Poutine a surpris tout le monde en annonçant le retrait de la plupart de ses troupes. Le président russe considère que son pays a atteint ses objectifs qui consistaient essentiellement à conforter le pouvoir de Bachar El-Assad. Une mission effectivement remplie puisque l’aviation russe a davantage pilonné les opposants kurdes que les positions de l’État islamique. On peut expliquer aussi ce retrait par les difficultés économiques très importantes que connaît aussi la Russie avec une croissance dans le rouge et un écroulement de ses recettes liées à la baisse des matières premières. Notons au passage que les autres pays qui luttent contre l’État islamique éprouvent aussi des difficultés financières à financer l’effort de guerre cela vaut y compris pour la France dont les bombardements sur l’état islamique sont actuellement chichement mesurés. Même les Américains ne s’investissent pas à la hauteur du potentiel militaire dont il dispose. Ce qui est aussi que ce conflit contre l’État islamique s’éternise. Une bonne nouvelle toutefois ce retrait des Russes va peut-être favoriser les négociations de paix entre ceux qui luttenet contre l’État islamique. Avec l’appui des soldats russes, Vladimir Poutine considère que les forces armées syriennes ont été en mesure de « renverser la situation dans le combat contre le terrorisme international et ont repris l’initiative dans presque tous les domaines« . « Le travail effectué par nos soldatsa créé les conditions nécessaires au lancement du processus de paix« , a souligné le président russe à l’issue d’une réunion au Kremlin avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères. La Russie est intervenue fin septembre 2015 en Syrie pour aider l’armée du président syrien Bachar al Assad, alors en grande difficulté, à contenir les forces rebelles, notamment dans l’ouest du pays. Cet appui s’est principalement traduit par des frappes aériennes contre les insurgés. Les Occidentaux ont toutefois accusé la Russie de privilégier, notamment durant les premiers mois, des frappes sur les rebelles plutôt que sur Daech. La décision surprise du Kremlin intervient le jour même de la reprise des négociations de paix sur la Syrie à Genève, sous l’égide des Nations unies.
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