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Archive mensuelle de juillet 2016

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Emmanuel Macron « en marche » : vers où ?

Emmanuel Macron « en marche » : vers où ?

 

Les grands médias n’apportent pas beaucoup d’éclairage sur le sens politique à donner au premier meeting tenu par Emmanuel Macron. On se contente en général de décrire l’ambiance, la mise en scène, la participation et la volonté de refondation de l’intéressé. Pour tout dire les grands médias, les experts et le personnel politique sont  dans l’expectative quant à l’objet même de la démarche d’Emmanuel Macron. Certains attendaient qu’il annonce son départ du gouvernement en raison des critiques récurrentes non seulement vis-à-vis de Valls mais aussi vis-à-vis de Hollande. Mais la posture de Macron n’a pas changé il reste avec un pied dedans, un pied dehors. D’autres imaginaient que Emmanuel Macron annoncerait sa candidature pour les élections présidentielles de 2017, ils sont restés sur leur faim, Emmanuel Macron indiquant seulement il était difficile de prévoir ce que sera le pays dans trois mois dans six mois dans un an. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que Macron se prépare pour le cas où François Hollande renoncerait à se représenter. En effet Emmanuel Macron ne semble pas décidé à participer à une primaire contre Hollande, primaire que par ailleurs il n’apprécie guère. Dès lors  la stratégie d’Emmanuel Macron vise à se présenter comme un recours si Hollande renonce. Pour cela,  il doit discréditer politiquement Valls. Un Valls qui a compris le sens de la démarche allant jusqu’à considérer que le cirque de Macron devait s’arrêter. Autant dire que le Premier ministre est clairement demandeur du départ de Macron du gouvernement. La posture de Macron n’est guère du goût par ailleurs des caciques du parti socialiste. Ils lui reprochent  notamment de vouloir dépasser les clivages gauche droite et surtout sans doute de ne pas faire parti de l’oligarchie officielle du parti socialiste. Certains observateurs estiment que la démarche d’Emmanuel macro agace l’Élysée. Pas si sûr dans la mesure où Hollande pense que Macron ne ce présentera pas contre lui et qu’au contraire il pourra récupérer le soutien populaire dont bénéficie le jeune ministre de l’économie. D’une certaine façon Emmanuel Macon joue plusieurs cartes en même temps. Si Hollande renonce, il se positionne en recours. Si Hollande se maintient et l’emporte en 2017, Macron est à peu près assuré de devenir Premier ministre. Enfin Macron se prépare aussi pour 2022. Le véritable adversaire pour Macron c’est  Valls et réciproquement. Du coup ces  considérations éclairent  un peu mieux les propos jugés ambigus de Macron  « Rien ne nous arrêtera », a-t-il déclaré, devant une salle comble, où avaient pris place quelques élus, comme le député Richard Ferrand et le maire de Lyon Gérard Collomb, ainsi que l’écrivain Alexandre Jardin, lequel a également pris la parole. « Ce mouvement, parce que c’est le mouvement de l’espoir et que notre pays en a besoin, nous le porterons ensemble jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a également lancé Emmanuel Macron, sans plus de précisions sur l’identité du vainqueur auquel il songe. Lors de son discours, long d’1h20, il a en outre dénoncé les rigidités du « système » politique, d’après lui sources de « frustrations », et s’est déclaré prêt à « prendre des risques » personnels. « Imaginez ou nous serons dans trois mois, dans six mois, dans un an », a encore dit l’actuel ministre de l’Economie, provoquant alors les applaudissements de la foule aux cris de « Macron président ». Le week-end dernier, il a par expliqué à demi-mot qu’il convoitait les premières places. « Je ne concours pas pour le maillot à pois ou le maillot blanc, ni pour le maillot vert. Quand on fait du vélo, c’est le maillot jaune », a-t-il déclaré au Journal du Dimanche en marge d’une étape du Tour de France. Un maillot jaune pour le tour de France de 2022, c’est sûr et peut être même en 2017.

(Avec Reuters)

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Automobiles : une consommation réelle supérieure de près de 2 l

Automobiles : une consommation réelle supérieure de près de 2 l

 

Opération vérité pour PSA qui a décidé d’avouer d’après ses propres essais que  la consommation moyenne de ses véhicules était en réalité supérieure en moyenne de 1,8 l par rapport à la consommation annoncée dans les brochures commerciales. Une révélation qui évidemment ne concerne pas seulement PSA. En moyenne la plupart des véhicules de toutes les marques consomment  en effet autour de 2 l en plus que prévu compte tenu des conditions réelles de circulation. Du coup avec cette révélation officielle il conviendra sans doute de revoir aussi la quantification des émissions polluantes. PSA Peugeot Citroën joue donc la transparence sur la consommation en carburant de ses véhicules. Fini les essais dans des conditions complètement déconnectées de la réalité, en laboratoire, avec des vitesses de pointe d’escargot. Le constructeur français a décidé de mener lui même ses propres essais, en collaboration avec des ONG comme France Nature Environnement.
Pour mesurer cette consommation, les voitures roulent sur une quarantaine de kilomètre, sur autoroutes, nationales, départementales ou en plein centre-ville. PSA prend aussi en compte le nombre de passagers, les bagages et l’utilisation de la climatisation par exemple. Et c’est le grand écart avec les tests en laboratoire, c’est à dire ce qui font office d’homologation en Europe. En moyenne, la différence entre la consommation homologuée avec le test actuel est de 1,8 litre aux 100. La palme plus petit écart revient à la Peugeot 208 diesel qui consomme 4,7 litres en réel. Soit un 1,2 litre de différences. La plus grande différence est de 2,7 litres sur une 3008 essence. Alors le constructeur va tester une vingtaine d’autres modèles d’ici à la fin de l’année. Et va ensuite analyser les émissions d’oxyde d’azote dès l’an prochain. Légalement PSA ne peut pas afficher les résultats de ces tests à côté de ses modèles en concession ; seule la norme actuelle est légale et officielle. Néanmoins, le constructeur va divulguer ses infos sur internet.

 

RTL

Découvert bancaire pour 61% des Français

Découvert bancaire pour 61% des Français

Au moins une fois par an 61% des Français sont dans le rouge et il y a 25 % qui le sont chaque mois  d’après une enquête  de Panorabanques.com pour RTL et « Le Parisien ». D’après cette enquête, la cause majeure viendrait d’une mauvaise gestion de trésorerie. La vérité est peut-être différente et parmi les facteurs explicatifs il faudrait citer la hausse de la fiscalité, d’une manière générale la hausse des prix dont l’indice INSEE ne rend pas compte du fait de la modification structurelle de la consommation des ménages. Des ménages de plus en plus affectés pour les couches modestes et moyennes par le coût  des dépenses contraintes ‘(dépenses sous-estimées par l’INSEE). Pas étonnant si nombre de Français préfèrent  délaisser le livret A et figer leurs revenus dans les comptes courants (même si on a un léger redressement des livrets à ces derniers temps). D’après l’enquête,  52% des sondés déclarant des versements mensuels (salaires, allocations, rentes…) de 3.000 euros ou plus confessent dépasser la limite de leur découvert autorisé au moins une fois par an. En apparence, ce n’est pas tellement moins que les sondés qui perçoivent moins de 1.500 euros par mois, qui sont à 64% dans cette situation. Cependant, si l’on se concentre sur ceux qui sont en difficulté financière chaque mois, on note que les plus petits revenus ont le plus fort taux de dépassement de découvert autorisé. Ils sont 28% à franchir la limite chaque mois, contre 16% chez les Français déclarant 3.000 euros ou plus. Un écart qui n’est pas pris en compte par les banques dans le coût des commissions d’intervention, puisque 95% d’entre elles les facturent au plafond légal, soit 8 euros par opération, quels que soient les revenus du client.

 

RTL

Croissance : très médiocre au second trimestre (Banque de France)

Croissance : très médiocre au second trimestre (Banque de France)

 

 Il se confirme que le deuxième trimestre devrait être très décevant avec une croissance limitée à 0,2 % au lieu de 0,6 au premier trimestre d’après une enquête de la Banque de France. Une tendance confirmée avec l’augmentation du chômage en mai et le recul de la production industrielle en juin (ce dernier recul par ailleurs enregistré dans toute la zone euro).  Après avoir signé un bond de 0,6% au premier trimestre, le PIB ne progresserait donc plus que de 0,2% au deuxième selon la dernière estimation de la Banque de France publiée lundi matin qui repose sur son enquête mensuelle auprès des chefs d’entreprise. Pour autant la Banque de France maintient sa perspective de croissance de 1,4%. Cette décélération trouve son origine dans le « retour à la normale » de l’activité, notamment dans l’industrie manufacturière. En janvier, la Banque de France avait notamment observé une très franche accélération de l’activité. Un pic qui ne s’est pas reproduit au cours du deuxième trimestre – si l’on observe les résultats des enquêtes de l’Insee et du cabinet Markit – marqué toutefois par une reprise de l’activité dans le secteur du bâtiment.

 

Environnement : bilan insuffisant pour la France (OCDE)

Environnement : bilan insuffisant pour la France (OCDE)

 

 

En matière d’environnement l’OCDE constate quelques progrès pour la France mais souligne de nombreuses contradictions « L’agriculture intensive, l’urbanisation, l’artificialisation des sols et l’expansion des infrastructures de transport continuent de produire des effets néfastes sur la pollution de l’eau, de l’air et sur les écosystèmes », note le rapport, qui pointe de « nombreuses pressions » sur l’environnement.Et d’égrener que la France est « l’un des plus gros consommateurs de produits phytosanitaires du monde », que les concentrations d’ozone, de dioxyde d’azote et de particules fines dans l’air « dépassent régulièrement » les normes de protection pour la santé humaine, ou encore que l’artificialisation des sols « s’est accélérée », appauvrissant la biodiversité. En matière énergétique, la France « n’est pas sur la bonne voie «pour atteindre ses objectifs de développement des énergies renouvelables et de maîtrise de la consommation d’énergie. En cause, selon l’OCDE, à la fois des carences dans la gouvernance des questions environnementales et un manque de volontarisme sur la fiscalité écologique. « Il reste une marge de progression pour verdir plus largement la fiscalité française », et « la modernisation de l’organisation territoriale et la simplification des réglementations environnementales sont d’autres évolutions bienvenues qui devraient être poursuivies », juge le rapport.

(Avec AFP)

 

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

 

 

 

Tous les trois mois ou presque de nouvelles annonces sont faites quant aux perspectives financières du régime de retraite. Des perspectives pour 10 ans, 20 ans ou 50 ans mais cette fois l’annonce porte sur le très court terme puisqu’on prévoit l’équilibre financier pour 2020. Une annonce avec beaucoup de si ! À condition que le chômage se réduise un taux de 7 % et que la croissance se maintienne à 1,5 %. Deux hypothèses qui viennent juste d’être contredites par l’union économique qui considère que la croissance sera amputée de 0,2 à 0,3 % pour les prochaines années en raison du brexit. Cette annonce du prochain équilibre financier du régime de retraite à été faite par ce curieux comité de suivi (qui s’ajoute au comité orientation des retraites !) composés de fonctionnaires qui dépendent du gouvernement ou de personnalités très proches. En fait quand on examine bien l’avis  de ce comité on constate que la prédiction repose surtout sur l’hypothèse de la croissance. Pas vraiment une découverte et pas vraiment une nécessité de réunir des experts d’aussi haut niveau pour découvrir la lune. Annoncer  que le système des retraites sera en équilibre en 2020 si la croissance est satisfaisante n’apporte guère d’éclairage nouveau. Ce fameux comité ne peut en effet décréter,  ni même prévoir le niveau futur de la croissance. Annoncer l’équilibre pour 2020 relève donc de l’arnaque. Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que l’équilibre des retraites dépend essentiellement du rapport actifs- inactif-, que le nombre d’actifs dépend de la croissance et que de meilleurs rentrées financières seraient de nature à rééquilibrer les dépenses destinées aux retraités. Toujours aussi volontariste, Marisol Touraine assure pourtant aux Français qui douteraient que «l’équilibre est bien de retour». Et la ministre des Affaires sociales, toujours très politique dans ses prises de parole, de marteler que «la question de l’âge du départ en retraite n’a plus aujourd’hui de raison d’être posée» pour des raisons financières, avant de fustiger «ceux qui veulent distiller de mauvaises nouvelles, ceux qui veulent jouer sur les inquiétudes, ceux qui dans la perspective des élections à venir veulent se faire les messagers de l’anxiété». Comprendre l’ensemble des candidats à la primaire des Républicains…  «Dans des scénarios économiques favorables, le système tend vers l’équilibre financier, voire l’excédent», présage le comité de suivi. Si la conjoncture ne se dégrade pas, le besoin de financement du système sera de 0,2 % du PIB en 2020, soit 4 milliards. Un déficit deux fois inférieur à celui qu’anticipait  il y a un an le Conseil d’orientation des retraites (COR). Et nettement revu à la baisse aujourd’hui en raison de l’accord, trouvé par les partenaires sociaux à l’automne 2015, qui vise à réduire de 6,1 milliards d’euros, à horizon 2020, le besoin de financement des régimes de retraite de complémentaire. C’est ensuite que cela se corse, potentiellement. À partir de 2020, les projections financières varient selon les trajectoires retenues. Le scénario médian, dont les hypothèses (croissance de 1,5 % par an de la productivité du travail et taux de chômage de 7 %) sont qualifiées de «raisonnables et responsables» par Marisol Touraine, prévoit un retour dans le vert au milieu de la prochaine décennie. En revanche, si la croissance stagnait à 1 %, le système des retraites afficherait un déficit équivalent à 0,5 % du PIB en 2040. Un déséquilibre qui rendrait alors nécessaires de nouvelles réformes douloureuses: augmentation des cotisations, baisse des pensions, relèvement de l’âge de départ la retraite ou de la durée de cotisation. Bref,  cette annonce prématurée de l’équilibre, c’est bien du pipeau !

 

Révision en baisse des prévisions de croissance en zone euro après le brexit

Révision en baisse des prévisions de croissance en zone euro après le brexit

 

Pour la commission européenne la croissance de la zone euro sera réduite de 0,2% à 0,5% d’ici 2017 et celle de la Grande-Bretagne serait abaissée de 1% à 2,5%. Des chiffres qui regroupent recoupent ceux d’autres institutions comme la Banque centrale européenne, le fonds monétaire international ou encore Goldman Sachs. En clair la croissance de la zone euro ne dépasserait pas 1,4 % et celle de la Grande-Bretagne se rapproche de la récession pendant les deux ou trois prochaines années. L’exécutif européen projetait jusqu’à présent une croissance de 1,6% en 2016 dans la zone euro et de 1,8% en 2017. Pour la Grande-Bretagne, elle anticipait 1,8% et 1,9% respectivement. La Banque centrale européenne (BCE) a estimé que le vote en faveur du Brexit risquait de retrancher 0,3% à 0,5% cumulé à la croissance de la zone euro dans les trois prochaines années. Le Fonds monétaire international (FMI) a lui-même jugé vendredi que les incertitudes liées au choix de la Grande-Bretagne de sortir de l’Union européenne (UE) limiteraient la croissance de la zone euro à 1,4% en 2017 après 1,6% cette année, au lieu de 1,7% pour chacune de deux années. . Il est clair que toutes prévisions dans son domaine sont toujours relativement aléatoires. Difficile en effet d’évaluer les conséquences des longues incertitudes qui vont caractériser la période d’après brexit. Cela d’autant plus que ni l’Europe, ni les partisans britanniques du brexit  n’ont envisagé le moindre plan B. Dans une interview à challenges Pascal Lamy un très grand connaisseur des relations économiques internationales indique d’ailleurs que les négociations entre l’union européenne et le Royaume-Uni pourrait durer environ cinq ans. La grande question est de savoir quelle sera l’ampleur des retombées des incertitudes sur la confiance dans des investisseurs que des ménages. D’ores et déjà on constate une très forte dégradation du moral des ménages britanniques. En effet La confiance des consommateurs britanniques a chuté après le vote sur la sortie de l’Union européenne, à un rythme qui n’avait plus été vu depuis 21 ans, indique une étude publiée vendredi par GfK. Selon cette enquête effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, la victoire du « Leave » lors du référendum a entraîné un repli de l’indice de confiance de 8 points à -9.  »Il n’y a pas eu de recul plus marqué depuis 21 ans (décembre 1994) », souligne GfK.   . Dans son rapport, le FMI qualifie par ailleurs de « médiocres » les perspectives économiques à moyen terme de la zone euro en raison des séquelles de la crise, du maintien d’un chômage élevé, du niveau de la dette publique comme de la dette privée et des faiblesses structurelles persistantes de la région. « Il en résulte que la croissance à un horizon de cinq ans devrait être d’environ 1,5%, avec une inflation qui n’atteindrait que 1,7% », ajoute le Fonds. En-deçà des objectifs de 2% de la Banque centrale européenne.

 

 

 

(Avec Reuters)

Déchets radioactifs : dans un trou en attendant 100 000 ans

Déchets radioactifs : dans un trou en attendant 100 000 ans

Dans sa « grande sagesse », le Parlement français a donc approuvé le projet de stockage provisoire pendant 100 000 ans de déchets radioactifs les plus dangereux. Un  feu vert à la poursuite du projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) à Bure (Meuse), dans la nouvelle région Grand Est André Vallini, secrétaire d’Etat au développement, a apporté lundi le soutien du gouvernement à cette proposition. « C’est une étape importante dans un processus de long terme », a-t-il dit. « Le gouvernement soutient pleinement ce texte ». Comme au Sénat, tous les groupes de l’Assemblée ont voté ce texte à l’exception des élus écologistes qui ont défendu, en vain, plusieurs motions de procédure. Le projet de loi prévoit la conservation des déchets à vie longue à 500 mètres de profondeur dans une couche d’argile. Les écologistes estiment notamment que ces déchets « resteront radioactifs pendant plus de 100.000 ans et certains pendant un million d’années », mettant ainsi « en danger la nappe phréatique et les terres en surface ». Cette proposition de loi, qui complète notamment la loi du 28 juin 2006, ne porte pas sur le principe même du stockage souterrain mais sur les modalités de la réversibilité de ce stockage dans le but de la prévoir et de la faciliter si une autre solution technique était mise au point à l’avenir. Ce texte ne vaut pas décision d’exploitation du centre, la décision ultime revenant au pouvoir public. Celui-ci devra prendre le décret d’autorisation de création après une enquête publique, sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ce n’est qu’après ce décret d’autorisation, prévu vers 2025, qu’une phase industrielle pilote sera mise en oeuvre pendant une période d’au moins cinq ans. Le rapporteur de la commission, Christophe Bouillon (PS), a précisé que durant cette phase industrielle pilote seront réalisées des opérations d’essais de stockage.

(Avec Reuters)

Négociation Brexit : pas avant 2017

Négociation Brexit : pas avant 2017

 

Les grands médias ont surtout retenu la nomination prévue mercredi de Theresa May pour remplacer David Cameron comme Premier ministre. Par contre ils n’ont guère noté que Theresa May attendrait fin 2016 pour déclencher l’article 50 du traité européen qui prévoit le divorce avec l’union économique. D’une certaine façon,  le remplacement de David Cameron aussi tôt est une surprise dans la mesure où il avait annoncé un départ pour octobre laissant par ailleurs à son successeur le soin de négocier des futures relations avec l’union économique. Face au choc du brexit, l’ancien premier ministre avait choisi l’attentisme comme l’union européenne. Pas étonnant, aucun des deux camps n’avait prévu le moindre plan B. Il se pourrait bien toutefois que la détérioration de l’environnement économique ait  accéléré le processus de nomination d’un nouveau responsable à la tête du gouvernement britannique. En effet, les premiers effets négatifs commencent à se faire sentir en Grande-Bretagne avec en particulier la baisse de la livre, la dégradation de la confiance des ménages comme  des investisseurs et les perspectives d’un net tassement de la croissance à partir de 2017  il est probable que la Grande-Bretagne devra accélérer son calendrier pour la négociation avec l’union européenne sinon les mauvais chiffres macro économiques pourraient bien être de nature à affaiblir encore sa position. Theresa May qui est âgée de 59 ans, était la seule des candidats à la succession de David Cameron à avoir milité, quoique sans grande ardeur, contre le Brexit que 52% des électeurs britanniques ont choisi lors du référendum du 23 juin dernier. Mais ses premiers propos laissent dubitatif notamment lorsqu’elle veut faire du brexit un succès et que dans le même temps elle indique qu’il il lui faut six mois pour préparer la négociation avec l’union économique. Un premier discours qui sonne relativement creux et témoigne du désarroi dans lequel se retrouve la Grande-Bretagne. La livre sterling, qui a atteint des plus bas de 31 ans depuis le résultat du référendum en raison de l’incertitude créée par le Brexit, a légèrement rebondi face au constat que le processus de désignation d’un successeur à David Cameron serait beaucoup plus rapide que prévu. Lors d’un discours à Birmingham, la deuxième ville d’Angleterre, Theresa May s’est engagée lundi à placer le gouvernement au service « des gens simples qui travaillent » et a estimé que le référendum du 23 juin était un vote en faveur de « sérieux changements ». « La seule surprise, c’est que l’on soit autant surpris à Westminster de la volonté de changement des gens. Et ne nous trompons pas, le référendum a été un vote pour sortir de l’Union européenne, mais cela a été aussi un vote en faveur de sérieux changements », a-t-elle dit à la presse et à ses partisans. « Je n’ignorerai pas l’opinion publique quand elle dit son ras-le-bol de la politique traditionnelle ». « Sous ma direction, le Parti conservateur se placera complètement et sans ambiguïté au service des gens simples qui travaillent. Nous ferons du Royaume-Uni un pays qui œuvre pour le bien de chacun », a-t-elle enchaîné. « Nous devons réformer l’économie de manière à ce que davantage de gens profitent de la prospérité du pays. Nous devons remettre les gens aux commandes de leur vie. Nous devons donner davantage d’opportunités aux gens », a assuré la ministre de l’Intérieur.

(Avec Reuters)

Sondage popularité : Hollande 20%, Juppé 49%, Sarkozy 34%

Sondage popularité : Hollande 20%, Juppé 49%, Sarkozy 34%

Un tout petit mieux pour Hollande à 20% (comme Valls) d’après  un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié. Hollande progresse de 2 points. Juppé toujours nettement en têt avec 49%, Sarkozy à 34% et Le Pen à 29%. A noter le score de Bayrou : 45%.  Parmi les membres du gouvernement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, demeure en tête, avec 49% d’avis favorables (+1%), devant son collègue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve (45%, +3 points) et la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal (41% +4 points). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui réunit mardi soir ses sympathisants à Paris, arrive en quatrième position, avec 39% d’avis favorables (+5 points).La ministre du Travail, Myriam El Khomri, encore plus impopulaire que le chef de l’Etat, ferme la marche avec seulement 16% d’avis favorables. Le prix, vraisemblablement, du projet contesté de réforme du marché du Travail qui porte son nom et achève son cheminement au Parlement. A droite, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à la primaire organisée par Les Républicains pour la présidentielle de 2017, continue à faire la course en tête, avec 49% d’opinions favorables (+3%), devant le centriste François Bayrou (45%, +3%), Bruno Le Maire et François Fillon (40%).Nicolas Sarkozy, principal rival d’Alain Juppé pour la primaire, gagne six points mais à 34% seulement d’opinions favorables. Quant à la présidente du Front national, Marine Le Pen, elle reste à 29% d’avis

 

(Avec Reuters)

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Euro foot 2016 : « Nation retrouvée » ? (Patrick Kanner)

Euro foot  2016 : « Nation retrouvée » ? (Patrick Kanner)

 

Il est clair que le parcours de l’équipe de France de foot lors  de l’euro 2016 a suscité un engouement exceptionnel, -par exemple le nombre jamais atteint de téléspectateurs pour le dernier match France Portugal : 21 millions. Le nombre de spectateurs et surtout de supporter dans les fans zones ont  témoigné du soutien populaire. De là à dire que la nation est retrouvée il y a un pas que franchit le ministre des sports Patrick Kanner.-Le ministre des Sports Patrick Kanner a livré ses impressions sur la finale de l’Euro 2016 et sur l’organisation globale de cette compétition marquée par la réussite de l’équipe de France :  »Après la génération « black-blanc-beur » des champions du monde de 1998, la génération Knysna de l’échec de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, Patrick Kanner a tenté de qualifier la génération des Bleus de l’Euro 2016, C’est peut être la génération Nation, Nation retrouvée, un patriotisme qui n’est pas du nationalisme, une France retrouvée ». Un enthousiasme sans doute démesuré dans la mesure où la crise spécifique à la France ne peut être résolue par le résultat d’un match de foot. Certes. Les Français ont en effet un impératif besoin de victoire sportive comme celle de l’euro pour oublier le climat délétère qui règne dans le pays tant sur le plan économique, que social, politique ou sociétale. Pour une fois François Hollande qui se positionne en commentateur avait  sans doute raison : Une victoire des Bleus aurait eu une « bonne incidence » sur le moral des Français. Dommage que François Hollande ne soit pas davantage acteur dans le redressement du moral des Français. On sait que les Français sont sans doute le peuple le plus pessimiste du monde actuellement, ils ont des raisons objectives tellement le décalage est grand entre le potentiel de la France et les piètres résultats dans le domaine socio économique en particulier. Le récent débat sur la loi à confirmer l’incapacité du pays à réunir la dynamique de toutes les forces sociales pour engager les réformes structurelles qui s’imposent. Une illustration de cet immobilisme qui caractérise le pays. Un immobilisme largement entretenu par la radicalité de certaines forces sociales incapables de se concerter et d’accepter le moindre compromis. Témoin encore la posture de la CGT et du Medef qui rejettent  la loi pour des motifs complètement opposés. Bref une vraie caricature de la démocratie sociale. Caricature dont la responsabilité incombe aussi en grande partie à Manuel Valls qui a voulu faire un coup politique en voulant démontrer par sa posture intransigeante qu’il était l’opposé de François Hollande et qui aussi à profiter de l’occasion pour écarter Macron afin de tenter d’apparaître, lui,  comme le seul  de la réforme. Bref un spectacle lamentable tant  pour l’étranger que pour la plupart des Français. Alors une victoire des Français à l’euro pour tout résoudre ? Sans doute non mais enfin un moment de bonheur pour nous sortir de la médiocrité économique, sociale et politique.

 

Inégalités territoriales renforcées

Inégalités territoriales renforcées

D’après France stratégie, organisme de prospective placée auprès du Premier ministre la désertification du territoire doit encore s’amplifier. Pour cette institution de technocrates,  il convient de concentrer l’activité économique autour d’une quinzaine de zones urbaines. Or ces zones concentrent déjà de l’ordre  de 50 % de l’activité économique française (et plus de 50% des emplois). ,  une orientation qui évidemment va tout à fait à l’encontre des préoccupations environnementales et de la qualité de vie. En outre une sorte de paradoxe au moment où le numérique notamment rend possible une plus grande décentralisation. C’est évidemment le mythe de la croissance endogène qui consiste à tasser le plus possible les populations afin de les contraindre à augmenter leur demande marchande. Un contresens écologique mais aussi économique car les investissements en zone  très urbanisée sont beaucoup plus coûteux en raison du coût du foncier mais aussi de leur insertion dans des environnements complexes. Victime de cette politique concentrationnaire les villes moyennes, les petites villes et évidemment les zones rurales dont certaines sont appelées à devenir des territoires d’Indiens. À noter aussi l’évolution sémantique en matière d’aménagement géographique puisqu’on parle maintenant « de territoires intermédiaires » ; en clair des territoires secondaires. Ces toutes la contradictions entre une politique économique qui recherche la croissance à n’importe quelle condition et une politique d’aménagement recherchant un équilibre entre le développement économique, la qualité de vie et la protection de l’environnement. Les 15 aires urbaines de plus de 500.000 habitants concentrent 40% de la population, 55% de la masse salariale, plus de 50% de l’activité économique, deux tiers des étudiants. (Crédits : Camille Stromboni)Les ressorts de la croissance font défaut à beaucoup de villes moyennes et de territoires ruraux et les écarts en matière d’égalité des chances et d’accès aux services ne se résorbent plus, selon un rapport de France Stratégie. Paradoxalement France stratégie, organisme gouvernemental, placé auprès du Premier ministre, plaide cependant pour un renforcement de l’investissement public dans ces métropoles ou sur leur pourtour au nom de l’efficacité économique.

(Avec Reuters)

 

Propositions patronales pour redresser l’industrie

Propositions patronales pour redresser l’industrie

 

 

La désindustrialisation des économies développées est réversible. Voilà le message très optimiste que veut faire passer le Cercle de l’Industrie, le lobby regroupant les grands patrons de l’industrie et actuellement présidé par Philippe Varin (président du conseil d’administration d’Areva, et ex-président du directoire de PSA).   Il en veut pour preuve la Suède ou le Royaume-Uni où l’industrie automobile a opéré un remarquable décollage. Pour ce faire, le Cercle délivre plusieurs propositions à l’attention des candidats à l’élection présidentielle.

> Une réforme des prélèvements obligatoires. Le Cercle demande en fait d’alléger les prélèvements de 50 milliards d’euros sur cinq ans via une loi de programmation dans les 100 premiers jours du mandat. Dans le détail, il s’agit de réduire de 10 à 15 milliards les cotisations sociales employeurs, de 20 milliards les impôts qui pèsent sur les coûts de production « via un plafonnement de ces impôts en pourcentage de la valeur ajoutée », ainsi que la fiscalité du capital de 15 à 20 milliards d’euros.

> Dynamiser le marché du travail avec notamment la mise en place d’un contrat de travail unique qui remplacerait donc la dualité CDI/CDD avec des droits progressifs et une période d’essai « maximale ramenée à six mois ». Une proposition déjà faite  prix Nobel d’économie 2014 Jean Tirole qui milite depuis longtemps pour ce type de solution.

> Développer davantage l’apprentissage. Le Cercle propose par exemple de transformer les lycées professionnels en centres de formation des apprentis, et de développer une filière de pré-apprentissage accessible dès l’âge de 14 ans.

> Renforcer les avantages tricolores en matière de Recherche et Développement, en sanctuarisant le Crédit d’impôt recherche et en encourageant les initiatives fédérant les start-up comme la French Tech. Le Cercle demande par ailleurs de la flexibilité au niveau du principe de précaution en « intégrant la nécessité de la prise de risque et de l’innovation ».

> « Oser plus d’Europe » en coordonnant mieux les politiques énergétiques nationales et en développant un environnement favorable pour la connectivité, la couverture internet et la cybersécurité. Le Cercle propose aussi de créer « des pôles européens de compétitivité » ainsi qu’un « plan européen pour les industries stratégiques ».

> Enfin, le Cercle réclame des efforts pour « accompagner la transformation numérique et le déploiement des industries du futur ». Notamment en « proposant un cadre favorable au développement de l’entrepreneuriat et des talents ».

 

(Reuters)

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