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Archive mensuelle de février 2016

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Bourses européennes : toujours le yo-yo

Bourses européennes : toujours le yo-yo

Toujours le yo-yo pour les bourses notamment européennes mais dans une tendance structurelle à la baisse. Pour schématiser tous les trois à cinq jours on enregistre une hausse, puis une baisse, puis une hausse. L’évolution s’inscrit cependant  dans une baisse tendancielle puisque par exemple le CAC 40 était à environ  5000 points il y a un an alors qu’il se dirige doucement vers les 4000.  Alors que nombre d’experts très compétents prévoyaient une hausse des indices pour 2016, depuis le début de l’année, c’est exactement l’inverse qui se produit. En cause les inquiétudes sur le tassement de la croissance mondiale, les risques de krach financier en Chine et une situation géopolitique de plus en plus dangereuse. L’OCDE, la Banque mondiale d’autres instituts ont d’ailleurs été contraints de revoir à la baisse les prévisions économiques mondiales. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a déjà revu en janvier dernier à la baisse de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2016 (3,4% au lieu de 3,6%) sera «vraisemblablement» amené à opérer une nouvelle révision baissière en avril prochain, lors de son examen trimestriel de la conjoncture internationale. Le FMI,  tire la sonnette d’alarme: «la reprise mondiale a continué de s’affaiblir dans un contexte de turbulences financières en augmentation et de chute de prix des actifs financiers».  Dans cet environnement incertain la dégringolade des cours du pétrole pèse lourdement sur l’ensemble des matières premières et même sur la totalité des indices. Les incertitudes évoquées vont par ailleurs encourager les prises de bénéfices qui viendront tirer un peu plus la cote vers le bas. Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse mercredi, prolongeant leur repli de mardi dans des marchés dominés par l’inquiétude sur le ralentissement de l’économie mondiale et où les valeurs cycliques et financières ont été encore une fois les plus touchées. À Paris, l’indice CAC 40 a terminé en repli de 1,96% (83,08 points) à 4.155,34 points. Le Footsie britannique a perdu 1,60% et le Dax allemand 2,64%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 2,33% et le FTSEurofirst 300 2,46%. A la clôture en Europe, les grands indices américains perdent environ 1,3%.Après avoir chuté de plus de 4% mardi, le Brent de la mer du Nord a continué de perdre du terrain pendant l’essentiel de la séance en Europe à la suite des déclarations du ministre saoudien du Pétrole qui a écarté toute baisse concertée de la production en vue de soutenir les cours du baril de brut.

Aubry : réquisitoire contre Valls

Aubry : réquisitoire contre Valls

 

« Trop, c’est trop », peut-on lire dans cette tribune parue mercredi dans Le Monde et signée entre autres par l’écologiste Daniel Cohn-Bendit, le socialiste Benoît Hamon, l’économiste Daniel Cohen et la maire de Lille. Les signataires dressent un inventaire des « reculs » imputés au gouvernement, du pacte de responsabilité au projet de réforme du Code du travail en passant par le « désolant débat sur la déchéance de nationalité ». En fin de journée devant la presse, Martine Aubry a enfoncé le clou contre le Premier ministre, dont elle a dénoncé les « vieilles recettes ». « La gauche progressiste, la gauche moderne, c’est nous », a-t-elle dit. « Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés », peut-on lire dans ce texte publié « Le texte rejette en bloc la politique de ce quinquennat », ajoute-t-on. « Il ne propose rien, ne fait qu’acter des désaccords et marquer une frontière jugée infranchissable par ses auteurs. ». Le projet de loi de réforme du Code du travail, que doit présenter Myriam El Khomri en conseil des ministres le 9 mars, constitue à leurs yeux le dernier casus belli en date. Ce texte « a provoqué non plus de la déception, mais de la colère ! », disent les signataires. « C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes, et en privilégiant l’accord dans l’entreprise ». « Il n’y a ni vraie réforme ni social dans nombre de politiques qui sont menées depuis deux ans. On y trouve des propositions puisées dans le camp d’en face, qui n’ont rien de moderne, et qui sont inefficaces », ajoutent-ils.

(Avec Reuters)

Pôle emploi : baisse du chômage ou des inscrits ?

Pôle emploi : baisse du chômage ou  des  inscrits ?

Officiellement donc le chômage aurait diminué de 0, 8 % pour la catégorie A d’après pôle l’emploi. Cependant des interrogations demeurent d’un point de vue méthodologique car on constate en même temps une baisse des inscrits et des radiations inhabituelle. Il se  pourrait donc qu’on constate un bug informatique comme cela s’est déjà produit en septembre 2013 ;  de toute manière,  une évolution mensuelle n’a pas beaucoup de sens, il faut prendre en compte au moins trois mois pour dégager une tendance. De ce point de vue la tendance ne devrait pas être très satisfaisante si l’on en juge par le recul de l’activité constatée par les indicateur market dans le privé en France. Par ailleurs sur l’ensemble de l’année l’évolution de la croissance a été révisée en baisse pour nombre d’instituts notamment l’OCDE (1,2 % au lieu de 1,5 % retenus par le gouvernement). Le FMI s’apprête à faire de même. On voit donc mal comment on pourrait inverser de manière significative la tendance du chômage sans croissance suffisante. En outre il faut tenir compte de l’augmentation de productivité dans les entreprises et de l’effet démographique. À moins évidemment de procéder à du bricolage méthodologique pour rayer les chômeurs ou pour les parquets dans des formations inutiles. Le chômage a diminué de 0,8% le mois dernier en France, une baisse qui n’a toutefois pas profité aux seniors, dont le nombre d’inscrits à Pôle emploi s’est stabilisé, ni aux chômeurs de longue durée, toujours plus nombreux, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail. Le ministère souligne que cette baisse intègre un « rebond inhabituellement fort » du nombre de sorties de Pôle emploi au motif de cessation d’inscription pour défaut d’actualisation, ce qui s’était déjà produit en septembre 2013 en raison d’un problème informatique. Le nombre de demandeurs de catégorie A, sans aucune activité, s’est contracté en janvier de 0,8%, à 3.552.600, soit 27.900 de moins qu’à fin décembre. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a diminué de 0,3% à 5.459.700 (5.782.200 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 18.300 de moins qu’un mois plus tôt. Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A progresse de 1,8% et celui des A, B et C de 4,2%.

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Pôle emploi – sondage maison : 65% des demandeurs d’emploi satisfaits !!

Comme chaque année pour l’emploi fait apparaître un sondage surprenant qui montre qu’environ 65 % des usagers de cette administration sont satisfaits des services. Un chiffre stable maintenant depuis trois ans mais qui se trouve en pleine contradiction avec un autre sondage effectué cette fois par IFOP qui montrait que seulement 10 % des Français faisaient confiance à pôle emploi trouvé un travail. Selon un sondage Ipsos, deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises auraient  été satisfaits du service public de l’emploi l’année dernière. Selon une enquête Ipsos révélée le 21 janvier, les services de Pôle emploi ont satisfait plus de deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises. Les deux chiffres sont stables par rapport aux années précédentes, mais Pôle emploi s’attend à faire mieux en 2016, grâce à sa nouvelle organisation, rapporte le site d’information Challenges. Curieux car Seuls 10 % des Français font confiance à Pôle emploi pour leur trouver du travail, selon un sondage IFOP. Il s’agit d’une perte de confiance spectaculaire comparé à il y a quarante ans, quand les deux tiers des Français avaient foi en l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) pour trouver du travail.

 

 

La fin de l’agriculture française avec l’accord transatlantique ?

La fin de l’agriculture française avec l’accord transatlantique ?

 

 

Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’Université Paris-Dauphine explique dans le Figaro que l’agriculture française pourrait être très menacée avec l’accord transatlantique concernant les échanges entre l’union européenne et les États-Unis. Cela en raison de la remise en cause des normes d’hygiène, de santé, d’environnement et de traçabilité.

 

Qu’est-ce qui se joue pour l’agriculture française lors des négociations de ce traité?

Philippe Chalmin: L’agriculture sera une variable d’ajustement pour les négociations de ce traité. Dans ce domaine, on n’a pas grand-chose à gagner mais beaucoup à perdre. En effet, un certain nombre de barrières sanitaires existent en Europe et la remise en cause de ces barrières risque de faire l’objet d’un traitement déséquilibré en faveur des Etats-Unis. Nous aurons beaucoup de mal à tenir nos positions parce que nous faisons preuve d’une grande naïveté sur un certain nombre de dossiers: organismes génétiquement modifiés, règles sanitaires (traçabilité, hygiène des denrées alimentaires, etc. NDLR).

 

Pourquoi les Américains prendraient l’avantage?

Ils sont meilleurs pour les négociations. Ils ont moins de scrupules et ne lâchent rien. Et puis sur des sujets comme les appellations d’origine contrôlées (qui disparaîtraient, ce qui tuerait nombre de productions locales européennes dont la valeur repose sur leur origine certifiée, NDLR), je crains que les États-Unis ne tiennent pas leurs engagements.

 

Concrètement, quels sont les domaines les plus vulnérables?

En agriculture, ce sont les volailles, le porc, les produits laitiers et la viande bovine qui ont le plus à craindre si le traité de libre-échange est signé.

 

La grogne des agriculteurs, à son comble en France, ne pèsera-t-elle pas dans les négociations?

 

L’agriculture en général ne pèse pas. Elle ne représente plus rien du point de vue politique. D’un point de vue économique, elle est importante pour la France, mais secondaire pour les autres pays et la France n’est pas le seul pays de l’Union européenne.

Hongrie référendum contre les migrants

Hongrie référendum contre les migrants

Surfant toujours sur la vague populiste le gouvernement hongrois veut organiser un référendum contre  les migrants. Évidemment on ne peut écarter d’un revers de main la problématique des flux migratoires provoqués par le conflit dans la zone syrienne ou par la pauvreté ;  pour autant,  l’attitude du gouvernement hongrois est particulièrement scandaleuse d’autant que le contingent de réfugiés décidé par l’union européenne représente 2300 personnes. En fait il s’agit pour la Hongrie  de régler des comptes avec la commission européenne et l’Europe en général. La Hongrie est en effet régulièrement accusée de ne pas respecter des règles démocratiques en vigueur dans l’union européenne. « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l’approbation du parlement hongrois » : telle pourrait donc être la question qui serait posée aux électeurs hongrois à une date indéterminée selon le Premier ministre Viktor Orban.  Depuis plusieurs mois Viktor Orban répète qu’il est contre la répartition par quota des réfugiés en Europe. Comme la majorité des Hongrois. Matraqués par la communication de leur gouvernement qui a très habilement utilisé les attentats en France pour dépeindre tous les migrants comme des terroristes, les Hongrois ne veulent pas d’étrangers chez eux. A l’automne dernier, le parti du premier ministre a lancé une pétition contre ces quotas. Plus d’un million de citoyens magyars l’auraient signée, selon le gouvernement.

Platini : dissoudre la mafia de la FIFA

Platini : dissoudre la mafia de la FIFA

 

Même si Platini n’est pas complètement blanc dans l’affaire de la FIFA il n’empêche que la mafia de cette organisation en réduisant la suspension de Platini de huit à six ans vient de prononcer un jugement qui mériterait que cette organisation internationale soit purement et simplement supprimée.  Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en fait la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique…La mafia de la FIFA a donc décidé de réduire de 8 à 6 ans la suspension de Platini. Dans un communiqué envoyé à la presse mercredi soir, Michel Platini a dénoncé une décision « insultante, honteuse et un déni de droit », une décision « politique » prise par une « bureaucratie sans contre-pouvoir », « message de l’arbitraire et du cynisme de l’administration de la FIFA. » « Les motifs retenus contre moi sont sans fondement, poursuit-il, construits de toutes pièces et surréalistes au regard des faits et des explications que j’ai données au cours de l’audience de la Commission des Recours. »  Une dizaine de lignes plus loin : « J’irai jusqu’au bout de mon combat pour faire reconnaître mon innocence, être rétabli dans mes droits et déterminer qui sont les responsables de cette cabale. Si, comme je le pense, cette injustice profite à certains, alors cela s’appelle un scandale. »

Google : redressement fiscal de 1,6 milliards d’euros en France et seulement de 165 millions d’euros au Royaume-Uni

Google : redressement fiscal de 1,6 milliards d’euros en France et seulement de 165 millions d’euros au Royaume-Uni

 

Il est clair que Google effectue ainsi un chiffre d’affaires approximativement égal en France et aux Royaume-Uni. Pourtant les conceptions fiscales sont différentes puisque l’administration française réclame 1,6 milliards d’euros à Google tandis que l’administration britannique a négocié pour le paiement de seulement 165 millions d’arriérés fiscaux couvrant les 10 dernières années. Google n’est évidemment pas plus coupable que les  autres multinationales qui pratiquent le sport de l’optimisation fiscale.  En faite Google ne déclare qu’une base fiscale minime en France tandis que la quasi-totalité des bénéfices sont soumis à déclaration en Irlande via les Pays-Bas pour finalement être logés aux Bermudes (paradis fiscal) où se trouve le siège social de la filiale Google Ireland Holdings. Des médias avaient fait état il y a deux ans une notification de redressement adressée à Google par le fisc français pour un montant d’un milliard d’euros. S’ajouteraient aujourd’hui à cette somme des pénalités de retard et une amende. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a déclaré au début du mois que les sommes réclamées par le fisc français à Google étaient « bien supérieures » à celles de l’accord conclu fin janvier par le moteur de recherche avec l’administration britannique, qui portait sur le paiement de 130 millions de livres (165 millions d’euros) d’arriérés, couvrant les dix dernières années. « Le fisc français ne négocie pas le montant des impôts, il est dans une discussion sur les règles applicables » aux sociétés avec Google, avait-il ajouté.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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EDF : alerte sur la situation financière

EDF : alerte sur la situation financière

 

Témoin De la situation catastrophique d’EDF, la baisse de l’action en bourse. Une action qui lors  de son introduction en bourse en 2005 valait 32 € et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la baisse mondiale du prix de l’électricité et la sous-estimation de nombre de dépenses par l’électricien.-Cette dégringolade s’explique notamment par la défiance des investisseurs vis-à-vis des capacités de l’électricien à résister à un contexte de baisse des prix du marché d’une part et à faire face aux investissements colossaux qui l’attendent d’autre part. « La visibilité est tellement faible sur le montant total des coûts et des investissements à supporter dans les années à venir, dans un contexte de baisse des prix de gros de l’électricité, qu’il est impossible d’avoir une vue précise de la faculté de résistance du bilan de l’électricien », écrit dans une note le courtier Aurel BGC. Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que viendrait de décider, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui « accèderait » à la demande d’EDF visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls »

 

Sondage présidentielles 2017 : Hollande nettement éliminée dès le premier tour

Sondage présidentielles 2017 : Hollande nettement éliminée dès le premier tour

Sauf événement imprévisible, Hollande sera battu très nettement au premier tour des élections présidentielles. Son score prévisible entre 16 et 18 pour cent correspond d’ailleurs au plafond de verre de sa popularité qui stagne à environ 20 %. Sa seule chance éventuelle serait d’avoir à affronter Nicolas Sarkozy dont le résultat sera hypothéqué par la présence d’un François Bayrou qui monte dans les sondages pour approcher les 15 %. Il faudrait encore que ni Mélenchon, ni Cécile Duflot ne se présentent  pour éviter l’éparpillement des voix à gauche. Et même dans ces cas de figure Hollande aurait du mal à se qualifier face à Nicolas Sarkozy. Dans l’hypothèse d’une candidature de Juppé le score de François Hollande serait au moins aussi catastrophique que celui qu’avait obtenu Lionel Jospin. La prochaine élection présidentielle pourrait donc s’apparenter à un chemin de croix pour François Hollande. Un sondage IFOP-Fiducial publié mardi pour Paris Match révèle à quel point le chef de l’État est dans une très mauvaise posture à 14 mois du premier tour. Face à Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy, le socialiste ne pourrait pas accéder au second tour. Dans le cas d’une candidature des Républicains portée par Alain Juppé, ce dernier arriverait en tête du premier tour avec 30% des voix (35% si François Bayrou n’est pas candidat, comme il l’a laissé entendre dans pareille situation). Il devancerait Marine Le Pen (27 à 28%). François Hollande serait relégué à la troisième place avec 16 à 18% des voix. Si Nicolas Sarkozy est de nouveau le candidat de la droite, il pourrait obtenir 21% des suffrages. Devancé par la présidente du Front national (25%). François Hollande est alors crédité de 18%. Avec 15%, François Bayrou serait en embuscade. L’avenir pourrait s’éclaircir pour François Hollande si François Fillon gagnait la primaire de la droite et du centre. Marine Le Pen serait encore en tête lors du premier tour avec 28% des voix mais une incertitude apparaît pour savoir qui irait l’affronter au second tour. Le socialiste comme le républicain sont crédités de 18% des votes. Avec 14,5%, François Bayrou reste assez haut.

Hausse brutale des océans d’ici 2100

Hausse brutale des océans d’ici 2100

La hausse des océans pourrait atteindre de l’ordre d’un mètre d’ici la fin du siècle alors qu’elle a atteint 14 cm au cours du siècle dernier. Sur France Info, Le climatologue du LEGOS (Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiale) Benoit Meyssignac estime « crédibles » les prévisions de l’académie américaine des sciences qui table sur une levée de 51 à 130 cm du niveau des océans d’ici 2100.  Le climatologue du LEGOS (Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiale) Benoit Meyssignac estime « crédibles » les prévisions de l’académie américaine des sciences qui table sur une levée de 51 à 130 cm du niveau des océans d’ici 2100.   »La montée est 5 à 10 fois plus rapide par rapport à ce que l’on a observé sur les 3.000 dernières années », prévient-il, notamment, selon lui, à cause du « réchauffement des océans » qui fait se dilater les eaux, ainsi que la fonte des glaciers « à 70% causée par des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique« .   Si la montée des eaux est immuable, le récent accord de Paris sur le climat pourrait néanmoins la « ralentir de manière significative d’ici la fin du XXIe siècle« , selon le climatologue. S’il est difficile de dire à quoi ressemblera le trait de côte en 2100, on sait déjà qu’il « réagit à la montée des eaux« . Autre certitude, les régions en danger aujourd’hui seront « encore plus vulnérables » et cela même avec les prévisions les plus optimistes. Selon une étude publiée lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences, le niveau des océans monte plus rapidement depuis le siècle dernier que durant les trois derniers millénaires à cause du changement climatique. Ainsi, entre 1900 et 2000, les océans et les mers de la planète ont monté d’environ 14 centimètres sous l’effet de la fonte des glaces, notamment dans l’Arctique. Selon ces climatologues, sans la hausse de la température planétaire observée depuis le début de l’ère industrielle, la montée des océans aurait été moitié moindre au XXe

 

Claude Guéant encore mis en examen pour les sondages de l’Elysée

Claude Guéant encore mis en examen pour les sondages de l’Elysée

C’est la troisième fois que Guéant est mis en examen. Cette fois il s’agit de l’affaire des sondages de l’Élysée. Claude Guéant a déjà été condamné à propos des primes qu’il a indument encaissées au ministère de l’intérieur, il est aussi mis en examen sur les conditions de financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Bref ce ne sont pas moins de 20 à 30 personnes proches de Nicolas Sarkozy qui sont maintenant impliqués dans 7 différentes affaires en cours, Nicolas Sarkozy faisant lui-même l’objet de 2 mises en examen. Claude Guéant a donc été mis en examen pour complicité de favoritisme dans l’affaire des sondages de l’Elysée, a-t-on appris auprès du Parquet national financier (PNF). L’ancien secrétaire général de l’Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy a été entendu pendant environ quatre heures dans la matinée par un juge d’instruction au Pôle financier de Paris.  En juillet, Le Monde affirmait qu’une note retrouvée par les enquêteurs prouvait qu’un contrat était passé entre les mains du secrétaire général de l’Elysée. Début février, Emmanuelle Mignon, qui fut directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Elysée de mai 2007 à juillet 2008, a été mise en examen pour favoritisme dans ce dossier. Ces derniers mois, l’enquête a abouti à la mise en examen notamment de Patrick Buisson, dont la société Publifact est au coeur de l’enquête, et de Pierre Giacometti, lui aussi conseiller de Nicolas Sarkozy durant son mandat. L’information judiciaire pour favoritisme, détournement de fonds publics – dont détournement ou destruction d’archives publiques – vise des sondages et des prestations de communication commandés par la présidence de 2007 à 2012.  L’affaire, qui s’est ouverte en 2009 avec la remise d’un rapport de la Cour des comptes consacré à la gestion du budget de l’Elysée, a pris un tour judiciaire l’année suivante à la suite du dépôt d’une plainte de l’association Anticor. Selon le plaignant, une bonne partie des sondages commandés sans appel d’offres par la société Publifact, entre 2007 et 2009, n’avaient pas d’intérêt public lié à la fonction présidentielle. Sur la période 2010-2012, Anticor estime que certains sondages réalisés, après appels d’offres, ne relevaient pas non plus de la fonction présidentielle. Sont également visés par leur plainte des contrats de prestations en communication passés entre 2007 et 2012 entre l’Elysée et les sociétés de Pierre Giacometti et de Patrick Buisson, soupçonnés d’avoir bénéficié de favoritisme. Claude Guéant a été condamné en novembre dernier à deux ans de prison avec sursis dans l’affaire des primes en liquide perçues lorsqu’il était conseiller de Nicolas Sarkozy de 2002 à 2004 au ministère de l’Intérieur. L’ancien secrétaire général de l’Elysée, qui a décidé de faire appel, s’est également vu infliger une amende de 75.000 euros et une interdiction d’exercer dans la fonction publique pendant cinq ans.

Primaire à droite : Lemaire candidat, un non-événement ridicule

 

Finalement l’annonce par Bruno Lemaire de sa candidature à la primaire de la droite constitue un non-événement d’ailleurs peu repris par les médias. Première raison,  les primaires de la droite commence à fatiguer l’opinion publique c’est le huitième ou neuvième candidat annoncé. Seconde raison, Bruno Lemaire en dépit de sa jeunesse relative n’apporte rien de vraiment nouveau. Ni sur le fond, ni sur la forme. Il a bien du mal à se distinguer des autres candidats partageant l’essentiel des orientations des principales têtes d’affiche des républicains comme Juppé, Fillon ou Sarkozy. Sur la forme,  la présentation de cette candidature a touché un peu au ridicule. Volontairement théâtralisé la déclaration de Bruno Lemaire, pourtant  intelligent, raisonnait comme une mauvaise pièce de théâtre. Sur le fond, Bruno Lemaire a beaucoup de mal à se distinguer et sur la forme il a le charisme d’une planche à repasser. Bref Bruno Lemaire a du mal à trouver son créneau. Au-delà de cette candidature se pose plus en plus la question de l’intérêt d’une primaire cadenassée par les partis politiques et qui ne correspondent pas à l’esprit de la Ve République. La plupart des candidats à cette primaire ne sont là que pour faire évaluer leurs rapports de force et préempter un futur portefeuille de ministre. Enfin le mécanisme des primaires ne correspond pas à la culture de la droite cela d’autant plus que les différents candidats sont à peu près d’accord sur l’essentiel est que la différence se fera sur des détails et sur le look. Bruno Le Maire a officialisé mardi soir sa candidature à la primaire de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de 2017, avec l’ambition de bousculer le scénario annoncé d’un duel entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. A 46 ans, l’ancien ministre et député de l’Eure (Les Républicains) entend incarner une offre politique nouvelle face aux figures de « l’ancien régime », une pique adressée à ses principaux adversaires à la primaire de novembre.  Il a choisi de confirmer ses ambitions, en chemise blanche et col ouvert, sans cravate, au milieu de sympathisants réunis au coeur de la « France discrète » qu’il affectionne, loin de la « technocratie » parisienne dont il est pourtant issu. « Ma décision est simple, elle est forte, elle est inébranlable : oui je suis candidat pour devenir le prochain président de la République française », a-t-il déclaré lors d’un discours à Vesoul, en Haute-Saône. Selon une enquête Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publiée mardi, Bruno Le Maire n’arriverait qu’en troisième position au premier tour de la présidentielle avec 17% des suffrages, derrière Marine Le Pen (Front national, 28%) et François Hollande (18%), s’il était le candidat LR.

Les syndicats disent non au projet El Khomri

Les syndicats disent non au projet El Khomri

 

 

Une prise de position qui de toute évidence va gêner la stratégie du gouvernement pour faire aboutir le projet relatif au droit du travail. Il ne s’agit pas d’un mot d’ordre d’action qui serait sans doute prématuré mais d’une position nette face au volontarisme et même à la brutalité de Valls. Les appréciations divergent bien entendu selon les sensibilités syndicales pour autant toutes les organisations considèrent que ce projet est déséquilibré et qu’il a été mal préparé. Cette prise de position unanime a déjà contraint la ministre du travail a reculé vis-à-vis de l’utilisation possible du 49-3 que voulait imposer le Premier ministre. « Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barémisation des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs », peut-on lire dans un texte signé par la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unsa, l’Unef, l’UNL et la Fidl (lycéens).   »Le fait que nous ayons réussi à nous retrouver tous, toutes les organisations syndicales (…), cela montre combien la situation est aujourd’hui préoccupante », a déclaré sur BFM TV la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.  L’intersyndicale ne s’est pas prononcée sur une éventuelle action commune mais a décidé d’organiser une nouvelle réunion le 3 mars prochain pour poursuivre le travail en commun sur ce texte et faire d’autres propositions.   »Nous verrons dans les jours qui viennent mais il est clair que nous ne laisserons pas passer ce projet de loi sans chercher à peser, sans chercher à ce que le gouvernement entende ce que nous avons à dire et sans faire intervenir les salariés si nous n’étions pas entendus », a indiqué Bernadette Groison à l’issue de la réunion. Elle a précisé au micro de BFM TV que certaines organisations avaient annoncé au cours de la réunion être « favorables à des initiatives ou à des actions ».  Les organisations signataires précisent dans leur document commun être « porteuses de propositions » et « disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salarié(e)s. » La ministre du Travail doit présenter lors du conseil des ministres du 9 mars ce texte qui prévoit un assouplissement du code et du marché du travail, réclamé de longue date par le patronat et qui cristallise déjà les critiques d’une partie de la gauche et les syndicats.  Quant à la pétition numérique lancée par des militants associatifs et intitulée « Loi Travail: non merci! », elle affichait mardi en fin de soirée plus de 400.000 signatures.

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