Migrants : un accord avec la Turquie plein de contradictions
On se demande comment l’union européenne est parvenue à échafauder un plan aussi tordu avec la Turquie pour réguler le flux des migrants. Pour résumer à la demande surtout de l’Allemagne (en période électorale !), La Turquie s’engagerait à bloquer les candidats à la migration vers l’Europe, elle s’engagerait aussi à réceptionner les migrants parvenus illégalement en Europe. Cela contre une enveloppe financière significative de trois à 5 milliards et contre l’ouverture de négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’union européenne. Des engagements évidemment complètement illusoires, la Turquie promet même de réexpédier les réfugiés dans leur pays d’origine. Une tâche évidemment impossible, pour preuve actuellement près de 3 millions de réfugiés sont présents sur le sol turc. La Turquie n’a jamais été capable de bloquer les flux de migrants, elle les a même encouragés grâce à sa politique laxiste vis-à-vis des passeurs. Il est pour le moins paradoxal que l’union économique demande un pays extérieur d’assurer la sécurité des frontières. Comment pourrait-on en outre faire davantage confiance à la Turquie qu’à la Grèce ? Compte tenu des interrogations sur ce projet d’accord l’union économique s’est donnée une dizaine de jours de plus pour le finaliser. Pas sûr cependant que cela soit de nature à modifier en quoi que ce soit les politiques contradictoires des différents pays de l’union européenne vis-à-vis des flux migratoires
0 Réponses à “Migrants : un accord avec la Turquie plein de contradictions”