% par rapport à juillet 2012. C’est ce que révèlent les premiers chiffres de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), Et les mauvais chiffres des hôtels et restaurants ne profitent pas à l’hôtellerie de plein air. Campings et parcs résidentiels de loisirs enregistrent eux aussi une baisse de 10% des réservations en juillet, d’après les premiers relevés de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA). Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé de la promotion du Tourisme; confirme aussi au JDD une baisse de 10 % du nombre de nuitées internationales en juillet 2016 par rapport à la même période l’année dernière. Une baisse qui est la conséquence, en partie, des attentats terroristes qui ont frappé la France.

Quel est l’impact des attentats sur le tourisme en France?
Le nombre de nuitées internationales a baissé en moyenne de 10% les six premiers mois de l’année. Paris et l’Île-de-France ont été plus touchés que la province, en progression de 2%. Pour le mois de juillet, la tendance se confirme avec une diminution d’environ 10% par rapport à la même période de l’année dernière, même s’il est trop tôt pour tirer un bilan.

La réaction des visiteurs étrangers varie-t-elle selon les nationalités?
Une clientèle à fort pouvoir d’achat en provenance des États-Unis, d’Asie ou du Golfe a fortement réagi aux attentats. Les hôtels haut de gamme souffrent davantage. Heureusement 80% des visiteurs sont des Européens qui maintiennent leurs vacances. Malgré le Brexit, les Britanniques n’ont pas annulé leur séjour. Nous saurons à la fin de l’été s’ils ont diminué leurs dépenses en raison de la dévalorisation de la livre.

 

« Une semaine de congés payés en plus » (Marie-Noëlle Lienemann)…..pourquoi pas 10 ou 15?

« Une semaine de congés payés en plus »  (Marie-Noëlle Lienemann)…..pourquoi pas 10 ou 15?

 

Pour tenter d’exister dans la primaire à gauche Marie-Noëlle Lienemann n’hésite pas à s’engager dans la fuite en avant des frondeurs ; pour cela,  elle propose une sixième semaine de congés payés et la semaine de quatre jours sans parler des référendums pour défaire les lois votées. Bref du populisme qui la rapproche de plus en plus de Mélenchon,  elle qui a commencé par être rocardienne ; une sorte de parcours à l’envers qui la conduira à l’extrême gauche ou plus exactement vers rien du tout quand elle aura épuisé tous les charmes et les avantages de sa révolutionnaire position de sénatrice. Décrire qu’on pourrait même proposer davantage qu’une sixième semaine, une dixième ou une quinzième  avec aussi des semaines de trois jours à condition évidemment d’oublier les contraintes économiques, la compétitivité, la croissance et le chômage. La démonstration en tout cas que les primaires ressemblent une sorte de cirque médiatique ou la démagogie triomphe. De ce point de vue le spectacle offert à droite n’est guère plus réjouissant. Pour lutter contre le chômage, cette figure de l’aile gauche s’engage pour une « sixième semaine » de congés payés. « On pourrait la capitaliser sur un compte épargne-temps pour permettre la réduction du temps de travail tout au long de la vie. » Autre proposition : la semaine de quatre jours, qui ne serait pas imposée par l’État mais le fruit de négociations par branche. La cinquième semaine datait de 1982 et du gouvernement Mauroy ; quant aux 35 heures de Martine Aubry, une partie de la gauche l’assume toujours difficilement… Comme beaucoup à gauche, Lienemann veut « dé-monarchiser » les institutions. Dans un référendum organisé dès 2017, elle soumettrait ­plusieurs pistes : suppression du 49-3, désignation du Premier ministre par le Parlement, part de proportionnelle et ­élargissement du recours au référendum notamment pour abroger ­certaines lois, comme cela existe en Italie

Économiser pour dépenser moins et mieux (Agnès Verdier-Molinié)

Économiser pour dépenser moins et mieux (Agnès Verdier-Molinié)

 

Dans un récent rapport l’IFRP proposait de réaliser 91 milliards d’euros d’économies en cinq ans et 91 milliards d’euros de baisse de prélèvements obligatoires en sept ans, Agnès Verdier-Molinié décrypte dans le Figaro le plan que propose la fondation qu’elle dirige.

 

 

Alors que les attentats terroristes se multiplient en France, est-ce vraiment le temps des économies?

 

Oui, c’est plus que jamais le moment car, justement, nous allons devoir dégager des marges de manœuvre budgétaires pour dépenser plus dans le régalien: la défense, la justice, la sécurité intérieure, le pénitentiaire… Dans la trajectoire des finances publiques, que la Fondation iFRAP propose dans sa dernière étude, la baisse des dépenses locales, sociales et non régaliennes permet de dégager 16 milliards de dépenses régaliennes supplémentaires tout en redressant les comptes publics et en atteignant un excédent budgétaire à horizon 2022. Si nous ne nous donnons pas comme objectif de baisser les dépenses publiques non régaliennes, nous n’aurons jamais les moyens de réinvestir dans les missions essentielles de sécurité, de justice et de protection intérieure et extérieure des populations, lesquelles ont été reléguées au second plan ces dernières années. En 1965, les dépenses régaliennes représentaient 6,5% du PIB. En 1990, elles avaient chuté à 4,5%. Aujourd’hui, les dépenses régaliennes ne pèsent plus que 3% de notre PIB et les dépenses sociales… 34%. Les attaques terroristes régulières que la France subit et la montée des tensions géopolitiques dévoilent les limites de cette «stratégie».

 

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