Archive mensuelle de août 2016

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IS : baisse de l’impôt pour les PME ?

IS : baisse de l’impôt pour les PME ?

 

 

Les Pme réclament un alignement effectif sur l’impôt réel concernant l’IS. Une étude du Trésor, présentée lors des Assises de la fiscalité des entreprises en 2014, a fait état d’un écart de 6 points entre le taux d’IS des petites et des grandes entreprises. D’après ces travaux, les PME bénéficiaires paient en moyenne un impôt sur les sociétés de 32 %, contre 26 % pour les grands groupes. Plusieurs facteurs expliquent cet écart. D’une part, les grandes entreprises ont davantage recours à l’emprunt ce qui leur permet de bénéficier de la déductibilité des charges d’intérêt. Elles utilisent aussi plus souvent le régime de l’intégration fiscale, plus favorable, ainsi que des dispositifs d’allégement comme le crédit impôt recherche ou la participation des salariés aux résultats, qui peut être déduite du bénéfice fiscal. La différence provient aussi d’effets démographiques : comme les grandes entreprises sont plus résilientes, elles jouent davantage sur la possibilité de stocker les déficits antérieurs pour les reporter sur les exercices suivants. Le  président de la CGPME, François Asselin, plaide pour que l’impôt sur les sociétés (IS) des PME soit abaissé « aux alentours de 25% », proche de la moyenne européenne, alors qu’il atteint actuellement 33,3%. Dans un entretien au quotidien Les Echos à paraître lundi, le représentant des petites entreprises regrette que la baisse de l’IS annoncée fin juin par François Hollande ne s’appliquera qu’ « aux bilans clôturés en 2017; la baisse concrète n’interviendra donc qu’en 2018″.  Par ailleurs, il souhaite que le taux d’impôt sur les sociétés appliqué aux résultats remontés en capitaux propres, c’est-à-dire la part des bénéfices non distribuée aux actionnaires, soit encore plus bas « aux alentours de 12,5% ». Cela permettrait de renforcer la capacité d’investissement des PME.

(AFP)

 

Les Grands médias : » Petites nouvelles et grandes indignations » (Brice Couturier)

Les Grands médias : » Petites nouvelles et grandes indignations » (Brice Couturier)  

 

 

Le journaliste chroniqueur Brice Couturier de France Culture met   les pieds dans le plat et dénonce l’insignifiance globale des médias (interview au Figaro,  extraits)

 

Ce qui m’a frappé dans les débats des dernières années, c’est la difficulté avec lesquels ils (les vrais débats NDLR) sont parvenus à émerger. Car les plus importants d’entre eux portent précisément sur les sujets dont le «Parti des médias» – pour reprendre l’expression créée par Marcel Gauchet – tente d’empêcher l’évocation… Il y a comme ça, à chaque époque, des problèmes vitaux qui forment comme un angle mort du débat public. Ce sont précisément ceux qui vont décider de l’avenir. En 1936, après la remilitarisation de Rhénanie par Hitler, dans la plupart des médias français, il était presque impossible d’évoquer la perspective d’une guerre avec l’Allemagne. Tous les gens de bien étaient furieusement pacifistes… On trouverait bien un terrain d’entente avec le chancelier allemand, disaient-ils. Mais dans les cafés et les salons, on ne parlait que de ça. Aujourd’hui, l’histoire est à nouveau en phase d’accélération brutale et le défi qui nous est lancé par l’islamisme politique, entré en phase de conquête du monde, est redoutable. Mais le Parti des médias, aveuglé par ses bons sentiments, préfère nous abreuver de petites nouvelles insignifiantes, d’une part, de ses grandes indignations, de l’autre.

 

Vous croyez à un «complot des médias»?

Je n’irais pas jusque-là. Mais comment ne pas voir que le rassemblement de quelques milliers de bobos place de la République, prétendant proposer une réalité radicalement alternative, a été monté en mayonnaise afin de gommer les 4 millions de Français, descendus spontanément dans les rues pour protester contre les attentats islamistes de janvier? Pour ne prendre que cet exemple. De la même façon, chaque fois que le discours lénifiant sur le «vivre-ensemble» est contredit par des faits, ceux-ci font l’objet d’un remontage. Combien d’attentats islamistes ont été requalifiés en «actes commis par un déséquilibré»? Ou alors, on organise à la hâte une diversion. Mais ce n’est pas l’essentiel. Le pire, c’est qu’il y a trop peu d’intellectuels capables de discerner les grands courants de fond sous le miroitement de surface. En finissant l’année, sur France Culture, par une série d’été consacrée à Raymond Aron, j’ai voulu montrer ce qu’avait été mon ambition au cours de ces cinq années. Il est mon modèle. Aron aussi était éditorialiste. A Combat, au temps de Camus, puis au Figaro, surtout, et enfin à L’Express. Et tandis que les simples journalistes se contentaient de rapporter les faits au jour le jour, lui savait discerner, en historien, les tendances profondes, celles qui allaient modifier les rapports de force, redessiner la carte, décider du mouvement de l’histoire. Aujourd’hui, nos chers confrères passent leur temps à guetter le fil de l’AFP, afin d’être «les premiers sur une info». Ils sont concurrencés par internet qui met tout ce fatras de pseudo-news, de «stories», à la disposition de chacun. Ils misent sur l’antériorité pour légitimer leur profession ; ou encore sur leur connaissance personnelle des acteurs politiques pour rapporter leurs propos à des stratégies individuelles de conquête du pouvoir. Ce faisant, ils rabaissent la politique et contribuent au développement du populisme ambiant. Alors qu’il leur faudrait jouer sur la compétence, la capacité du spécialiste à interpréter les faits, à discerner la manière dont le monde est en train de se réorganiser. Mon problème tient à ce que j’étais censé être un spécialiste universel: parler économie avec Attali un jour, histoire avec Pierre Nora, le lendemain, politique internationale avec Védrine, le surlendemain et conclure la semaine sur la littérature américaine avec Richard Ford…. Sans oublier de me faire traiter de crétin par Montebourg, de journaliste partisan par Copé, ou d’agent de l’Allemagne par Marine Le Pen! Mais le pire, c’était de supporter ces idéologues de petit calibre, cooptés par leurs camarades de l’Université, qui tiennent lieu d’intelligentsia aux yeux des journalistes bien-pensants. Quel dialogue peut-on avoir avec ces personnages, arrogants quoiqu’incultes, et d’autant plus pérorant qu’ils méprisent les faits, les chiffres, la réalité? Ils prétendent déconstruire ce qu’ils n’ont jamais cessé d’ignorer.

 

Quels sont les grands débats qui vous ont le plus marqué?

 

Sur tous les plans, on se rapproche de la vérité en marchant en crabe. Ça ne facilite pas le règlement des problèmes. Prenez l’économie. Il y a cinq ans, le débat portait sur les délocalisations: nos problèmes venaient de l’étranger, qui ne respectait pas nos règles, qui prétendait réussir en ne faisant pas comme nous. La Chine, voire l’Allemagne nous faisaient une concurrence déloyale. À partir d’un certain moment, on a commencé à s’inquiéter de la désindustrialisation. C’était approcher du vrai problème, celui du manque de compétitivité de notre appareil productif. Encore quelques mois, et on a commencé à réaliser que nos entreprises supportaient des charges disproportionnées par rapport à celles de leurs concurrentes et qu’il convenait donc de les alléger, après les avoir augmentées. Mais c’est justement l’un des sujets dont le Parti des médias ne veut pas entendre parler, comme du déficit budgétaire et de l’endettement.

 

Vous définissez-vous toujours comme un libéral de gauche?

Tony Blair disait : « ce qui est social, c’est ce qui crée des emplois ». Il avait raison.

 

À l’époque où j’avais un engagement politique, je roulais pour Rocard au sein du PS. En 1985, j’avais créé un club de discussion, Rouleau de Printemps, qui se définissait comme un rassemblement de jeunes libéraux de gauche. Je pense être resté fidèle à cet idéal. «Le socialisme, c’est quand la liberté arrive dans la vie des gens les plus pauvres», a écrit Carlo Rosselli, l’un des théoriciens du libéralisme de gauche, assassiné en France par les sbires de Mussolini. Je pense que la véritable lutte des classes n’oppose pas tant les salariés aux entrepreneurs que les insiders du système aux exclus, les détenteurs de rentes à ceux qui sont prêts à emprunter l’escalier de service lorsque l’ascenseur social est en panne. La «défense des avantages acquis» est un mot d’ordre qui profite aux planqués. Tony Blair disait: «ce qui est social, c’est ce qui crée des emplois». Il avait raison. Notre système a fait le choix implicite du chômage de masse. C’est une calamité. Non seulement, le chômage détruit des vies, mais il rend des millions de personnes dépendantes de l’État pour leur survie. Il bloque toute ambition, il étouffe cette «étincelle vivante» que les hommes portent en eux et qui, selon Goethe, «se recouvre de la cendre toujours plus épaisse des nécessités quotidiennes si elle cesse d’être alimentée.»

 

Montebourg : le candidat Bleu-Blanc-Rouge

Montebourg : le candidat Bleu-Blanc-Rouge

 

Des chaussettes jusqu’à la marinière en passant par le slip tout sera Bleu-Blanc-Rouge chez Montebourg qui va annoncer sa candidature pour 2017. Bref le champion du made in France va en faire des tonnes à coups d’effets de manches (tricolores aussi)  pour tenter de gagner la primaire à gauche voire même pour se présenter sans l’accord du parti socialiste. Comme Hollande en 2012,  il promet de tout changer y compris l’Europe. Évidemment des promesses qui n’engageront que ceux qu’il est écoute.  Dans un registre volontiers souverainiste, le chantre du made in France entend donc mettre en place un mandat « voté par le peuple » pour renégocier avec Bruxelles certaines dispositions communautaires. Selon nos informations, Montebourg promet par exemple s’il est élu président d’engager un bras de fer avec la Commission pour supprimer la directive sur les travailleurs détachés. Quitte à l’interdire unilatéralement sur le sol français. Il envisage par ailleurs de revoir les mécanismes des commandes publiques afin de favoriser les entreprises françaises. Dans la fibre patriotique, Montebourg va annoncer le retour d’un service national obligatoire pour les garçons et les filles, selon de nouvelles modalités. Les jeunes concernés devront donner un peu de leur temps et de leur énergie au pays pour répondre à des enjeux de solidarité et de développement notamment. Objectif, selon un proche, « renouveler l’idée de nation, de communauté d’intérêts de droits et de devoirs ».  Sur le plan économique, l’ancien ministre de Bercy souhaite créer une grande banque couvrant les risques des PME, l’actuelle BPI (Banque publique d’investissement) étant jugée utile mais sous-dimensionnée. Plus originale, la création d’un service public local de l’emploi, placé « sous contrôle citoyen » au niveau régional. En matière de pouvoir d’achat, Montebourg, qui s’est reconverti dans le privé après sa sortie du gouvernement en septembre 2014, propose que les salariés touchent une participation plus importante sur les bénéfices de leur entreprise. Enfin il voudrait offrir la possibilité à quatre millions de locataires du parc HLM d’acquérir leur logement.

 

 

2017 : Duflot candidate pour faire disparaître les verts

2017 : Duflot  candidate pour faire disparaître les verts

 

Avec la candidature annoncée de Cécile Duflot pour les primaires d’Europe écologie les Verts, ce pourrait bien être  la mort annoncée du mouvement politique des verts. Cécile Duflot est en effet l’une des personnalités les plus détestées par l’opinion publique en raison notamment de son sectarisme.  Plus rouge que verte Duflot pourrait obtenir un score encore plus désastreux qu’Eva Joly,  soit autour de 2 %.  L’ancienne ministre du Logement Cécile Duflot annonce en effet, dans une lettre publiée samedi par Libération, qu’elle sera candidate à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) prévue fin octobre, en vue de l’élection présidentielle de 2017. . « Au travers de la primaire de l’écologie, j’ai décidé de concourir à l’élection présidentielle de 2017″, dit-elle dans cette lettre adressée aux adhérents écologistes. « Rien ne nous sera donné. Rien ne nous sera épargné. L’espace est mince. Mais il existe », ajoute-t-elle. « Tout a été fait et sera fait pour nous écarter : la bataille à venir s’annonce rude. Y compris pour recueillir les 500 signatures nécessaires (…) Nous devons tenir bon. » A 41 ans, la députée de Paris rejoint dans la course à la primaire écologiste l’eurodéputée et ancienne directrice de Greenpeace France, Michèle Rivasi, qui a annoncé début août sa candidature, et l’eurodéputé Yannick Jadot qui s’est dit prêt à y participer. Les prétendants à la primaire ont jusqu’à la fin du mois d’août pour obtenir le parrainage de 36 des 240 conseillers fédéraux d’EELV, requis pour participer au scrutin prévu fin octobre qui sera ouvert aux adhérents et aux sympathisants. « Au moment (…) de désigner la personne qui doit nous représenter dans le débat présidentiel, posez-vous une seule question : qui sera la plus apte? Qui pourra supporter la mitraille? Qui tiendra bon contre vents et marées? Qui ira au bout sans ciller? », souligne Cécile Duflot, créditée de 1 à 3% des intentions de vote dans les sondages pour 2017. Esquissant les grandes lignes de son programme, l’ancienne numéro un d’EELV prône notamment une « France 100% renouvelable qui sorte enfin de l’hiver nucléaire » et une réorientation de la politique européenne « pour que l’Europe ne se meure sous les coups de butoirs conjugués des nationaux populistes et des ultralibéraux ». Elle propose également un traité environnemental européen, un renforcement du parlement et indique que la bataille contre le Front national sera sa priorité. En 2012, Cécile Duflot s’était effacée en faveur de l’ancienne juge d’instruction Eva Joly, en expliquant ne « pas avoir les épaules assez larges pour porter seule une telle charge ». Mais depuis un an, le ton a changé et la députée n’a pas dissimulé ces derniers mois son envie de se lancer dans la course à la présidentielle. La décision début juillet de Nicolas Hulot de ne pas être candidat a ouvert la voie à Cécile Duflot, qui avait toujours affirmé qu’elle soutiendrait l’ancien présentateur d’Ushuaïa si ce dernier se présentait. L’ex-ministre, qui n’est pas parvenue à s’imposer comme la candidate naturelle du parti, était jusqu’à présent opposée à une primaire, critiquant une exercice fratricide et refusant d’être le « punching-ball d’une nouvelle mécanique infernale », dans une allusion au duel de 2012. Cécile Duflot a quitté le ministère du Logement en mars 2014 lorsque Manuel Valls s’est installé à Matignon et n’a depuis pas mâché ses mots contre le Premier ministre et François Hollande, à qui elle a reproche de s’être éloigné du socle de sa victoire en 2012. Divisé entre les « réformistes » pro-gouvernement et les « contestataires » favorables à une rupture claire avec le Parti socialiste, EELV a traversé en 2015 une année noire, marquée par le départ de plusieurs de ses responsables, et secoué par l’affaire Denis Baupin. « Je prends ma part de notre histoire commune, de nos succès comme de nos échecs », dit Cécile Duflot. « Les derniers mois en particulier ont été douloureux pour l’écologie politique. Les divisions organisées, les débauchages orchestrés, les déceptions mal maîtrisées nous ont considérablement affaiblis. Mais nous devons impérativement relever la tête. »

(Avec Reuters

Baisse du Tourisme : attentats et manifs responsables

Baisse du Tourisme : attentats et manifs responsables

 

En dépit de l’euro de foot organisé en France,  l’activité touristique a encore régressé au second trimestre. En cause, les conséquences des attentats, aussi les blocages et autres manifs qui ont contribué également à ternir l’image de la France. Les premières indications de l’été laissent supposer une nouvelle baisse pour le troisième trimestre notamment de la part des étrangers. La fréquentation touristique en France a donc rechuté au deuxième trimestre sous les effets d’une météo maussade et d’un faible nombre de jours fériés, même si l’Euro de football a permis de limiter les dégâts dans les villes de province qui ont accueilli des matches, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Le nombre de nuitées dans les hébergements touristiques a ainsi chuté de 4,8%, à 92,4 millions, sur avril-juin par rapport à la même période de l’an passé, après une hausse révisée à 1,1% (1,0% estimé précédemment) au premier trimestre 2016. L’Insee souligne que le deuxième trimestre a compté cette année deux jours fériés, contre cinq en 2015. La baisse a été particulièrement marquée pour les nuitées étrangères (-8,5% contre -2,7% au 1er trimestre), atteignant une ampleur comparable à celle du 4e trimestre 2015, qui a été touché par les attentats de Paris et de Saint-Denis. La fréquentation des seuls hôtels a reculé de 3,5%, effaçant son rebond du 1er trimestre (+1,9%). La clientèle étrangère, en baisse pour le troisième trimestre consécutif, s’est encore contractée de 7,3%. Seuls les hôtels situés dans les grandes villes de province ont vu leur fréquentation augmenter (+1,5%) en partie grâce à l’Euro de football. Mais ceux de l’agglomération parisienne (-10,3%) ont été plus pénalisés par la défection de la clientèle étrangère. La fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (résidences, villages vacances) a chuté de 6,4%, là aussi en raison de la défection des étrangers (-20,2%). Les campings ont connu de leur côté un début de saison difficile avec un recul de 6,8% de leur fréquentation par rapport au printemps 2015.

(Avec Reuters )

 

 

Crise du lait : vers la faillite du secteur agricole

  • Crise du lait : vers la faillite  du secteur agricole

 

 

 

Une crise qui s’ajoute aux autres viande, blé etc. La crise du lait mène le secteur vers la faillite. 26 euros le litre à peine quand il faudrait 30 centime pour équilibrer et 35 centimes   pour dégager un revenu. Une crise qui n’est pas réellement nouvelle puisqu’elle découle directement de la surproduction organisée par l’Europe depuis la suppression des quotas laitiers en mars 2015. À cela il faut ajouter les restrictions des importations chinoises et russes. Nombre de pays en ont profité cependant pour augmenter leur production et les prix se sont écoulés. Selon le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière, au moment où la production laitière avait progressé de 2,2 % en 2015, elle a bondi de 5,6 % les trois premiers mois de 2016. La palme du débit est décrochée par l’Irlande, avec un flux en hausse de 32 %, suivie de la Belgique (+ 21 %) et des Pays Bas (+ 15 %), alors que la France se limitait à + 0,5 %. Pour résumer les prix étaient de l’ordre de 400 euros pour 1000 l de lait en 2014 ce qui permettait de couvrir les coûts or en 2016 les prix pourraient tourner en moyenne autour de 250 €. En France les critiques des éleveurs visent surtout Lactalis premier producteur du marché avec 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe cristallise ainsi les critiques des agriculteurs de la filière laitière, toujours sous tension. Lactalis, numéro un du marché avec 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires, a insisté début juillet, face à la multiplication des critiques, sur la mise en place d’un «soutien financier allant au-delà des conditions contractuelles» et représentant «un complément de prix de 30 euros/1000 litres sur le prix de base» pour le mois de juillet. Pas suffisant, ont estimé les fédérations agricoles. À noter aussi que cette crise se superpose à celle du blé secteur ou du fait des conditions climatiques  la production a baissé de l’ordre de 40 %.

Crise du lait : vers la faillite du secteur agricole

  • Crise du lait : vers la faillite  du secteur agricole

 

 

 

Une crise qui s’ajoute aux autres viande, blé etc. La crise du lait mène le secteur vers la faillite. 26 euros le litre à peine quand il faudrait 30 centime pour équilibrer et 35 centimes   pour dégager un revenu. Une crise qui n’est pas réellement nouvelle puisqu’elle découle directement de la surproduction organisée par l’Europe depuis la suppression des quotas laitiers en mars 2015. À cela il faut ajouter les restrictions des importations chinoises et russes. Nombre de pays en ont profité cependant pour augmenter leur production et les prix se sont écoulés. Selon le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière, au moment où la production laitière avait progressé de 2,2 % en 2015, elle a bondi de 5,6 % les trois premiers mois de 2016. La palme du débit est décrochée par l’Irlande, avec un flux en hausse de 32 %, suivie de la Belgique (+ 21 %) et des Pays Bas (+ 15 %), alors que la France se limitait à + 0,5 %. Pour résumer les prix étaient de l’ordre de 400 euros pour 1000 l de lait en 2014 ce qui permettait de couvrir les coûts or en 2016 les prix pourraient tourner en moyenne autour de 250 €. En France les critiques des éleveurs visent surtout Lactalis premier producteur du marché avec 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe cristallise ainsi les critiques des agriculteurs de la filière laitière, toujours sous tension. Lactalis, numéro un du marché avec 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires, a insisté début juillet, face à la multiplication des critiques, sur la mise en place d’un «soutien financier allant au-delà des conditions contractuelles» et représentant «un complément de prix de 30 euros/1000 litres sur le prix de base» pour le mois de juillet. Pas suffisant, ont estimé les fédérations agricoles. À noter aussi que cette crise se superpose à celle du blé secteur ou du fait des conditions climatiques  la production a baissé de l’ordre de 40 %.

Baisse du Tourisme : attentats et manifs responsables

 

En dépit de l’euro de foot organisé en France,  l’activité touristique a encore régressé au second trimestre. En cause, les conséquences des attentats, aussi les blocages et autres manifs qui ont contribué également à ternir l’image de la France. Les premières indications de l’été laissent supposer une nouvelle baisse pour le troisième trimestre notamment de la part des étrangers. La fréquentation touristique en France a donc rechuté au deuxième trimestre sous les effets d’une météo maussade et d’un faible nombre de jours fériés, même si l’Euro de football a permis de limiter les dégâts dans les villes de province qui ont accueilli des matches, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Le nombre de nuitées dans les hébergements touristiques a ainsi chuté de 4,8%, à 92,4 millions, sur avril-juin par rapport à la même période de l’an passé, après une hausse révisée à 1,1% (1,0% estimé précédemment) au premier trimestre 2016. L’Insee souligne que le deuxième trimestre a compté cette année deux jours fériés, contre cinq en 2015. La baisse a été particulièrement marquée pour les nuitées étrangères (-8,5% contre -2,7% au 1er trimestre), atteignant une ampleur comparable à celle du 4e trimestre 2015, qui a été touché par les attentats de Paris et de Saint-Denis. La fréquentation des seuls hôtels a reculé de 3,5%, effaçant son rebond du 1er trimestre (+1,9%). La clientèle étrangère, en baisse pour le troisième trimestre consécutif, s’est encore contractée de 7,3%. Seuls les hôtels situés dans les grandes villes de province ont vu leur fréquentation augmenter (+1,5%) en partie grâce à l’Euro de football. Mais ceux de l’agglomération parisienne (-10,3%) ont été plus pénalisés par la défection de la clientèle étrangère. La fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (résidences, villages vacances) a chuté de 6,4%, là aussi en raison de la défection des étrangers (-20,2%). Les campings ont connu de leur côté un début de saison difficile avec un recul de 6,8% de leur fréquentation par rapport au printemps 2015.

(Avec Reuters )

 

Cumul des mandats : on verra plus tard

Cumul des mandats : on verra plus tard

 

Théoriquement le non-cumul des mandats devait entrer en vigueur début 2017 mais compte tenu des incertitudes électorales liées notamment aux présidentielles des parlementaires de droite comme de gauche ont déposé des amendements visant à reporter ce non-cumul entre 2020 et 2021. Officiellement ces parlementaires soutiennent l’idée que le mandat local est non seulement  compatible avec un mandat national mais qu’il est même indispensable pour connaître les réalités sociales et sociétales. En fait certains élus veulent surtout conserver tous leurs mandats et les avantages qui s’y attachent notamment au Sénat. Pour résumer des élus nationaux qui sont en faveur du non-cumul mais pour plus tard et pour les autres. L’entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul des mandats pourrait être repoussée. Avant les vacances des parlementaires, deux propositions de loi ont été déposées visant à reporter la mise en application. Initialement prévu pour mars 2017, le non-cumul des mandants pourrait être mis en place entre 2020 et 2021.  Onze sénateurs du Parti socialiste et du Parti Radical de gauche ont cosigné un texte, dans lequel ils réclament une « entrée en vigueur progressive » de la loi. Rebelote le lendemain où ce sont 160 parlementaires Les Républicains qui ont enregistré une proposition de loi similaire, souligne BFMTV. Les parlementaires souhaitent permettre aux élus de cumuler leur mandat local et aussi parlementaire, « exceptionnellement, jusqu’au renouvellement général suivant de l’assemblée délibérante de la collectivité ». Au micro de BFMTV, le député Luc Carvounas, signataire du texte, explique : « Nous savions que la droite se préparait à déposer un texte similaire ». Autre réaction de Samia Ghali, sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône, qui déclare que l’ »on doit au moins terminer les mandats pour lesquels ont est élus ». « C’est ridicule qu’on soit élu sur un mandat de maire jusqu’en 2020 et qu’on aille pas jusqu’au bout, c’est même une question de démocratie », ajoute-t-elle. D’après Le Figaro, Daniel Fasquelle et Christian Jacob (Les Républicains) avancent le même argument et ne souhaitent pas  »abandonner » leur mandat.

(Avec RTL et le Figaro)

 

BCE : il est urgent d’attendre

BCE : il est urgent d’attendre

C’est en substance ce que dit la BCE après sa dernière réunion. Certes la banque centrale européenne constate bien des risques importants de ralentissement économique mais en même temps mesure tout autant les limites d’une politique monétaire. Pour parler plus clair les experts de la banque centrale européenne sont dans le potage et ne savent plus quel moyen employé pour tenter d’influencer à la fois l’inflation et la croissance La Banque centrale européenne a donc jugé prématuré d’agir lors de sa réunion de politique monétaire de juillet, la première après le vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne, montre le compte-rendu de cette réunion publié jeudi. En dépit de la politique accommodante de la banque centrale européenne, l’union économique ne parvient pas à relancer la croissance et l’inflation. Pour la croissance,  il faudra sans doute s’habituer à une croissance molle pendant de nombreux mois voir plusieurs années, sans doute autour de à 1,3 % pour la croissance et de 0,3 % pour l’inflation annuelle. Cela démontre à l’évidence les limites d’une politique monétaire qui n’est pas articulée avec une politique budgétaire dynamique et avec des réformes structurelles. Toute la problématique tourne autour de la faiblesse de la demande. La banque centrale européenne a beau se montrer accommodante cela ne relance pas pour autant la demande de crédit destiné au seul investissement. Aussi bien des entreprises que des ménages.  La Banque centrale européenne semble donc avoir épuisé son arsenal pour relancer l’inflation dans la zone euro, montre une enquête Reuters publiée jeudi. La BCE a gonflé ses achats d’actifs pour les porter à 80 milliards d’euros mensuels, a offert aux banques des refinancements à bas coûts et a réduit son taux de facilité de dépôt à -0,4%. Malgré tout cela, les 60 économistes interrogés par Reuters s’attendent à voir l’inflation dans l’union monétaire plafonner à 0,3% cette année et 1,3% l’an prochain. L’objectif de la BCE d’une hausse des prix très légèrement inférieure à 2% ne devrait pas, selon eux, être atteint avant 2019, au plus tôt. Après un bon début d’année, la croissance en zone euro ralentit et devrait, selon l’enquête Reuters, se situer autour de 0,3% par trimestre jusqu’à la fin de l’année et de 0,4%, toujours par trimestre, l’an prochain. « Nos prévisions indiquent que la morosité de l’économie de la zone euro, qui paraissait s’estomper, va persister plus longtemps que ce à quoi nous nous attendions, ainsi que la BCE », écrit dans une note Paul Mortimer-Lee, économiste de marché chez BNP Paribas. « Plutôt qu’au Brexit, cela est dû à l’érosion de certains des facteurs temporaires qui ont stimulé la croissance cette année », ajoute-t-il. Face à cette situation la banque centrale a décidé qu’il était urgent d’attendre :

Sidérurgie mondiale : financièrement dans le rouge

Sidérurgie mondiale : financièrement dans le rouge

 

La sidérurgie mondiale est au bord du marasme financier avec une dette colossale en cause d’abord une surproduction structurelle qui contribue à l’affaiblissement des prix. S’ajoute à cela une conjoncture internationale déprimée. Le tassement économique mondial réduit notablement la demande de produits sidérurgiques. La dette des 30 premiers sidérurgistes mondiaux atteint le montant record de 150 milliards de dollars (133 milliards d’euros), selon le cabinet comptable EY, qui ajoute que les mesures publiques de soutien ne seront efficaces que si elles s’accompagnent d’une restructuration radicale du secteur. Cette dette est cependant largement dépassée par celle des aciéries chinoises, estimée à 500 milliards de dollars. Dans son rapport publié jeudi, EY observe que les sidérurgistes financent par l’endettement la lutte en cours pour les parts de marché, au point que certains sont au bord de la faillite, et il constate que la sidérurgie chinoise a accru ses capacités de production d’environ un milliard de tonnes depuis 2000, portant ainsi les surcapacités mondiales à quelque 700 millions de tonnes. Ces surcapacités chroniques et la déprime des prix suscitent déjà des initiatives telles que les discussions en vue d’une fusion éventuelle engagées entre l’allemand Thyssenkrupp et l’indien Tata Steel. Thyssenkrupp, le 16ème sidérurgiste mondial par le tonnage, a également annoncé la cession de ses actifs immobiliers. Fin juin, son « gearing » (ratio dette/fonds propres) était de 175% contre 124% un an auparavant, avec une dette de 4,77 milliards d’euros contre 4,39 milliards un an plus tôt. Le groupe allemand veut ramener son « gearing » à moins de 150% d’ici fin septembre, la clôture de son exercice annuel.ArcelorMittal, le numéro un mondial du secteur, s’est quant à lui employé à régler la question par le biais d’une augmentation de capital de trois milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) au printemps. Il a aussi vendu en avril une participation dans l’espagnol Gestamp pour un milliard de dollars, ramenant ainsi sa dette nette à 12,7 milliards de dollars fin juin contre 17,3 milliards fin mars. Et il anticipe un cash-flow positif cette année. La Chine, elle, s’est engagée à réduire ses capacités d’acier de 45 millions de tonnes cette année mais elle n’avait accompli fin juillet que 47% de cet objectif. L’Europe et les Etats-Unis, qui reprochent à la Chine de vendre à perte son acier excédentaire, lui ont imposé des pénalités, suscitant ses protestations. (Avec Reuters

2017 : Hollande candidat si…….

2017 : Hollande candidat si…….

 

 

Contrairement à ce qu’affirme les grands médias les confidences faites par François Hollande à des journalistes n’apportent aucun éclairage sur son intention ou non de se présenter en 2017 Dans « Conversations privées avec le président », qui retranscrit une série d’entretiens accordés entre février 2012 et mai 2016, le chef de l’Etat, crédité de 15% d’opinions favorables dans un récent sondage, n’exclut pas ainsi de renoncer à se représenter. Mais il n’exclut pas non plus de ceux présentés. Bref le slalom dialectique habituel de François Hollande. « Je ne ferais pas de choix de candidature si, d’évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire », souligne le chef de l’Etat, qui a récemment répété qu’il annoncerait sa décision en décembre. Ce qui paraît vraisemblable c’est que François Hollande se présentera si Sarkozy gagne les primaires. En effet si Juppé devait être le candidat de la droite Hollande serait complètement écrasé avec un score nettement en dessous de 20 %. Du coup François Hollande fait tout pour protéger la candidature de Sarkozy dont d’ailleurs le bilan n’est guère plus brillant et qui par ailleurs traîne de nombreuses casseroles. Concernant précisément ses casseroles il est pour le moins curieux que les procédures en cours traînent à ce point. Pas étonnant Hollande n’a aucun intérêt à ce que Sarkozy soit condamné. Objectivement Hollande protège la candidature de Sarkozy seul adversaire de droite qu’il pourrait éventuellement battre. (Avec Reuters)

Taux de chômage en baisse : du bidouillage méthodologique

Taux de chômage en baisse : du bidouillage méthodologique

 

Le taux de chômage calculé par l’INSEE aurait reculé de 0,3 point au deuxième trimestre en France métropolitaine pour toucher un plus bas depuis l’automne 2012, à 9,6% de la population active. Résultat d’autant plus surprenant que la France a enregistré une croissance zéro au second trimestre (mais plus 0,4 % pour l’Allemagne). En réalité ce taux de chômage en baisse n’est possible que grâce aux glissements artificiels de chômeurs précédemment en catégorie A et qu’on a fait passer en catégorie D (petit boulot, stage et formation). Concrètement le nombre global de chômeurs ne diminue donc pas ; comment pourrait-il en être autrement sans croissance ? Grâce à ce bidouillage méthodologique, le taux pour la France entière repasse sous le seuil de 10% pour la première fois depuis le troisième trimestre 2012. La ministre du Travail Myriam El Khomri l’a attribuée « aux effets du CICE, du pacte de responsabilité et de solidarité et du plan d’urgence pour l’emploi, qui combinent des mesures structurelles et conjoncturelles de soutien à l’activité et à l’emploi. » Cependant, l’Insee a recensé 1,5 million de personnes souhaitant un emploi sans être considérées comme des chômeurs par le BIT, parce qu’elles ne sont pas disponibles dans l’immédiat ou qu’elles ne cherchent pas activement. Cette population, qualifiée de « halo du chômage », a augmenté de 29.000 personnes par rapport au premier trimestre et de 43.000 sur un an. Le nombre de personnes en sous-emploi, généralement des salariés à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage, s’inscrit également en hausse de 0,3 point, à 6,7%. « Techniquement, statistiquement on voit que les chiffres sont meilleurs, car ce que nous regardons aujourd’hui, ce sont les chômeurs de catégorie A, c’est à dire ceux qui cherchent activement un emploi et on sait très bien que depuis quelques mois déjà on crée beaucoup d’emploi quelque peu fictifs », analyse Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI. Il pointe notamment la multiplication des stages et des emplois aidés pour expliquer cette baisse du taux de chômage : « C’est à dire des stages, on sort les chômeurs de la catégorie A pour la mettre dans la catégorie D ».

FED : relèvement des taux……. Un jour !

FED : relèvement des taux……. Un jour !

La Fed comme la banque centrale européenne semble patauger quant à l’évolution de sa politique monétaire. Depuis le relèvement des taux en décembre 2015, chaque mois ou presque la banque centrale américaine évoque l’éventualité d’une hausse. Pourtant elle parait paraît de moins en moins certaine pour l’année en cours. En fait si l’économie américaine après un certain tassement retrouve des couleurs et si l’emploi se montre toujours aussi dynamique la Fed hésite à monter les taux en raison des incertitudes concernant la situation internationale. Comme la banque centrale européenne la Fed décide qu’il est urgent d’attendre. « Le comité a besoin de plus d’indicateurs pour décider d’un nouveau relèvement de ses taux ». La Fed, par cette phrase du communiqué, se donne encore quelques semaines et sans doute quelques mois d’attente pour statuer. La prudence est donc encore de mise.  Et pourtant, le paysage est en train de se dégager. Le marché de l’emploi américain devient même tendu, avec de l’inflation salariale.  Le vrai sujet de préoccupation concerne les « menaces externes », c’est-à-dire les risques internationaux sur l’économie américaine, semblent largement contenus. Chine, pays émergents… même le Brexit n’a pas d’impact notable marqué en ce moment, et le comité de politique monétaire de la Fed en convient. Alors pourquoi attendre encore ? D’autant que le ton se durcit très nettement dans les débats internes. Plusieurs gouverneurs ont ouvertement exprimé leur inquiétude concernant le niveau jugé trop bas des taux américains. Ils sont de nature à alimenter justement des sources d’instabilité mondiale.

(Avec BFM)

Un sommet Merkel-Hollande-Renzi pour rien

Un sommet  Merkel-Hollande-Renzi pour rien

Un sommet sans doute pour rien car tout divise Merkel et les deux autres. La principale question concerne l’après brexit la relance de l’Europe. Sur le brexit, Merkel soutient discrètement la position de la Grande-Bretagne qui entend faire traîner en longueur les discussions pour définir les nouvelles relations économiques entre l’UE et le Royaume-Uni. À l’inverse le président français voudrait accélérer le divorce entre la Grande-Bretagne et l’union économique. Quand à la relance de l’Europe  qui passerait notamment par un plan de soutien à l’économie, l’Allemagne s’y oppose. L’Allemagne se satisfait en effet de son taux de croissance qui s’est traduit par exemple au second trimestre par une hausse de 0,4 % du PIB tandis que la France enregistrait une croissance zéro. Dernières éléments d’opposition la fragilité du secteur bancaire italien. Sur ce point l’Allemagne ne veut pas comme pour la Grèce payer la facture et freine donc des quatre fers concernant la perspective d’une plus grande solidarité financière européenne. François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi se retrouveront cependant lundi sur l’île italienne de Ventotene, au large de Naples, pour préparer le prochain sommet européen de la mi-septembre, a annoncé jeudi la présidence française. Depuis le coup de tonnerre de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, décidée en juin par référendum, le président français, la chancelière allemande et le président du Conseil italien se sont rencontrés à plusieurs reprises pour tenter de relancer une UE fragilisée. La réunion de lundi doit servir à « préparer les prochaines échéances européennes, et notamment le sommet à 27 sur l’avenir de l’Europe, qui aura lieu le 16 septembre à Bratislava », précise la présidence française. Un sommet dont il ne faut pas attendre grand chose de nouveau

Daech : deux milliards de budget

Daech : deux milliards de budget

Jean-Frédéric Poisson, député Les Républicains a présenté sur France Info le livre qu’il publie ce vendredi et reprenant les travaux d’une mission parlementaire, dont il est le président. L’élu y dévoile les sources de financements de Daech : leur budget « a atteint deux milliards de dollars ». L’élu a expliqué que ce budget provenait, en partie, de « tout ce que Daech a pillé dans les banques de Mossoul lorsque Daech a pris cette ville il y a deux ans », mais également de « trafics divers et variés » comme « le racket, l’extorsion, c’est ce qu’on appelle pudiquement une levée d’impôts qui est en réalité une espèce de taxe obligatoire perçue souvent par la force. »  Pour Jean-Frédéric Poisson, si le pétrole a longtemps été une « ressource dominante », « c’est maintenant le commerce du blé ou du coton à la frontière turque » qui prévaut. De la même manière, pour le président de la mission parlementaire sur les financements de Daech, la position de la Turquie dans la lutte contre les trafics du groupe Etat islamique n’est pas claire : « ll y a 1.000 kilomètres communes de frontière entre la Syrie et la Turquie. 100 kilomètres sur ces 1.000 demeurent extrêmement poreux et extrêmement perméables et permettent tous les trafics. (…) Nous n’avons pas senti chez les autorités turques une volonté d’y mettre fin ». En revanche, le président de la commission a estimé qu’il « est très probable qu’il n’y ait plus du tout de lien financier entre l’Arabie Saoudite et le Qatar d’un côté, et Daech de l’autre côté ». « En tout cas s’il y en a, nous n’avons pas pu recueillir d’éléments qui le prouvaient », même si par le passé « quelques familles ou dignitaires saoudiens ou qataris aient soutenu Daech au moment de leur essor ».

(France info)

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