Archive mensuelle de août 2016

Page 5 sur 14

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Croissance : la consommation se tasse en Europe

Croissance : la consommation se tasse en Europe

La faiblesse de la croissance en Europe provient notamment du  tassement mondial de l’activité qui freine les exportations. Du coup la relève doit être prise par la consommation d’autant que les investissements demeurent relativement atones. Malheureusement cette consommation a tendance à stagner en Europe. Du coup il ne faut pas s’étonner de la mollesse de la croissance. Selon l’institut Nielsen, qui a rendu mercredi les résultats pour le deuxième trimestre 2016, les ventes en volume ont stagné à + 0,1 % sur une année glissante, avec de fortes disparités selon les pays. Ainsi, elles grimpent de 2,1 % en Italie et de 1,7 % en Espagne. Mais, en France, elles ne s’élèvent que de + 0,3 %, et elles régressent même de 0,6 % en Allemagne et de 1,1 % au Royaume-Uni. «Deux facteurs peuvent expliquer cette mauvaise performance historique en Europe», détaille Jean Jacques Vandenheede, directeur du secteur de la distribution chez Nielsen Europe. Tout d’abord le décalage de la date de Pâques: cette période qui se traduit par un pic dans la distribution alimentaire a été comptabilisée dès le premier trimestre cette année alors qu’il comptait au deuxième l’an dernier. «Surtout, de façon plus significative, il résulte de l’impact de la très faible croissance en France et en Allemagne Cependant, sous l’effet d’une hausse des prix de 0,7 % en moyenne sur une année en Europe, le chiffre d’affaires total à la sortie des caisses de magasins progresse tout de même de + 0,8 %. Inflation et conjoncture obligent, les prix ont évolué différemment en valeur. Ainsi, en Turquie, la consommation en valeur a grimpé de 8,9 %. Dans une moindre mesure, en Suède et en Norvège, le chiffre d’affaires a progressé de 3,5 % et 3,2 %. Au Royaume-Uni, où la guerre des prix entre les enseignes de distribution fait rage entre le géant Tesco et ses agressifs concurrents, la baisse des prix de 0,5 % n’a pas suffi à stimuler les ventes en volume (- 1,1 %), victimes de l’attentisme du Brexit. Quant à la France, elle affiche sur l’année une timide croissance des ventes, volume et valeur combinés, de 0,5 %. Pas de quoi relancer la tant attendue croissance économique.

(Avec AFP)

 

Retraite : la plus longue en France

Retraite : la plus longue en France

 

En retraite,  l’espérance de vie est bien plus élevée dans l’Hexagone que partout ailleurs. Elle atteint 23 ans en France contre 17 pour la moyenne européenne. Le relèvement de l’âge légal du départ à la retraite sera-t-il au cœur de la prochaine présidentielle? Dans sa réforme de 2013, François Hollande avait pris bien soin d’éviter le sujet, préférant jouer sur le taux plein, c’est-à-dire sur le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir l’intégralité de la pension. Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy, et plus largement l’ensemble des probables candidats à la primaire républicaine, entendent, eux, relever l’âge légal de départ à la retraite s’ils arrivent à l’Élysée. Au-delà des problèmes de financement, ils ont un argument tout trouvé. La France avec sa désormais retraite à 62 ans apparaît aujourd’hui comme l’État le plus généreux avec les salariés. C’est ce qui ressort, indirectement, des dernières données d’Eurostat publiées la semaine passée. Ces statistiques comparent l’espérance de vie dans chaque pays d’Europe. On y découvre, sans grande surprise, que les Français font partie des Européens qui vivent le plus longtemps. Ce qui leur octroie, de facto, une durée de retraite sans équivalent.  Prenons le cas d’un salarié né en 1963 (et donc âgé aujourd’hui de 53 ou 52 ans). Il devrait vivre en moyenne jusqu’à 85 ans. Et si, comme il en a le droit, il prend sa retraite après son 62ème anniversaire, il bénéficiera de la pension qui lui est due pendant 23 ans. Aucun autre pays de l’Union européenne n’accorde une durée de retraite aussi longue à ses salariés. Il faut dire que bon nombre de nos voisins européens ont mis en place des réformes qui repoussent bien plus loin l’âge du départ légal à la retraite. Dans la plupart des pays européens, un citoyen âgé aujourd’hui de 53 ans devra attendre d’avoir au moins 65 ans pour quitter le monde du travail, selon le comparatif du centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale. Aux Pays-Bas, en Pologne, en Allemagne et en République Tchèque, l’horizon est encore plus lointain puisqu’une personne née en 1963 va devoir travailler jusqu’à son 67ème anniversaire. La France s’offre ainsi le luxe d’un écart entre l’espérance de vie pour une personne née en 1963 et l’âge légal de départ à le retraite qui dépasse de 6 ans la moyenne européenne (voir encadré ci-dessous). Même les pays les plus « généreux » avec leurs salariés, sont loin d’offrir en moyenne, 23 années de retraite à ceux qui quitteront le monde du travail en 2025. Prenons le cas des salariés espagnols, les mieux lotis en la matière après les Français. A 53 ans, ils peuvent espérer vivre jusqu’à leurs 84,9 ans. Presqu’autant qu’un Français. Mais comme ils ne pourront pas prendre leur retraite avant leurs 65 ans, la durée moyenne pendant laquelle ils vivront de leur pension se limitera à 19,7 années. La différence avec les Allemands est encore plus nette. Les salariés allemands nés en 1963 devront travailler jusqu’à leurs 67 ans et leur espérance de vie étant plus courte, le versement de leur pension se limitera en moyenne à 16 ans, soit un tiers de moins qu’en France. Mais c’est avec la Bulgarie que la différence avec la France est la plus marquée: du fait d’une plus faible espérance de vie et d’un accès plus tardif, la retraite y dure 10 années de moins

(Agences)

Fruits et légumes de grandes surfaces : immangeables !

Fruits et légumes de  grandes surfaces : immangeables !  

Une  enquête de l’association de consommateurs CLCV confirme que nombre de fruits et de légumes vendus dans les grandes surfaces sont à peu près immangeables. Les pêches et les tomates en particulier. Durs comme la pierre, gonflée de produits chimiques et sans aucun goût. Le pire c’est que ces fruits pourrissent même avant de nourrir. Depuis 2010, l’association de consommateurs CLCV organise tous les ans des dégustations et des relevés de fruits d’été : abricots, pêches jaunes et blanches, melons (de 2010 à 2013), fraises et tomates (2014 et 2015). RTL vous révèle ce jeudi la 7ème étude de satisfaction l’association sur la qualité des fruits d’été achetés en grandes surfaces, en particulier les tomates et les pêches blanches. Et les résultats sont sévères ! Concernant les tomates, les résultats sont plus que décevants ! Seulement 32% des consommateurs estiment que leur qualité est satisfaisante, soit une baisse de 6% depuis l’an dernier. Le prix moyen constaté est de 2,3 euros le kilo. Il ressort aussi de cette étude que payer plus cher ses tomates ne semble pas constituer une garantie de satisfaction. De plus, les catégories proposées en rayon (rondes, en grappes, côtelées) semblent également n’avoir aucune pertinence sur le plan de la qualité. De plus, le goût des tomates vendues dans les grandes surfaces est loin de faire l’unanimité. En effet, seulement 20% des sondés jugent qu’elles ont très bons goûts ou un goût agréable, et plus de la moitié (53%) sont déçus ! S’agissant des pêches blanches, dont le prix moyen est de 3 euros le kilo, le résultat est certes meilleur : 51 % des panélistes sont satisfaits, mais, avec 28 % de répondants qui les qualifient de “ni bonnes, ni mauvaises”, des progrès importants restent à faire sur la qualité. Là encore, payer plus cher ses pêches ne permet pas d’avoir des fruits plus savoureux.
 Dans le détail par catégorie, les pêches plates paraissent davantage satisfaire les consommateurs que les pêches rondes (62 % contre 44 %) sans toutefois remporter totalement leur adhésion. Côté origine, les pêches espagnoles paraissent légèrement plus appréciées que les françaises (48 % contre 42 % pour les pêches rondes). Enfin, le goût des pêches blanches satisfait seulement 39 % des consommateurs, et plus d’un tiers sont déçus voire très déçus du goût des pêches.

 

(Avec RTL)

Liste noire des paradis fiscaux (OCDE)

Liste noire des paradis fiscaux (OCDE)

 

L’OCDE s’apprête à élaborer une liste noire des paradis fiscaux, une liste qui comprendra seulement une dizaine de pays alors que 20 ou 30 pays mériteraient d’être classés aussi sur des listes grises (le Luxembourg ou l’Irlande par exemple). Ce sont donc 11 pays qui sont menacés de figurer sur la future liste noire des paradis fiscaux de l’OCDE, s’ils ne s’engagent pas sur trois critères objectifs de coopération fiscale définis par l’organisation. À savoir : accepter d’échanger à la demande des informations sur les contribuables, ratifier la convention multilatérale sur l’échange de renseignements, participer à l’échange automatique d’informations bancaires à horizon 2017-2018. L’exercice entamé par l’OCDE est un effet direct du scandale des Panama Papers. En 2011, celle-ci avait abandonné sa précédente liste noire, misant sur la coopération et la négociation avec les paradis fiscaux pour qu’ils normalisent leurs pratiques. Aujourd’hui, les pays non coopératifs figurant sur la liste provisoire de l’OCDE sont les « usual suspects » : Antigua-et-Barbuda, Dominique, Liban, Liberia, îles Marshall, Nauru, Panama, îles Samoa, Trinité-et-Tobago, Émirats arabes unis et Vanuatu. La liste définitive sera officialisée en juillet 2017 à Hambourg, en Allemagne, à l’issue du sommet du G20 qui réunit les Etats les plus riches de la planète. Ainsi stigmatisés, les pays fichés s’exposeront aussi à des taxes sur leurs flux financiers entrants et sortants. Ils ont jusqu’au mois d’avril 2017 pour rentrer dans les clous. « Il suffira qu’ils se conforment partiellement au cahier des charges, ce qui est déjà le cas d’une majorité d’entre eux », appuie une source. De son côté, l’Union européenne planche sur sa propre liste, qu’elle espère publier d’ici à la fin de l’année. Un inventaire sans doute plus fourni puisqu’il devrait intégrer les pays partiellement coopératifs (par rapport aux critères OCDE) et ceux dont les pratiques fiscales sont dommageables à l’UE.

Des Pesticides mortels pour les abeilles

Des Pesticides mortels pour les abeilles

L’utilisation des néonicotinoïdes (pesticides) est liée au déclin à grande échelle et sur le long terme des populations des pollinisateurs sauvages », confirme une étude menée au Royaume-Uni. Elle vient compléter le corpus scientifique devant servir de base à un nouvel avis de l’Agence de sécurité sanitaire européenne (Efsa) sur la nocivité de ces produits. Le bien-fondé de la bataille engagée par nombre d’ONG lors de l’adoption de la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, adoptée le 19 juillet, vient de recevoir une consécration scientifique. En moyenne, le déclin des colonies de pollinisateurs sauvages est en effet trois fois plus marqué lorsqu’ils se nourrissent régulièrement de plantes traitées aux pesticides néonicotinoïdes, indique une étude basée sur les cultures de colza en Angleterre entre 2004 à 2011. Ces travaux menés sur une longue période montrent que «l’utilisation des néonicotinoïdes est liée au déclin à grande échelle et sur le long terme des populations des pollinisateurs sauvages », estiment les chercheurs du Centre for ecology and hydrologydont les travaux ont été publiés mardi 16 août dansNature Communications. L’auteur principal de l’étude, Ben Woodcock, insiste toutefois sur l’aspect multi-factoriel du déclin des pollinisateurs : si l’utilisation des néonicotinoides est« un facteur majeur » de ce déclin, le scientifique rappelle qu’il est aussi dû à la perte d’habitat, à des agents pathogènes, au changement climatique et à d’autres insecticides. De nombreux travaux scientifiques ont déjà mis en avant l’impact négatif des néonicotinoïdes, une classe d’insecticides, sur le système nerveux des abeilles, aggravant la mortalité des colonies dans de nombreux pays. Cette dernière étude vient compléter le corpus scientifique devant servir de base à un nouvel avis de l’Agence de sécurité sanitaire européenne (Efsa) attendu pour début 2017, souligne le groupe de chercheurs. Depuis : trois substances actives (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame) sont interdites (sauf sur les céréales d’hiver).  Le 1er rapport mondial sur les pollinisateurs, publié en 2016 par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services éco systémiques (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES, en anglais) a alerté en février sur la menace que représente leur déclin pour la production agricole : 5 à 8% de la production agricole mondiale, soit entre 235 et 577 milliards de dollars 208 et 512 milliards d’euros), seraient directement dépendants de l’action de ces insectes. Il existe plus de 20.000 espèces de pollinisateurs, qu’ils soient sauvages comme les papillons,  les bourdonsou  les abeilles

(Avec AFP)

 

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer avec la liste des prétendants à 2017 : sans doute 30 ou 40 candidats maintenant si on ajoute ceux  de gauche et de droite. Dernière annonce en date à gauche, celle de Benoît Hamon, qui s’ajoute à celle la frondeuse Marie-Noëlle Lienemann, de l’écologiste François de Rugy, le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias et le membre du conseil national du PS Gérard Filoche. Autant de candidats de second rang qui n’ont jamais brillé par leur pertinence et leur charisme. Après ce sera sans doute à Arnaud Montebourg de se déclarer. Le porte-parole d’Arnaud Montebourg, François Kalfon, a confirmé sur RMC la candidature de l’ex ministre à la primaire PS de janvier prochain. Il a déclaré qu’il « y a ceux qui feuilletonnisent leur candidature, là ce n’est pas le genre de la maison (…) Il a déjà écrit sur son carton d’invitation qu’il allait proposer un projet alternatif pour la France ». Ben voyons ! Le porte-parole de Montebourg a ainsi confirmé la candidature de l’ex ministre socialiste à la primaire PS.  » Arnaud Montebourg se présente pour constituer une alternative à François Hollande qui est le candidat officiel mais qui n’arrive pas à s’imposer comme candidat naturel « . « Il y aura une primaire, on exposera nos idées, les conditions du rassemblement pourront se poser le cas échéant au second tour », a-t-il dit, ajoutant: « Arnaud Montebourg n’est pas encore candidat, s’il veut me soutenir il a encore quelques jours pour le faire ».  »Ma conviction, c’est que le président de la République (François Hollande) aujourd’hui, au regard de la déception qu’il a créée dans son propre camp, n’est plus dans cette situation, c’est trop tard, de créer cette relation de confiance avec les Français », a-t-il indiqué.

(Avec AFP)

Sécheresse dans 30 départements

Sécheresse dans 30 départements

 

 

Il n’a pas plus depuis presque deux mois et le manque d’eau se fait sentir. L’usage de l’eau a donc été restreint dans 30 départements en raison de la sécheresse. Les restrictions concernent le sud et l’ouest de la France et sont d’importance variable. Dans le Sud-ouest, l’Ouest et au sud de la Bretagne, les zones les plus impactées par le manque d’eau, des arrêtés interdisent les prélèvements d’eaux non prioritaires, y compris à des fins agricoles. Seuls les usages pour la santé, la sécurité civile, l’eau potable ou la salubrité sont autorisés. Ces zones les plus impactées par le manque d’eau se trouvent dans les départements suivants : Vendée, Loire-Atlantique, Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Indre, Dordogne, Eure-et-Loir, Gers, Haute-Garonne, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne et l’Aude mais également les Alpes-de-Haute-Provence. Ceci étant  ces mesures de restriction seront comme d’habitude très relatives et on pourra voir sans doute encore des arrosages de maïs en plein midi. De ce point de vue les restrictions relatives au lavage des voitures apparaît bien désuet. Les restrictions concernent la réduction des prélèvements agricoles, pour l’arrosage des jardins ou le lavage des voitures.

 

(Avec agences)

JO : fric, dopage et combines

JO : fric, dopage et combines

Le spectacle des jeux olympiques est souvent magnifique à condition évidemment d’oublier certaines pratiques des coulisses sportives. En premier lieu, le dopage généralisé et de plus en plus sophistiqué de sorte que  le contrôle a toujours 10 ans de retard sur la pratique des fraudeurs. Un mal qui touche nombre de sports et malheureusement pas seulement le sport professionnel. Mais les JO sont surtout devenus un enjeu géo politique ainsi pour l’attribution des jeux dans des conditions le plus souvent très sulfureuses. En clair, grâce à la corruption de certains membres du comité olympique international. Un comité qui brasse énormément d’argent au point que certains dirigeants confondent la caisse du comité avec leurs propres portefeuilles (pratiques également courantes dans les fédérations internationales) ;  dernières exemple en date le président du Comité olympique européen, l’Irlandais Patrick Hickey, a été arrêté mercredi à son hôtel de Rio de Janeiro dans le cadre d’une enquête sur un trafic de billets pour les Jeux. La police brésilienne dit avoir découvert des éléments mettant en cause cet homme de 71 ans. Il a été conduit à l’hôpital après son interpellation. Le Comité international olympique (CIO) a par la suite annoncé sa suspension temporaire. « A la lumière des développements de ce matin et de sa santé, M. Hickey a pris la décision de se mettre temporairement à l’écart de la présidence du comité olympique irlandais et de toutes ses autres fonctions olympiques (membre du CIO, président du Comité olympique européen, vice-président de l’Association des comités olympiques nationaux) jusqu’à la complète résolution de cette affaire », dit le CIO dans un bref communiqué. « Attendons de voir quelles sont les allégations. Nous avons une confiance totale dans le système. Tout le monde est innocent tant que sa culpabilité n’est pas prouvée », a déclaré Mark Adams, porte-parole du CIO, selon lequel les faits reprochés à Patrick Hickey concernent un millier de billets sur les 6,5 millions proposées pour les Jeux de Rio. L’arrestation du président du Comité olympique européen, qui faisait également partie de la commission de coordination des Jeux de Rio, fait suite à celle la semaine dernière de Kevin Mallon, directeur de la firme THG Sports, soupçonné d’avoir obtenu jusqu’à dix millions de reals (trois millions de dollars) de la revente illégale de billets. Quatre autres membres de la direction de la compagnie font l’objet de mandats d’arrêt émis lundi par la justice brésilienne. On est loin évidemment de la pureté des premiers jeux grecs où les participants étaient tous amateurs. Les participants d’aujourd’hui sont sans doute tous des athlètes exceptionnels mais l’argent les contraints à faire du dopage une  pratique très généralisée.

(Avec Reuters)

2017 : Montebourg en slip tricolore

2017 : Montebourg en slip tricolore

L’annonce de la candidature de Montebourg pour les présidentielles est imminente. Ce sera donc un nouveau changement de fonction  pour Montebourg qui troque son métier de vendeur de meubles chez Habitat pour celui de marchand de salades. Il faut dire que le passage de Montebourg chez Habitat n’est pas nécessairement une réussite puisque le chiffre d’affaires a baissé de 10 % en 2015 ! Montebourg sera sans doute plus efficace pour vendre des salades politiques en profitant de la  primaire organisée à gauche. Après avoir relancé la marinière Made in France peut-être Montebourg va-t-il promouvoir le slip tricolore ? A quelques jours de la fête de la rose qu’il organise tous les ans à Frangy-en-Bresse, l’ancien ministre de l’Economie va « suspendre ses activités chez Habitat… le temps de la campagne électorale », annonce-t-il au Canard enchaîné. Depuis mars 2015, il occupait le poste de vice-président de l’entreprise d’ameublement. Mais l’ancien ministre ne s’était pas arrêté là: il avait également investi dans une start-up française, New Wind, dont il était président du conseil de surveillance. Là encore, il va suspendre ses activités pour ne pas gêner la levée de fonds potentielle de l’entreprise. Comme le rappelle l’hebdomadaire, Arnaud Montebourg ne compte pas s’arrêter pour autant de travailler: il va poursuivre sa collaboration avec le groupe Talan, et conserve sa petite société Les Equipes du Made in France. Mais le plus gros projet qui l’attend reste encore son parti politique, Le Projet France. En attendant d’annoncer, peut-être, une candidature à Frangy le 21 août prochain. Montebourg qui n’a pas montré de compétences particulières comme ministre de l’économie s’était distingué par contre en se faisant le représentant de la marinière made in France, peut-être lancera-t-il cette fois la mode du slip tricolore, une tenue qui pourrait lui être utile après le désastre attendu de 2017.

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Croissance Japon: proche de la stagnation

 

Avec une croissance sur une tendance annuelle de 0,2 % le PIB du Japon flirte avec la stagnation. Au second trimestre,  la progression du PIB  a été nulle. Cela en dépit des politiques de relance du gouvernement lequel vient de décider d’un nouveau plan de plus de 100 milliards d’euros pour relancer l’activité. En cause, Une activité handicapée par la très grande faiblesse des exportations et par une consommation intérieure handicapée par des salaires presque figés. Du coup les investissements sont aussi anémiques La croissance japonaise, après un bon début d’année, a en effet fortement ralenti au deuxième trimestre, pénalisée par la faiblesse des exportations et de l’investissement, ce qui fait peser sur le Premier ministre Shinzo Abe comme sur la Banque du Japon une pression accrue pour trouver des mesures capables de favoriser une croissance durable. Le produit intérieur brut (PIB) du Japon a progressé de 0,2% en rythme annualisé sur la période avril-juin, montrent les statistiques publiées lundi par le gouvernement, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une expansion de 0,7% après celle de 2,0% de janvier-mars. Ce chiffre illustre les difficultés auxquelles restent confrontées les autorités politiques et monétaires japonaises pour tenter de rompre avec deux décennies de déflation, les effets des « Abenomics », les politiques de relance initiées par Shinzo Abe, semblant s’atténuer. « Globalement on dirait que l’économie est en stagnation. Les dépenses de consommation sont faibles, à cause des bas progrès des salaires. Il y a beaucoup d’incertitude quant aux économies extérieures, et cela entame les dépenses en capital », a dit Norio Miyagawa, économiste senior de Mizuho Securities. (Avec Reuters)

OPEP : à la recherche d’une régulation du pétrole

OPEP : à la recherche d’une régulation du pétrole

 

Cette fois c’est  l’Arabie Saoudite qui a déséquilibré le marché en augmentant sa production depuis 2014 qui  va tenter de convaincre les membres de l’OPEP de mieux réguler l’offre par rapport à la demande. Pas sûr cependant qu’elle soit entendue et comprise après ce changement de stratégie. En outre tout dépendra en cas d’accord du point de référence qui sera retenue pour figer le volume de la production ; en effet avec le tassement économique de la croissance mondiale les besoins en pétrole ont aussi tendance à stagner voire à régresser. L’OPEP relancera cependant le mois prochain les discussions sur un gel de sa production, l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, semblant chercher à faire remonter les cours, a-t-on appris de plusieurs sources au sein de l’organisation, mais l’Iran, l’Irak et la Russie sont autant d’obstacles importants à un compromis. Ryad a relancé les spéculations sur la possibilité d’un accord d’encadrement de la production jeudi dernier, le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, déclarant que son pays souhaitait travailler avec des pays membres ou non de l’OPEP à une stabilisation du marché. « Les propos du ministre saoudien de l’Energie constituent un signe positif de sa volonté d’aller vers un accord de gel de la production ; reste à savoir à quel niveau », a dit une source d’un pays du Moyen-Orient membre de l’OPEP. « Le gel se fera-t-il aux niveaux de janvier ? Qu’adviendra-t-il de l’Iran ? Et puis il y a le Nigeria, dont la production a beaucoup diminué depuis janvier », a ajouté cette source. Côté russe, le ministre de l’Energie, Alexander Novak, a déclaré à un journal saoudien que son pays menait des consultations avec l’Arabie saoudite et d’autres producteurs, ajoutant que de nouvelles discussions sur un éventuel gel des niveaux de production restaient possibles en cas de besoin. L’Arabie saoudite a augmenté sa production en juillet, à 10,67 millions de barils par jour (bpj) contre 10,2 millions en janvier. Depuis 2014, le royaume, chef de file de fait de l’OPEP en raison de son poids sur le marché mondial, a augmenté ses pompages dans le but d’exclure du marché des producteurs dont les coûts sont plus élevés, afin de regagner des parts de marché au détriment de pays comme les Etats-Unis, qui lui avaient taillé des croupières au cours des années précédentes. Cette stratégie a fortement contribué à la chute du cours du baril de Brent, tombé à 27 dollars en janvier contre 115 dollars mi-2014. Ce mouvement a certes pénalisé les producteurs nord-américains, mais il a aussi plombé le budget saoudien.

(Reuters)

Classement mondial Universités : la France recule

Classement mondial Universités : la France recule

Déjà mal placée, la France recule encore au palmarès des universités. Les universités américaines continuent de caracoler en tête du classement alors qu’Harvard conserve sa première place pour la 14e année consécutive.  Harvard conserve sa place de numéro 1. Pour la 14e année consécutive, l’université américaine s’est classée sur la plus haute marche de ce classement des 500 meilleurs établissements du monde réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Rankink Consultancy. Et autant dire que les universités américaines dominent ce classement haut la main. Stanford, déjà deuxième l’an dernier, et Berkeley, qui gagne une place, complète ce podium.  Encore mieux, les universités américaines trustent seize des vingt premières places. Le premier établissement non-américain, l’université britannique de Cambridge arrive 4e. Elle grimpe d’une place par rapport à 2015 alors que le MIT (5e) et Princeton (6e) suivent derrière. L’université d’Oxford prend la 7e place (+13), l’Université College de Londres la 17e (+1), l’Institut fédéral de technologie de Zurich la 19e place (+1) alors que la 20e place est occupée par un établissement asiatique avec l’Université de Tokyo (+1). Du côté des Français, il faut descendre à la 39e place pour voir le premier représentant tricolore : l’Université Pierre et Marie Curie. Malgré un léger recul par rapport au précédent classement de Shanghai, la France classe trois établissements parmi les cent meilleurs du monde alors que Paris-Sud arrive à la 46e position et l’École normale supérieure à la 87e.  L’université d’Aix-Marseille, de Strasbourg et de Paris-Diderot se classent entre la 100e et la 150e place.  Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans « Science » et « Nature ». Si le cabinet décrit ce classement comme « le plus fiable », ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.

(Avec AFP)

Migrants : la Turquie menace de dénoncer l’accord

Migrants : la Turquie menace de dénoncer l’accord

 

Il semble bien que la Turquie est décidée d’amorcer un sérieux virage en ce rapprochant de la Russie. La Turquie pourrait même être amenée à dénoncer l’accord passé avec l’union européenne, accord qui permet de réguler les flux de migrants mais qui devait aussi autoriser les Turcs à se déplacer en Europ sans visa. Si L’Union européenne n’autorise pas d’ici octobre les Turcs à voyager sans visa, l’accord sur les migrants devra être mis de côté, a ainsi expliqué le ministre turc dans un entretien publié lundi 15 août par le quotidien Bild. Pour rappel, les Européens et les Turcs ont négocié en mars dernier un accord visant à freiner les arrivées de migrants et de réfugiés dans l’Union européenne en contrepartie d’une aide financière et de facilités accordées à Ankara. Il prévoit le retour en Turquie de toutes les personnes qui arriveront illégalement sur les îles grecques de la mer Egée, selon le principe du « un pour un » (« pour chaque Syrien renvoyé en Turquie depuis les îles grecques, un autre Syrien sera réinstallé de la Turquie vers l’UE en tenant compte des critères de vulnérabilité des Nations unies », peut-on lire dans le texte). En contrepartie, la Turquie obtient une aide financière supplémentaire de la part de l’Europe (trois milliards d’euros en plus des trois milliards déjà accordés), l’accélération du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE et la mise en œuvre anticipée de la libéralisation des visas pour les citoyens turcs. Cet accord a permis de réduire très fortement les arrivées de réfugiés et migrants en Europe, après le pic de 2015 qui avait vu plus d’un million d’entre eux débarquer dans les îles grecques. Mais les autorités turques, qui jugent que l’UE n’a pas tenu ses promesses, ont multiplié ces dernières semaines les menaces de suspension.

(Avec Reuters)

1...34567...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol