Archive mensuelle de mars 2016

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Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance Chine : la chute de l’industrie refroidit la croissance mondiale

Croissance Chine : la chute de  l’industrie refroidit la croissance mondiale 

 

Une nouvelle fois l’industrie manufacturière en Chine s’est contractée pour le douzième  de suite en décembre, selon l’indice Caixin-Markit des directeurs d’achat (PMI) du secteur. Le cabinet Caixin-Markit, qui calcule de façon indépendante son propre indice, et prend davantage en considération les petites et moyennes entreprises, a établi son propre PMI à 48,0 pour février, le plus bas depuis cinq mois, selon un communiqué publié mardi. « La lecture des indices de toutes les catégories importantes comme la production, les nouvelles commandes et l’emploi montre que la situation a empiré « , a déclaré dans un communiqué He Fan, économiste du groupe Caixin. Il a appelé les décideurs politiques à adopter des « mesures de relance modérées » et à apporter un soutien renforcé à l’économie afin « d’éviter qu’elle ne dévisse ». Un indice gouvernemental publié mardi 1er mars confirme l’essoufflement persistant de la deuxième économie mondiale. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI), calculé par le Bureau national des statistiques (BNS), s’est établi pour février à 49,0 (contre 49,4 en janvier). Il s’agit du plus bas niveau enregistré par le PMI depuis novembre 2011, où il était également de 49,0.  La Chine, moteur important de l’économie mondiale, a enregistré l’an passé une performance de 6,9%, au plus bas depuis un quart de siècle. Pékin, qui visait en 2015 une croissance « d’environ 7% », tente de rééquilibrer l’économie chinoise vers la consommation intérieure, l’innovation et les services, en diminuant la dépendance à l’égard des exportations et des investissements, mais la transition s’avère difficile, et le ralentissement de la croissance inquiète les investisseurs. L Ocde notamment a été contrainte de revoir à la baisse ses prévisions. Selon l’OCDE, La croissance mondiale aura peut-être du mal à atteindre celui  de 2015, qui était déjà le plus faible des cinq dernières années.  « Avec 3 % de croissance en 2016 ou 3,4 % en 2017, cela ne permet pas aux jeunes de trouver un emploi, aux retraités de percevoir l’intégralité de leur pension et aux investisseurs d’avoir des retours sur investissement suffisants », analyse Catherine Mann, chef économiste de l’OCDE. . L’absence d’accélération de l’activité se voit dans la faiblesse du commerce et dans la dégringolade des prix des matières premières. La contraction des importations en provenance de Chine et d’autres grands émergents ont pesé sur les exportations des pays avancés et ralenti d’un demi-point, en 2015, la progression du PIB de la zone OCDE. La faiblesse de la demande est, de l’avis de l’institution, un des facteurs principaux des bas prix des matières premières, pétrole en tête. La reprise dans la zone euro reste des plus laborieuses. La croissance a été révisée de 0,4 point en moyenne à + 1,4 % en 2016 et de 0,2 point à + 1,7 % en 2017. Les ajustements les plus forts, cette année, concernent l’Allemagne et l’Italie, qui ont perdu chacune un demi-point de croissance, à respectivement + 1,3 % et + 0,9 %. La France afficherait : + 1,2 % en 2016 et + 1,5 % en 2017, soit une baisse limitée à 0,1 point dans les deux cas. Dans l’ensemble de la zone euro, l’investissement est faiblard et le chômage élevé, deux points au-dessus de sa moyenne d’avant-crise. Les premiers indicateurs de début d’année  ne sont pas réjouissants.  Comme dans toutes les autres zones mondiales, la croissance stage aussi en zone euro en février. Du coup la reprise économique du premier trimestre subira vraisemblablement un ralentissement. Pour la France il s’agit même d’une contraction en février. Les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de Markit, qui montrent également de nouveaux signes de baisse des prix, devraient renforcer les anticipations de nouvelles mesures de soutien à la croissance de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion en mars.  L’indice composite des directeurs d’achats (PMI) — qui intègre le secteur manufacturier et celui des services — est ressorti à 52,7 ce mois-ci dans sa version préliminaire, à son plus bas niveau en 13 mois, contre 53,6 en janvier.

L’explosion des aides sociales

L’explosion des aides sociales

 

Démographie, chômage, maladie, invalidité autant de facteurs explicatifs pour comprendre la très forte montée des prestations sociales qui ont pratiquement doublé en 50 ans. La part des prestations sociales dans le revenu des Français est passée de 17,5% à près de 35%. Certains facteurs explicatifs sont d’ordre conjoncturel est liés en particulier à la faiblesse de la croissance. Nombre de comptes sociaux seraient davantage équilibrés ou en tout cas en moindres déficits avec une modification du rapport actif -non actif. Se pose cependant la question du niveau de certaines prestations sociales et de l’étendue de leur champ d’application. On peut comprendre qu’il soit difficile dans une période de crise économique de procéder à une modification substantielle de ces prestations mais force est de constater qu’on ne les réalise pas davantage en période de croissance satisfaisante. Sur la tendance la plupart des comptes sociaux ne peuvent exploser et du coup la protection sociale surtout à venir est largement hypothéquée. C’est le cas par exemple pour la retraite dont l’âge est régulièrement reculé, reculera encore comme son montant. C’est le cas aussi de l’assurance maladie ou encore des prestations relatives à l’invalidité sorte de cache-misère d’une partie du chômage.  Elles représentent désormais 35% du revenu disponible brut des ménages contre 13,8% en 1949. Au total en 2014, les dépenses de protection sociale ont atteint la somme rondelette de 688,9 milliards d’euros La hausse est quasiment continue depuis 1950 avec une accélération forte cependant depuis 2008. Le palier des 20% a été atteint en 1966, celui des 30% en 1995 et à ce rythme-là on pourrait atteindre les 40% dans les années 2020. Depuis 30 ans, cette redistribution typiquement française de la richesse nationale n’a baissé que trois fois. Sur les périodes 1988-1990, 1999-2001 ainsi que 2005-2008. Des périodes fastes pour l’économie française notamment marquées par un recul du chômage. Plusieurs raisons expliquent cette flambée des prestations. La première raison est à chercher du côté de la pyramide des âges. Car les retraites sont évidemment avec 270 milliards d’euros versés en 2013 le plus gros poste de ces dépenses. La population des plus de 60 ans qui représentait à peine 16,2% de la population française en 1950 devrait atteindre cette année les 25%. Or, le revenu de ces populations provient principalement des prestations sociales. « La hausse des prestations entre les années 50 et 80 s’explique par un changement dans les régimes de retraite, explique Ronan Mahieu, le chef du département des Comptes nationaux de l’Insee. Ils ont concerné une population de plus en plus large. A partir des années 90, il y a un effet pyramide des âges avec le « papy boom ». » Un vieillissement de la population qui a par ailleurs fait gonfler les autres postes de dépenses sociales comme la maladie, la dépendance, l’invalidité etc.   La deuxième raison n’est pas démographique mais économique. La très forte hausse du chômage qui concerne désormais 5 millions de Français a mécaniquement fait gonfler les dépenses. Incapable de recréer une dynamique menant au plein emploi, l’Etat a fait le choix de la redistribution pour soutenir les chômeurs plutôt que des réformes structurelles. Problème, si ces dépenses jouent le rôle d’amortisseurs sociaux en cas de crise (en soutenant la consommation par exemple), le niveau élevé des prélèvements handicape la reprise ou la bloque littéralement. C’est ce qui se passe en France depuis 2012, note la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) dans une étude. Le niveau de prélèvement devient si élevé qu’il appauvrit désormais plus les contributeurs qu’il ne permet aux bénéficiaires de voir leurs revenus compensés.

France : vers un pays sans industrie ?

France : vers un pays sans industrie ?

 

 

Alors que la France comptait près de 30 % des Français dans l’industrie il ne représente plus qu’un peu plus de 13 % en 2015. En cause, la transformation de l’économie notamment sa dématérialisation mais surtout aussi la délocalisation qui explique en grande partie d’ailleurs le déficit du commerce extérieur. Une grande partie des productions de l’industrie nécessaire à l’économie française notamment est réalisée à l’étranger. On peut sans doute se réjouir de la croissance du secteur tertiaire sous réserve toutefois qu’il soit réellement créateur de valeur ajoutée et qu’il ne soit pas une intermédiation uniquement destinée à renchérir le prix de production ou à être même complètement inutile. Sur les 25,8 millions de Français «occupés», plus des trois-quarts travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que l’industrie ne représente plus que 13,9% des emplois, la construction, 6,6%, et l’agriculture, 2,8%. La part du secteur tertiaire dans l’emploi total en France a gagné 22 points au cours des quatre dernières décennies. En revanche, la part de l’industrie s’est quasiment réduite de moitié sur la même période (-13 points), notamment sous l’effet de la forte expansion du secteur tertiaire ; celles de l’agriculture et de la construction ont perdu respectivement 7 et 3 points. En France, près d’un tiers des Français occupés travaillent dans le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale. Dans l’Union européenne, en 2014, le poids du secteur tertiaire est le plus important aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où il approche 83%. Les secteurs de l’industrie et de la construction représentent encore plus de 30% des emplois en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne. La Roumanie offre pratiquement un emploi sur trois dans l’agriculture alors que ce secteur d’activité ne représente plus que 5% des emplois européens.  La stratégie de délocalisation de Renault  illustre bien le processus de désindustrialisation en France. La  production en France de Renault n’a cessé de se réduire comme peau de chagrin. Le constructeur fabriquait encore 1,1 million de voitures et 227.000 utilitaires légers en 2004 dans l’Hexagone, contre 445.000 automobiles et 201.000 camionnettes l’an dernier.  Le tournant pris par Renault dans le « low cost », sous ses couleurs ou celle de sa filiale Dacia, lui vaut de beaux succès mais laisse de côté ses usines françaises au profit de sites Mais aussi grâce « à un prix de main d’œuvre d’un euro de l’heure (dans l’usine roumaine de Pitesti ndlr) contre 20 euros en France », poursuit-il.   C’est la même recette qui s’applique au Maroc avec un salaire mensuel tournant autour de 250 euros, contre 450 euros en Roumanie, selon Renault.  Tout est dit, Renault en perdition sur le marché français essaye de sauver les meubles en délocalisant. Qui peut lui reprocher ??Quand l’écart de salaire est de 1 à 20, il n’ya pas d’autre solution, sauf à disparaitre. Un exemple du mal chronique de l’industrie plombée par le coût du travail dont la fiscalité. Une illustration aussi de l’incohérence de l’Europe qui se réduit en fait à un vaste marché sans harmonisation et  sans règles. Les services sont aussi soumis à la même concurrence inégalitaire ; En transport par exemple, le pavillon terrestre français a disparu du champ européen alors que dans les années 80, il assurait encore 50% de parts de marché. Les ex pays de l’Est ont tué le transport français international. Certes une petite  régulation existe mais elle est virtuelle, trop restreinte dans son champ, inapplicable et inappliquée.

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Myriam El Khomri : comme un malaise !

Myriam El Khomri : comme un malaise !

Malaise, grosse fatigue, déprime, accident domestique difficile de savoir quelle est la nature de la pathologie exacte qui a contraint la ministre du travail à s’arrêter pendant une journée et à éviter ainsi l’épreuve de la télé prévue sur France 2mardi.  De toute évidence il s’agit d’un malaise mais d’un malaise de nature politique. Il se révèle de plus en plus que la jeune ministre est  prise entre de nombreuses pressions contradictoires qu’elle est incapable d’affronter et de maîtriser. La faute sans doute à François M Hollande qui a commis une grave erreur de casting. Être jeune, femme, d’origine immigrée ne suffit pas pour gérer une problématique aussi complexe que celle du chômage. D’autant plus que l’intéressée n’a aucune expérience ni dans la production ni comme parlementaire. Depuis maintenant plus d’une semaine Manuel Valls la même privée de parole en confisquant l’expression gouvernementale à son profit. Une maladie qui tombe bien, Manuel Valls ne souhaitait  pas que Myriam Khomri vienne s’exprimer sur un dossier qu’il veut totalement maîtriser. Manuel Valls veut continuer de garder la haute main sur l’évolution du projet de loi et sur d’éventuelles améliorations qui pourraient être acceptées.  D’une certaine façon la ministre du travail est réduite au silence ;  pour preuve le fait que Manuel Valls ait déclaré lui-même le report du débat de 15 jours sur cette loi. D’une certaine façon la ministre du travail à la fois peu expérimentée et peu compétente se trouve écartelé entre les exigences de Valls qui se veut intraitable sur le sujet et le souhait de Hollande d’introduire davantage de souplesse et d’équilibre dans la gestion de la loi en cause. On assiste donc à une nette crispation au sein même du gouvernement. Des ministres comme Ségolène Royal, Jean-Marc Ayrault ou même Emmanuel Macron avait fait savoir la semaine passée qu’ il convenait de faire preuve de davantage de concertation et d’esprit d’ouverture ;  sans doute aussi pour préparer le terrain à François Hollande qui a imposé à Manuel Valls-mais non sans mal – d’ouvrir la concertation et de reculer le débat d’au moins 15 jours. Pour éviter les éventuels dérapages quant à la nature de cette concertation,  Valls punit donc sa ministre du travail en lui interdisant de s’exprimer à la télé. Au lendemain de l’annonce du report de son très controversé loi sur le TravailMyriam El Khomri était très attendue ce mardi matin sur le plateau de France 2. Mais la ministre du Travail a finalement annulé sa venue à la dernière minute. De la même manière les rendez-vous de la ministre du travail avec des partenaires sociaux ont également été annulés. Ils se dérouleront chez Manuel Valls en présence des Manuel Macon et de Myriam el Khomri

Loi travail: trop c’est trop (Marylise Lebranchu, ancienne ministre)

Loi travail: trop c’est trop (Marylise Lebranchu, ancienne ministre)

Encore une ancienne ministre qui vient de quitter le gouvernement et qui critique très durement la politique du gouvernement et la rigidité de Manuel Valls. On peut sans doute attribuer en partie ces propos à l’amertume qu’éprouve Marylise Lebranchu mais cela cela témoigne cependant du climat qui règne au sein de l’équipe gouvernementale.  Dans un entretien à Mediapart Marylise Lebranchu fraîchement débarqué du gouvernement met en cause la pensée unique de responsables qui gagnent  tous plus de 5000 € par mois et de ce fait sont  coupés des réalités sociales de la plupart des Français. Marylise Lebranchu critique la brutalité de la réforme envisagée dans la loi travail, une loi qui a son avis va beaucoup trop loin et surtout qui n’a pas été concertée dans avec les partenaires sociaux qu’avec les parlementaires y compris de la majorité. D’une façon plus générale Marylise Lebranchu constate une rupture d’orientation politique par rapport à François Hollande depuis l’arrivée de Manuel Valls. Rupture sur le fond puisque finalement Manuel Valls s’aligne sur les positions de la droite, mais aussi rupture sur la forme avec la posture bonapartiste de Valls. On sait depuis longtemps que la rupture est consommée avec une grande partie des parlementaires entre Valls et l’Assemblée nationale, une rupture qui se limitait jusque-là à celle des frondeurs traditionnels mais qui atteint  maintenant la majorité des représentants socialistes au Parlement. On sait moins par contre que la division est aussi importante au sein même du gouvernement notamment pour condamner le caporalisme de Valls. Concernant en particulier la loi travail plusieurs ministres notamment Marisol Touraine, Jean-Marc Ayrault, et même macro ont critiqué les méthodes brutales de Valls. Une critique d’ailleurs soutenue par François Hollande lui-même qui a imposé à Valls une concertation que ce dernier refusé jusque-là envisageant même l’épreuve de force avec l’utilisation du 49 trois. Sur l’avant-projet El Khomri, l’ancienne ministre de la Fonction publique déplore que ce texte « aille trop loin, trop c’est trop », indique-t-elle. Elle s’offusque également des atermoiements autour du recours au 49.3, évoqué « avant même que le texte soit présenté en Conseil des ministres », précise la députée du Finistère qui analyse cet épisode comme « une erreur grave ».  Sur le fond, Marylise Lebranchu estime qu’il y a de nombreuses choses à revoir dans cette réforme. Il faut « retravailler avec les syndicats et les parlementaires » sur le plafonnement des indemnités aux prud’hommes et l’encadrement des accords d’entreprises, détaille l’ancienne ministre qui évoque aussi une confusion entre la qualité de vie au travail et le nombre d’employés. Marylise Lebranchu va plus loin dans la critique en pointant une certaine déconnexion des élus face à la réalité. « Il est très difficile de raisonner de manière désincarnée quand on gagne plus de 5.000 euros. C’est le cas des députés, des ministres, des fonctionnaires, des dirigeants du Medef », ajoute-t-elle.

La BCE dans le potage

La BCE dans le potage

 

Dans une lettre à un député européen datée du 1er mars Mario Brady président de la BCE sollicite le concept de forward guidance ; il est de bon ton dans certains milieux économiques d’utiliser des concepts plus ou moins abscons pour masquer l’impuissance des banques centrales. En clair il s’agit d’influencer l’orientation des marchés par le discours pour compenser l’insuffisance d’efficacité des politiques monétaires « La revue doit être considérée dans le contexte d’une augmentation des risques baissiers sur les prévisions antérieures, sur fond d’incertitude accrue au sujet des perspectives de croissance des économies émergentes, de volatilité des marchés financiers et de matières premières et de risques géopolitiques », a écrit Mario Draghi, dans une lettre à un député européen datée du 1er mars. Une déclaration qui vise aussi à diminuer les contradictions internes de la BCE et notamment à tenter de neutraliser l’opposition de l’Allemagne vis-à-vis de la politique accommodante de la banque européenne. Pour cela Mario Draghi évoque en creux les risques déflationnistes. Des risques qui apparaissent à travers les indices économiques notamment de février. .  En effet Pour le troisième mois consécutif, l’indice de confiance économique se dégrade, après avoir atteint un plus haut depuis quatre ans en novembre. Les chiffres de la Commission européenne rapportent par ailleurs que l’indice mesurant le climat des affaires a nettement fléchi. L’essoufflement de la croissance mondiale et les turbulences sur les marchés boursiers continuent d’affecter la confiance des acteurs économiques. En février, l’indice de confiance dit ESI (pour « Economic sentiment indicator ») poursuit son repli dans la zone euro, selon des chiffres publiés par la Commission européenne vendredi 26 février. Ainsi, l’indice s’est replié à 103,8 points, contre 105,1 points en janvier. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse depuis le pic de 106,1 points atteint en novembre, le plus haut niveau de l’indice en quatre ans, alors que les données avaient été en majorité compilées avant les attentats de Paris. Si l’on considère l’ensemble de l’Union Européenne, l’indice a reculé en février à 105,2 points contre 106,7 points en janvier, une baisse (-1,5) encore un peu plus marquée que dans la zone euro. La baisse de confiance est particulièrement marquée aux Pays-Bas (-2 points par rapport à janvier) et en Italie (-1,4 point). L’ampleur du recul est moindre en Allemagne (-0,6 point), en France (-0,5) et en Espagne (-0,5). Les chiffres de la Commission rapportent par ailleurs que l’indice mesurant le climat des affaires a nettement fléchi, à 0,07 contre 0,29 en décembre et 0,28 attendu. Dans l’industrie, le sentiment a décliné à -4,4 contre -3,1 et dans les services, il a fléchi à 10,6 contre 11,5. Le sentiment des consommateurs recule à -8,8 contre -6,3. Parmi les pays de l’UE non membres de l’euro, la Pologne échappe au sentiment pessimiste, avec un indice globalement stable (+0,2 point). Toutefois, le Royaume-Uni voit son indice de confiance nettement reculer (-1,6). Face à cette dégradation le président de la banque centrale européenne tente don de rassurer : « Le Conseil des gouverneurs dispose de toute une panoplie d’instruments pour réagir, si nécessaire, et il n’y a aucune limite au déploiement de ces instruments dans le cadre de notre mandat pour atteindre notre objectif d’une inflation inférieure à mais proche de 2% à moyen terme », poursuit Mario Draghi. Il semble acquis aux yeux des économistes que la BCE abaissera encore son taux de dépôt, de 10 points de base, à -0,4% le 10 mars mais les observateurs sont partagés sur les autres mesures possibles.

Loi travail : Valls en pompier pyromane

Loi travail : Valls en pompier pyromane

 

Officiellement le gouvernement compte environ 38 ministres mais l’omniprésence de Valls étouffe tous les autres sur la plupart des grands sujets ; notamment sur la loi travail c’est Manuel Valls qui mène le jeu. Son obsession, c’est d’obtenir la reconnaissance de sa posture de seul vrai réformateur du gouvernement. Ce n’est pas un hasard s’il a privé Macron de la deuxième réforme qui était prévue pour en répartir la responsabilité d’une part sur la ministre du travail d’autre part sur le  ministre des finances. Mais en dernier ressort c’est surtout lui qui s’exprime sur tous les sujets. Il a lui-même lancé le contenu de la réforme menaçant même d’utiliser le 49 -3 pour l’imposer. Une brutalité largement à l’origine de la contestation à la fois sociale et politique. Du coup c’est encore Manuel Valls qui cette fois après avoir était pyromane, devient pompier en promettant des concessions dans le cadre d’une concertation et en annonçant lui-même le report de 15 jours du projet de loi. Depuis plus d’une semaine c’est le silence radio chez tous les ministres sauf pour Manuel Valls. Silence notamment depuis plus d’une semaine chez  Myriam el Khomri et même être pire elle a même dû justifier un malaise pour renoncer à une expression publique à la télé. François Hollande et Manuel Valls multiplient les gestes d’apaisement pour éviter un blocage de la réforme du Code du travail et une mobilisation durable des syndicats et des mouvements de jeunes. Le chef de l’Etat a jugé « légitimes » mardi les interrogations sur le texte, critiqué par l’ensemble des syndicats et une partie des socialistes, et assuré qu’il serait modifié. Le Premier ministre a promis quant à lui de réunir les députés socialistes en séminaire la semaine prochaine, en plus des partenaires sociaux, et s’est dit prêt à discuter du futur barème des indemnités prud’homales, un des principaux points de blocage à gauche et chez les syndicats. « Ce débat doit avoir lieu, je suis à l’écoute à la fois des partenaires sociaux et bien sûr du Parlement », a-t-il dit devant les députés mardi, au lendemain du report au 24 mars de la présentation du texte au conseil des ministres. Prêt à entendre certaines demandes des syndicats « réformistes », le gouvernement tente aussi de calmer la fronde d’une partie de la gauche, illustrée par les critiques de Martine Aubry et l’annonce de son départ de la direction du Parti socialiste. « Le gouvernement tente d’éteindre les incendies au PS et dans l’opinion publique », explique le politologue François Miquet-Marty, de Viavoice. « Le risque est celui d’un effet de système des contestations qui s’agrègeraient entre elles contre un texte qui cristallise l’ensemble des mécontentements de ces dernières années sur le plan politique, social et économique », ajoute-t-il.

Emploi : la fin du miracle espagnol ?

Emploi : la fin du miracle espagnol ?

Nombre d’ultras libéraux ne cessent  de vanter les mérites de la libéralisation du marché du travail en Espagne et ses conséquences positives sur l’emploi. Pourtant l’Espagne enregistre sa première baisse (légère) de l’emploi en février. Il faut d’abord noter que le redressement de l’emploi en Espagne ces derniers mois correspondait surtout un phénomène de rattrapage et le pays  affiche toujours un taux de chômage supérieur à 20 %, soit un taux de chômage équivalent au double de celui de la France. En cause sans doute le tassement de la croissance mondiale même si la croissance espagnole demeure encore satisfaisante. Mais  la forte progression de la croissance espagnole correspondait aussi un phénomène de rattrapage. M. Rajoy avait fait de la reprise économique un de ses principaux arguments de campagne, le pays ayant mis fin en 2014 à cinq années de récession ou de croissance nulle. Le nombre de chômeurs a très légèrement augmenté en février en Espagne, de 0,05% avec 2.231 chômeurs de plus qu’en janvier, pour atteindre les 4,152 millions de personnes, la première hausse mensuelle depuis deux ans, selon le ministère de l’Emploi. Cette augmentation a particulièrement touché le secteur agricole, où 14.029 personnes de plus sont à la recherche d’un emploi, une hausse de 7,09%. Le chômage a en revanche diminué en particulier dans la construction (-1,5%). Selon l’Institut national de la statistique, l’Espagne avait fini 2015 avec un taux de chômage de 20,9%.  Du fait de ce ralentissement en février et de ce taux de chômage très élevé on ne peut pas dire que l’Espagne constitue vraiment un modèle.

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Kerviel: l’ex-PDG de la Société Générale mis en cause

Nouvelles révélations dans Challenges « le PDG de la banque à l’époque, avait informé plusieurs banquiers concurrents du « débouclage » imminent des positions prises par Jérôme Kerviel. Et ce, bien avant l’annonce officielle du scandale, pour leur demander leur aide. La journaliste financière Marie-Jeanne Pasquette cite plus précisément deux banquiers, dont un, interrogé par Mediapart, a toutefois démenti. Il s’agit de Philippe Dupont, ancien président des Banques populaires, et Georges Pauget, ancien directeur du Crédit agricole. Selon des propos rapportés par cette journaliste, Daniel Bouton les aurait appelés dès le dimanche 20 janvier 2008, soit quatre jours avant la conférence de presse du 24 janvier qui allait officialiser « l’affaire Kerviel ». Ebruiter ainsi une opération boursière aussi sensible, qui consiste à solder pour plusieurs milliards d’euros de pertes, avant que les marchés ne soient officiellement informés, reviendrait à orchestrer un délit d’initiés et une manipulation. Face à ces accusations de délit d’initiés, le groupe bancaire à annoncé une plainte en diffamation. « Les avocats de Société Générale ont pour instruction de porter plainte pour diffamation » contre les directeurs des deux publications et les journalistes impliqués, a indiqué Jean Veil, avocat de la Société Générale. Me Veil estime que les informations relayées par les deux publications ont pour effet d’accuser l’ancien patron du géant bancaire Daniel Bouton de « délit d’initiés », ce qui est selon lui « intolérable ». Me Veil soutient que si Daniel Bouton a informé d’autres banquiers, il ne l’a fait que dans les règles, dans la soirée précédant la conférence de presse, ou juste avant, hors ouverture des marchés. Le géant bancaire s’insurge également contre une autre information mise en avant notamment par les Inrocks: un éventuel « bluff » de la banque afin d’alourdir la perte attribuée à Jérôme Kerviel, officiellement 4,9 milliards d’euros. Ce qui aurait permis de masquer d’autres défaillances, sans lien avec l’ex-trader. Cette version avait été défendue lors du procès en appel de l’ex-trader par Philippe Houbé, alors employé d’une filiale de la Société Générale. Dans un communiqué, la banque évoque des « pseudo-révélations » qui n’ont « pas été retenues par les tribunaux ». Un « travail de recyclage », selon le groupe bancaire. Recyclage ou pas, une ramification de plus pourrait s’ajouter à la tentaculaire affaire Kerviel qui, huit ans après, n’en finit plus d’occuper les tribunaux français. L’ex-trader, qui reproche à la banque d’avoir couvert ses phénoménales prises de risque en toute connaissance de cause avant de le lâcher, tente en particulier de faire réviser sa condamnation pénale. »

(Avec AFP)

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Production industrielle japonaise : yo-yo et baisse

Production industrielle japonaise : yo-yo  et baisse

 

La production industrielle japonaise a rebondi de 3,7% en janvier par rapport à décembre, sa plus forte hausse depuis un an, selon des données publiées lundi par le ministère du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une progression de 3,3%, après la baisse de 1,7% annoncée pour décembre. Les industriels interrogés par les services du ministère restent toutefois prudents pour les prochains mois, tablant en moyenne sur un repli de 5,2% en février suivi d’une hausse de 3,1% en mars. Sur cette base, la production industrielle reculerait de 0,3% sur le trimestre par rapport aux trois mois précédents, reflétant une demande toujours faible et la prudence des industriels face aux turbulences sur les marchés financiers. L’autre statistique publiée lundi au Japon a fait ressortir un troisième mois consécutif de baisse des ventes au détail en janvier, de 1,1% sur un mois et de 0,1% sur un an. La consommation privée représente environ 60% du produit intérieur brut japonais, lequel a affiché au quatrième trimestre une contraction plus forte que prévu de 1,4% en rythme annualisé (-0,4% en séquentiel).

Plan emploi : aucun impact pour les petits patrons et moral en baisse

Plan emploi : aucun impact pour les petits patrons et moral en baisse

 

Les petits patrons ne croient pas à la réussite du plan emploi, ils sont par ailleurs assez pessimistes  sur les perspectives d’activité. Deux mesures cependant leur paraissent efficaces pour favoriser l’emploi à savoir :  la baisse de la fiscalité et la réforme de l’apprentissage. Seuls 20% des 1.002 dirigeants d’entreprise de moins de 20 salariés interrogés dans le cadre du « baromètre des TPE » Fiducial-IFOP estiment que ce plan permettra une relance de l’emploi avant la prochaine élection présidentielle, alors que le président de la République a conditionné une éventuelle candidature en 2017 à une inflexion du chômage d’ici là. La majorité d’entre eux (60%) estiment que ces mesures n’auront aucun impact. Dans le détail, seuls le développement de l’apprentissage et le remplacement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) par une baisse de cotisations sont jugés efficaces par une majorité d’entrepreneurs, avec respectivement 62% et 54% d’avis positifs. Ils sont en revanche peu nombreux à s’attendre à ce que les autres mesures annoncées portent leurs fruits en termes de lutte contre le chômage, qu’il s’agisse de la prime à l’embauche de 2.000 euros pour les salaires compris entre un et 1,3 smic (22%), du plan massif de formation de 500.000 chômeurs (37%) ou du plafonnement des indemnités prud’homales (43%). Ce sondage met également en évidence une nouvelle dégradation du moral des petits patrons. Ils ne sont que 20% à se déclarer optimistes pour le climat général des affaires en France (soit un recul de neuf points en six mois) et 44% à éprouver un tel sentiment pour leur propre activité (en baisse de sept points en six mois). Cette inquiétude est confirmée dans une autre enquête réalisée par OpinionWay pour CCI France auprès de 605 dirigeants de TPE et PME, dont seuls 52% se disent confiants sur les perspectives de leur entreprise pour les douze mois à venir. Il s’agit d’un plus bas d’un an, relèvent les auteurs de cette « grande consultation des entrepreneurs » réalisée par téléphone du 8 au 23 février. L’enquête Fiducial-Ifop, également effectuée par téléphone, a porté sur un échantillon de 1.002 dirigeants de TPE de moins de 20 salariés (hors micro-entrepreneurs, ex-auto-entrepreneurs) interrogés du 28 janvier au 15 février.

 

((Avec Reuters)

Les jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

Les  jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

 

Le 9 mars pourrait être un moment important dans le processus de mobilisation contre la loi travail du gouvernement. En effet les jeunes ont décidé d’une journée de protestation le 9 mars pour obtenir le retrait de la loi travail.  Devant la montée de la contestation le gouvernement a décidé de décaler l’examen du projet de loi de 15 jours à fin d’organiser une concertation qui n’avait pas eu lieu avant l’élaboration du texte. Pas sûr cependant que cela soit suffisant pour apaiser le climat. De ce point de vue cette protestation des jeunes le 9 mars pourrait constituer un premier test pour le gouvernement, un autre étend prévu avec la journée de mobilisation de fin mars. Les maladresses et la brutalité de Manuel Valls ont déjà coûté très cher en termes de popularité puisque Hollande et Valls n’ont jamais été aussi impopulaires : 83 % de défiance vis-à-vis de François Hollande et 70 % vis-à-vis de Manuel Valls dans un sondage Harris paru ce matin. Encore de forte mobilisation, il se pourrait bien que ce projet de loi connaisse le sir de l’ancien CPE d’autant plus que pour l’instant le gouvernement ne dispose pas de majorité pour faire voter en état ce projet  Une vingtaine d’organisations de jeunesse appellent à une journée d’actions et d’initiatives le 9 mars pour exiger le retrait de la loi Travail, malgré le report de la présentation du texte en conseil des ministres au 24 mars. Cette mobilisation sera le prélude d’une grande journée de manifestations le 31 mars que préparent conjointement à la fois les mouvements de jeunes et des syndicats de salariés, a-t-on appris auprès de plusieurs organisations. Le report de l’examen du projet du 9 au 24 mars décidé par le Premier ministre Manuel Valls « est une première victoire mais nous voulons mettre encore plus la pression », a dit à Reuters Pauline Collet, porte-parole du syndicat étudiant Unef. « L’annonce par Manuel Valls du report de la présentation du projet de loi « El Khomri » en conseil des ministres, est un premier recul à mettre à l’actif de la mobilisation montante », écrit-elle dans un communiqué. La jeunesse s’est emparée de la colère d’une partie de la gauche contre le projet du gouvernement, espérant pouvoir « faire reculer le gouvernement », comme lors de la lutte contre le contrat de première embauche (CPE) il y a dix ans. « Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du Medef, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites », écrit un collectif d’organisations. Celui-ci comprend notamment l’UNEF, Solidaires Etudiant-e-s, l’Union nationale lycéenne (UNL), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), la Jeunesse ouvrière chrétienne, et les organisations de jeunes des partis de gauche, dont les jeunes socialistes. Dans une tribune publiée lundi, sur le site Francetv info, Benjamin Lucas, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), appelle le gouvernement à « stopper la dérive libérale, la surenchère sécuritaire et identitaire, dans les mots et dans les actes ».

(Avec Reuters)

Popularité : un sondage catastrophique pour Myriam El Khomri

Popularité : un sondage catastrophique pour  Myriam El Khomri

 

 

Si la mobilisation contre le projet loi travail continue de monter, il se pourrait bien que la ministre du travail Myriam El Khomri fasse les frais de la débâcle politique qui se prépare.  Selon un sondage Harris Interactive la ministre du travail recueille seulement 11 % d’opinions positives. En cause surtout les interrogations relatives à la loi du travail qui assouplit notamment les conditions de licenciement pour l’employeur. Aussi sans doute la relative incompétence d’une ministre peut préparée  à gérer un ministère complexe et conflictuel. Les critères qui ont prévalu pour son choix au ministère du travail (jeunes, femmes, et issus de l’immigration) sont en effet insuffisant pour justifier d’une capacité à gérer la difficile problématique de l’emploi. De toute évidence François Hollande a commis une grave erreur de casting. Pas étonnant l’intéressé, une fonctionnaire, n’a jamais pratiquement travaillé dans la production, autant dire qu’il lui est difficile de mettre en place une régulation pertinente des réalités du marché du travail. Derrière les personnalités politiques les plus mals aimés on trouve après Mary Myriam elle comme riz Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS (10%), Jean-François Copé (10%), et… Jean-Vincent Placé, le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat, avec un petit 8%. À l’inverse parmi ceux qui sont le plus apprécié on trouve Juppé cinq points, avec 46% (points)  d’opinions positives, devant François Bayrou (37%, stable) et Christiane Taubira (31%). Bruno Le Maire gagne deux points à 30%, et Martine Aubry en perd un à 29%.  L’ex-président de la République perd lui deux points à 20% d’opinions favorables, à égalité avec Marine Le Pen (-2), Marion Maréchal Le Pen (stable), et Nicolas Dupont-Aignan (+2). D’autres personnalités de son propre parti recueillent plus d’opinions positives : François Fillon (29%, -1), Xavier Bertrand (29%, stable), Nathalie Kosciusko-Morizet (23%, -2), Valérie

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