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Archive mensuelle de juillet 2016

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Plan d’investissement Juncker : très symbolique

Plan d’investissement Juncker : très symbolique

 

Le plan Juncker sur les investissements visait surtout à satisfaire la France sans se fâcher avec l’Allemagne qui en refusait le principe. En fait ce plan mobilise réellement 7 milliards par an entre  2015 et 2017, 7 milliards qui avec différents effets de levier devaient d’après la commission européenne aboutir à la mobilisation de l’ordre de 100 milliards par an. Mais à ce jour 10 milliards seulement sont engagés sur des  projets réellement signés. Tout au plus dans le meilleur des cas ce plan Juncker concernera à peine 1%  des investissements européens, autant dire pas grand-chose Ce plan, lancé officiellement en juin 2015 et dans les faits dès avril, prévoit de mobiliser sur trois ans 315 milliards d’euros d’investissement. Pour cela, 21 milliards d’euros d’argents publics, issu du budget européen et des réserves de la Banque européenne d’investissement sont mobilisés. Ces 21 milliards sont utilisés comme garanties pour financer des projets, par l’intermédiaire de la BEI, à hauteur de 60 milliards d’euros. La Commission calcule ensuite que ces 60 milliards d’euros de projets génèrent au total 5 fois plus d’investissements, soit 315 milliards d’euros entre 2015 et 2017. Selon les chiffres de la Banque européenne d’investissement (BEI), le « total des investissements liés aux opérations approuvées au titre du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS)», le véhicule financier qui valide les projets, s’élèvent à 115,7 milliards d’euros au 19 juillet 2016. Il s’agit de fonds « approuvés » qui vont donc se déployer dans l’avenir et qui doivent encore être signés. Le financement des projets signés ne s’élèvent aujourd’hui qu’à 10,9 milliards d’euros. En outre surtout compte tenu des modalités de financement les projets annoncés par Juncker auraient de toute façon été décidée car il s’agit surtout d’une opération de transfert de financement. La prétention de Jean-Claude Juncker d’être à l’origine d’une reprise de l’investissement ne saurait donc tenir.  En France, l’investissement public des collectivités locales est en chute libre depuis deux ans pour permettre au déficit des administrations de passer sous les 3 % du PIB. En Espagne ou au Portugal, on va demander de « nouveaux efforts » pour éviter des sanctions et on se dit prêt à Bruxelles à geler des fonds structurels, donc des investissements européens dans ces pays… Au Portugal, au premier semestre, l’investissement public a chuté de 19,5 %. Ce qu’on donne (un peu) d’une main, on l’ôte donc de l’autre. Dans le même temps, on n’exige nullement de l’Allemagne plus d’investissement public pour réduire son excédent courant de 8 %, supérieur à ce que Bruxelles tolère normalement. Or, compte tenu du déficit d’investissement, tous les efforts devraient se conjuguer. Sinon, l’impact même du plan Juncker s’en voit réduit : il a une fonction partielle de compensation du sous-investissement public, non un effet d’entraînement.

Petit geste fiscal pour les retraités

Petit geste fiscal pour les retraités

 

 

En cette année près électorale, le gouvernement cherche à produire un effet d’annonce concernant la fiscalité des retraités les plus modestes, le plus vraisemblable consisterait à augmenter le seuil de prélèvement de la CSG. Selon Les Échos, Bercy réfléchirait à des moyens pour doper le pouvoir d’achat des Français l’année de l’élection présidentielle. Première option: relever le seuil de prélèvement de la CSG pour les retraités, ce qui permettrait aux plus modestes de bénéficier d’un taux réduit, voire d’une exonération. La mesure présente les avantages de corriger les effets néfastes des mesures fiscales de début de quinquennat, qui avaient lourdement pénalisé ces mêmes retraités. Mais le dispositif ne ciblerait pas les fameuses «classes moyennes» que le président entendait choyer. Autre possibilité: augmenter la prime d’activité, «ou du moins certaines de ses composantes», indique le journal. Cette mesure bénéficierait notamment aux «actifs isolés», exposés à la pauvreté mais qui ne font pas non plus partie des classes moyennes. Enfin, toucher à l’impôt sur le revenu reste un scénario envisagé par le ministère des Finances mais pas dans la perspective d’un nouveau geste sur le bas du barème. Bercy s’intéresse cette fois davantage à l’autre extrémité, travaillant «sur des mesures concernant les déciles de revenus supérieurs, sans faire de nouveaux non-imposables», soulignent Les Échos. Le gouvernement devra rapidement trancher, les annonces étant attendues fin août. À moins que les gestes successifs déjà dévoilés par François Hollande ne rebattent les cartes. En mai, le président avait en effet martelé qu’un geste ne serait possible que si le budget laissait des «marges de manœuvre, que «les comptes s’amélio[raient]» et que «la croissance se confir[mait]». Or, cet alignement des planètes n’a pour l’instant rien de gagné.

(Le Figaro)

Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Même si l’on peut légitimement critiquer la politique gouvernementale en matière de sécurité, il n’empêche que l’outrance de Christian Estrosi à la suite de la tuerie de Nice témoigne à la fois d’une attitude irresponsable et même répugnante. En effet l’objectif de Christian Estrosi ancien maire de Nice, mais toujours adjoint à la sécurité vise à se déresponsabiliser totalement vis-à-vis de ce terrible attentat. Comme d’habitude,  Estrosi attaque avec de gros sabots en mettant en cause le gouvernement, le ministre de l’intérieur et la police nationale. Pire on utilise une policière municipale très politisée et soutien d’Estrosi pour inventer une manipulation de la part de Bernard Cazeneuve et de son cabinet. Estrosi ne fait donc pas dans la dentelle pour s’exonérer de toute responsabilité dans une ville où il a fait de la sécurité un axe majeur. Cela d’autant plus et sous la pression permanente des revendications sécuritaires du Front National. Estrosi doit donc en rajouter pour trois raisons. La première déjà évoquée, celle du Front National, la seconde est liée à sa recherche de positionnement vis-à-vis de Sarkozy avec lequel il a été en froid pendant un temps et dont il se rapproche maintenant en surjouant son rôle d’opposant au gouvernement. La troisième raison est liée au parcours de Christian Estrosi, « motocrate » qui doit toujours en rajouter pour dissimuler des capacités cognitives très en dessous de la moyenne. Le plus lamentable dans cette affaire est sans doute d’avoir instrumentalisé une policière très engagé politiquement. Du coup Bernard Cazeneuve a décidé de porter plainte en diffamation contre une policière municipale de Nice qui affirme avoir subi des pressions de la part de son cabinet pour modifier un rapport relatif aux forces de sécurité en présence le soir de l’attentat qui a fait 84 morts. Le ministre de la de la justice a également réagi : « Comme c’est une fonctionnaire, elle connaît le Code pénal, et dans le Code, il y a un article qui est l’article 40 qui dit que quand tout fonctionnaire est confronté à la manifestation d’un délit (…) ce n’est pas au JDD qu’elle doit en parler, mais au procureur de la République », a-t-il dit, sur RTL. « Je ne voudrais pas que la ville de Nice (…) devienne un îlot de divorce avec le droit », a-t-il poursuivi à propos du refus de Christian Estrosi de satisfaire à la réquisition judiciaire des images de vidéosurveillance de la ville de Nice, soulignant que ce refus était une « infraction ». L’Inspection générale de la police judiciaire (IGPN), saisie le 21 juillet par Bernard Cazeneuve pour une évaluation technique du dispositif de sécurité le soir de l’attentat à Nice, doit rendre ses conclusions cette semaine.

(Avec Reuters)

3000 logements réservés pour 2000 douaniers !

3000   logements réservéspour 2000 douaniers !

 

 

Malgré une lente réduction du nombre de logements, passé de 4.075 en 2004 à 3.324 en 2014, la « Masse des douanes », organisme qui gère les logements des douaniers ,  a été pérennisée en 2015, alors même qu’elle loge de moins en moins de douaniers, avec 1.968 douaniers en activité et leurs familles logés en 2014. La Cour des comptes dénonce le coût élevé pour l’Etat de la politique de logement des douaniers et préconise de supprimer l’établissement public gérant ce parc. Le taux d’occupation du parc par des douaniers en activité ne s’élevait qu’à 59% cette année-là et l’ouverture du parc à des retraités de la Douane ou à d’autres agents publics ne suffit pas à compenser cette érosion, relève la Cour. Elle évoque un taux d’occupation global de 72% contre une moyenne à 93% pour l’ensemble du parc immobilier et 97% pour le parc social, selon l’Insee. Selon la Cour, « la forte baisse du taux d’occupation et la proportion décroissante de douaniers logés sont révélatrices de l’inadéquation profonde entre l’offre et la demande ». Les recettes de l’établissement sont également écornées par la pratique de très faibles loyers, souvent moins élevés que ceux du logement très social. La Cour souligne également qu’aucune condition de ressources ne limite l’accès à ces logements. « En 2014, la ‘Masse des douanes’ a mandaté 6,8 millions d’euros de travaux alors qu’elle n’a encaissé que 8 millions d’euros de loyers », relève-t-elle. Malgré les tarifs avantageux qu’elle propose, la « Masse des douanes » conserve un stock de loyers impayés de l’ordre de 400.000 euros par an, soit 5% des loyers encaissés. La Cour estime que les douaniers devraient être logés selon les conditions de droit commun qui s’appliquent aux autres fonctionnaires et appelle à la disparition de la « Masse des douanes », devenue selon elle « profondément inadaptée », dans un délai de trois ans.

(Reuters))

Intel supprime 80% des effectifs en France

Intel supprime 80% des effectifs en France

 

 

Nouvel exemple de délocalisation avec la quasi fermeture de la société Intel en France. Le groupe informatique a annoncé fin juin la suppression de 80% de ses effectifs, soit 750 postes sur 940. Ces suppressions d’emplois s’accompagneront de la fermeture de cinq sites de recherche et développement (R&D) d’ici à fin 2017, notamment ceux de Nantes, Toulouse et Sophia Antipolis. Vendredi, le comité d’entreprise d’Intel a publié un communiqué dans lequel il demande des explications à la direction d’Intel et un soutien des politiques. Ces licenciements s’inscrivent dans le cadre d’un plan social beaucoup plus large, provoqué en grande partie par la baisse des ventes d’ordinateurs personnels. Le groupe américain avait annoncé dès avril la suppression de 11% de ses effectifs dans le monde, soit 12.000 emplois. Après avoir augmenté de 2 milliards de dollars (+ 3%) au premier trimestre, le bénéfice net d’Intel a chuté de 51% au deuxième trimestre, d’après les résultats financiers publiés le 20 juillet. Le géant des microprocesseurs souhaite désormais accélérer sa transition vers d’autres marchés, notamment le cloud et les objets connectés. Les employés s’insurgent du désengagement de l’entreprise dans la R&D, alors qu’elle bénéficie d’aides financières de l’État. «En France, nous avons la crème de la crème des ingénieurs. Grâce aux subventions de l’État et au crédit impôt recherche, nos ingénieurs ont le coût salarial le plus faible de tout l’Occident [Europe et États-Unis, ndlr]», explique Mustapha Aqachmar, délégué syndical CFE CGC. «Les études menées en interne le prouvent: les employés français sont très compétitifs, presque autant que les employés chinois», explique au Figaro le secrétaire général du CE d’Intel, Arnaud Lenoir. «De nombreux projets, annoncés en France ces derniers mois, seront transférés vers des pays low-cost», regrette-t-il. La firme américaine avait pourtant augmenté ses investissements en R&D en France ces dernières années. «C’est en 2009 que l’entreprise a fait le pari d’investir dans le pays. Sur les cinq dernières années, nous avons créé 800 emplois en ouvrant sept centres de R&D», avait confié Stéphane Negre, le directeur d’Intel France, à Décideurs Magazine en 2015. (Le Figaro)

 

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Non à une nouvelle taxe régionale (Xavier Bertrand)

Non à une nouvelle taxe régionale (Xavier Bertrand)

 

Un élu qui s’oppose à une nouvelle taxe, une position assez rare dans le personnel politique. Cette fois il s’agit de Xavier Bertrand qui refuse la nouvelle taxe régionale envisagée par le gouvernement et soutenue par l’association des régions de France. Xavier Bertrand en profite pour interroger les candidats à l’élection présidentielle de 2017. « Dénoncez-vous la mise en place de cette taxe si le gouvernement décidait malgré tout de la faire voter à l’automne, et prenez-vous l’engagement alors, si vous êtes élu(e) président(e) de la République, de revenir sur celle-ci ? ». La question, posée par Xavier Bertrand dans une lettre ouverte adressée aux candidats de la primaire à droite, a le mérite d’être claire. Le président de la région des Hauts-de-France leur demande, dans ce document que s’est procuré RTL, de se positionner sur une taxe qu’il a lui-même décidé de rejeter. L’heure de l’ouverture du grand bal des promesses de campagne ? Après avoir fait savoir, jeudi 21 juillet, qu’il quittait l’Association des Région de France (ARF) sur fond de différends à propos de la fameuse nouvelle taxe dite « d’équipement régional », le président de la région des Hauts-de-France interpelle désormais les candidats à la primaire de la droite et du centre dans une lettre ouverte. Ce dernier veut connaître leur position quant à la mise en place de cette nouveauté, à laquelle il est formellement opposé. « Je regrette que cette mesure soit aujourd’hui soutenue par des Présidents de Région de tendances politiques différentes, parmi lesquels des membres de notre famille politique. J’ai personnellement affiché ma totale opposition à cette taxe nouvelle », rappelle-t-il dans sa lettre.  Cette taxe, inscrite dans le projet de loi de finances 2017, a pour but de rendre « l’autonomie fiscale » aux régions. Elle permettrait « aux régions de disposer d’une recette supplémentaire annuelle de 600 millions d’euros », selon un communiqué publié par l’ARF.  »Moi, je n’ai pas été élu à la tête de la Région des Hauts-de-France pour créer des impôts, pour mettre en place des impôts ou pour augmenter les impôts », avait alors réagi Xavier Bertrand sur BFMTV.   »Les 60 millions d’euros, à peu près, que ça rapporterait à la région, je préfère m’en passer plutôt que de les prendre dans la poche des ménages et des entreprises », avait alors lancé Xavier Bertrand. Celui-ci a formulé le souhait, dans le cas où cette taxe serait effectivement instaurée, que le gouvernement « laisse les régions fixer le taux », auquel cas les Hauts-de-France fixeraient le taux « à zéro »..

(Avec RTL et BFM)

 

« Il faut quitter l’OMC » (TRUMP)

« Il faut quitter l’OMC » (TRUMP)

 

En difficulté dans les sondages Trump glisse dangereusement dans la voix du nationalisme y compris sur le plan économique. Quelques heures après avoir annoncé vouloir réaliser des contrôles extrêmement stricts sur tous les Français désirant se rendre aux Etats-Unis, le candidat républicain à la Maison-Blanche s’est attaqué ce dimanche à une autre cible: l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a évoqué dans une interview diffusée dimanche une possible sortie des Etats-Unis de l’Organisation mondiale de commerce (OMC), s’il était élu président. »Nous allons renégocier ou sortir » de l’OMC, a-t-il asséné, en réponse au journaliste qui suggérait que ses propositions de négociations commerciales avec le Mexique ne passeraient pas au sein de l’institution. « Ces accords commerciaux sont un désastre. L’Organisation mondiale du commerce est un désastre », a-t-il poursuivi. Le milliardaire s’exprimait sur un de ses sujets de prédilection, le retour des emplois aux Etats-Unis. Il détaillait notamment le fait que les entreprises basées en Amérique et qui délocalisent leurs emplois vers le Mexique pour rentabiliser leurs coûts de production devront, s’il devient président, payer une taxe pour vendre leurs produits sur le sol américain.  Elle pourrait être de l’ordre de « 25%, 30%, 15% ». « Je n’ai pas décidé. Elle pourrait être différente selon les entreprises », a-t-il ajouté. Donald Trump a plusieurs fois dénoncé le commerce international qui introduit une concurrence déloyale avec certains pays, surfant sur une défiance mondiale contre les organisations comme l’OMC ou les traités commerciaux comme l’accord de libre-échange en cours de négociation entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP). « Nous ne pouvons pas continuer de permettre que la Chine viole notre pays », avait-il par exemple dénoncé il y a quelques mois. Le magnat de l’immobilier a également suggéré dimanche que l’Europe s’est construite pour « battre les Etats-Unis en ce qui concerne le commerce ». « Désormais on parle de l’Europe comme si (ses pays) étaient merveilleux », poursuit-il. « J’adore l’Europe. Je dis juste que la raison pour laquelle elle s’est rassemblée était une sorte d’alliance pour pouvoir rivaliser avec les Etats-Unis ».

Terrorisme : l’Allemagne: aussi concernée

Terrorisme : l’Allemagne: aussi concernée

 

 

Encore un attentat en Allemagne qui démontre à l’évidence qu’aucune zone géographique n’est à l’abri de ces tueries. Un réfugié syrien de 27 ans souffrant de troubles psychiatriques a péri dimanche soir dans l’explosion qu’il a provoquée près d’un festival de musique dans le sud de l’Allemagne, à Ansbach.  »Il s’agit malheureusement d’un nouvel attentat terrible, qui à coup sûr accroît l’inquiétude des gens », a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann, venu sur les lieux de l’explosion.  Le demandeur d’asile est mort dans l’explosion de sa bombe, qui a aussi blessé 12 personnes, dont trois grièvement. Les secours ont tenté en vain de le ranimer. Le ministre a expliqué que les autorités cherchaient à vérifier s’il s’agit d’un attentat islamiste. « On ne peut pas exclure que ce soit le cas », a-t-il dit. Le fait qu’il ait voulu attenter à la vie d’autrui plaide en faveur de cette hypothèse, a-t-il ajouté. Le directeur adjoint de la police d’Ansbach, Roman Fertinger, a parlé d’ »indices » selon lesquels des pièces de métal ont été ajoutées à l’explosif. L’auteur de l’attentat, dont la demande d’asile avait été rejetée il y a un an, avait l’intention d’ »empêcher » la tenue du festival de musique pop en plein air auquel participaient plus de 2.500 personnes dans la ville, selon le ministre. Il a essayé d’entrer sur les lieux mais a dû faire demi-tour dans la soirée faute de ticket d’entrée. La bombe a détonné peu après vers 22h (20h GMT) devant un restaurant du centre-ville, à proximité immédiate du festival. Le Syrien, qui résidait à Ansbach, avait tenté par deux fois dans le passé de mettre fin à ses jours et séjourné dans une clinique psychiatrique, selon le ministre, qui a précisé ne pas savoir si l’homme était aussi animé d’intentions suicidaires.

 

(Avec AFP)

Terrorisme : « Il faut des mesures d’exception » (François Fillon)

Terrorisme : « Il faut des mesures d’exception » (François Fillon)

 

Dans une interview au JDD François Fillon considère que les moyens ne sont pas à la hauteur des enjeux en matière de terrorisme. Ils réclament notamment une mobilisation de toute la société française.

 

Les politiques – de droite et de gauche – se rendent-ils compte qu’avec le défi terroriste on est en train de changer de monde?
Non. Or nous sommes entrés dans une forme de guerre mondiale qui s’étend de l’Asie du Sud-Est jusqu’à l’Afrique occidentale, en passant par tout le Proche-Orient. Une fois passée l’émotion, la tentation c’est de faire comme si on pouvait rentrer tranquillement chez soi en espérant qu’il n’y ait plus d’attentats. Sauf que l’État islamique – qui nous fait la guerre – ne connaît ni faiblesse ni trêve.

Avez-vous hésité avant d’utiliser l’expression de « guerre mondiale »?
Oui, car c’est une expression forte qui rappelle la Première et la Seconde Guerre mondiale, aux caractères extrêmement différents. Mais, pour avoir bien analysé les choses, je constate qu’il y a un mouvement totalitaire, comme le nazisme. Il emploie les mêmes ressorts : imposer par la force au reste du monde un mode de vie et de pensée. Il a déjà déstabilisé de nombreux pays et descend vers l’Afrique occidentale via le Sahel. Nous avons à juste titre choisi de riposter militairement. Et nous sommes engagés dans un processus qu’il faut appeler guerre mondiale.

En dehors de l’état d’urgence, y a-t-il des mesures qui puissent être prises rapidement et qui ne l’auraient pas encore été?
Oui. Par exemple l’expulsion des étrangers présentant un danger pour la sécurité nationale et celle des étrangers condamnés pour des actes de délinquance. Je demande donc l’application du livre IV du Code pénal, qui permet d’aggraver fortement les peines pour les actes de terrorisme ou de complicité. Il permet surtout d’arrêter, de juger et de condamner jusqu’à trente ans de prison toute personne pour intelligence avec l’ennemi, une notion qui recouvre une très grande partie des personnes qu’on doit viser. Enfermer tous les fichés « S » n’aurait, en revanche, aucun sens, car c’est une catégorie tellement large qu’on ne saurait même pas comment les surveiller. La notion d’intelligence avec l’ennemi est conforme à l’État de droit, ce qui ne serait pas le cas avec une sorte de Guantánamo des fichés « S ».

Vous êtes favorable au rétablissement de la , supprimée par Nicolas lorsqu’il était ministre de l’Intérieur…
C’était une mesure de temps de paix, et nous sommes en guerre. Il faut prendre des mesures d’exception, car la quasi-totalité des personnes qui se sont livrées à des actes terroristes en France depuis dix-huit mois sont des délinquants de droit commun. Cette situation doit nous conduire à exiger l’expulsion immédiate des personnes étrangères condamnées pour des faits de délinquance.

Quel niveau de délinquance? Ne craignez-vous pas d’être accusé de courir après le FN?
J’ai pris position pour l’expulsion des étrangers après qu’ils ont purgé une peine de prison il y a un an lors de ma rentrée dans la Sarthe. Je n’ai attendu ni le FN, ni les tragiques événements de Paris et de Nice. C’était d’ailleurs la règle avant 2003. Il suffit d’y revenir.

La gauche reproche à la droite de vouloir mettre entre parenthèses l’État de droit. Sécurité ou liberté, faut-il choisir?
Il s’agit d’un débat d’un autre siècle, qui gêne la gauche. Je répète que nous avons déjà dans la ­Constitution et dans le Code pénal tout ce qu’il nous faut pour punir sévèrement ceux qui font allégeance à l’État islamique. Appliquons la loi et ne perdons pas notre énergie à chercher des solutions miracles : il n’y en a pas. La seule solution, c’est d’aller combattre l’État islamique sur place au Moyen-Orient avec les alliés capables de gagner.

Mais vous continuez à être hostile à l’envoi de troupes au sol?
La France n’a pas les moyens de conduire une offensive au sol en Syrie. On doit appuyer toutes les forces qui sont en mesure de battre l’État islamique, c’est-à-dire le régime syrien, les Iraniens et les Russes, même si nous avons des raisons d’être en désaccord avec leur politique. Il sera toujours temps, une fois l’État islamique éliminé, de débattre de nos relations avec le régime syrien. Mais aujourd’hui, il y a le feu.

 

Que faire quand les prisons sont déjà surpeuplées?
Si Mme Taubira n’avait pas arrêté le programme de construction de prisons que j’avais lancé, la situation serait moins catastrophique. Mais n’allez pas dire aux Français qu’on ne peut pas punir les délinquants parce que les prisons sont pleines : ce serait, pour eux, scandaleux. Reprenons la construction des prisons et enfermons les terroristes et leurs complices, sans leur donner des conditions forcément exceptionnelles.

Les tensions de la société française peuvent-elles mettre en cause le vivre-ensemble républicain?
C’est ce que veulent les terroristes. La société française tout entière doit se mobiliser contre le totalitarisme islamiste. Au premier rang de laquelle doivent se trouver les Français de confession musulmane. La République a su imposer aux catholiques, aux protestants et aux juifs le respect de ses valeurs. Il n’existe aucune raison pour qu’elle ne les impose pas avec autorité aux musulmans.

Brexit: le G20 « rassurant »

Brexit: le  G20 « rassurant »

Le G20 reconnaît que l’économie mondiale enregistre un tassement lequel pourrait être encore beaucoup plus sévère avec les incertitudes concernant les suites du brexit. Mais pour ne pas désespérer investisseurs et ménages le G20 tente de rassurer en espérant que les discussions sur les futures relations commerciales entre l’union économique et le royaume uni seront constructives. Les  ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20, réunis ce week-end dans le sud-ouest de la Chine, ont donc  voulu envoyer un message rassurant. Les pays de l’UE « sont bien positionnés » pour contrer « de manière dynamique » les éventuelles répercussions économiques et financières du Brexit, selon le communiqué final de la rencontre. Avant même le résultat du vote britannique, le G20 avait déjà compté le Brexit, il y a trois mois, parmi « les menaces » pour l’économie mondiale. Depuis, le risque s’est concrétisé, et la réunion de Chengdu était hantée par les multiples interrogations subsistant autour de la future forme du divorce entre Londres et l’Europe. Le gouverneur de la Banque du Japon avait insisté samedi qu’il s’agissait d’un sujet « majeur » à l’ordre du jour. Le Fonds monétaire international (FMI) avait de son côté abaissé mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 et 2017, en avertissant que des incertitudes prolongées sur le Brexit pourraient entraîner un ralentissement plus drastique encore. « L’essentiel du Brexit reste à se dérouler, et des répercussions encore plus négatives sont une claire possibilité », a insisté l’institution de Washington ce week-end. « Evidemment, les négociations ne vont pas se conclure en une semaine ou même un mois, c’est un processus qui va prendre bien plus longtemps », a reconnu en marge du G20 un haut responsable du Trésor américain. « Si jamais cela tournait à la confrontation massive (entre les deux parties), ce sera extrêmement déstabilisant pour la confiance » des acteurs économiques, a-t-il poursuivi.

(Avec AFP)

 

 

L’Espagne : croissance proche de 3 %

L’Espagne : croissance proche de 3 %

 

L’Espagne menacée par l’union économique en raison de son dérapage budgétaire tente de rassurer en indiquant que la croissance devrait être supérieure aux attentes. Le gouvernement espagnol a donc relevé sa prévision de croissance pour l’économie du pays en 2016, à 2,9% contre 2,7% anticipé auparavant, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Luis de Guindos.  »Nos observations indiquent que l’année 2016 verra une croissance économique plus forte, proche de 3%, qui s’élèvera précisément à 2,9% », a-t-il déclaré en marge de la réunion des ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20, ce week-end à Chengdu (sud-ouest de la Chine) au micro de la radio publique RNE. Le gouvernement conservateur tablait auparavant sur une croissance de 2,7% en 2016 et 2,4% en 2017. L’an dernier, la croissance du Produit intérieur brut(PIB) espagnol s’est élevée à 3,2%. Si M. de Guindos n’a pas avancé de prévision de croissance pour 2017, il a affirmé en revanche anticiper « une décélération » qui sera « parfaitement conforme à la tendance à l’oeuvre en zone euro et dans l’économie mondiale ». Le ministre a par ailleurs affirmé que l’Espagne – quatrième économie de la zone euro – était confiante dans le fait qu’elle pourrait éviter d’être sanctionnée par la Commission européenne pour son dérapage budgétaire en 2015.  »Il est de bon sens (de penser) qu’il n’y aura pas d’amende pour l’Espagne », a affirmé M. De Guindos, faisant valoir que le pays affiche à la fois l’une des plus fortes croissances économiques de l’union monétaire et un bon rythme de création d’emplois.

(Avec AFP)

Air France : avenir encore compromis par les grèves

Air France : avenir encore compromis par les grèves

 

Une nouvelle fois les syndicats risquent de compromettre l’avenir de la compagnie en raison des grèves à répétition. Le PDG d’Air France a appelé les syndicats à « revenir au dialogue », estimant que le mouvement de grève envisagé dans les jours qui viennent par deux syndicats d’hôtesses et de stewards « risque de compromettre le redressement » de la compagnie. « On ne se met pas en grève dans une telle période, au risque de compromettre le redressement d’Air France », déclare Frédéric Gagey dans une interview publiée dimanche par Le Parisien-Aujourd’hui en France « 2015 a été la première année depuis six ans où nous avons affiché un résultat positif (…) ce serait dommage que l’entreprise perde à nouveau de l’argent », ajoute-t-il. Deux syndicats qui représentent ensemble 45% des hôtesses et stewards d’Air France, l’Unsa-PNC et le SNPNC, ont décidé vendredi de maintenir leur préavis de grève du 27 juillet au 2 août, en plein chassé-croisé estival, au lendemain d’une ultime réunion avec la direction. Ils protestent notamment contre la durée limitée à 17 mois du prochain accord collectif devant entrer en vigueur le 1er novembre. Frédéric Gagey leur répond en insistant sur la nécessité pour Air France  »de garder une certaine souplesse afin de demeurer compétitif, ce qui peut se faire, selon lui, « sans remettre en cause certains acquis sociaux alors que « d’autres points peuvent être revus et adaptés à certaines échéances ». « Il faut revenir au dialogue et prendre en compte sérieusement les enjeux pour l’entrepris », dit-il encore. Le PDG d’Air France souligne que, si la grève se confirme, les vols long-courriers « seront les plus préservés » et que les court- et moyen-courriers « seront les plus affectés ». Le PDG d’Air France souligne que, si la grève se confirme, les vols long-courriers « seront les plus préservés » et que les court- et moyen-courriers « seront les plus affectés ».

(Avec Reuters)

Nice : polémique lamentable entre l’État et la ville

Nice : polémique lamentable entre l’État et la ville

 

 

Encore une nouvelle polémique entre l’État et la ville de Nice sur les responsabilités éventuelles concernant la tuerie de la promenade des Anglais. De toute évidence côté niçois on tente de politiser le débat en tentant de faire porter le chapeau au ministère de l’intérieur. Du coup le ministre de l’intérieur a réagi avec vigueur  Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche porter plainte pour diffamation contre la responsable du centre de vidéo surveillance de la police municipale de Nice, qui affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur la soirée meurtrière du 14 juillet. Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur parle d’ »accusations indignes » qui s’inscrivent, selon lui, « dans la suite des polémiques virulentes que certains élus de Nice ont souhaité entretenir puis alimenter chaque jour depuis le terrible attentat du 14 juillet. » Ces polémiques portent sur les moyens mis en œuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet, le Front national et certains à droite jugeant que l’attaque au camion qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais, aurait pu être évitée. Dans une interview au Journal du Dimanche, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de la ville de Nice, qui était en poste le soir de l’attaque, indique qu’un représentant de la place Beauvau lui a donné pour instruction de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque. « J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité », dit-elle. « Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport », ajoute-t-elle. Il est clair que la polémique devient désormais très nauséabonde en raison en particulier de la période pré électorale pour les présidentielles.

 

Dopage Russie : dopage Russie : le CIO se dégonfle

Dopage Russie : dopage Russie : le CIO se dégonfle

 

En dépit du rapport accablant de l’agence mondiale antidopage, le CIO s’est lavé les mains et à renvoyé la responsabilité aux fédérations internationales pour éventuellement exclure la Russie des JO. Pas étonnant de la part de ce sulfureux comité international olympique composé de membres cooptés liés par ailleurs aux Etats et aux multinationales. Faudrait-il aussi ajouter des choix très politiques des villes organisatrices sans parler de problèmes de corruption. De leur côté les fédérations internationales ne sont pas blanches tant vis-à-vis du dopage que des affaires financières, voir par exemple ce qui s’est passé dernièrement à la FIFA pour le foot. Le Comité international olympique (CIO) a décidé dimanche de ne pas suspendre la délégation russe des Jeux olympiques de Rio, qui s’ouvrent le 5 août, et de laisser aux fédérations sportives internationales le soin de trancher si les athlètes russes peuvent y participer. L’annonce du CIO fait suite à l’appel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) à exclure la Russie des Jeux de Rio, après la publication d’un rapport indépendant qui a conclu à un dopage répandu des athlètes russes notamment aux Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. Le CIO avait d’ores et déjà fait savoir que des procédures disciplinaires seraient engagées à l’encontre des responsables russes mentionnés dans le rapport McLaren, qui a été dévoilé lundi. Ce rapport, élaboré par le juriste canadien Richard McLaren, a fait état de cas de dopage répandus de sportifs russes et de dissimulations lors d’une série de Jeux olympiques d’été et d’hiver et en particulier lors des jeux d’hiver de Sotchi, organisés par la Russie. La commission exécutive du CIO s’est réunie dimanche par téléconférence et a décidé que la question de la participation des Russes incombait aux différentes fédérations internationales. La participation de tout athlète russe sera en outre soumise à de rigoureux tests antidopage, indique le CIO. Un sportif russe ne pourra participer que si la fédération internationale dont il dépend lui a donné le feu vert.

 

(Avec Reuters)

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