Archive mensuelle de avril 2016

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CGT-loi travail : menace d’une grève reconductible et fuite en avant

CGT-loi travail : menace d’une grève reconductible

Sitôt réélu à la tête de la CGT Philippe Martinez a confirmé que la centrale avait choisi la radicalisation comme axe central de sa stratégie. Pour l’illustrer la CGT à indiquer qu’elle envisageait d’étudier la possibilité d’une grève reconductible contre la loi travail.  Une perspective qui pourtant a peu de chances d’aboutir à de grands succès mais par contre qui sera de nature à user la contestation. Une stratégie de fuite en avant vieille comme le monde syndical.  Pour reconquérir le terrain perdu, Philippe Martinez a résolument placé la confédération sous le signe de l’opposition à la politique du gouvernement, notamment sur le projet de réforme du Code du travail. « Notre ligne est claire : c’est de protester, proposer, rassembler et mobiliser », a-t-il déclaré en réaffirmant sa volonté d’obtenir le retrait du texte. Il a ainsi appelé tout au long du congrès à une mobilisation accrue contre la loi portée par la ministre du Travail Myriam El Khomri, entrouvrant la porte à une grève reconductible tout en laissant le soin aux salariés de décider ou pas son application dans les entreprises. « La CGT souhaite que le mouvement prenne de l’ampleur, nous allons travailler pour », a-t-il déclaré. « Toute forme d’action doit être envisagée, parmi elles la grève et sa reconduction. » Cette radicalisation se manifeste dans la composition du nouvel exécutif de la CGT, avec l’entrée d’Amar Lagha, particulièrement intransigeant sur la question du travail du dimanche, secrétaire de la fédération du commerce. Cependant certains au sein même de la confédération pensent que la centrale avec cette ligne de radicalisation prend de sérieux risques quant à sa représentativité : «on peut penser que l’affaiblissement (de la CGT) va se poursuivre parce qu’il y a un décalage assez profond entre le ressenti des salariés (et) la direction confédérale », estime certain.

COP 21 : accord en Chine et aux USA

COP 21 : accord en Chine et aux USA

 

175 Etats ont signé vendredi l’Accord de Paris, étape préalable à la ratification. Parmi eux, 15 Etats ont annoncé officiellement à l’Onu qu’ils avaient ratifié la convention. La Chine est les USA ont également apporté leur signature. Un accord évidemment intéressant mais dont  la réalisation ne permettra sans doute pas de réduire les émissions polluantes autant que prévu ou alors il faudrait dès maintenant décider d’une date pour l’abandon des énergies fossiles.  Pour entrer en vigueur, l’Accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre. Les Etats-Unis et la Chine totalisent à eux deux 38% des émissions. Lors de la cérémonie de signature vendredi, à laquelle ont assisté 55 chefs d’Etat et de gouvernement, le vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli a indiqué que la Chine procéderait à la ratification « avant le sommet du G20 à Hangzhou en septembre cette année ». Au nom des Etats-Unis, le secrétaire d’Etat John Kerry a évoqué une adoption officielle de la convention « cette année ». Le président Barack Obama utilisera pour ce faire ses pouvoirs exécutifs. Les pays parties à l’Accord de Paris devront faire en sorte que la hausse des températures dans le monde par rapport à leurs niveaux de la période préindustrielle soit inférieure à deux degrés Celsius. Pourtant, même si l’Accord est appliqué, les réductions de gaz à effet de serre promises par les Etats sont insuffisantes pour parvenir à cet objectif. Sur les trois premiers mois de 2016, les températures ont atteint de nouveaux records tandis que 2015 a été l’année la plus chaude depuis que des statistiques ont commencé à être tenues, au XIXe siècle.

Commerce transatlantique (Tafta) : la France mollit déjà

 

 

La menace française, évoquée la semaine dernière par François Hollande lui-même n’aura pas duré longtemps. En effet sous la pression de Merkel, qui veut parvenir rapidement un accord sur le traité transatlantique, la France et l’Allemagne ont en effet » harmonisé » leur position. « La France et l’Allemagne soutiennent la conclusion d’un accord de libre-échange avec les États-Unis qui soit ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique », peut-on y lire. « Si nous voulons un accord ambitieux et équilibré, les questions autres que les droits de douane sont essentielles », ajoutent les deux secrétaires d’Etat. « Ces questions incluent, entre autres, la convergence réglementaire, des engagements significatifs sur les marchés publics, les services, les indications géographiques et la suppression des obstacles non-tarifaires inutiles, en particulier dans les secteurs industriels et agroalimentaires. » Pour la France et l’Allemagne, l’accès des entreprises européennes à tous les marchés publics américains, et pas seulement au niveau fédéral, est crucial. Dans le domaine agricole, les deux pays souhaitent un « résultat significatif en ce qui concerne les indications géographiques, y compris l’élimination de l’usage qui est fait aux États-Unis des semi-génériques pour les appellations de vins européens ». Un traité qui n’est pas anodin puisqu’il va concerner 40 % du pub mondial. L’objectif est de libéraliser les échanges entre l’Europe et les Etats-Unis, s un traité ultralibéral qui permettra de s’affranchir des réglementations nationales et même européennes et qui permettra aussi de traiter des différents par voie arbitrale dessaisissant ainsi de leur souveraineté les états comme l’Europe. Ainsi les trois quarts des réglementations relatives aux dimensions économiques, sociales, environnementales, sanitaires pourront être remises en question. Au-delà du fond, c’est aussi la démarche qui remise en question puisque ce traité transatlantique est négocié dans le plus grand secret entre les États-Unis et la commission. , la question du statut juridique du futur accord est devenue un sujet d’interrogation en France. Paris  souhaite en effet que le TTIP soit un « accord mixte », c’est-à-dire nécessitant la ratification du Conseil et du Parlement européen, mais aussi de l’ensemble des 42 parlements nationaux des États membres, un point juridique qui n’est pour l’instant pas garanti.

Robert Ménard-Béziers : un plan de lutte pour lutter contre le terrorisme des crottes de chien !!!

Robert Ménard-Béziers : un plan de lutte pour lutter contre le terrorisme des crottes de chien !!!

 

 

Robert Ménard champion toute catégorie de l’exhibitionnisme politique à défaut de montrer son cul s’attaque à celui des chiens en voulant ficher leur ADN. Objectif : combattre le terrorisme des crottes de chien. Dans le contexte actuel évidemment une priorité qui devrait même être nationale. Pourquoi pas d’ailleurs un ministère des crottes de chien qui pourrait être dévolu à Robert Ménard après les élections de 2017. On comprend évidemment que les urbains soient particulièrement incommodées par le comportement de certains propriétaires de chiens et qu’il faille de ce point de vue exiger davantage de responsabilité, d’hygiène et tout simplement de respect vis-à-vis des usagers de l’espace Viaire. Pour autant la proposition de Ménard est comme d’habitude exorbitante et ubuesque. Mais c’est précisément son objectif afin de répandre le brouhaha médiatique de l’inénarrable Robert Ménard. Dans un article récent ne nous indiquions que privé de garde nationale par la justice, Ménard allait  devoir trouver encore autre chose pour médiatiser ses outrances exhibitionnistes. Au point de ridicule où il en est il pourrait montrer son cul ou son slip  tricolore.  Le tribunal administratif de Montpellier avait en effet  suspend la création de cette milice, décidée en décembre par délibération du conseil municipal, présidée par Robert Ménard. Cette garde controversée devait regrouper « des citoyens volontaires, dont l’expérience et la qualification (anciens gendarmes, militaires, policiers ou sapeurs-pompiers à la retraite) les amènent à apporter leur aide à la collectivité dans un contexte marqué par l’état d’urgence imposées une carte d’identité avec ADN ce », selon le texte voté en mairie. Le préfet Pierre de Bousquet avait déjà demandé au maire de Béziers de renoncer à cette initiative et déposé deux recours. Votre phobie de Ménard celles visant à interdire les kebabs en centre-ville. Évidemment cette  posture extrémiste est destinée à attirer les médias sur Ménard qui souffre d’une pathologie médiatique chronique. Ménard fait tout, même dans l’ignominie, pour qu’on parle de lui. S’il le fallait il pourrait même montrer son cul pour qu’on voit sa tête à la  une des médias,  les deux parties de son anatomie affichant le même profil intellectuel et moral. L’humour est donc parfois la meilleure réponse aux délires extrémistes. Robert Ménard, le maire d’extrême droite de Béziers, s’est en effet mis en effet  en tête d’empêcher l’installation en centre ville de ces kébabs qui lui donnent des indigestions culturelles». La dernière lubie de Robert Ménard visant à imposer une carte d’identité avec ADN pour chaque chien connaîtra sans doute même succès que les précédentes révolutions proposées. Mais l’essentiel c’est que Robert Ménard ait encore réussi à faire parler de lui !

Sondage Medef: Gattaz, un mauvais président pour 73% des Français

Sondage Medef: Gattaz, un mauvais président pour 73% des Français

Un sondage  pas très  étonnant qui montre que près les trois quarts des Français ont une mauvaise opinion de Pierre Gattaz, président du Medef. Pas surprenant dans la mesure où Gattaz s’est installé dans la contestation systématique un peu à l’image d’ailleurs de la CGT mais côté patronal. Du coup, la France présente une sorte de caricature de  concertation avec deux formes de radicalisation ;  celle de la CGT et autres syndicats d’extrême-gauche qui préconisent la lutte pour la lutte sans se préoccuper de résultats,  de l’autre le Medef tout aussi radical et archaïque dans sa volonté d’exiger toujours plus des salariés, de l’État mais sans contreparties. À plusieurs points de vue la personnalité du patron de la CGT et celle du Medef se ressemblent dans la psychorigidité. Des responsables qui ont en commun  de schématiser l’analyse, de privilégier la démagogie et surtout de ne rien concéder aux partenaires. Bref bonne une piètre image des syndicats. Certes le phénomène n’est pas nouveau au Medef, globalement le patronat français un retard d’au moins 50 ans en matière de gestion du dialogue social, il est largement responsable de l’État d’indigence du syndicalisme des salariés dans la mesure où la concertation se réduit le plus souvent à des questions complètement accessoires. On est loin   évidemment de la cogestion à l’allemande. De ce point de vue parmi les réformes structurelles à entreprendre la réforme des relations sociales présentent en France un caractère dramatique Plus de sept Français sur dix ont donc une mauvaise opinion de Pierre Gattaz, selon un sondage Odoxa pour iTELE publié vendredi, et réalisé après l’ultimatum lancé par le président du Medef au gouvernement à propos de la loi Travail. «73% des Français expriment une mauvaise opinion (du) président du Medef, soit un niveau équivalent à celui enregistré il y a deux ans», note Odoxa. Dans le détail, 25% des personnes interrogées ont une opinion «très mauvaise» du dirigeant de l’organisation patronale, 48% «plutôt mauvaise», 24% «plutôt bonne» et 2% «très bonne». «Toutes les catégories de la population ont une mauvaise image à une exception près, les sympathisants de droite hors FN», qui sont «55% à exprimer une bonne opinion» de Pierre Gattaz, souligne Odoxa. «Les CSP+ – catégorie qui comprend les dirigeants d’entreprise – sont quasiment aussi peu enthousiastes (77% de mauvaises opinions) que les CSP- (82% de mauvaises opinions)», note aussi l’institut. Mardi, Pierre Gattaz a menacé de se retirer de la négociation de l’assurance chômage si «rien ne bouge rapidement» sur le projet de loi Travail, un texte qu’il soutenait dans sa version initiale, avant de le fustiger au vu des modifications apportées par le gouvernement. Au niveau de l’organisation patronale dans son ensemble, 70% de Français estiment que le Medef défend davantage les grandes que les petites entreprises, 61% pensent qu’il ne comprend pas les problèmes des salariés. Seulement 37% le trouvent force de propositions et 25% ouvert au dialogue, un score en chute de 16 points par rapport à il y a deux ans.

Présidentielle 2017 : Rama Yade aussi !!

Présidentielle 2017 : Rama Yade aussi

Et une candidature de plus à droite, celle de Rama Yade sans doute pour faire un peu entendre une voix un peu éteinte depuis qu’elle  a quitté l’UMP et qu’en plus elle a été exclue du parti radical. Ce n’est sans doute pas moins d’une vingtaine de candidats déclarés ou prêts à le faire qui veulent ainsi s’engager pour 2017. La plupart n’ont pas forcément pour ambition de triompher lors des élections présidentielles mais simplement de se rappeler auprès de l’opinion publique et faire un petit tour médiatique. Un petit tour médiatique qu’il faut faire des maintenant dans la mesure où les règles relatives au système de parrainage et le temps de parole aux candidats seront très resserrés. . Le Conseil constitutionnel a jugé conforme à la Constitution la loi modifiant les règles de la présidentielle, y compris celles portant sur le système des parrainages et du temps de parole des candidats. En Clair il sera plus difficile d’obtenir ces  parrainages et le temps de parole dans les médias sera fonction de la représentativité des candidats. Autant dire que nombre de petits candidats ne pourront même pas se présenter et que d’autres seront marginalisés sur la scène médiatique. Reste à savoir si la démocratie y perdra beaucoup notamment si Rama Yade comme c’est possible est empêchée de se présenter. Ce ne sont pas ses propos très généraux et un peu racoleur qui sont susceptibles de rassurer sur ce point.  . « Je prends acte de la crise démocratique profonde que nous vivons dans ce pays », a-t-elle expliqué. Car elle se souvient d’un autre 21 avril, celui de 2002 avec l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour face à Jacques Chirac.  »Depuis, rien n’a changé », d’après elle. « On rejoue toujours la même pièce de théâtre avec les mêmes mauvais acteurs. Il est important, pour moi qui ai rêvé la France avant de la connaître, de retrouver la France que j’aime, celle qui ose » Sa solution pour porter changer les chose ? »Je propose que nous rendions le pouvoir aux Français et à la France. » Pour ce faire, Rama Yade prône « une révolution démocratique » qui ne passerait pas seulement par l’abolition des « privilèges de ceux qui nous gouvernent et des partis politiques », mais aussi par la création « de nouveaux outils d’expression. » !!! Lesquels ? C’est toute la question, sans  la réponse! 

BCE : la guerre en dentelle avec l’Allemagne

 

BCE : la guerre en dentelle avec l’Allemagne

 

La guerre entre Mario Draghi patron de la BCE et l’Allemagne n’est pas officiellement déclarée mais elle se prépare. -La tonalité très ferme de Mario Draghi qui en réponse aux critiques allemandes a indiqué jeudi 21 avril que la banque centrale utiliserait tous les moyens à sa disposition si nécessaire et qui a souhaité en outre que sa politique monétaire soit davantage soutenue tant au plan national qu’européen. Pour Mario Draghi pas question de changer de stratégie, il a donc confirmé les  orientations déjà annoncées à savoir le maintien du taux principal à zéro, de larges liquidités pour les banques et le rachat d’actifs y compris d’actifs privés à partir de juin. Le président de la BCE a exhorté les Etats ç l’accompagner dans ses efforts pour regonfler une inflation actuellement presque inexistante et pour soutenir l’activité. D’ici juin il faut sans doute s’attendre un nouvel échange d’amabilité entre deux visions relativement opposées celle de la BCE qui justifie de son indépendance et celle de l’Allemagne toujours hantée par la rémunération de ses épargnants. Quelques semaines après avoir musclé son action face à une inflation léthargique, la BCE a demandé jeudi 21 avril qu’on « laisse du temps » à ses mesures pour dévoiler pleinement leurs effets, mais exigé que les gouvernements fassent davantage leur part du travail.  »Nos mesures fonctionnent, elles sont efficaces, laissez leur juste du temps pour montrer pleinement leurs effets », a déclaré Mario Draghi, lors d’une conférence de presse. Mais cela ne peut se faire tout seul. « Afin de récolter pleinement les fruits de nos mesures de politique monétaire, d’autres sphères de décision doivent contribuer de façon beaucoup plus appuyée, au niveau national et au niveau européen », a-t-il insisté avec un ton plus véhément qu’à l’habitude. La politique de la BCE est « la seule à soutenir la croissance » depuis quatre ans, a-t-il regretté, reprochant aux gouvernements de ne pas avoir lancé les réformes structurelles indispensables. « Nous considérons la présence du Royaume-Uni dans l’Union européenne comme mutuellement bénéfique et nous continuerons à le dire dans les prochaines semaines », a par ailleurs déclaré Mario Draghi. Un Brexit serait-il de nature à « mettre en danger le redressement économique de la zone euro ? L’évaluation de nos équipes est que le risque que cela soit le cas est limité », a affirmé le banquier central. Le président de l’institution monétaire de Francfort (ouest) s’exprimait à l’issue de la réunion régulière du conseil des gouverneurs, qui a décidé, sans surprise, de maintenir ses taux d’intérêt directeurs à leurs niveaux historiquement bas. Le taux central, baromètre du crédit en zone euro, est à zéro depuis le mois dernier, ce qui signifie qu’emprunter ne coûte pratiquement plus rien. Mais aussi que les placements ne rapportent plus, ou très peu, ce qui vaut à la BCE de vives critiques en Allemagne, pays où l’épargne est chérie.  »Nous avons pour mandat de chercher à atteindre la stabilité des prix pour toute la zone euro, pas seulement pour l’Allemagne », a dit Mario Draghi.

(avec AFP)

Macron l’obligé de Hollande ou l’inverse ?

Macron l’obligé de Hollande ou l’inverse ?

 

Il était clair que Macron désormais engagé dans une démarche d’investiture pour 2017 ne pouvait passer pas laisser passer la phrase méprisante de François Hollande qui avait déclaré lors de son intervention télévisée sur France 2 : « Il sait ce qu’il me doit ». Du coup le ministre de l’économie avait sèchement répliqué qui ne fallait pas confondre le concept de fidélité avec celui de serviteur. D’une certaine manière comme la lutte est engagée de fait pour la candidature en 2017, la question se pose de savoir qui est l’obligé de l’autre. Il se pourrait bien que Hollande doive davantage à Macron que l’inverse. Si l’on s’en tient aux sondages récents on constate que l’opinion publique considère qu’Emmanuel Macon pourrait faire un bon président pour 40 % environ des sondés (derrière Juppé) tandis que François Hollande dépasse tout juste 10 %. Même si on peut discuter ce chiffre d’un sondage qui constitue une photographie de l’état d’esprit de l’opinion à un moment donné reste la tendance lourde : François Hollande est scotché entre 10 et 15 %  dans tous les sondages, on ne lui donne même pas une chance de se qualifier pour le second tour. Dès lors  sa candidature est largement hypothéquée par le soutien indispensable que Macron pourrait lui apporter du fait de sa modernité et de la jeunesse du ministre de l’économie. L’enjeu pour Macron n’est peut-être pas tellement de gagner la bataille de 2017 mas de se positionner comme le leader incontestable dans la perspective de 2022. Un score très honorable en 2017 serait le meilleur tremplin pour l’échéance suivante. François Hollande a donc tout intérêt à s’attirer les bonnes grâces de Macron dont la popularité lui est indispensable,  ce qui n’est pas le cas de l’inverse. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron affirme cependant très habilement  dans une interview à paraître vendredi 22 avril dans L’Est Républicain avoir une « loyauté personnelle envers François Hollande », sans avoir le sentiment d’être « son obligé » ou l’homme d’un « clan ».  »J’ai une loyauté personnelle envers François Hollande. Je lui dois de m’avoir fait confiance et de m’avoir nommé au gouvernement. En même temps, lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour son pays, pas pour en faire son obligé », affirme le ministre.  Le ministre, qui a lancé le 6 avril son mouvement, En marche!, entend bousculer le « système bipartiste, avec d’un côté le PS et de l’autre les Républicains », et prendre le « calendrier politique dans le bon ordre ». « Il faut une recomposition de l’offre politique, et il la faut maintenant », insiste-t-il.

(Avec AFP)

 

Pouvoir d’achat : ça baigne pour les patrons du CAC 40!

 Pouvoir d’achat : ça baigne pour les patrons du CAC 40!

Pas étonnant que le Medef éprouve quelque difficulté à convaincre l’opinion publique des bienfaits de l’austérité qui devrait s’imposer aux salariés pour améliorer la compétitivité des entreprises. En effet cette austérité ne vaut pas pour les patrons du CAC 40 qui en 2015 ont vu leur rémunération augmenter de plus de 10 %, une progression du même ordre qu’en 2014. Soit en moyenne plus de 4,2 millions par ans. On objectera qu’il s’agit de récompenser financièrement les résultats du management et les responsabilités. Pourtant comment comprendre des écarts qui varient de 400 000 € à plus de 10 millions parents (17 million pour Sanofi). Ni le montant de la capitalisation, ni les résultats ni les spécificités de l’entreprise ne justifient de telles différences. Le Medef qui justifie toujours l’ampleur de ces rémunérations se plante lui-même une épine dans le pied car cette situation hypothèque sérieusement les appels de l’organisation patronale à la maîtrise des revenus des salariés. On objectera évidemment qu’on trouve des rémunérations encore plus importantes à l’étranger et qu’il s’agit de rémunérer et d’attirer des meilleurs comme s’il n’était pas possible d’attirer de très bons managers avec des revenus moins importants. Certes  é économiquement ces rémunérations démentielles dans le monde entier ne remettent pas en cause les équilibres financiers des entreprises mais elles discréditent  le discours visant à exiger davantage de productivité et de compétitivité de la part des salariés. L’enquête exclusive de la tribune réalisée avec Facta donne le détail complet des rémunérations des dirigeants du CAC 40 en 2015 : au total 167,6 millions d’euros soit 4,2 millions en moyenne ! Surtout, notre document permet de croiser leurs « packages » avec la capitalisation et le rendement pour l’actionnaire. Une information précieuse pour mieux juger s’ils méritent ce qu’ils gagnent, à l’exemple de Carlos Tavares, dont le doublement du salaire a fait polémique.  L’ensemble des rémunérations attribuées au principal dirigeant exécutif dans les sociétés du CAC 40 a atteint 167,6 millions d’euros au titre de l’exercice 2015, soit une moyenne de 4,2 millions par dirigeant. La hausse est de 11,4% sur ces mêmes 40 sociétés par rapport à 2014, de 9% entre le CAC 40 de 2015 et celui de 2014, et de 6,8% si l’on s’en tient à la partie parfaitement comparable de l’échantillon. C’est-à-dire les 30 sociétés du CAC 40 qui étaient dans l’indice en 2014 et en 2015 et pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de dirigeant en 2014-2015. L’essentiel de l’écart entre ces niveaux de variation s’explique par le cas d’Olivier Brandicourt, le nouveau patron exécutif de Sanofi. La plus grosse capitalisation de l’indice a en effet également le dirigeant le mieux payé. Et comme Sanofi en a changé en 2015, celui-ci a bénéficié de différentes composantes de rémunération liées à son arrivée dans le groupe. Ce qui conduit à un package supérieur d’environ 8 millions d’euros à celui de son prédécesseur écarté fin 2014, Christopher Viehbacher. L’hétérogénéité des rémunérations et de leurs composantes est en tout cas très forte dans ce palmarès des rémunérations du CAC 40, avec un écart de 1 à 16,9 pour le package total entre Martin Bouygues, le moins bien payé en 2015, et donc Olivier Brandicourt.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

 

 

 

Croissance mondiale 2016 : + 3,2 %, + 2,5 % ou moins ?

Croissance mondiale 2016 : + 3,2 %, + 2,5 % ou moins ?

 

 

Difficile de connaître avec une certaine précision l’évolution de l’économie mondiale en 2016. Ce qui est certain c’est que les institutions ont revu à la baisse leurs prévisions à 3,2 % en 2016 pour le FMI F et a 2.5% pour la Banque mondiale. En cause des problèmes, l’un de nature méthodologique puisque le FMI corrige à la hausse les PIB  de chaque pays en fonction du pouvoir d’achat local,  ce que ne fait pas la banque mondiale. Seconde raison les incertitudes relatives à la croissance réelle de la Chine toujours annoncée autour de 6 % mais qui pourrait être plus proche de la moitié voir encore en dessous. Dans le détail, le FMI table en 2016 sur une croissance de 1,1% pour la France contre 1,5% en Allemagne ou 2,6% en Espagne. La croissance en zone euro est aussi revue à la baisse à 1,5% en 2016, face à la crise des réfugiés et la menace d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le FMI prévoit également une croissance de 2,4% aux États-Unis en 2016 (en recul de 0,2% par rapport à 2015) et de 6,5% pour la Chine (+0,2% par rapport à 2015) et 7,5% pour l’Inde (comme en 2015). L’institution monétaire dirigée par Christine Lagarde s’alarme aussi des difficultés des économies émergentes qui « pourraient s’aggraver » en 2016, sur fond d’assombrissement de la conjoncture mondiale, de reflux des investissements et de déclin des cours des matières premières.  Pour calculer le PIB de l’ensemble du monde, la Banque mondiale additionne les Produits intérieurs bruts (PIB) de chaque pays, chacun étant calculé dans sa monnaie nationale. Il faut bien sûr convertir dans une même devise, car on ne saurait ajouter des choux et des carottes. Pour cela la Banque mondiale convertit les monnaies dans une même unité, le dollar américain.  Le FMI procède de façon légèrement différente. Il considère que les taux de change tels qu’ils s’observent sur les marchés des changes ne reflètent pas les réalités économiques concrètes: un dollar dépensé à Pékin permet de s’acheter plus de choses qu’à New York, comme le premier touriste venu l’a constaté. Afin de prendre en compte ce phénomène bien réel, le FMI calcule une «parité de pouvoir d’achat» pour le taux de change de chaque pays. Ce faisant le PIB des pays émergents se trouve réévalué, et leur poids dans le PIB mondial est également relativement plus élevé. Comme ces pays gardent, malgré leurs difficultés récentes, des taux de progression deux fois plus forts que les pays avancés, le taux de croissance du PIB mondial s’en trouve renforcé lui aussi. Au-delà de ces divergences restent surtout la tendance baissière de l’activité économique dans la plupart des zones.

(avec Reuters)

Canal + supprimé : ou la gestion mode coup de pied au cul de Bolloré !

Canal + supprimé : ou la gestion mode coup de pied au cul de Bolloré !

 

Comme d’habitude le capitaine d’industrie ne fait pas dans la dentelle et menace tout simplement de supprimer Canal+ si les résultats commerciaux et financiers ne s’améliorent pas. Une mise en demeure s’adresse également d’ailleurs à la chaîne d’information I télé. Pas sûr que mangement  à la hussarde qui a réussi au groupe Bolloré notamment en Afrique ou il réalise l’essentiel de ses profits soit très adapté à la gestion du secteur des médias. Après avoir nettoyé le Grand journal, Bolloré s’était aussi récemment attaqué au Petit journal  le Petit journal qui pourrait être réduit voire disparaître en cause sans doute la ligne éditoriale considérée comme un peu trop impertinente et cela y compris au plan international où Bolloré compte de nombreux intérêts. Pourtant le Petit journal bénéficie d’une forte audience. Le nettoyage opéré par Bolloré se traduit cependant par une baisse notoire du nombre d’abonnés, une baisse qui s’est accélérée depuis son arrivée et la mise au pas de la chaîne ;  environ 250 000 abonnés ont été perdus sur un an. Cette fois la menace est plus globale puisse qu’elle vise toutes les chaînes de Canal+. A l’occasion de l’Assemblée générale de Vivendi ce jeudi, Vincent Bolloré, le président de son conseil de surveillance, a prévenu qu’il n’était pas interdit d’imaginer une fermeture de la chaîne cryptée française Canal+ si ses pertes n’étaient pas jugulées. En revanche, le groupe a levé une ambiguïté afin de se donner plus de chance d’obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence pour son accord d’exclusivité avec BeIN Sports. On pourra toujours s’abonner aux chaînes sportives du groupe qatari séparément même s’il y a accord, a expliqué Stéphane Roussel, DG en charge de l’opérationnel chez Vivendi. Le retour à l’équilibre de Canal en France dépendra en grande partie de l’accord avec BeIN. La confirmation que l’exclusivité ne serait pas totale, sûrement sous la pression de l’Autorité de la concurrence et des concurrents de Canal dans la télé, risque d’inquiéter les investisseurs. « On pourra continuer à s’abonner à BeIN en solo mais ce sera Canal quand même qui enverra la facture aux clients, a précisé Stéphane Roussel en marge de l’AG.

(Avec Reuters)

« CRS-SS » la Cgt en retard de 50 ans !

« CRS-SS »  la Cgt en retard de 50 ans !

Une affiche de la CGT dénonçant la violence de la police (en l’occurrence les CRS) à l’égard des citoyens a pour le moins créé la surprise dans l’opinion publique tellement elle est décalée. Un décalage d’au moins 50 ans quand dans les années 70 le slogan CRS SS était utilisé par des organisations gauchistes. Une affiche en retard de 50 ans comme la ligne politique de la plus grande organisation syndicale qui a choisi de se radicaliser pour masquer le flou de sa stratégie. La CGT pour éviter de se faire déborder sur sa gauche et en particulier par Solidaires choisit la fuite en avant dans l’excès voire l’outrance. Un seul autre exemple, sa revendication des 32 heures qui s’alignent sur les thèmes de l’extrême gauche politique et syndicale. Sans doute aussi une réaction aux lamentables spectacles d’Air France qui n’a pas grandi l’image du syndicalisme en général et a mis en évidence l’état de la concertation en France. De ce point de vue le pays a sans doute les syndicats qu’il mérite aussi bien côté salarié que côté patronal avec des postures d’affrontements stériles qui nuisent non seulement aux réformes structurelles mais aussi à l’intérêt des salariés. Bref pour les syndicats qui ont choisi l’opposition systématique il y a encore des progrès à faire pour reconquérir une opinion qui doute de plus en plus de leur efficacité. L’emploi de formules outrancières par ses syndicats dissimule mal l’obsolescence de stratégies davantage adaptées aux années 70 qu’à la période actuelle. Notons heureusement que le syndicat CFDT majoritaire chez les officiers de police à condamné nettement cette affiche. Pourtant.  Pour le syndicat CGT, « on ne compte pas les excès de la police qui veut mater les jeunes, qu’ils soient étudiants ou lycéens », en référence aux violences policières dénoncées par certains d’entre eux, dans le cadre de manifestations comme de la vie quotidienne. Ce visuel met « gravement en cause la police nationale », a jugé lundi soir Bernard Cazeneuve dans une lettre ouverte au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dénonçant la « violence » d’une campagne « choquante ». Le ministre, qui rappelle que plus de 18.000 policiers et gendarmes ont été blessés en 2015 et que 8 ont perdu la vie, assure que les forces de l’ordre sont « soumises à un contrôle étroit et exigeant » et il appelle à « protéger, plutôt que de chercher à détruire » le « lien de confiance entre la population » et les forces de sécurité. Plus tôt dans la journée, deux syndicats d’officiers de police avaient déjà protesté contre cette affiche dans des communiqués séparés. Pour le SCSI-CFDT (majoritaire chez les officiers de police), c’est une « affiche de la honte ». « C’est faire injure aux milliers de policiers et gendarmes blessés ou tués dans l’exercice de leur fonction », a-t-il écrit, ajoutant se réserver le « droit de porter plainte ». Synergie (second syndicat) a évoqué un « appel abject à la haine » et à la « violence » contre les forces de l’ordre. Il a demandé au ministère de l’Intérieur de « déposer plainte contre cette campagne calomnieuse ».

 

2017 : Macron « en marche se rapproche de Juppé

2017 : Macron « en marche se rapproche de Juppé

 

 

Pas étonnant qu’à  l’ Élysée on s’agace de plus en plus des velléités d’indépendance du ministre de l’économie qui ne cesse progresser dans les sondages. Près de 40 % des sondés pensent que Macron ferait un bon président de la république alors que François Hollande ne réunit sur son nom qu’un tout petit peu plus de 10 %. À ce différentiel de popularité s’ajoutent les propos émancipateurs d’un responsable qui se comporte désormais davantage comme un candidat éventuel pour 2017 que comme un ministre de l’économie. Une posture qui d’ores et déjà pose la question du maintien de Macron au gouvernement. Il est de plus en plus clair que le match Hollande-Macon est désormais engagé. Certes Le maire de Bordeaux ferait « un bon président de la République » à partir de 2017 pour 45% des personnes interrogées et 38% accordent cette qualité au ministre de l’Economie, qui a lancé son mouvement « En marche ! » le 6 avril. »Cette nouvelle livraison du baromètre mensuel Viavoice–Libération met un terme à la seule prééminence d’Alain Juppé, et révèle un duopole Juppé-Macron en tant que présidentiables », indique l’institut de sondage. Viavoice souligne la progression « d’une ampleur inédite » des opinions positives à l’égard du ministre de l’Economie, qui élude les questions sur ses intentions pour 2017 et dont l’émancipation irrite à gauche et au sein du gouvernement. La proportion de Français jugeant qu’Emmanuel Macron ferait un bon président après 2017 a progressé de huit points en un mois. Chez les seuls sympathisants de gauche, il est considéré comme le meilleur candidat pour représenter la gauche lors de la prochaine élection présidentielle, devant Martine Aubry, Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls. Il était septième de ce classement dans la précédente édition de ce sondage, le mois dernier. Pour autant, seuls 31% des sondés estiment qu’Emmanuel Macron est en phase avec les attentes des Français et une candidature du ministre de l’Economie si François Hollande renonçait à solliciter un second mandat n’est souhaitée que par 43% des Français et 38% des sympathisants de gauche. Globalement, le duo de tête Alain Juppé et Emmanuel Macron distance largement ses poursuivants. Manuel Valls, troisième du classement, n’est perçu comme un bon présidentiable que par 28% des sondés. Le Premier ministre est talonné par François Bayrou et François Fillon, ex aequo à 27%. Nicolas Sarkozy se trouve dans le ventre mou du classement, à 22%. Seuls 11% des personnes interrogées estiment que François Hollande a les qualités requises pour effectuer un nouveau quinquennat à l’Elysée.

Assurance chômage : non au chantage du Medef

Assurance chômage : non au chantage du Medef

 

Le Medef ne s’est sans doute pas grandi en mettant le gouvernement en demeure de revoir le projet de loi dans les trois semaines et surtout en menaçant de se retirer des discussions sur l’assurance chômage. Certes on peut comprendre que le Medef ne soit pas complètement satisfait de l’évolution de la loi évoquée compt  tenu des rééquilibrages nombreux apportés au texte  par le nouvelle gouvernement. Pour autant ce projet est inspiré directement des propositions du Medef et nombre de mesures rejoignent encore les revendications de l’organisation patronale. D’une certaine manière cette  mise en demeure paraît assez déplacé, une attitude finalement assez cohérente  avec celle de certaines organisations syndicales tout aussi radicales mais pour des motifs opposés. Des postures en tout cas qui ne grandissent pas le contenu de la concertation entre partenaires sociaux en France. Menacée par ailleurs de boycotter les négociations sur l’assurance-chômage relève de l’irresponsabilité car cela pourrait conduire purement et simplement à l’étatisation de la gestion de l’Unedic. En réalité ces postures syndicales ( celle de la CGT ou celle du Medef) sont surtout à usage interne pour ressouder les troupes qui s’interrogent sérieusement sur la pertinence des stratégies syndicales. Pierre Gattaz a menacé mardi de se retirer des négociations sur l’assurance chômage si le gouvernement ne revenait pas à la version initiale du projet de loi porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri. « Le patronat doit comprendre qu’il ne peut pas demander à l’État de faire davantage pour alléger les charges des entreprises, sans que lui-même prenne ses responsabilités », déclare le président de la République dans un entretien publié en fin de journée sur le site du quotidien d’Eure-et-Loir L’Echo Républicain. « Toutes les organisations, qu’elles représentent les salariés ou les employeurs, doivent chercher le compromis, c’est lui qui assure l’équilibre de notre société », ajoute François Hollande, qui doit visiter une usine du laboratoire Novo Nordisk à Chartres jeudi matin. « Il serait paradoxal que ceux qui demandent qu’il y ait moins d’État ne soient pas capables de négocier avec les partenaires sociaux », insiste-t-il. D’autant plus que, selon le président, le projet de loi Travail « a été corrigé et son équilibre a été trouvé » à la fois pour les jeunes et pour les PME. Évidemment c’est eux perspective malheureuses du gouvernement d’envisager la surtaxation des CDD dont il n’est absolument pas prouvé qu’elle favoriserait les embauches en CDI La volonté du gouvernement de rendre obligatoire la surtaxation des contrats à durée déterminée (CDD) afin d’inciter les entreprises à privilégier les contrats à durée indéterminée (CDI) a donc accentué leurs critiques. Dans le sillage du Medef, la CGMPE (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) a annoncé mercredi qu’elle ne signerait pas la prochaine convention d’assurance chômage si elle prévoyait une telle surtaxation.

(Avec Reuters)

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