Archive mensuelle de mai 2016

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Sondage popularité François Hollande : la chute continue

Sondage popularité François Hollande : la chute continue

Selon les sondages en valeur absolue la popularité de François Hollande varie de 13 à 19 %. Reste une constante dans tous les sondages, Hollande ne cesse de s’enfoncer ainsi selon BVA la cote de popularité de François Hollande a encore chuté en avril, à 19% (-2 points en un mois), tandis que celle de Manuel Valls a légèrement remonté à 30% (+2), selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi 30 avril. Quatre Français sur cinq (80%, +1 point) ont exprimé une « mauvaise opinion » du président de la République (50% de « très mauvaise opinion » et 30% de « plutôt mauvaise opinion »), 69% (-2 points) du Premier ministre (30% « très mauvaise », 39% « plutôt mauvaise »).   Avec 19% de « bonnes opinions » (17% « plutôt bonne » et 2% « très bonne »), la popularité du chef de l’État « est inférieure de 11 points au score le plus bas atteint par Nicolas Sarkozy durant la période 2007-2012 (en février et avril 2011) », note l’institut. François Hollande retrouve le niveau le plus bas atteint dans ce baromètre en septembre 2014, après les départs du gouvernement d’Arnaud MontebourgBenoît HamonAurélie Filippetti. Quant à Manuel Valls, BVA juge qu’il est « un peu tôt pour affirmer qu’il a réussi à amorcer un réel mouvement d’amélioration ».  Un sondé sur deux (50%, inchangé) juge par ailleurs qu’Alain Juppé (LR), candidat à la primaire à droite, devrait avoir « davantage d’influence dans la vie politique ». Deuxième, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, dont la cote d’influence progresse de 4 points à 48%. Autre candidat à la primaire à droite, Bruno Le Maire (LR) arrive troisième, avec 36% (+1), devant François Bayrou (MoDem) à 33% (-1), puis François Fillon (LR) à 31% (+1).  L’ancien président de la République et actuel patron des Républicains, Nicolas Sarkozy est 22e (19%, -3). La présidente du FN, Marine Le Pen, apparaît à la 10e place (26%, – 2). Le cofondateur du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon se classe 21e (20%, -1), l’écologiste Cécile Duflot 28e (12%, -1).

(Avec RTL)

« Oh ! Marche à gauche », nouveau mouvement pour Valls !

« Oh !  Marche à gauche », nouveau mouvement pour Valls !

 

Ce pourrait être le nouveau nom du nouveau mouvement que va lancer Manuel Valls pour crédibiliser son éventuelle candidature en 2017. Manuel Vals veut en effet rééquilibrer les positions entre lui-même, Hollande et Macron. Hollande soutenu par le mouvement « et oh la gauche »  tandis que Macron,  lui, a lancé son opération « en marche ». Manuel Valls veut prouver que lui aussi est en marche,  qu’il entend encore incarner le personnage de modernité qu’il était avant l’arrivée de macro au gouvernement. Mais une marche de gauche car Valls a besoin du soutien du parti socialiste ; ce que n’a pas Macron.  Le lancement de la campagne s’appuie sur le sentiment que la candidature de François Hollande est désormais grillée. Reste que Manuel Valls affiche une popularité très basse  par rapport à Macron ;  il devra donc se distinguer dans vis-à-vis de hollande que vis-à-vis de macro. Un exercice pas facile quand en plus le rôle de premier ministre. Valls va fixer les rendez-vous importants alors que quatre à six dates sont à l’heure actuelle évoquées. Si son fief à Évry-sur-Seine devrait logiquement être dans la liste, des passages en région sont aussi attendus.  Et si Emmanuel Macron est aujourd’hui pointé du doigt par de nombreux membres du gouvernement pour son individualisme récurrent, Manuel Valls garde la porte ouverte. Le ministre de l’Économie est le bienvenu. Une manière pour le chef de l’Exécutif de l’avoir sous son contrôle mais aussi de montrer qu’il demeure ouvert sur le plan politique.

 

(Avec RTL)

Manuel Valls va se rendre en Australie ….en sous-marin ?

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Sitôt signé le méga contrat avec l’Australie concernant la vente des sous-marins, Hollande a bousculé son agenda et s’est précipité dans l’entreprise française pour souligner ce succès économique. Manuel Valls qui veut aussi s’attribuer les mérites de cette opération économique a donc décidé de se rendre en Australie. Peut-être en sous-marin pour bien souligner la spécificité du contrat passé avec l’Australie. Manuel Valls a confirmé qu’il se rendra lundi 2 mai en Australie pour y rencontrer le Premier ministre, Malcom Turnbull, après le méga-contrat remporté par DCNS, « pour saluer un partenariat qui nous engage pour 50 ans ».  »À partir du moment où j’étais dans la région, il apparaît s’imposer une rencontre avec le Premier ministre (australien) pour engager progressivement – il faudra plusieurs mois - le contrat de 34 milliards d’euros (pour l’achat de sous-marins, la maintenance et la formation des personnels), qui va créer de l’emploi en France comme en Australie et qui va impliquer nos industries et nos entreprises », a déclaré le chef du gouvernement. De sous-marins  Avec cette visite, il s’agit aussi « de saluer un partenariat qui nous engage pour 50 ans« , a ajouté Manuel Valls.  »C’est un partenariat stratégique majeur », a-t-il dit, précisant qu’il rencontrera également en Australie les membres de la délégation de DCNS qui a porté le dossier. Le déplacement australien de Manuel Valls intervient après que le groupe français DCNSspécialiste du naval de défense, a remporté mardi 26 avril un méga-contrat estimé à 34 milliards d’euros pour la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens, la maintenance et la formation des personnels.  Ce contrat militaire, le plus important passé par l’Australie, porte sur 12 sous-marins océaniques.

TAFTA: ça grogne !

TAFTA: ça grogne !

Pendant des mois et même des années personne ou presque n’a  entendues parler Du futur traité transatlantique relatif aux échanges entre l’Europe et les Etats unis. En cause le fait qu’il s’agit d’un projet d’accord très complexe qui vise notamment à définir des normes communes en matière environnementale et sanitaire. En cause également le faite que ces négociations ont longtemps été tenues secrètes et qu’elles sont menées avec la présence des multi nationales. Brutalement le traité transatlantique émerge médiatiquement tout simplement parce que le président Obama souhaite faire aboutir les discussions avant la fin de l’année. Du coup on prend conscience des enjeux  économiques et sociétaux relatifs notamment aux modes de développement  Pourtant, les associations d’écologistes et de défense des consommateurs restent mobilisées. Beaucoup d’entre elles redoutent une accélération du calendrier pour permettre un accord avant la fin du mandat Obama. Les successeurs potentiels du président des Etats-Unis – les démocrates Hillary Clinton et Bernie Sanders ou les Républicains Donald Trump et Ted Cruz - n’étant pas les plus fervents partisans du traité de libre-échange. « Le gouvernement américain a bien conscience que si le TAFTA ne passe pas avant les élections générales, il ne passera jamais, décrypte Alfred de Zayas, expert indépendant des Nations Unies. Donc on veut le faire passer à toute vitesse. »C’est cette donnée en tête qu’un panel d’ONG donnait, jeudi 28 avril, à Paris, une conférence au titre évocateur:  »TAFTA & CETA : A quelle sauce allons-nous être mangés ? ».  Devant quelques journalistes, les intervenants – membres de Foodwatch, de la fondation Nicolas Hulot ou experts indépendants des Nations unies –ont réitéré leurs inquiétudes sur l’entrée en vigueur d’un accord qui abolirait les barrières douanières entre l’UE et les Etats-Unis, et dénoncé l’opacité qui entoure les négociations entre les fonctionnaires de l’Union européenne et les représentants américains.  « Il est très compliqué de parler du TAFTA parce que l’on a très peu accès aux documents », a ainsi déploré Aurélie Trouvé, agroéconomiste et auteur de « Le business est dans le pré ». « On travaille avec des députés européens qui ont accès aux textes en discussions. Ils nous donnent rendez-vous dans une pièce. Et on a une heure pour éplucher des documents de 1.000 pages, avec pour seuls instruments un stylo et une feuille de papier. » Outre le flou entretenu autour du contenu du traité, les participants ont dénoncé le « vertige moral » que représente un accord négocié entre Bruxelles et Washington, sans référendum ni sondages d’opinion publique. Et pesté contre un traité à sens unique. « Il ne s’agit pas d’un accord de coopération, de progrès social… Mais d’un accord de libre échange, où il s’agit de libéraliser, de mettre en concurrence, d’harmoniser les normes environnementales, sociales, etc. », a regretté Aurélie Trouvé. Un exemple résume mieux que tout autres, pour les organisateurs de la conférence, les conséquences négatives qu’induirait un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne : les déboires prévisibles de l’agriculture européenne. Quel que soit l’accord signé, il sera « très favorable à l’agriculture américaine », assurent les ONG. Ces derniers en veulent pour preuve l’asymétrie entre les exploitations des deux côtés de l’Atlantique, avec d’un côté des exploitations de 13 hectares en moyenne (UE) et de l’autre des exploitations de 170 hectares(Etats-Unis). « Aux Etats-Unis, les fermes de « milles vaches » représentent la moitié des élevages, rappelle Aurélie Trouvé. Et les exploitations emploient plus de main d’œuvre immigrée moins chère. Voilà les agricultures que l’on va mettre en concurrence. » Et ce n’est pas le seul coup de canif qu’infligerait le traité transatlantique aux prérogatives de l’agriculture européenne. Les ONG redoutent la disparition des AOP, ces labels mis en place par la communauté européenne pour protéger les produits régionaux fruits d’un savoir-faire « reconnu et constaté ».

(Avec Reuters)

Le ministre allemand des finances condamne nettement les salaires des patrons de Volkswagen

Le ministre allemand des finances condamne nettement les salaires des patrons de Volkswagen

Le ministre allemand des finances ne fait jamais dans la dentelle aussi bien lorsqu’il s’agit de critiquer la politique de la banque centrale européenne que lorsqu’il condamne nettement les rémunérations des patrons de la société Volkswagen qui a perdu 4 milliards l’an passé suite au scandale du trucage des émissions polluantes. On aimerait évidemment que les autorités françaises montrent autant de détermination pour condamner les  dérapages des patrons français concernant leur propre salaire. De ce point de vue les hausses de rémunération de patron de Renault n’ont donné lieu qu’à une protestation relativement molle. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, déplore le versement de primes aux dirigeants de Volkswagen pour 2015, année marquée par le scandale du trucage des tests anti-pollution, le plus grave de l’histoire du groupe automobile.« Je n’ai pas de sympathie pour les managers qui commencent par entraîner une entreprise de premier plan dans une crise potentiellement mortelle et qui défendent ensuite leurs primes personnelles lors d’un débat public », déclare Wolfgang Schäuble dans les colonnes du Frankurter Allgemeine Sonntagszeitung. « Cela montre que quelque chose ne fonctionne pas. »Volkswagen prévoit de verser aux douze membres de son directoire 63,24 millions d’euros au titre de l’année passée, marquée par une perte record en raison du coût des litiges et indemnisations liés au « Dieselgate ». Volkswagen a déclaré le 22 avril une perte d’exploitation annuelle de 4,1 milliards d’euros, conséquence de 16,2 milliards d’euros de charges exceptionnelles liées au scandale.

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