Loi Travail: Macron se rebiffe
Le ministre de l’économie n’est pas content des arbitrages rendus à propos de la loi. Il a des raisons pour cela d’abord parce qu’il n’a pas été associé à ces arbitrages ensuite parce qu’il conteste nombre de modifications qui ont été apportées au projet initial notamment en matière de définition des licenciements, d’indemnisation des licenciements et de forfait jours mais aussi sur l’apprentissage Selon le site internet LeMonde.fr, Emmanuel Macron a regretté cette décision, en marge d’un déplacement à Cannes au Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim). « J’espère que le débat parlementaire permettra de réintroduire des dispositions de bon sens qui ont été retirées à la demande des syndicats réformistes et des organisations de jeunesse », a-t-il déclaré, selon le site. « A force de vouloir prendre des mesures protectrices pour les jeunes, on ne les protège pas au travail mais on les protège du travail. J’avoue que je n’arrive pas à m’y résoudre », a ajouté le ministre de l’Economie, cité par LeMonde.fr. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a pris mardi le contre-pied de Manuel Valls en souhaitant le rétablissement par le Parlement des dispositions initiales du projet de réforme du Code du travail sur les apprentis, dénoncées par les syndicats, une partie de la gauche et des mouvements de jeunesse. Le texte initial prévoyait que les apprentis de moins de 18 ans pourraient travailler jusqu’à 10 heures par jour et 40 par semaine « à titre exceptionnel ou lorsque des raisons objectives le justifient », dans des secteurs déterminés par décret, après information de l’inspecteur et du médecin du travail. Aujourd’hui, le Code du travail prévoit que de telles dérogations exceptionnelles peuvent être accordées dans la limite de cinq heures par semaine par l’inspecteur du travail, après avis conforme du médecin du travail.
0 Réponses à “Loi Travail: Macron se rebiffe”