Le siège de la CFDT «saccagé» par les gauchistes
Une nouvelle fois les gauchistes ont montré leur curieuse conception de la démocratie en saccageant le siège de la CFDT à Paris. Des gauchistes qui comprenaient une centaine de personnes qui avaient décidé de faire un défilé nous n’autorisé dans l’est de Paris. On peut supposer qu’il s’agit de radicaux qui ont comme seul objectif la lutte révolutionnaire et qui évidemment ne peuvent admettre la ligne réformiste de la CFDT. Des gauchistes qui luttent pour le renversement total du système économique et politique alors que la CFDT lutte pour obtenir des avancées pour les salariés. Mais pour les gauchistes les compromis obtenus pour les salariés ne font que conforter le système. Bref un discours qui date bien d’un siècle pour des gauchistes qui par ailleurs en majorité sont des fonctionnaires ou des salariés du secteur public et nationalisé. Bref la révolution mais avec la protection du statut. Une curieuse conception du syndicalisme plus proche du fascisme que de la démocratie. Des participants à une manifestation non autorisée à Paris ont donc brisé les vitres du siège de la CFDT, qui ne participe pas à la mobilisation contre la loi El Khomri. En lettres rouges, ils ont inscrit sur la façade : «c’est fini de trahir». Une centaine de personnes parties en manifestation non autorisée dans le nord de Paris jeudi soir, après une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail, ont dégradé la façade du siège du syndicat réformiste CFDT. Peu après 21 heures, des manifestants ont quitté le quartier de Ménilmontant pour rejoindre celui de Belleville, dans l’est parisien, quelques heures après la dispersion de la nouvelle manifestation contre la loi travail à Paris qui a rassemblé entre 20.000 et 60.000 personnes, selon les sources à Bastille. Au cours du rassemblement non déclaré, des manifestants ont brisé les vitres du siège de la CFDT, qui ne participe pas à la mobilisation contre la loi dite El Khomri, situé sur le chemin de cette manifestation de nuit. En lettres rouges, ils ont inscrit sur la façade: «C’est fini de trahir».
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