Archive mensuelle de mai 2016

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Clash entre le FN et Robert Ménard

Clash entre le FN et Robert Ménard

 

Ménard l’exhibitionniste qui cherche par tous les moyens à faire parler de lui a cette fois été sanctionné par le FN qui a quitté la réunion qu’il organisait. Ménard joue en effet sur toutes les ambigüités en se réclamant du FN mais sans en être et en voulant le concurrencer en lançant un hypothétique mouvement d’union des droites. Pire Ménard a indiqué qu’il ne donnerait pas de consigne de vote en faveur de Marine Le Pen. Un crime de lèse majesté ! Le tort de Ménard c’est évidemment depuis qu’il est maire de Béziers de se prendre pour un leader au destin national alors qu’il se distingue surtout par des propositions anachroniques et souvent condamnables comme par exemple quand il veut imposer une carte d’identité avec ADN des chiens pour lutter contre les crottes de chiens ! Les élus Front national Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont claqué samedi la porte d’un colloque organisé à Béziers (Hérault) par le maire de la ville, Robert Ménard, proche du FN, pour promouvoir une union des droites. Cause de cet accès de mauvaise humeur, une petite phrase de l’ancien journaliste, qui a déclaré samedi matin ne pas vouloir faire du « mouvement citoyen » qu’il lançait ce week-end, « Oz ta droite », le « marchepied » du FN et de sa présidente Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2017. « Il ne s’agit pas d’être le marchepied d’un candidat » ni « le marchepied de personne », a-t-il dit à plusieurs reprises aux journalistes qui lui demandaient si ce « rendez-vous de Béziers » visait à préparer la candidature de Marine Le Pen. « Il n’y aura pas de consigne de vote », a-t-il ajouté. La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, venue à la tête d’une délégation du parti d’extrême-droite, avait déjà laissé percer son irritation vendredi. « Je ne suis pas venue pour inaugurer un mouvement dissident du FN », avait déclaré la députée du Vaucluse. La sortie de Robert Ménard, samedi matin, a été la goutte de trop: elle a quitté brusquement le colloque à la mi-journée avec le député FN Gilbert Collard, non sans lâcher devant des journalistes une nouvelle salve à l’adresse du maire de Béziers. Gilbert Collard a pour sa part regretté « une maladresse lourde, grave » et rappelé que Robert Ménard avait bénéficié du soutien du FN lors de son élection à la mairie de Béziers. « Il aurait pu faire l’économie de cette phrase, qui est discourtoise à notre égard et qui occulte le fait que s’il est le maire de Béziers, c’est en grande partie grâce à nous. »

(Avec Reuters)

 

Sondage popularité Valls plonge : chute historique

 

Une popularité encore  inférieure à celle d’Ayrault, le Premier Ministre plonge encore victime surtout de sa posture autoritariste qui agace de plus en plus. Valls est victime surtout de lui-même en surjouant l’incarnation de l’autorité et du courage. La forme est sans doute encore davantage condamnée que le fond.  Sur 1.348 personnes interrogées les 23 et 24 mai, seules 24% disent avoir une bonne opinion du Premier ministre, alors que son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, n’était jamais descendu sous la barre des 25%. Seuls trois chefs de gouvernement de la Ve République sont descendus sous ce seuil et cela a toujours précédé de peu leur démission, rappelle Christelle Craplet, de BVA : la socialiste Edith Cresson, en mars 1992 (23%), le RPR Alain Juppé, en décembre 1996 (20%) et l’UMP Jean-Pierre Raffarin, en mai 2005 (21%). La cote de popularité du chef de l’Etat, François Hollande, reste stable mais très faible, à 19%. Dans le classement des personnalités politiques, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à l’investiture de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, reste en tête, avec 46% de sondés qui souhaitent le voir jouer un rôle politique accru. Il perd quatre points mais devance d’un point le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui a lancé samedi sa « Grande Marche », l’envoi de milliers de membres de son mouvement « En Marche » auprès des Français pour faire un diagnostic de l’Etat du pays et de ses aspirations.  Emmanuel Macron (45%) perd trois points par rapport à la précédente enquête. Auprès des seuls sympathisants de gauche, sa cote tombe à 37% (-4 points).

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Livret A : hausse enfin !

Livret A : hausse enfin !

Une petite hausse du livret A  -pas des taux de la collecte- (la seconde) après la dégringolade de ces derniers mois. Le signe peut-être d’une petite amélioration de la situation économique à condition que grèves et blocages ne détruisent pas ce petit regain d’optimisme. Les dépôts d’argent sur le Livret A sont restés supérieurs aux retraits en avril, à hauteur de 260 millions d’euros. C’est le deuxième mois de suite que ce placement affiche une collecte nette positive, alors que les retraits avaient dépassé les dépôts en janvier et février, affirme la Caisse des dépôts. Le Livret de développement durable (LDD), exempt de fiscalité comme le Livret A, enregistre également une collecte nette positive de 100 millions d’euros à la fin avril. Cette collecte positive sur ces deux produits d’épargne, d’un montant total de 360 millions d’euros en avril, réduit ainsi sensiblement la décollecte cumulée enregistrée depuis le début de l’année, par rapport aux quatre premiers mois de 2015. De janvier à avril, la décollecte cumulée des deux livrets est ainsi ressortie à 980 millions d’euros, contre 2 milliards d’euros l’an dernier sur la même période. En comparaison, l’assurance vie continue d’attirer plus fortement les épargnants, la collecte nette sur le premier trimestre ayant atteint 7,8 milliards d’euros.

Sondage Sarkozy : 80% contre son retour

Sondage Sarkozy : 80% contre son retour

 

.78% des Français ne souhaitent donc toujours pas la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle selon un sondage Odoxa pour iTélé. Et pire pour le président des Républicains: la vague de désamour des Français à son égard est stable depuis décembre 2015. Seulement 21% souhaitent sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. Le rebond espéré et attendu n’a pas eu lieu. Chez les sympathisants de la droite, seuls 39% souhaitent sa candidature. Et chez Les Républicains, c’est à peine mieux avec 50% voulant sa présence à la prochaine élection présidentielle contre quasiment autant (49%) ne la souhaitant pas. Nicolas Sarkozy réussit à polariser encore l’électorat de gauche avec 92% de rejet. Les Français veulent du neuf, une personne qui n’a pas encore été aux affaires. Ou alors une personne qui l’a été, comme Alain Juppé, Premier ministre contesté il y a une vingtaine d’années, mais dont ils ont oublié le bilan. Si bien que pour 59% des personnes interrogées Nicolas Sarkozy ne ferait pas mieux que François Hollande, englué dans les manifestations et blocages demandant le retrait de la loi travail. Seul un Français sur 4 estime qu’il aurait fait mieux et 15% pense qu’il aurait fait pire. Même si on se concentre sur l’électorat de droite, 49% estime qu’il aurait fait mieux que François Hollande, malgré l’impopularité record du président de la République. Les Français n’ont cessé à rejeter Nicolas Sarkozy depuis son retour en politique. Alors qu’ils étaient 37% à souhaiter sa candidature en 2013, ils n’étaient plus que 33% en décembre 2014, puis 26% en mai 2015 et donc 21% fin mai 2016.

Dividendes : + de 50% au premier trimestre

Dividendes : + de 50% au premier trimestre

 

Il ne faut pas s’étonner si la grogne trouve un terrain favorable en France avec les annonces des hausse de salaires des grands patrons jusqu’à 100% ! et aussi avec la hausse des dividendes de plus de 50% au premier trimestre. Dans le même temps la plupart des rémunérations et pensions sont bloquées (en francs courants et davantage en francs constants)°. Près de 4,5 milliards de dollars de dividendes ont été reversés aux actionnaires de sociétés françaises entre janvier et mars 2016, selon une étude. Cette forte hausse sur les trois premiers mois de l’année s’explique par les 1,5 milliard de dollars de dividendes versés par le groupe Vivendi, présidé par Vincent Bolloré. Quand il s’agit de récompenser les actionnaires, l’heure n’est pas à la restriction. En France, toutes les sociétés ont maintenu ou augmenté leurs dividendes en euros au premier trimestre 2016, selon une étude du gérant d’actifs Henderson Global Investors publiée lundi. Porté par le dividende exceptionnel du groupe de médias Vivendi (1,5 milliard de dollars), l’Hexagone a ainsi connu une hausse des dividendes de 51,3%. Plus modérée, la hausse des dividendes sous-jacents s’établit tout de même en hausse de 5,3% par rapport à la même période l’an passé. En Europe, hors Royaume-Uni, les dividendes ont progressé de 10,8%, grâce, outre Vivendi, aux sociétés pharmaceutiques suisses Novartis et Roche. « Les dividendes de l’Allemagne, de la France, de l’Espagne et de la Suède ont tous atteint entre 4 et 5 milliards de dollars », note l’étude. Alex Crooke, spécialise du sujet chez Henderson Global Investors, cité dans le communiqué souligne :

« Le premier trimestre est une période relativement calme pour l’Europe, mais les résultats de la région sont de bon augure pour la période cruciale qu’est le deuxième trimestre, lorsque les sociétés européennes paient la majeure partie de leurs dividendes annuels. »

De son côté, le Royaume-Uni a souffert, avec une baisse de 5% des dividendes et devrait connaître une année morose, les groupes miniers britanniques ayant réduit leurs paiements. Dans le monde, le montant total des dividendes mondiaux a atteint 218,4 milliards de dollars (+2,2%) sur les trois premiers mois de l’année, soit une hausse de 4,7 milliards de dollars sur un an, grâce à l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. En outre, les variations de change ont moins influencé que par le passé les résultats, alors que les dividendes sont convertis en devise américaine pour le besoin de l’étude. La hausse du dollar en 2015 avait en effet eu tendance à pénaliser la croissance des dividendes dans le monde. L’an passé, 1.150 milliards de dollars de dividendes avaient été reversés, en baisse de 2,2% à cause des effets de change. Pour l’année 2016, Henderson estime que les dividendes devraient augmenter de 3,9% dans le monde pour atteindre 1.180 milliard de dollars, bénéficiant de la légère baisse de la devise américaine.

(. Avec AFP)

SNCF : nombreuses grèves à prévoir

SNCF : nombreuses grèves à prévoir

La direction SNCF et les syndicats sont toujours en opposition sur le futur accord d’entreprise. Du coup la grève reconductible décidée par tous les syndicats à partir du 31 mai est confirmée. Deux conflits se superposent à la SNCF, celui concernant la loi travail à l’initiative surtout de la CGT mais surtout celui concernant les futures conditions de travail, conflit celui-là soutenu par toutes les organisations syndicales. En outre se négocie aussi parallèlement une convention collective du rail qui à terme pourrait remettre en cause le statut des cheminots. Il faut donc s’attendre à une situation conflictuelle pendant de nombreuses semaines voire de nombreux mois compte tenu de l’enjeu. Après une journée de négociations vendredi 27 mai, les organisations syndicales et la direction de la SNCF ne sont pas parvenus à un accord. Les préavis de grève, déposés de manière séparés par les quatre organisations syndicales représentatives et qui démarrent le mardi 31 mai au soir, n’ont pas été levés.  Les discussions portent sur un nouvel accord d’entreprise.  Les points de blocage n’ont donc pas été levés. Pour autant, les négociateurs de perdent pas espoir de parvenir à un accord avant mardi prochain. « Les relations ne sont pas rompues », a expliqué une source proche des négociations, même si aucune date d’une nouvelle réunion n’est encore fixée ».   Les organisations syndicales ne sont pas toutes sur la même longueur d’onde. La CGT et Sud se battent également contre la loi travail, quand CFDT et Unsa ne négocient que sur l’accord d’entreprise.

« La Grèce subit une politique d’huissiers » ! (James Galbraith)

« La Grèce subit une politique d’huissiers » ! (James Galbraith)

L’économiste américain se distingue encore par son propos très gauchiste concernant la Grèce considérant que ce pays (qu’il a conseillé secrètement, sans doute mal ! ) subit une  politique d’huissier. James K. Galbraith, révèle dans son livre « Crise grecque, tragédie européenne » qu’il a secrètement conseillé le gouvernement Tsipras l’été dernier lors des négociations avec les créanciers de la Grèce. Mais livre a sans doute été écrit avant la conclusion d’un accord avec la Grèce qui de fait étale considérablement la dette au point en fait d’être considérablement allégée (contre lavis de l’Allemagne). Le point de vue de Galbraith démontre en tout cas que les docteurs de l’économie sont comme les médecins de Molière : assez peu compétents.  »J’avais la responsabilité de préparer une espèce de bilan des coûts, des dangers, des problèmes si le gouvernement grec devait se trouver obligé de sortir de l’Euro à la suite d’un échec des négociations« , a expliqué sur France Info ce proche de Yanis Varoufakis. « Ce n’était pas une décision que le gouvernement grec voulait prendre, mais nous étions face à la possibilité que ça soit inévitable« . Le gouvernement grec a finalement « cédé sous la menace, c’est un contrat qui a été signé sous la coercition des menaces financières très dures », selon James Galbraith, pour qui « on doit se poser la question de la moralité de cette politique« . La politique menée par la Commisison européenne, le FMI et la BCE en Grèce, « n’a rien apporté ni au peuple grec, ni à l’économie grecque, il n’y a pas eu de relance« , a critiqué l’économiste américain. « C’est une politique de saisie des terrains, de banqueroute des entreprise et de privatisation à très bon marché des biens de l’Etat. Ce n’est pas une politique économique, c’est une politique d’huissiers: quand on n’arrive pas à rembourser les dettes par les moyens de la croissance économique, on saisit les biens« . James Galbraith a estimé « qu’on aurait pu débloquer » la crise grecque « en faisant une restructuration de la dette en 2010. On ne l’a pas fait et on a préféré laisser l’illusion aux électeurs européens qu’ils pourraient être remboursés, alors que les responsables politique savaient très bien que ça ne pourrait pas se faire« . Un point de vue déjà daté avec l’accord récemment conclu entre la Grèce et L’union européenne ! 

Confiance ménages en mai : en hausse

Confiance ménages en mai : en hausse

 

Une amélioration très fragile et qui ne tient pas encore compte des conséquences des dernières évolutions des conflits sociaux. La remontée était pourtant significative au début du mois de mai. Mais le moral pourrait bien être affecté en juin si grèves, violence et blocages perdurent. – La confiance des ménages s’était nettement améliorée en France au mois de mai pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 2007, bien qu’elle reste en deçà de sa moyenne de longue durée, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance gagne quatre points, à 98. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à une stabilisation de l’indice à 94, son niveau du mois d’avril. En mai, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée est stable pour le quatrième mois consécutif. En revanche, leur opinion sur leur situation financière future s’améliore nettement, le solde correspondant gagnant 4 points. Les deux soldes restent cependant inférieurs à leur moyenne de longue période. La proportion de ménages estimant qu’il est opportun de faire des achats importants augmente nettement, le solde correspondant gagnant 7 points et progressant au-dessus de sa moyenne de long terme. Le solde d’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne est stable, à son niveau moyen de longue période. En revanche, celui concernant leur capacité d’épargne future diminue (−2 points) et repasse légèrement au-dessous de sa moyenne de long terme. Les ménages sont plus nombreux qu’en avril à estimer qu’il est opportun d’épargner (+3 points), le solde retrouvant son niveau de mars, nettement inférieur cependant à sa moyenne de longue période. L’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France s’améliore fortement (+9 points), tout comme celle sur le niveau de vie passé (+10 points). Les craintes des ménages concernant le chômage chutent en mai, le solde correspondant perd 28 points et devient inférieur à sa moyenne de long terme. Il atteint ainsi son plus bas niveau depuis juin 2008. Les ménages sont plus nombreux qu’en avril à estimer que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois, le solde correspondant gagnant 3 points.

(Avec Reuters)

 

Grèves : des conséquences graves pour le tourisme et l’économie

Grèves : des conséquences graves pour le tourisme et l’économie

 

Les premières victimes des grèves, blocages des sites d’essence et autres manifestations concerne le secteur du tourisme. Un secteur déjà affecté par l’effet des attentats de novembre. De nombreuses annulations de voyages ont été constatées tant auprès des agences de tourisme que des hôtels, de nombreux commerces sont concernés. Au delà du tourisme, ce sont  beaucoup d’activités qui sont handicapés notamment par les difficultés de transport. Ces conséquences à court terme pourraient priver la France de 0.1 à 0.3% du PIB en 2016 et créer 100  à 200 000 chômeurs supplémentaires. Mais les dommages les plus importants concernent l’avenir. L’image de la France est en effet de nouveau très ternie du fait de cette instabilité sociale et surtout par l’incapacité du pays à accepter les réformes. Pas étonnant que les investissements étrangers en France soient très en retrait par rapport notamment à l’Allemagne et à la Grande-Bretagne.  L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) s’est alarmée « des conséquences graves, économiques et sociales, des mouvements de blocage » et « des images aux conséquences néfastes pour la destination France » déjà affectée par les attentats du 13 novembre dernier. L’organisme, contacté vendredi par Reuters, n’était pas en mesure d’établir à ce stade une tendance générale en raison de chiffres disparates selon les régions, mais il évoque des annulations de réservations pour le week-end à hauteur de 50% sur le littoral en Bretagne et dans les Hauts-de-France. Le Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration (GNI) cite vendredi une enquête qui « montre que les taux d’occupation dans le secteur de l’hôtellerie sont redescendus au niveau de ceux des semaines qui ont suivi les attentats de novembre 2015 et que les tarifs ont baissé de 22%. » « La saison touristique à venir est en péril », estime le GNI dans un communiqué. « Je crois que même si cela s’arrêtait demain, le mal est quand même déjà un peu fait. Les images qui sont passées à l’étranger font peur. Quand vous voyez une voiture de police brûler, cela ne vous invite pas à venir dans le pays concerné. Les images mettront du temps à être effacées », a estimé vendredi sur RFI Vincent Sitz, président de la commission Emploi, Formation, Handicap du GNI-Synhorcat. Interrogé sur BFM TV, le président de l’Union professionnelle artisanale (UPA), Jean-Pierre Crouzet, a évoqué les inquiétudes de ses adhérents, qui n’acceptent pas « la paralysie du pays et les violences ». « Ils sont confrontés pour certains d’entre eux à la casse de leur vitrine, à la casse de leur magasin, à l’éloignement du consommateur et là, véritablement, il y a de gros gros problèmes », a-t-il déclaré en précisant que l’alimentation, l’hôtellerie et les services étaient les plus affectés. « A un moment où on avait touché le fond de la piscine, où on commençait à sortir la tête de l’eau, on nous replonge une nouvelle fois et ça, on ne peut pas l’accepter », a-t-il déclaré.

(Avec Reuters)

 

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Conséquence de la nette révision à la hausse de la croissance aux Etats –Unis, la FED menace à nouveau de relever ses taux dans les prochains mois. pas forcément uen bonne nouvelle en particulier pour l’Europe qui sera aussi contrainte de suivre alors que la reprise est encore très fragile.  La Réserve fédérale américaine devrait relever ses taux d’intérêt « dans les mois à venir » si la croissance économique accélère comme prévu et que des emplois continuent d’être créés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi Janet Yellen. La présidente de la Fed renforce ainsi l’hypothèse d’un nouveau tour de vis monétaire en juin ou en juillet, qui a ressurgi la semaine dernière après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC). « Il est approprié (…) pour la Fed de relever progressivement et prudemment dans le temps notre taux d’intérêt au jour le jour, et probablement dans les mois à venir une telle initiative serait opportune », a dit Janet Yellen. Tout en mettant en garde contre un relèvement trop brutal des taux, elle a paru plus confiante que par le passé dans la vigueur de l’économie américaine et dans le redressement de l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed. « L’économie continue de s’améliorer (…) la croissance semble accélérer », a dit la présidente de la Fed lors d’une intervention au groupe universitaire Ivy League dans le Massachusetts. Elle a aussi dit s’attendre à ce que le marché du travail continue de s’améliorer. Les prix des obligations du Trésor ont baissé et le dollar s’est apprécié après ces déclarations, tandis que Wall Street a légèrement réduit ses gains. La probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion du FOMC les 14 et 15 juin est désormais estimée à 34% contre 30% avant le discours de Janet Yellen, d’après CME Group.La probabilité d’un tour de vis monétaire à la réunion suivante, les 26 et 27 juillet, a atteint 60% et a plus que doublé en un mois. La Fed a relevé ses taux en décembre pour la première fois en près de 10 ans mais elle s’est abstenue depuis de les relever à nouveau en raison du ralentissement de l’économie mondiale et des turbulences sur les marchés financiers en début d’année. Lors de sa réunion de mars, elle a évoqué deux hausses de taux cette année. Les responsables de la Fed ont multiplié ces dernières semaines les déclarations pour rappeler aux investisseurs, qui n’y croyaient plus guère, qu’une hausse des taux était possible en juin ou en juillet, ce qu’a confirmé la teneur de leurs débats, publiés le 18 mai, lors de leur réunion en avril. La faiblesse des cours du pétrole et la vigueur du dollar sont deux facteurs qui ont été régulièrement mis en avant pour expliquer que l’inflation aux Etats-Unis ne parvienne pas à atteindre l’objectif de la Fed. Janet Yellen a déclaré vendredi que ces facteurs « semblent à peu près se stabiliser ». « Ma propre prévision est que (…) l’inflation remontera au cours des deux prochaines années vers notre objectif de 2% », a-t-elle dit.

(Avec Reuters)

Croissance Etats- Unis au 1er trimestre : nettement revue en hausse

Croissance  Etats- Unis au 1er trimestre : nettement revue en hausse

Une révision en forte hausse et assez inattendue qui pourrait par ailleurs entrainer une hausse des taux de la FED. Les Etats-Unis ont révisé en hausse leur croissance au premier trimestre 2016. Le PIB a crû de 0,8% au premier trimestre, en rythme annualisé, au lieu du taux de 0,5% annoncé le mois dernier, suivant la deuxième estimation de cet indicateur annoncé par le ministère du Commerce vendredi. Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis le premier trimestre 2015. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une croissance de 0,9% après +1,4% au dernier trimestre 2015. Cette révision à la hausse témoigne en outre d’un coup de frein du commerce extérieur moins prononcé que ne le laissait penser la première publication du PIB. Le gouvernement a également annoncé un rebond des bénéfices nets des entreprises, qui ont augmenté de 0,6% au premier trimestre après une chute de 8,4% au dernier trimestre 2015. Dollar fort et demande mondiale atone ont pesé sur l’export et donc sur l’économie américaine en général, qui a subi aussi l’effet de la baisse des cours pétroliers.   Les économistes pensent en outre que le modèle employé par le gouvernement pour déduire les effets saisonniers des données ne remplit pas complètement ses objectifs en dépit des ajustements opérés à cette fin l’an passé. Des effets saisonniers résiduels ont grevé la statistique du PIB du premier trimestre, avec une croissance inférieure à son potentiel durant cinq des six dernières années depuis le début de la reprise économique à la mi-2009. Il semble que l’économie ait repris de l’allant au début du deuxième trimestre, avec des ventes au détail, des exportations, une production industrielle, des mises en chantier et des ventes de logements qui ont accéléré en avril. Les investissements dans l’immobilier résidentiel ont bondi de 17,1% au premier trimestre, rythme le plus soutenu depuis le quatrième trimestre 2012. En première estimation, ils avaient augmenté de 14,8%. Les entreprises ont constitué pour 69,6 milliards de dollars de stocks, au lieu des 60,9 milliards estimés le mois dernier. Les stocks ont retranché deux dixièmes de point au PIB du premier trimestre au lieu de 0,33 point comme annoncé en avril. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique des Etats-Unis, n’ont pas été révisées. Leur hausse est de 1,9% après +2,4% au quatrième trimestre 2015. Les ménages ont tranché dans les achats de biens durables tels que les automobiles au premier trimestre. Le revenu disponible des ménages, ajusté de l’impôt sur le revenu et de l’inflation, a augmenté de 4,0% au premier trimestre et non pas de 2,9% comme cela avait été estimé initialement. L’épargne a été revue à 782,6 milliards de dollars contre 712,3 milliards. Les exportations n’ayant pas été aussi faibles qu’on l’avait pensé, et les importations s’étant contractées, le déficit commercial a été revu en baisse et n’a plus retranché que 0,21 point au PIB du premier trimestre au lieu de 0,34 point donné le mois dernier.

(Avec Reuters)

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G7-Tafta: la France se félicite un peu vite

La France se glorifie sans doute un peu vite du soutien du G7 à ses postions sur l’accord TAFTA. En effet en dépit des réserves françaises ( y compris sur les délais), le G7 a souhaité que la négociation aboutisse pour la fin de l’année ( position d’Obama),  ce qui est incompatible avec les exigences française ( et d’autres pays d’Europe) et le temps nécessaire pour négocier les divergences. .  La France s’est cependant félicitée vendredi d’avoir fait « partager » sa position sur le traité de libre-échange transatlantique (Tafta ou TTIP) par le G7 à Ise-Shima, dans le centre du Japon, a déclaré l’entourage du président français François Hollande. François Hollande « a fait reconnaître par les dirigeants du G7 qu’il ne pourra y avoir de TTIP que si quatre conditions sont réunies », a-t-on assuré de même source. Dans son communiqué final, le G7 exprime sa volonté de parvenir « dès cette année » à l’accord sur le Tafta mais « à condition qu’il soit ambitieux, complet, d’un haut niveau de qualité et mutuellement bénéfique ». Le chef de l’Etat français avait émis début mai de vives réserves sur le projet. « A ce stade » des négociations, « la France dit non », avait-il déclaré, refusant un « libre-échange sans règle ».  »Jamais nous n’accepterons la mise en cause des principes essentiels pour notre agriculture, notre culture, pour la réciprocité pour l’accès aux marchés publics », avait insisté François Hollande, évoquant les « normes sanitaires, alimentaires, sociales, culturelles, environnementales ».

FOOT : Racisme de Deschamps, Cantona déraille

FOOT : Racisme de  Deschamps, Cantona déraille

 

Une nouvelle frasque de Cantona, joueur exceptionnel mais qui ne brille pas par sa finesse d’analyse comme nombre de se collègues footballeurs. Cantona accuse effet Deschamps de racisme parce qu’il ne fait pas jouer Ben Arfa et Benzema. Deux joueurs effectivement sans doute parmi les meilleurs. Pour autant si Benzema a été écarté c’est en raison de l’affaire scabreuse de chantage à la sextape de Valbuena. Pour Ben Arfa, les motifs de non titularisation sont plus discutables et tiennent surtout au comportement passé de l’intéressé. Accuser par contre Deschamps de racisme relève de la diffamation et de l’irresponsabilité totale. En effet une grande partie des jours de l’équipe de France a des origines étrangères. Cantona joueur magnifique, homme généreux aussi (bon comédien par ailleurs) est  coutumier des dérapages. Pas forcément de sa faute. Intellectuellement Cantonna est dans la lignée de la plupart des footballeurs à la fois incultes et exhibitionniste même sil s’intéresse à la peinture et à la photo. Provocateur aussi en s’aventurant bien imprudemment sur des questions économiques ou sociétales ; en fait Cantona règle surtout des comptes avec Descamps (qui n’y était pour rien) pour n’avoir pas été retenu dans l’équipe de France championne du monde en 1998.  - Dans une interview accordée au Guardian, Eric Cantona a laissé entendre que Didier Deschamps aurait pu écarter Hatem Ben Arfa de la liste des 23 en raison de ses origines. Eric Cantona a de nouveau fait des déclarations fracassantes. Interviewé par The Guardian, l’ancien attaquant a sous-entendu que Didier aurait pu écarter Hatem Ben Arfa de la liste des 23 pour l’Euro en raison de ses origines. «Benzema est un grand joueur, Ben Arfa est un grand joueur. Mais Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez. Comme les Mormons en Amérique», a déclaré le «King».  Par la suite, l’ex-joueur de Manchester United a précisé ses propos. «Je ne suis pas surpris qu’il ait utilisé la situation de Benzema pour ne pas le prendre. Surtout après que Manuel Valls ait dit qu’il ne devrait pas jouer pour la France. Ben Arfa est peut-être le meilleur joueur en France aujourd’hui, mais il a des origines. Je suis autorisé à m’interroger à propos de ça (…) Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines. Donc le débat est ouvert», a-t-il déclaré. Pour rappel, Hatem Ben Arfa a été sélectionné parmi les réservistes. La Fédération française de football avait décidé en avril dernier de ne pas retenir Karim Benzema pour l’Euro 2016. «La capacité des joueurs à œuvrer dans le sens de l’unité, au sein et autour du groupe, l’exemplarité et la préservation du groupe sont également prises en compte par l’ensemble des sélectionneurs de la Fédération. Il en résulte que Noël Le Graët et Didier Deschamps ont décidé que Karim Benzema ne pourra pas participer à l’Euro 2016», avait expliqué la FFF à travers un communiqué. Jeudi soir, Didier Deschamps a fait savoir, par l’intermédiaire de son avocat, qu’il va attaquer l’ancien joueur de Manchester United en justice pour ces accusations. «Je vais lancer des actions devant les juridictions civile et pénale pour faire sanctionner ces propos calomnieux et diffamatoires qui portent atteintes de façon inadmissible à l’intégrité de M. Deschamps», a expliqué Maître Carlos Brusa à L’Equipe.

 

(‘ Avec AFP et 20 Minutes)

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