Archive mensuelle de mars 2016

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Sénat : la comédie de la révision constitutionnelle sur la déchéance

Sénat : la comédie de la révision constitutionnelle 

 

Faudra-t-il un nouvel attentat pour que cette révision constitutionnelle soit enfin votée ? En attendant les parlementaires se livrent à leur petit jeu politicien habituel. Au lendemain des attentats pourtant l’unanimité avec été réalisée sur cette question. Du coup aujourd’hui la réforme pourrait bien être enterrée. Première responsabilité : celle de Hollande  qui a été contraint de modifier son intention initiale pour satisfaire les frondeurs. Du coup on aboutit à un texte qui cache la poussière sous le tapis en promettant de clarifier la question plus tard. L’Assemblée nationale était cependant parvenue à un texte de compromis. Mais toujours aussi réformateur le Sénat propose tout simplement d’enterrer la révision constitutionnelle. En effet en proposant un texte différent de celui de l’assemblée nationale le Sénat sait parfaitement qu’il sera juridiquement impossible d’adopter cette révision. Pour justifier sa position le Sénat n’hésite pas à utiliser les arguments les plus contradictoires. Premier argument la déchéance de nationalité ne sert à rien puisqu’on ne sera pas quoi faire des déchus. Second argument le refus de l’apatridie. Un troisième argument, existentiel celui-là, le Sénat montre ses muscles et tente de justifier son inutilité. Bref une attitude des parlementaires particulièrement irresponsables et qui ont déjà oublié les attentats. On objectera à juste titre que cette modification constitutionnelle ne peut à elle seule constituer l’outil de lutte contre le terrorisme ceci ne saurait cependant constituer un motif valable pour refuser une modification constitutionnelle dont l’objet est clairement de montrer que la nationalité française implique d’adhérer aux valeurs de la république. L’attitude procédurière du Sénat et son hypocrisie reposent une nouvelle fois la question de l’intérêt d’une telle institution composée pour l’essentiel d’oligarques du troisième âge recasés  là pour échapper aux suffrages directs. Les divergences les plus fortes entre les deux assemblées portent sur la question de la déchéance, que les sénateurs entendent réserver aux binationaux et aux personnes condamnées pour seuls crimes terroristes et non pour délits. La version de l’article 2 remaniée par le Sénat balaie les conclusions auxquelles étaient parvenus le mois dernier les députés, après de longs débats à la recherche d’un consensus jusqu’au sein de la gauche. Or ce projet, promis par l’exécutif après les attentats du 13 novembre à Paris, devra être adopté dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale, majoritairement de gauche, et le Sénat, majoritairement de droite, avant de pouvoir être entériné, le cas échéant, par au moins trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès, à Versailles. Faute d’accord entre les deux chambres, le texte poursuivra ses navettes entre elles, à moins que le gouvernement renonce. Grâce à ce jeu de navettes peut enterrer les réformes ou les retarder pendant des mois et des années.

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Japon : nouveau recul des exportations

Japon : nouveau recul des  exportations

Les exportations du Japon se sont contractées en février pour un cinquième mois consécutif, ce qui, malgré une hausse des ventes à destination de la Chine, alimente les craintes d’une quatrième année de récession en cinq ans pour la troisième économie mondiale. Les exportations japonaises ont baissé de 4,0% sur un an le mois dernier, montrent jeudi les statistiques publiées par le ministère des Finances, ce qui est davantage que l’estimation médiane d’un recul annuel de 3,1%. Cela constitue néanmoins une amélioration par rapport à la chute de 12,9% enregistrée en janvier, la plus forte depuis 2009, ce qui est avant tout la conséquence du rebond des exportations vers la Chine (+5,1% sur un an) avec la reprise de l’activité dans la deuxième économie mondiale après le Nouvel An lunaire, intervenu 10 jours plus tôt que l’année dernière. Les importations japonaises ont reculé de 14,2% sur un an en février, alors que l’estimation médiane était une baisse de 15,2%. L’excédent commercial s’est élevé à 242,8 milliards de yens (1,92 milliard d’euros) contre une estimation médiane de 388,6 milliards de yens.

(Reuters)

Créations d’entreprises: très léger recul en février

Créations d’entreprises très léger recul en  février

Les créations d’entreprise ont été quasi-stables en février, reculant de 0,1% après avoir progressé les deux mois précédents, a annoncé jeudi l’Insee. Sur l’ensemble du mois, 46.220 entreprises ont été créées, contre 46.269 en janvier.   »Le repli des créations d’entreprises classiques hors micro-entrepreneurs (-1,7%) est compensé par une nouvelle hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,2%) », indique l’Institut national des statistiques et des études économiques. L’Insee emploie le terme de « micro-entrepreneurs » pour désigner les « auto-entrepreneurs ».  Dans le détail, les créations ont augmenté dans le secteur du transport et de l’entreposage (+5,7%) et celui des activités financières et d’assurance (+7,4%). Elles ont baissé dans l’industrie, en particulier dans l’industrie manufacturière (-7,5%), dans l’enseignement, la santé et l’action sociale (-3,2%) et dans les services aux personnes (-3%).  Le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois, en données brutes, a reculé de 2,1%, en raison « du fort repli des immatriculations de micro-entrepreneurs » (-19%).   Le statut d’auto-entrepreneur, entré en vigueur en 2009, permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour accroître leurs revenus, avec des démarches simplifiées et un régime fiscal avantageux.

(AFP)

Mise en place de l’étiquetage de l’origine des viandes « d’ici l’été ?

Mise en place de l’étiquetage de l’origine des viandes « d’ici l’été ?

Le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement était au micro de BFM TV/RMC ce matin. L’occasion pour lui de revenir sur plusieurs sujets d’actualité.

  • Origine des viandes

Stéphane le Foll s’est félicité d’avoir obtenu l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait : « Oui je l’ai obtenu. Maintenant on espère voir sa mise en place d’ici l’été. Mais cela prendra du temps car il va falloir réétiqueter une partie des produits déjà sortis d’usine [...] mais l’objectif est de mettre en place le décret le plus vite possible. »

  • Point d’indice des fonctionnaires

Sur ce sujet, le porte-parole du gouvernement est resté discret. Il a assuré que le geste sera « significatif » avant d’ajouter qu’ »il est normal de faire un geste vis-à-vis des fonctionnaires qui n’ont pas vu le point d’indice augmenter depuis 2010. »

  • Notre-Dame-des-Landes

Stéphane le Foll a reconnu que Jean-Vincent Placé, qui appelle a voter contre le projet, « a une position claire ». Pour sa part, le ministre de l’Agriculture affirme « être pour cet aéroport tout en ayant conscience des enjeux écologiques ».

(le Figaro)

Augmentation salaires fonctionnaires et garantie jeunes : quel financement ?

Augmentation salaires fonctionnaires  et garantie jeunes : quel financement ?

Pas de fiscalité supplémentaire pour le gouvernement qui ne précise pas comment ces mesures seront financées !  Lors du compte rendu du conseil des ministres, son porte-parole Stéphane Le Foll a précisé que l’extension de la garantie jeunes à 100.000 à 150.000 personnes coûterait entre 600 et 650 millions d’euros. La hausse annoncée du traitement des fonctionnaires, dont on connaîtra l’ampleur jeudi, pèsera aussi sur les finances publiques, une augmentation de 1% du point d’indice représentant un coût de 1,75 milliard d’euros. Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé mardi que l’objectif était que 100.000 personnes bénéficient de la garantie jeunes cette année et le double l’an prochain. Le gouvernement a déjà engagé d’autres dépenses depuis le début de l’année avec son plan sur l’emploi et de nouvelles aides aux éleveurs. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a estimé que l’ensemble était compatible avec la trajectoire des finances publiques de la France, qui prévoit un déficit public ramené à 3,3% de la richesse nationale cette année après 3,8% en 2015, puis à 2,7% l’an prochain. Ce que conteste Bruxelles.  Avec des déficits du budget de l’Etat et de la Sécurité sociale inférieurs aux attentes, le chiffre 2015, qui sera connu le 25 mars, « sera meilleur que prévu », a-t-il dit lors d’un point de presse. « Et pour 2016, le déficit que nous avons prévu sera atteint, toutes les mesures nécessaires pour l’atteindre seront prises, et l’objectif 2017 sera lui aussi atteint », a indiqué le ministre. « Nous faisons mieux et nous avons la possibilité, sans renoncer à nos objectifs de déficit public, de financer un certain nombre de dépenses nouvelles », a-t-il poursuivi.

(Reuters)

Fed : maintien des taux

Fed : maintien des  taux

Pas de relèvement des taux pour la FED qui note que l’économie et les marchés restaient exposés à des risques liés aux incertitudes mondiales, même si les nouvelles projections économiques de ses responsables montrent qu’ils anticipent deux relèvements de taux d’ici la fin décembre. « Une série d’indicateurs récents, parmi lesquels une forte croissance de l’emploi, suggèrent une amélioration continue du marché du travail. L’inflation a remonté ces derniers mois », explique la Fed dans un communiqué, précisant maintenir l’objectif du taux des « fed funds » à 0,25%-0,50%. « Toutefois, l’évolution de la situation économique et financière mondiale continue de comporter des risques » et devrait maintenir l’inflation à un niveau bas cette année, ajoute-t-elle. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a salué la résistance de l’économie américaine dans un contexte global toujours tendu mais a dit vouloir attendre une confirmation de la récente remontée de l’inflation de base aux Etats-Unis ainsi que de la poursuite de l’amélioration sur le front de l’emploi. « Le comité (de politique monétaire) a jugé qu’il était prudent de maintenir notre position lors de cette réunion », a-t-elle dit. L’institution prévoit donc désormais deux hausses cette année et non plus quatre, ce qui était son objectif lorsqu’elle a relevé les taux pour la première fois depuis près de dix ans, en décembre. »La décision de maintenir les taux inchangés reflète l’évolution de l’économie mondiale, la prudence est appropriée », a déclaré Janet Yellen lors de la conférence de presse suivant l’annonce des décisions du comité de politique monétaire de la Fed. La prévision de deux hausses cette année « reflète les prévisions de croissance mondiale et un certain resserrement des conditions de crédit », a-t-elle ajouté. La Fed a également revu à la baisse sa prévision de croissance de l’économie américaine, à 2,2% contre 2,4%, et sa prévision d’inflation, à 1,2% contre 1,6%. Elle voit cependant les prix remonter ensuite pour s’approcher de son objectif à moyen terme d’une inflation à 2%. La banque centrale continue de prédire que le taux de chômage tombera à 4,7% d’ici à la fin de l’année et continuera de baisser les deux années suivantes. La décision de laisser les taux inchangés a été prise quasiment à l’unanimité, seule la présidente de la Fed de Kansas City, Esther George, votant en faveur d’une hausse.

(Reuters)

Les livrets d’épargne pas assez taxés ?

Les livrets d’épargne pas assez taxés ? 

 

Sous prétexte de dépassement du plafond autorisé concernant les livrets d’épargne le fisc envisage de taxer ces derniers. Alors  que la rémunération est déjà dérisoire, ce qui explique la baisse régulière de la collecte ;  certes, on constate certains dépassements mais on ne peut pas considérer le livret d’épargne comme un outil de spéculation ou d’optimisation fiscale. Le fisc reproche cependant aux établissements bancaires d’être trop laxistes dans la gestion des livrets réglementés. Il les accuse notamment d’accepter que leurs clients déposent de l’épargne sur un compte qui a déjà atteint le plafond fixé par la loi. D’après le dernier rapport de l’Observatoire de l’épargne réglementée, 3,5% des livrets A ouverts à fin 2014 disposaient d’encours supérieurs au plafond de 22.950 euros. Pour les LDD, 13,8% des comptes dépassaient le seuil des 12.000 euros réglementaires tandis que pour le LEP, 37,9% des comptes disposaient d’un encours supérieurs au plafond de 7700 euros.Sur les 61,6 millions de livrets A ouverts en 2014, ils représentaient 20% des encours totaux, soit environ 50 milliards d’euros. Pour le LDD, les dépassements de plafonds pèsent 41,4% des encours (environ 42 milliards) tandis que pour les LEP, ils représentent 68,5% de l’encours total (31,8 milliards). Les intérêts versés sur ces sommes étant défiscalisés, l’administration fiscale s’estime lésée. Elle mène donc une lutte acharnée contre ces pratiques, multipliant les sanctions à l’encontre des établissements. Le barème des amendes a par ailleurs été durci: désormais, le fisc applique une amende égale au montant des intérêts versés sur les comptes en anomalie avec un minimum de 75 euros par compte. Les banques, qui dénoncent un acharnement, ont déjà obtenu une victoire: «Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt le 9 mars dernier qui conclut que les procès-verbaux établis par l’administration fiscale ne sont pas valides. C’est pourquoi il y aura sans doute de plus en plus de décisions dans ce sens dans les mois qui viennent», souligne Blandine Leporcq. Les établissements ont par ailleurs sollicité l’intervention du ministre des Finances Sapin dans ce conflit. Pour le moment, pas de réponse de sa part. «Nous sommes en discussions avec l’administration pour résoudre la question», assure-t-on du côté de la Fédération bancaire française. En attendant, les clients ne sont pas concernés. «Aucun risque pour leur épargne», assure cette dernière.

(Avec le Figaro)

Réfugiés : un accord bâtard entre l’UE et la Turquie

 

Réfugiés : un accord  bâtard entre l’UE et la Turquie

Un  accord bâtard et même scandaleux sera discuté à Bruxelles pour reporter sur la Turquie la responsabilité de la régulation des flux de migrants avec comme contrepartie de l’argent pour la Turquie, des visas pour les Turcs et l’accélération du processus d’intégration de la Turquie dans l’union européenne. Un marchandage scandaleux et sans doute inefficace d’autant que la Turquie n’a jamais été capable de contrôler sa propre frontière. Quant au retour éventuel de migrants en situation irrégulière le retour en Turquie relève de l’illusion. Dix jours donc après un sommet à rebondissements, les 28 se retrouvent jeudi à Bruxelles pour tenter de finaliser un important accord avec la Turquie, mais dont le contenu suscite de fortes réserves, en particulier de la part de Chypre. Ce nouveau sommet, sur deux jours, ne commencera que jeudi soir à aborder la brûlante crise migratoire, lors d’un dîner qui s’annonce tendu entre des dirigeants européens divisés. Les Européens recevront ensuite vendredi matin le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. Pour la chancelière allemande Angela Merkel, qui a joué un rôle majeur dans les tractations avec les Turcs, sceller un accord donnerait une « première chance » de trouver une solution collective à la question migratoire. Mais cela ne se traduira pas par un chèque en blanc à Ankara, a-t-elle assuré. « L’objectif est clair: un accord acceptable pour les 28 Etats membres ainsi que pour nos partenaires turcs« , a répété mercredi soir le président du Conseil européen Donald Tusk, chargé par les pays européens de négocier avec Ankara, malgré des court-circuitages de Berlin qu’il a peu appréciés. L’Union européenne (UE), qui cherche depuis des mois à obtenir de la Turquie sa collaboration pour tarir les flux de migrants, a été surprise de l’ampleur de la nouvelle « proposition turque » lors du précédent sommet du 7 mars: Ankara se dit désormais disposée à reprendre tous les nouveaux migrants gagnant les îles grecques depuis ses côtes, y compris les demandeurs d’asile. L’idée a de quoi séduire une Union débordée par plus de 1,2 million de demandes d’asile en 2015, mais le contenu du projet pose aussi de nombreux problèmes. « La liste des problèmes à résoudre avant que nous puissions conclure un accord est longue« , a admis Donald Tusk dans sa lettre d’invitation au sommet adressée aux dirigeants des 28, fixant comme « priorité absolue de s’assurer que nos décisions respectent le droit européen et international« . Au milieu d’un concert de critiques du projet d’accord, notamment du renvoi de tous les migrants vers la Turquie, l’ONU a mis en garde contre l’illégalité des « possibles expulsions collectives et arbitraires« .

(Avec AFP)

Loi Travail : « les jeunes socialistes à côté de leurs pompes » (Bruno Leroux, PS)

Loi Travail : « les jeunes socialistes à côté de leurs pompes » (Bruno Leroux, PS)

Bruno Leroux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a estimé mercredi dans l’émission « Questions d’info » LCP-France Info-Le Monde-AFP que les dirigeants du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) qui ont appelé à manifester contre le projet de la loi Travail « sont à coté de leurs pompes« . « Combattre un gouvernement qui pose la réforme aujourd’hui comme nécessité pour notre société, je pense que c’est une erreur des Jeunes socialistes. Ils sont en train de saper l’idéologie, de saper le terreau de la réforme sur lequel je pensais qu’ils pouvaient ensuite venir nous accompagner« , a regretté le député de la Seine Saint-Denis. Bruno Leroux a vivement critiqué le syndicat étudiant l’UNEF qui a appelé les jeunes à continuer la mobilisation contre la loi El-Khomri, contrairement à l’autre syndicat la Fage.  » Je m’aperçois que ceux (La Fage-NDRL) qui ont fait le choix d’être sur la thématique de défense des étudiants et qui sont dans les propositions et qui, je le reconnais, ont été sur le texte de la loi Travail une force de propositions. Et bien aujourd’hui, ça paye. ! » Selon lui, la Fage a pris le dessus sur l’Unef : « Je le constate sur le terrain. J’en été surpris d’ailleurs« , a-t-il ajouté.

(France info)

 » Le livre numérique en déclin » (Hachette)

 » Le livre numérique en déclin » (Hachette)

 

 Sur France info  Arnaud Nourry, PDG de Hachette a constaté le déclin du livre numérique « . Ce phénomène s’est arrêté depuis deux ans environ, aux Etats-Unis, et on observe désormais un déclin. Au fond, je me demande si les lecteurs numérique ne se demandent pas à quoi ça sert« . Selon Arnaud Nourry, aux Etats-Unis les ventes se répartissent « à 25% pour le numérique, 75% pour le papier ». Le PDG de Hachette estime que l’écart de prix entre les deux supports, qu’il situe à environ 30%, ne suffit plus à attirer les lecteurs vers les liseuses électroniques et autres tablettes. Le numérique représente aujourd’hui 2-3% des ventes de Hachette en France, 10% de ses ventes au niveau mondial.

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Prélèvement à la source : double piège à cons

Prélèvement à la source : double piège à cons

 

Le premier piège  concerne les entreprises qui à nouveau vont se transformer en collecteur d’impôts à la place de l’administration, ce que refuse notamment la CGPME qui a protesté avec vigueur suite à l’annonce de Michel sapin de généraliser l’impôt à la source à partir du 1er janvier 2018. Second piège,  celui qui concerne évidemment les contribuables. Le prélèvement  à la source est en apparence une  mesure de simplification souhaitée par tous en tout cas ceux qui payent l‘impôt sur le revenu. En fait depuis la progression de la mensualisation cette mesure perd de son intérêt (environ70%  sont mensualisés).La vérité c’est que le prélèvement à la source va constituer une vraie martingale fiscale pour le gouvernement (celui-ci  et les autres). D’abord on va pouvoir élargir l’assiette en fusionnant le moment venu l’impôt sur le revenu et CSG. Tout le monde paiera le même import au lieu de 50% seulement de la population actuellement. Ensuite de façon discrète et indolore on va augmenter la fiscalité pour boucher tous les trous des déficits notamment sociaux. Et la France va pouvoir conserver pendant longtemps son record du monde de prélèvement obligatoire ! Second piège à cons pour les entreprises. Les entreprises déjà collectrices d’impôts vont le devenir encore davantage avec des échanges bureaucratiques insoupçonnés avec l’administration. En cause l’évolution de la situation des foyers fiscaux (mariage, divorce, enfant, autres personne à charge  etc.). Il est clair par ailleurs que administration mettra des mois pour mettre à jour les dossiers fiscaux, ce qui jouera à la hausse comme à la baisse avec un nombre de régularisation incalculable. Les PME principaux employeurs en France ne sont évidemment pas équipées pour répondre à ces nouvelles contraintes administratives. Dernier point l’application et se conséquences désastreuse ne pourront être mesurées qu’en 2018, ce sera au successeur de Hollande d’en assumer la responsabilité. Une belle entourloupe politique.   Le président a notamment lancé aux entreprises : «Je vous assure que vous allez être associées» pour que la réforme «n’ait de conséquences ni sur votre gestion ni sur la relation avec vos employés». Les salariés n’auront notamment pas «à donner d’infos que les entreprises n’ont pas à connaître». «Le secret vaut aussi pour les salariés. C’est pour beaucoup une interrogation, de savoir que leur employeur pourrait tout connaître de leur situation fiscale», a-t-il ajouté. Le chef de l’État a conclu en expliquant que «ce qui est important, c’est que le salarié ou l’actif – ça vaut d’ailleurs pour les chefs d’entreprises – puissent savoir, quand ils reçoivent leurs revenus, qu’une part va être enlevée, transférée pour le paiement de son impôt, l’année même où il reçoit son revenu et pas l’année d’après». Et Michel Sapin, qui s’exprimait en compagnie du secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert, assure: « Pour le salarié, ce ne sera qu’une ligne de plus sur la fiche de paye, et donc très simplement. Il n’aura aucune démarche de paiement de l’impôt à faire, jusqu’à la déclaration de ses revenus«  Tout en concédant que le cœur de métier des PME n’était pas de substituer au fisc. « Pour l’employeur, dont le cœur de métier n’est pas de collecter des prélèvements obligatoires, même s’il y est déjà habitué avec les cotisations sociales et la CSG, nous veillerons à ce que le système soit aussi le plus simple possible », a-t-il ajouté. Une précision qui a son importance alors que ce prélèvement à la source suscite des réticences au niveau du patronat, à l’image du Medef, la principale organisation, pour qui la réforme risque d‘ »ajouter de la complexité et un stress supplémentaire » pour les entreprises. Tout comme la CGPME, qui a tenu avant tout à rappeler que le rôle de l’entreprise n’était pas de collecter les prélèvements obligatoires.

 (Avec AFP)

Orange : gros cirque médiatique pour imposer sa nouvelle box et augmenter ses profits

Orange : gros cirque médiatique pour imposer sa nouvelle box et augmenter ses profits

 

 

Un gros cirque médiatique a été organisé par Orange pour pousser ses clients à migrer vers sa nouvelle box. Une nouvelle box notamment justifiée par les très gros investissements réalisés en matière de fibre optique. Mais du coup Orange envisage de développer de nombreux services payants en plus de l’abonnement évidemment ;  comme cette nouvelle boxe sera accessible aux clients ADSL on peut imaginer qu’au final tout cela se traduira par une augmentation de la facture. Certes la cible optique offre une capacité sans commune mesure avec le réseau téléphonique actuel pour autant il sera loin d’être accessible partout. À terme il est évident que fibre optique ou pas les clients d’Orange devront muter vers la nouvelle boxe et sa nouvelle tarification.  Lors d’un grand show organisé à Paris, l’opérateur historique a dévoilé sa nouvelle « Livebox » couplée à un décodeur Ultra HD. Avec un débit Wi-Fi pouvant atteindre 1 gigabit par seconde, elle doit permettre à Orange de doper son nombre d’abonnés à la fibre avec des services gourmands en bande passante. Déployer la fibre à coups de milliards d’euros, c’est bien. La rentabiliser, c’est mieux. Et c’est précisément pour cela qu’Orange a dégainé sa nouvelle « Livebox » ce mercredi, lors de son « Show Hello » au Carrousel du Louvre. Lors de cet événement dédié aux innovations du groupe, Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur, n’a pas lésiné sur les superlatifs pour auréoler son nouveau bébé : « Tout est plus puissant. On y a incorporé la meilleure puce du marché, qui va nous permettre d’apporter beaucoup de nouveaux services. On a un ensemble Wi-Fi infiniment plus performant que ce qu’on a connu jusque-là [avec un débit pouvant atteindre 1 gigabit par seconde, Ndlr]. Grâce à cela, on pourra connecter une dizaine de terminaux simultanément sur la même box. »  Pour aller avec ces standards, Orange a déroulé tout un éventail de nouveaux contenus. D’après Stéphane Richard, « plus de 300 titres à la demande en Ultra HD » seront disponibles dès la commercialisation de la box. Parmi eux, il y aura notamment des séries signées Netflix, comme NarcosBreaking Bad ouMarseille. Lors du prochain Euro 2016 de football, huit matchs seront exclusivement diffusés en Ultra HD pour les clients d’Orange TV. D’après Stéphane Richard, plus de 200 jeux vidéo seront téléchargeables « en accès direct », et une plateforme dédiée aux contenus en réalité virtuelle devrait voir le jour prochainement. Pour rentabiliser cet investissement colossal, l’opérateur historique doit impérativement faire migrer ses clients ADSL traditionnels vers la fibre. Mais aussi en profiter pour récupérer les abonnés Internet fixes partis chez Free (surtout dans les grandes villes), lorsque le trublion a chamboulé le marché en 2002 avec ses offres à prix cassé. En parallèle, Orange table sur une augmentation de l’ARPU (le revenu moyen par abonné), en étoffant son offre avec des contenus payants. Aujourd’hui, Orange compte un peu plus de 1 million d’abonnés à la fibre, sur un total de 5 millions de clients éligibles (qui disposent d’une prise adéquate). Avec sa box, l’opérateur espère bien convertir ces derniers à ses offres maison. Sachant que, d’ici à 2018, il vise les 12 millions de logements raccordables.

 

(Avec Reuters)

Sondage : les politiques sont incompétents pour 66 % des Français

Sondage : les politiques sont incompétents pour 66 % des Français

La plupart des politiques réagissent  de manière très négative à l’égard d’un sondage qui démontre que les Français considèrent pour 66 % d’entre eux  que les politiques sont incompétents. Des résultats cependant qui ne sont pas très étonnants quand on sait que la quasi-totalité des responsables nationaux voir locaux appartiennent à une oligarchie qui a transformé la politique en métier ;  du coup  la plupart des élus ignorent  tout des réalités économiques et sociales. Un seul exemple lorsqu’un ministre décide « d’aller sur le terrain » pour précisément voir cette réalité, en général sa visite se limite à une réunion chez le préfet du coin !  Selon un sondage Harris Interactive  66% des Français estiment en effet que les hommes politiques sont incapables d’apporter des solutions efficaces aux problèmes que connaissent actuellement la France et les Français. A l’inverse, ils sont 80% à estimer que les citoyens sont mieux à même de résoudre leurs soucis quotidiens. Une tendance qui grimpe même à 84% chez les 50-64 ans et 91% chez les sympathisants du Front de gauche. Une conclusion qui n’est pas du goût de tous.  »Ca n’a aucun sens, éructe le député LR des Yvelines Jacques Myard. Ce sont des propos de type café du commerce. D’ailleurs, je ne réponds jamais aux sondages parce que je pense qu’il faudrait les interdire. En réalité, le seul problème, fondamental, c’est le sentiment d’incapacité de la politique lié à la perte de souveraineté de la France. Après, tous les zozos qui disent qu’il faut tout changer en France, c’est des conneries. » Une méfiance que partage son collègue Jean-Luc Bennahmias, ancien député européen et cofondateur de l’UDE, tout nouveau parti sur la scène politique. « Incapables de résoudre leurs problèmes? Ca n’a pas de sens… Ils veulent nous demander quoi? D’aller faire leurs courses? Je ne connais pas de système démocratique qui fasse abstraction des partis politiques. Si on me demande, je suis pour les systèmes référendaires comme en Italie et en Suisse mais la démocratie directe… c’est une vue de l’esprit. C’est un système qui est l’inverse de la démocratie. Ce genre de sondage c’est faire croire aux gens que l’on peut tout décider en cliquant sur les sujets ».  Les fondateurs du « Réveil de la France » à l’origine du sondage, deux frères ingénieurs originaires de Chatou en région parisienne, sont pourtant très sérieux. Nicolas et Sébastien Taupin – c’est leur nom – ont fondé leur parti à l’automne 2015. Ce dernier est depuis agréé par la commission des comptes de campagne.  »On est parti d’un constat assez simple: en France on a toujours le choix entre trois partis, explique à Challenges Nicolas Taupin. Le fonctionnement démocratique est quasiment obsolète ». Les deux frères, qui ont payé cette étude sur leurs économies personnelles défendent un système politique inspiré des « entreprises libérées » avec très peu d’intermédiaires entre la base et le décisionnaire, « histoire d’éviter les commissions de commissions de commissions ». « Notre conviction, c’est que tout ce qui donne plus de pouvoirs aux intermédiaires en donne moins aux citoyens », décrypte Nicolas Taupin.  Une idée qui a bien du mal à faire son chemin dans le monde politique traditionnel. Même Noël Mamère, pourtant auteur d’un livre sur l’économie collaborative en septembre 2015 (Changeons le système, pas le climat, Flammarion, 12 euros), y va de sa critique:  »Ce sondage, c’est enfoncer une porte ouverte. Ce n’est que l’expression du désenchantement, de la crise de légitimité que nous traversons. Il faut tout de même expliquer aux citoyens qu’il n’y a pas de démocratie sans représentants. Leur faire croire ça, c’est une vue de l’esprit, c’est alimenter une idée toxique. » Il n’y a guère qu’au parti de gauche et chez Danielle Simonnet que l’on trouve une approbation de l’étude Harris Interactive. La conseillère de Paris n’a guère le choix: 9 sympathisants sur 10 de son parti partagent les conclusions du sondage commandé par les fondateurs de LRF. Pour l’élue, il s’agit d’une «défiance très compréhensible, parce qu’avec Nicolas Sarkozy ou François Hollande les Français ont la sensation que c’est la même caste qui est au pouvoir ». Et d’expliquer que les sympathisants du Front de gauche sont naturellement plus sensibles à la question parce « qu’ils sont conscients que l’on est dans un système de collusion ». Le parti de gauche ne trouve pourtant pas plus grâce aux yeux des frères Taupin que le PS ou Les Républicains.  »Dans notre système, au lieu que ce soit Jean-Luc Mélenchon qui s’autodésigne candidat à la présidentielle, ce seraient les citoyens qui coopteraient sa candidature. » Une réflexion que le leader du parti de gauche devrait peut-être méditer…

(Challenges)

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