Archive mensuelle de mai 2016

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Brexit : nuisible à l’économie britannique

Brexit : nuisible à l’économie britannique

C’est le résultat d’un sondage mené auprès de 600 économistes et universitaires en Grande-Bretagne par l’institut Ipsos Pour 88% d’entre eux, une victoire du camp du Brexit au référendum du 23 juin nuirait aux perspectives de croissance de l’économie britannique sur les cinq prochaines années. Ils sont 82% à penser qu’une telle issue pèserait aussi sur les revenus des ménages. D’ores et déjà les jeunes inquiétudes découlant d’un éventuel Brexit ont sans doute pesé sur la dynamique de l’économie britannique, une économie qui n’a enregistré qu’une petite hausse de 0,4 % au premier trimestre, soit un tassement assez net par rapport aux tendances antérieures. Un tassement qui pourrait s’amplifier en cas de Brexit au point de menacer l’économie britannique d’une récession avec évidemment des conséquences sociales et des menaces sur la monnaie. Les conséquences économiques d’un Brexit sont au coeur de la campagne référendaire, chaque camp avançant sa propre analyse. Pour ses partisans, un divorce avec l’UE libérerait l’économie britannique des règlements et de la bureaucratie européenne et permettrait au Royaume-Uni de négocier seul ses accords commerciaux sans avoir à prendre en compte les exigences des 27 autres Etats membres de l’Union. Le camp du « Bremain » juge au contraire que la Grande-Bretagne plongerait dans la récession en cas de sortie de l’UE, synonyme selon lui de tensions sur la livre sterling, l’emploi et les revenus. « Ce sondage confirme l’opinion écrasante des économistes: quitter l’UE nuirait à notre économie en supprimant des emplois et en augmentant les prix », a commenté le Premier ministre David Cameron, qui a pris la tête du camp du maintien.

(Avec Reuters)

Assurance chômage : les négociations victimes de la loi travail

Assurance chômage : les négociations victimes de la loi travail

 

Il est vraisemblable que les négociations qui s’ouvrent lundi concernant la réforme de l’assurance chômage risquent de s’enliser tant que la situation concernant la loi travail  n’aura pas été définitivement clarifiée. Du coup les partenaires sociaux , syndicats patronaux et syndicats de salariés risquent de radicaliser leur position pour éviter d’aboutir sur une réforme qui vise à s’attaquer au problème du déficit récurrent de l’Unedic (3,6 milliards de déficits en 2016 et près de 30 milliards d’ici la fin de l’année en déficit cumulé ; ) de toute manière les partenaires étaient déjà en fort désaccord sur la réforme de l’assurance-chômage avant le conflit sur la loi travail , conflit qui va encore amplifier les oppositions sur les mesures à prendre pour assainir la situation financière de l’Unedic. Il y a quelques semaines le gouvernement avait menacé de se substituer aux partenaires sociaux en cas d’échec des négociations. Cependant compte  tenu de la mobilisation sur la loi travail  il est peu vraisemblable que le gouvernement manifeste maintenant des velléités pour gérer en direct ce dossier sensible Le Medef a transmis vendredi aux organisations syndicales un projet d’accord qui ne fait que reprendre des propositions déjà rejetées par les syndicats, notamment en matière de calcul des allocations et de traitement des seniors. « C’est à se demander si le Medef ne cherche pas à faire capoter les négociations », a déclaré samedi à Reuters le négociateur de Force ouvrière (FO) Michel Beaugas, selon qui ce sentiment est partagé par ses homologues des autres syndicats. « Le patronat n’a pas modifié d’un iota ses propositions », souligne-t-il, ce que l’on ne dément pas de source proche de la direction de l’organisation patronale. Les modifications des modalités de calcul et de versement des allocations chômage proposées par le Medef reviennent, selon le négociateur de FO, « à faire 1,5 milliard d’euros d’économies exclusivement sur le dos des demandeurs d’emploi ». Rien en revanche sur la modulation des cotisations patronales en fonction de la nature et de la durée des contrats de travail pour enrayer le recours croissant aux contrats très courts en alternance avec des périodes de chômage indemnisé, un mécanisme demandé sous différentes formes par les syndicats. « Le Medef n’a pas de mandat pour négocier la modulation des contributions et son conseil exécutif ne doit en décider que le 13 juin », souligne Michel Beaugas. Or sans dispositif sanctionnant le recours abusif aux contrats de travail très courts et sans avancée sur la question des seniors, il n’y aura pas d’accord, prédit-il. Le négociateur du Medef, Jean Cerutti, a déclaré lors de la précédente session plénière, le 12 mai, que le contenu du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, n’incitait pas le patronat à être « plus souple ». Le Medef estime que ce texte, dans la version actuellement examinée par le Parlement, n’aura pas d’impact positif sur l’emploi. Il n’est donc pas enclin à abaisser ses exigences en matière d’économies ou à « envisager des charges supplémentaires sur le travail sous quelque forme que ce soit », a-t-il expliqué. Dans ces conditions, la session de lundi, censé à l’origine être conclusive pour permettre à la nouvelle convention Unedic d’être bouclée avant que celle de 2014 arrive à échéance le 30 juin, ne commencera qu’à 15h00 et devrait être relativement courte, estime-t-on du côté syndical comme du côté patronal. (Avec Reuters)

Conflit loi Travail : semaine déterminante

Conflit loi Travail : semaine déterminante

Le bras de fer entamé entre la CGT et le gouvernement pourrait atteindre son paroxysme cette semaine notamment avec les nombreux conflits envisagés dans les transports et dont certains pourraient durer plusieurs jours puisqu’il s’agit de grèves illimitées et où reconductibles. Dans certains secteurs de toute évidence la CGT veut montrer ses muscles en mobilisant les bastions où elle est fortement implantée à la SNCF en particulier où se superpose un enjeu stratégique concernant un accord interne à l’entreprise qui pourrait menacer à terme le statut. Du coup tous les observateurs seront attentifs au niveau de mobilisation qui pourrait conduire le gouvernement en fonction de la participation soit à amender un peu la loi travail et en particulier l’article 2, soit à faire des concessions concernant les revendications de la branche transport, soit au contraire à raidir sa position.  L’issue de la bataille de l’opinion publique pourrait jouer un rôle fondamental. Une opinion publique qui commence à basculer en défaveur des conflits en cours sans doute aussi en raison des conséquences néfastes de la pénurie de carburant. En attendant Manuel Valls promet d’aller « jusqu’au bout » sur ce texte et paraît miser sur l’essoufflement de la crise sociale la plus dure du quinquennat, qui menace la reprise économique française. « Nous sommes dans un moment crucial », dit-il au Journal du dimanche. « C’est l’idée même de réforme qui se joue. Il s’agit d’une clarification dans le syndicalisme, d’une clarification à gauche, d’une clarification dans la société française », ajoute celui qui dit ne pas vouloir rejoindre « la longue liste des (…) politiques qui ont renoncé face à un mouvement social ». « Si nous cédions à la rue et à la CGT, parce que nous serions obsédés à court terme par (les élections de) 2017, il ne resterait plus rien », fait-il valoir. Manuel Valls a néanmoins repris langue avec le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, ainsi qu’avec les leaders de Force ouvrière, de la CFDT, de la CFTC, de la CFE-CGC et de l’Unsa à qui il a téléphoné samedi « pour faire le point de la situation », a-t-on appris dans son entourage. Il a réaffirmé au secrétaire général de la CGT et à son homologue de FO la position de l’exécutif, et s’est efforcé de rassurer les dirigeants des syndicats réformistes, dont Laurent Berger (CFDT), qui soutiennent le texte, précise cette source.

(Avec JDD)

Transports : grèves partout cette semaine, pourquoi ?

Transports : grèves  partout cette semaine, pourquoi ?

 

 

SNCF, RATP, secteur aérien et port notamment seront affectés cette semaine par de nombreuses grèves. En toile de fond figure évidemment le retrait de la loi travail, mais une revendication seulement soutenue par la CGT, FO et solidaires (Sud). À cela s’ajoutent  des motifs de mécontentement très spécifique dans chaque secteur. Pour la SNCF il s’agit pour l’ensemble des syndicats de protester contre le futur accord d’entreprise aussi contre la nouvelle convention collective du rail qui à terme risque de remettre en cause le statut des cheminots. Un aspect videment très sensible qui pourrait d’ailleurs amener le gouvernement à reculer sur cette question en échange peut-être d’une attitude plus conciliante de la CGT sur la loi travail. Faute de cela il faut sans doute s’attendre à une mobilisation qui pourrait durer pendant des semaines et des mois. À la RATP on proteste aussi contre la loi de la part de la CGT, de FO et de Sud mais la revendication spécifique porte sur les salaires. Dans le secteur aérien il s’agit de  demander l’arrêt des baisses d’effectifs et de peser sur la renégociation de leur cadre social et indemnitaire.  Enfin, dans les ports et docks, la CGT appelle à un arrêt de travail de 24 heures jeudi contre la loi El Khomri. On voit donc que les motifs de mécontentement et les grèves sont assez disparates même si en toile de fond figure la demande de retrait de la loi. En mobilisant les bastions traditionnels la CGT veut évidemment aussi faire la preuve de sa force syndicale et peser encore davantage vis-à-vis du gouvernement. Reste que cette mobilisation dans la branche des transports apparaît quand même un peu hétéroclite même si le dénominateur commun pour la CGT demeure le retrait de la loi. Il faut cependant prendre en compte les nombreuses mutations économiques, technologiques, sociales souvent à l’échelle internationale qui affectent  cette branche et qui vient remettre en cause les modalités traditionnelles de son organisation. De ce point de vue le gouvernement aurait sans doute intérêt à engager une large concertation avec les syndicats afin de permettre une meilleure appropriation des nouveaux enjeux  avant d’envisager des réformes précipitées.

«Loi travail : Maintenir l’article 2» (Laurent Berger, CFDT)

 «Loi travail : Maintenir l’article 2» (Laurent Berger, CFDT)

Laurent Berger défend l’inversion de la hiérarchie des nomes contenue dans l’article 2 de la loi travail, c’est à dire la primauté de l’accord d’entreprise. Il s’agit d’un enjeu essentiel pour la décentralisation du dialogue social. En même temps la CFDT y voit l’opportunité de renforcer encore sa représentation dans les petites et moyennes entreprises. Inversement la CGT, organisation davantage centralisée craint une perte d’audience générale. En outre la CGT veut préserver le caractère national des conditions sociales par conviction idéologique mais aussi pour contrôler la politique sociale du pays. À l’inverse Laurent Berger de la CFDT expliquait  dans le parisien que «retirer la loi Travail serait inacceptable» et reprochait à l’exécutif de «pécher par une absence de pédagogie». À propos de l’article 2, point de crispation des opposants à la loi Travail qui craignent une dérive vers du moins-disant social, il a rappelé qu’un accord d’entreprise, «au plus près des salariés», devra être «majoritaire» pour s’appliquer. Le projet de loi est, selon lui, «porteur de progrès à condition que les acteurs syndicaux s’y investissent».Ce dimanche, le numéro un de la CFDT a de nouveau regretté que le gouvernement se contente de dire qu’il ira jusqu’au bout, mais sans « explication » sur le contenu du projet. Selon lui, «autant le Medef que la CGT sont opposés à ce texte parce qu’il donne de la place à la négociation collective». Or, a-t-il dit, «les salariés les plus couverts, ce sont ceux bénéficient d’accords d’entreprise, ce ne sont pas les salariés qui bénéficient simplement du code du travail». Interrogé sur le bras de fer entre la CGT et le gouvernement, il a mis en garde contre «un jusqu’au-boutisme mortifère» et dénoncé aussi «des dérapages» de certains militants CGT dans les raffineries et des conditions de vote de la grève dans certains sites. Laurent Berger a indiqué que Manuel Valls l’avait appelé samedi et avait appelé tous les leaders syndicaux

 

Fiscalité locale : forte hausse pour les départements

Fiscalité locale : forte hausse pour les départements

 

D’après une étude parue dans le Figaro, ce sont surtout les départements qui ont procédé à de fortes augmentations de la fiscalité locale laquelle ce caractérise cependant par de très fortes disparités géographiques. Villes et intercommunalités se sont montrées plus mesurées. Les fortes hausses enregistrées dans ces villes découlent  de l’endettement et d’une gestion approximative. Au plan des départements les hausses s’expliquent surtout (mais pas seulement) par l’envolée des dépenses sociales et notamment du RSA décidé par l’État mais financées en partie par les départements. Une situation souvent dénoncée par l’association des départements de France. Il faut évidemment mettre ces augmentations en rapport avec une évolution de l’inflation officielle actuellement presque nulle. À noter qu’il faut sans doute prévoir pour l’avenir d’autres augmentations encore  plus importantes  avec la prochaine réévaluation de toutes les valeurs locatives. Une réforme qui pourrait faire exploser la fiscalité locale qui représente en moyenne (taxe d’habitation plus taxe foncière)  plus de 2000 € par foyer, soit en moyenne la fiscalité directe la plus importante pour les ménages. Plus 1%, après + 1,8% l’an dernier, selon l’étude du Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales, dévoilée en exclusivité pour Le Figaro. Reste que près d’un tiers ont tout de même eu recours au levier fiscal. Mais si la tempête n’a pas eu lieu dans les grandes villes, c’est au niveau du département qu’elle s’est abattue sur les contribuables. En tout cas sur les propriétaires. Plus d’un tiers des départements ont remonté leur taux de taxe foncière sur les propriétés bâties, le seul impôt sur lequel ils peuvent encore agir. L’Ile-de-France est particulièrement touchée. La palme revient aux Yvelines, dont le taux de taxe foncière a bondi de…66%, passant de 5% à 12,58% (ce qui représente 125 euros en plus par foyer) ; suivies dans la région par le Val d’Oise (+29,7%), l’Essonne (+29%) et la Seine-et-Marne(+14,6%). Mais le Nord (+25,7%) ou le Loir-et-Cher (+25%) n’ont pas non plus fait preuve de scrupules un an après les élections. Ces départements justifient leur décision par l’explosion des dépenses sociales, en particulier de RSA, et la baisse des dotations de l’Etat. De leur côté, les maires ont bénéficié de recettes fiscales dynamiques et sont parvenus à freiner la hausse de leurs dépenses. Paris et Boulogne-Billancourt restent, sans surprise, dans la liste des villes qui affichent les plus faibles taux de taxe foncière et de taxe d’habitation. À Lille, le taux de taxe d’habitation est resté stable en 2015 par rapport à 2014 mais reste le plus élevé de France, à plus de 45% par rapport à la valeur locative du bien, tandis que la taxe foncière a gonflé à 23,3%. Cette hausse des impôts locaux constitue une première depuis que Martine Aubry est maire de la ville. Soit depuis 2001.  Les taux d’imposition locaux (habitation et foncier) se rapportent à la valeur locative d’un bien, qui représente le loyer annuel théorique que pourrait produire ce bien, s’il était loué dans des conditions normales, selon la définition officielle.

(Avec le Figaro)

Travailleurs détachés : hausse de 25%

Travailleurs détachés : hausse  de 25%

Une hausse qui témoigne du manque de compétitivité par les salariés Français handicapés notamment par le poids des charges sociales- mais pas seulement – aussi par le manque de productivité. En 2015, 286.025 travailleurs détachés ont été déclarés à l’administration française, soit une progression de 25% par rapport à l’année précédente, selon des données provisoires transmises à la Commission nationale de lutte contre le travail illégal (CNLTI) et consultées samedi par l’AFP.  »Pour l’année 2015, les premières données indiquent une forte progression du nombre de déclarations de détachement adressées par les entreprises », écrit le gouvernement dans un document transmis aux membres de la CNLTI, qui se réuniront lundi à Matignon pour la présentation d’un plan national pour la période 2016-2018. « Le nombre des déclarations de prestations de services réalisées par des entreprises étrangères est de 81.420 et concernent 286.025 salariés détachés », détaille le document. Ces effectifs sont en hausse de 25% par rapport à 2014, année où 228.600 travailleurs détachés avaient été déclarés. Leur nombre, en constante augmentation, a décuplé en dix ans (26.466 en 2005). Selon le gouvernement, cette hausse est « probablement » due aux « contrôles de plus en plus fréquents » et aux « sanctions nouvelles », qui ont poussé certains employeurs à déclarer des « détachements précédemment non déclarés ».

 

(AFP)

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Néolibéralisme remis en cause par le FMI !!

Néolibéralisme remis en cause par le FMI !!

Le Fonds vient de publier ce jeudi 26 mai un article dans son magazine Finance & Development qui remet en cause la toute-puissance des recettes « néolibérales ». Dans un article titré « Le néolibéralisme est-il survendu ? », les trois auteurs, Jonathan Ostry, Prakash Loungani et Davide Furceri, tous trois économistes à la section de recherche du FMI, soulignent les effets négatifs de deux types de politiques longtemps soutenues par le FMI : l’ouverture du marché des capitaux et les politiques d’austérité et de privatisations. Certes, le texte souligne qu’il existe « beaucoup de raisons de se réjouir à propos de l’agenda néolibéral », citant le développement des économies émergentes, la sortie de la pauvreté de millions de personnes et la meilleure efficacité des services fournis. Mais le texte cherche clairement à corriger l’idée d’une solution miracle et insiste sur les effets néfastes des politiques néolibérales. Sur l’ouverture des marchés de capitaux, l’article souligne combien le lien entre ce phénomène et la croissance est un lien complexe. Si les investissements directs étrangers sont clairement favorables au développement économique, il n’en va pas de même d’autres flux financiers comme les flux bancaires, les flux spéculatifs à court terme (« hot money ») ou les flux purement de portefeuilles. Ces flux financiers alimentent des bulles qui débouchent sur de la volatilité et des crises. « Depuis 1980, indique l’article, il y a eu 150 épisodes de forte hausse des flux entrants de capitaux dans plus de 50 économies émergentes (…) et dans 20 % des cas, ceci s’achève par une crise financière qui, souvent, débouche sur un recul de la production », indique l’article. Pour les économistes du Fonds, « l’ouverture accrue au marché des capitaux figure en permanence comme un facteur de risque ». Le FMI souligne aussi le biais distributif de ces flux de capitaux qui accroissent les inégalités et donc pèsent sur la croissance, notamment lorsqu’un krach survient. Au final, les économistes jugent même que le contrôle des capitaux, avec le taux de change et la réglementation financière, peut être une « option viable quand la source d’une hausse insoutenable du crédit vient directement de l’étranger ». Les économistes passent ensuite aux politiques d’austérité. Tout en défendant l’idée d’une nécessaire consolidation budgétaire lorsque le pays est menacé de perdre son accès au marché, ce qui semble justifier les politiques menées en Europe du sud depuis 2010, les auteurs soulignent qu’une dette élevée n’est pas toujours un problème pour la croissance, notamment lorsque le pays dispose d’une bonne réputation et n’est pas menacé de perdre cet accès, la réduction de la dette à tout prix « semble avoir un bénéfice remarquablement faible » en termes d’assurance contre les futures crises budgétaires. Passer d’une dette de 120 % du PIB à 100 % du PIB apporterait bien peu pour les économistes. L’élément le plus intéressant est que le FMI souligne ici que « la mise en garde contre une politique de recette qui vaut pour tous est justifiée ». Or, c’est cette politique qui a été menée en Europe entre 2010 et 2013. Les auteurs remarquent ensuite que l’intérêt de l’austérité doit prendre en compte son coût. Or, ils insistent sur le fait que ce coût est très élevé. Le texte nie l’existence de la « consolidation budgétaire favorable à la croissance », chère à Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE et nouveau membre du Conseil européen du risque systémique. « En pratique, les épisodes de consolidations budgétaires ont été suivies par un recul plutôt que par une hausse de la production », explique le texte qui quantifie cet effet : toute consolidation de 1 % du PIB conduit à une hausse de 0,6 point du taux de chômage à long terme et à une hausse de 1,5 point du coefficient de Gini qui estime les inégalités. Bref, le FMI découvre les multiplicateurs budgétaires et le manque de sérieux de la théorie de l’équivalence ricardienne. Malgré les appels à la prudence des auteurs, ce texte semble prouver que le FMI s’interroge sur ses fondements théoriques. Son attitude face à la crise grecque semble le confirmer. Le changement ne se fera sans doute pas en un jour, mais cetaggiornamento semblait in fine nécessaire.

 

(La tribune)

Loi Travail: Parisot savonne la planche au Medef

Loi Travail: Parisot savonne la planche au Medef

 

Règlement de comptes au Medef avec la deuxième prise de position de Parisot en faveur du retrait de la loi. Une manière de savonner la planche au Medef qui l’a écarté de la présidence au profit de Gattaz. Pas vraiment une attitude très responsable ni très digne même si effectivement on peut reprocher beaucoup de choses à la gestion de la loi travail. Parisot rejoint en fait la CGT ! Certains de ses arguments sont pertinents mais cette prise de position révèle surtout son esprit revanchard. Extrait de son interview aussi pertinente que faux-cul. 

« Alors que nous sommes proches d’un désastre national, depuis plusieurs jours déjà j’entends des dirigeants d’entreprises supplier le gouvernement de ne pas “céder”. La plupart des patrons sont favorables aux principes du fameux article 2 du projet de loi travail qui étend les possibilités de négociation au niveau de l’entreprise. Mais, ne nous trompons pas, leur soutien à la fermeté du Président de la République et du gouvernement relève moins d’un attachement indéfectible aux avantages de l’accord d’entreprise que de l’espérance d’un échec cuisant de la CGT, et accessoirement de FO. On peut les comprendre tant l’activisme syndical national, toutes centrales confondues, a donné le sentiment ces 20 dernières années d’avoir été à l’origine de l’incapacité de la France à se mettre au tempo du XXIe siècle. Mais, les erreurs commises par notre pays ont été tellement nombreuses et massives qu’il est selon moi erroné – et injuste – de les attribuer aux seuls syndicats de salariés. Médias, patronats, syndicats, fonctions publiques, partis de gauche, partis de droite, tous les acteurs majeurs de la vie publique française portent une part de responsabilité. De même que chacun détient un pouvoir, chacun engage une responsabilité. Je ne doute pas qu’il y ait dans les postures des uns et des autres sur la loi travail des préoccupations égoïstes, des ambitions cachées et quelques tentatives désespérées de rétablissement sur l’échiquier politique ou syndical.  Mais je ne doute pas non plus de la conviction profonde et sincère de Manuel Valls de l’importance du projet de loi travail pour la santé économique et social de notre pays. Je partage la philosophie du dialogue social que le Premier ministre tente d’installer. C’est celle de la proximité, de la simplicité, du respect des parties prenantes, mais aussi du compromis, de la recherche de la solution gagnante pour tous, de l’efficacité. L’approche est résolument moderne. Mais c’est justement au nom de cette éthique d’une construction sociale déconflictualisée que j’estime qu’il est temps de remettre tout le monde autour de la table. Le but de ce texte était tout sauf de fabriquer de l’exaspération. C’est pourtant ce qu’il est en train de faire. Au lieu de créer une régulation sociale pacifiée, il jette la France dans l’excès. L’Histoire nous enseigne à quel point notre pays peut se laisser glisser sur des mauvaises pentes. Et l’actualité récente témoigne d’une capacité intacte à s’emporter. Ici vers l’anarchisme, là vers le populisme. D’ailleurs, les commentateurs n’ont peut être pas assez souligné que si deux tiers des Français considèrent la contestation actuelle légitime, c’est parce que la gauche et la gauche de la gauche sont rejoints dans leur approbation du mouvement par la quasi totalité des sympathisants du Front National. Dans un pays au bord de l’abîme, la protestation attire et attise. Il y a dans cette affaire un vice initial. L’objet principal de cette réforme du droit du travail, l’inversion de la hiérarchie des normes entre la branche professionnelle et l’entreprise, n’a pas été soumis à la consultation des partenaires sociaux selon les formes précisément définies par la loi Larcher du 31 janvier 2007. Faisons un petit pas en arrière pour préparer un grand pas en avant, respectons les termes de cette loi qui avait été conçue pour corriger les égarements de méthode au moment du CPE, et proposons aux organisations syndicales et patronales d’ouvrir une délibération, voire une négociation sur la problématique contenue dans l’article 2. C’est ainsi qu’on évitera la victoire d’un camp sur un autre, ou, dit autrement, l’humiliation d’un homme par un autre. »

Affaire Tapie: Sarkozy a refusé la convocation du juge

Affaire Tapie: Sarkozy a refusé la convocation du juge

Alors que le citoyen lambda se conforme à la loi en répondant notamment aux convocations des juges certains politiques prennent l’habitude de refuser la confrontation. Ce fut le cas pour Marine Le Pen, ce fut le cas aussi pour Sarkozy qui dans le cadre de l’affaire Tapie a justifié sa position en raison de son ancienne immunité de président de la république. L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a en effet refusé de se rendre à une convocation des juges d’instruction comme témoin en avril dans l’enquête sur l’arbitrage Tapie, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information de Mediapart. Le recours à cet arbitrage, une sentence privée, qui avait accordé 403 millions d’euros à l’homme d’affaires en 2008 pour régler son litige avec le Crédit Lyonnais, avait été décidé en 2007, alors que Nicolas Sarkozy avait été élu à l’Elysée et que l’Etat avait donné son feu vert. L’enquête a démontré que Bernard Tapie, qui avait soutenu Nicolas Sarkozy durant sa campagne, s’était rendu à de nombreuses reprises à la présidence de la République. Notamment pour une réunion fin juillet 2007 où, selon plusieurs témoins, l’homme d’affaires avait pu plaider sa cause en présence notamment du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et de Stéphane Richard, alors directeur de cabinet de la ministre de l’Economie. Mis en examen, Stéphane Richard, l’actuel PDG d’Orange, avait aussi décrit aux juges le climat favorable qui prévalait à l’Elysée pour tourner le dos à la justice traditionnelle. Les juges d’instruction, qui soupçonnent que l’arbitrage ne soit qu’un simulacre pour favoriser l’homme d’affaires, ont convoqué Nicolas Sarkozy pour l’entendre comme témoin le 13 avril, a indiqué la source judiciaire. « Il y a eu un échange de courriers », mais l’ancien chef de l’Etat ne s’est pas rendu à cette convocation, a ajouté la source. Selon Mediapart, Nicolas Sarkozy a notamment fait valoir son immunité présidentielle ou le fait qu’il ne pouvait être interrogé que par la Cour de Justice de la République (CJR) pour la période où il avait été ministre de l’Economie, en 2004. « Rien ne s’oppose à l’audition d’un ancien ministre comme témoin par le juge ordinaire et plusieurs ex-ministres ont d’ailleurs été entendus dans la procédure », ont répondu les juges d’instruction dans un courrier cité par Mediapart, où ils prennent acte du refus de l’ancien chef de l’Etat. Six personnes, dont Bernard Tapie, son avocat Maurice Lantourne, l’un des trois arbitres Pierre Estoup et Stéphane Richard, sont mis en examen, notamment pour escroquerie en bande organisée et détournement de fonds publics ou complicité. touchées.

(Avec AFP)

François Hollande désigné »Homme d’Etat de l’année »» ….un gag ?

François Hollande désigné »Homme d’Etat de l’année »»  ….un gag ?

Peu de grands médias ont repris cette nouvelle : Hollande désigné comme homme d’Etat de l’année par une association internationale à la représentativité improbable. Une fondation créée par un rabbin et qui se dit interconfessionnelle et qui acte sans doute le fait que Hollande n’a pas hésité à combattre l’islamisme radical. Il n’est pas évidemment le seul et la distinction dont il fait l’objet est assez douteuse voire ambigüe.  François Hollande est donc « l’homme d’Etat mondial » de l’année, selon une fondation interconfessionnelle, « The Appeal of Conscience », basée à New York. Le dirigeant français s’est vu décerner ce prix mercredi soir.  Ce prix « honore les dirigeants qui soutiennent la paix et la liberté, par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les droits de l’homme, en défendant ces causes dans leur pays et en travaillant avec d’autres dirigeants mondiaux pour bâtir un avenir meilleur pour tous », a précisé la fondation dans un communiqué. « Le président Hollande sera reconnu pour son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d’attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et la sécurité mondiales », ajoute le texte.  Le Premier ministre britannique Davis Cameron s’était vu récompenser l’an dernier. En 2014, ce prix était allé au président mexicain Enrique Peña Nieto. La Fondation « Appeal of Conscience », fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier.

 

 

Sondage loi Travail : 46% pour le retrait ….mais

Sondage loi Travail : 46% pour le  retrait ….mais

 

Un sondage qui en apparence condamne la fermeté du gouvernement mais qui marque cependant une évolution car il n’y a plus que 46% des Français qui demandent  le retrait de la loi. Avec cependant des réponses qui caractérisent les contradictions des Français en matière de réformes. Certes le gouvernement  s’est montré lamentable dans la gestion du dossier cependant le statu quo ne peut à terme que plomber la dynamique de l’emploi. La philosophie étatiste de ce point de vue est largement partagée par la base comme par la classe politique. La conséquence est pourtant cruelle car le pays se condamne à la croissance molle et au chômage, ce que confirme une récente étude du FMI. Le sondage réalisé par l’Ifop pour le JDD confirme que Manuel Valls est loin d’avoir partie ­gagnée. Surtout s’il maintient que la bonne solution c’est effectivement de ne plus bouger en attendant que les Français, par lassitude ou par conviction, basculent et finissent par lui donner raison. « Que souhaitez-vous? », a demandé en effet l’Ifop à un échantillon représentatif. 13% seulement des sondés veulent que le projet El Khomri reste « en l’état » ; 46% souhaiteraient son retrait (dont 51% des « sympathisants de gauche ») ; et 40% attendent (au minimum) qu’il soit retravaillé, donc modifié.  Seconde question de l’Ifop en forme de pronostic cette fois : à votre avis, que va faire le gouvernement? Les sondés, ayant en quelque sorte intériorisé le niet actuel du couple exécutif Hollande-Valls, ne sont plus « que » 14% à imaginer que le gouvernement va retirer le projet purement et simplement. Mais, à défaut, ils sont maintenant 57% à souhaiter qu’il soit « modifié ». La troisième question de l’Ifop n’est pas moins révélatrice des attentes contradictoires d’une opinion un peu perdue qui donne le sentiment de chercher à quoi se raccrocher. Quand on demande aux Français qui doit décider dans les entreprises du temps de travail, qui sort en tête? Le bon vieux Code du travail, lourd et illisible. Avec lui, on sait au moins, dans la confusion générale, à quoi on a affaire, laissent entendre 43% des sondés (dont 49% des sympathisants de gauche).

(Avec JDD)

Loi Travail : trouver un os à ronger pour la CGT

Loi Travail : trouver un os à ronger pour la CGT

Le gouvernement et surtout Hollande réfléchissent aux différentes solutions de sortie de crise y compris en donnant un os à ronger pour la CGT pour que cette dernière n’ait pas le sentiment d’une défaite totale. Pas sûr cependant que la CGT se contente de ces miettes car elle a poussé le curseur de la révolte très loin  et elle devra rendre des comptes le moment venu quant à l’efficacité de sa stratégie syndicale. En outre l’enjeu n’est peut-être pas sur la loi travail modifiée ou retirée mais ailleurs ,  dans la question de la représentativité de la CGT. En effet à l’ occasion de ce mouvement la CGT sera apparue comme l’organisation en point en matière de radicalisation marginalisant ainsi les gauchistes de Solidaires (SUD) . En retour la CGT espère regagner quelques points sur SUD pour conserver sa place de premier syndicat en France. Une place très menacée par la CFDT. Si la CFDT devait passer devant la CGT, ce serait un coup dur pour la CGT, un coup dur symbolique et sans doute aussi historique car il traduirait le décalage entre la CGT et l’évolution de la société. La CGT concurrencée en matière de radicalisation par SUD doit absolument se garder sur sa gauche car sur sa droite la bataille est perdue avec la CFDT. Enfin Martinez en profite pour solidifier sa position au sein d’une CGT très divisée sur sa stratégie syndicale. La guerre ouverte avec le gouvernement lui évite de rouvrir en interne le dossier des questions doctrinales. En voulant lâcher un os à la CGT Hollande se trompe peut-être sur les facteurs explicatifs de la ligne gauchiste de la CGT.  Ceci étant le conflit actuel risque d’avoir des conséquences heureuses pour la CGT (et les autres syndicats) car certaines réformes prévues notamment dans le transport risque d’être enterrées.  Sur la loi Travail, Hollande veut en effet  tenir, mais le chef de l’État n’entend pas désespérer les grévistes. « Il faut être ouvert à des formes de discussion et de dialogue. Pas sur la loi elle-même. Mais à la SNCF, à la RATP, à Air France, dans l’aviation civile, des discussions sont déjà ouvertes ; elles étaient prévues, indépendamment de la loi. Il y aura aussi bientôt l’accord définitif sur les intermittents. Dans les ports, Alain Vidalies mène une négociation européenne sur les dockers. La CGT sait qu’elle n’obtiendra pas le retrait de la loi, mais il faut qu’ils obtiennent des choses dans d’autres secteurs », raconte un intime du Président. Les routiers en entrant dans le mouvement contre la loi El Khomri ont déjà obtenu satisfaction sur le paiement de leurs heures supplémentaires. « Tu ne peux pas arriver avec une CGT frustrée et une CFDT trahie. Alors tu donnes des choses à des gens qui sont mobilisés mais qui ne sont pas vraiment concernés par la loi. Et puis roule ma poule », décrypte un dirigeant de la majorité. «? Il y a des luttes partielles qui s’agrègent dans ce mouvement, qui ne concernent pas la loi travail proprement dite et qui sont en négociation en ce moment. Ces salariés peuvent obtenir satisfaction, au moins en partie. Ils ne rentreront pas chez eux penauds, frustrés, sans rien, ils auront trouvé leur débouché », analyse un proche de Hollande, qui sait bien que l’humiliation de jours de grèves et de manifestations sans victoire est mauvaise conseillère

(Avec le JDD°

 

Non au nettoyage culturel des l’islamisme radical (Unesco)

Non au nettoyage culturel des l’islamisme radical (Unesco)

 

Les organisations internationales se réveillent pour qualifier la pensée islamiste qui en fait constitue aussi un génocide culturel. C’est l’Unesco qui prend position pour considérer que la destruction des cultures voulue par les islamistes armés n’est pas assez prise en compte par la communauté infranationale. La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova,  déclare qu’il a fallu du temps pour que les dirigeants de la planète prennent conscience du « nettoyage culturel » auquel se livrent les islamistes armés en Syrie ou au Mali. « Je dois dire qu’au début de la crise syrienne, nous n’avons pas été pris suffisamment au sérieux lorsque nous avons commencé à dénoncer ces destructions », explique l’ex-ministre bulgare des Affaires étrangères. « Aujourd’hui je pense que les gens voient quel est le danger. Je sais que cela n’est pas facile, mais chacun prend aujourd’hui au sérieux la destruction du patrimoine et de la culture, comme une composante de cette stratégie extrémiste. C’est probablement même la plus visible de toutes », ajoute-t-elle. Il y a quinze ans, les talibans afghans ont fourni l’une des illustrations les plus spectaculaires de cette volonté d’anéantir les traces de cultures ou de religions différentes en détruisant les Bouddhas géants de la vallée de Bamiyan. Avec la destruction des mausolées de Tombouctou par les djihadistes maliens en 2012 puis le dynamitage l’an dernier de ruines antiques de la cité syrienne de Palmyre par les combattants de l’organisation Etat islamique, le menace s’est rapprochée. Mais la directrice générale de l’Unesco note que la communauté internationale cherche encore les moyens de répondre à ces agressions. « Un phénomène d’un nouveau type émerge et nous cherchons une réponse », dit-elle. Adoptée en février 2015, la résolution 2199 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les moyens de lutter contre le financement des entités terroristes en Irak et en Syrie a condamné « les destructions du patrimoine culturel » et visé spécifiquement le trafic et « le commerce des biens culturels irakiens et syriens et des autres objets ayant une valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse ». La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye s’est elle aussi saisie du sujet en organisant le procès d’un islamiste, Ahmad al Faqi al Mahdi, pour son rôle dans la destruction de sites religieux à Tombouctou. Il est la première personne à répondre devant la justice pour une affaire de destruction du patrimoine culturel de l’humanité. Irina Bokova a signé vendredi à Kaboul un accord avec le gouvernement afghan sur la création d’un fonds de financement pour la préservation des identités culturelles et nationales et la promotion du secteur culturel. Dans un pays aux multiples ethnies où plus de 30 langues et dialectes sont en usage, et qui vit en outre au rythme de la guerre depuis plus de quarante ans, la notion d’identité culturelle reste très floue. « Je ne dis pas que c’est facile, répond Bokova, mais c’est nécessaire et nous devons bien commencer quelque part. »

(Avec Reuters)

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