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Archive mensuelle de février 2016

Page 20 sur 21

Justice : et encore un proche de Sarkozy mis en examen

Justice : et encore un proche de Sarkozy mis en examen

Dans les six ou sept affaires concernant Sarkozy ou ses proches il y a bien maintenant 20 ou 30 personnes qui sont impliquées. Ce matin on apprend que l’ancienne directrice de cabinet Emmanuelle Mignon, a été mise en examen pour « favoritisme » dans l’affaire dite des sondages de l’Elysée. Bien entendu il est vraisemblable que Sarkozy déclarera à propos de cette affaire -comme des autres -qu’il était parfaitement ignorant des faits reprochés à ses anciens collaborateurs y compris et surtout concernant Patrick Buisson principal bénéficiaire de ces petits arrangements entre amis concernant le financement des sondages de l’Élysée. La conseillère de Sarkozy a été entendue par les juges du pôle financier de Paris qui lui ont signifié sa mise en examen. Dans cette seule cette enquête qui porte sur des contrats passés entre des instituts de sondages et l’Elysée, trois personnes sont déjà inquiétées par la justice. Outre Julien Vaulpré, l’ex-conseiller « opinion de Nicolas Sarkozy, sont inquiétés Patrick Buisson, l’un des très proches du président à l’époque, mis en examen pour « recel de favoritisme », « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics par un particulier ». Pierre Giacometti, qui conseille encore régulièrement l’ancien président de la République, est poursuivi pour « recel de favoritisme. L’affaire des sondages de l’Elysée a débuté en 2009 avec la publication d’un rapport de la Cour des comptes qui épinglait sévèrement un contrat passé entre la présidence de la République et l’institut de sondages, Publifact, dirigé par Patrick Buisson. L’institution de la rue Cambon relevait le manque de mise en concurrence de différents cabinets d’opinion. Cette convention entre Publifact et l’Elysée était signée de la main d’Emmanuelle Mignon. Elle préconisait que l’institut de sondages disposait d’une « totale liberté d’appréciation » sur les dépenses à engager. En revendant ses sondages à la présidence, Publifact aurait empoché plus de 1,4 million d’euros en deux ans. C’est une plainte d’Anticor, l’association de lutte contre la corruption, qui a permis à la justice d’ouvrir une enquête sur cette affaire.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance Chine : toujours la chute pour l’industrie en janvier

Croissance Chine : toujours la chute pour l’industrie en janvier

 

Une nouvelle fois l’industrie manufacturière en Chine s’est contractée pour le dixième mois de suite en décembre, selon l’indice Caixin-Markit des directeurs d’achat (PMI) du secteur. Il est tombé à 48,2 en décembre, contre 48,6 en novembre, alors que le marché anticipait un léger rebond à 49. L’indice retourne vers ses niveaux de septembre et reste nettement en dessous de la barre de 50 qui fait la séparation entre zone d’expansion et zone de contraction. Le sous-indice de la production, après s’être redressé en novembre, est reparti à la baisse à 48,7 en décembre, son plus bas en trois mois.  Alors que les entreprises réduisent les coûts et leur personnel, le curseur de l’emploi est également sous la barre des 50 pour décembre, à 47,3, soit son 26e mois de contraction.  L’accentuation de la contraction de l’activité manufacturière en Chine au mois de janvier renforce la perspective d’un nouvel assouplissement monétaire par la Banque de Chine en dépit d’une politique déjà très active d’injections de liquidités. Les baisses de taux d’intérêt et du taux des réserves obligatoires imposées aux banques chinoises sont allées de pair ces derniers mois avec la dégradation de l’activité dans le secteur manufacturier. Les injections massives de liquidités réalisées par la Banque de Chine via des opérations sur le marché monétaire depuis le début de l’année ont tempéré les anticipations d’un nouvel assouplissement monétaire sous la forme d’une baisse de taux ou des réserves obligataires. Une baisse des taux qui parait inévitable compte  tenu de la situation d’endettement aussi bien des entreprises que des collectivités locales ou des particuliers. Une baisse qui risque toutefois d’encourager encore la volatilité des marchés dont s’inquiète notamment la Banque centrale des États-Unis surtout depuis le ralentissement économique marqué de l’économie américaine au quatrième trimestre 2015.

(Avec Reuters)

Football : bientôt 5, 10 ou 25 arbitres par match !

Football : bientôt 5, 10 ou 25 arbitres par match !

Dans tous les sports les erreurs d’arbitrage sont possibles mais dans le football elles sont tellement récurrentes  qu’on les qualifie de « faits de jeux » affin de les banaliser. Il est vrai qu’il n’est pas facile d’arbitrer des matchs de football lorsqu’au moindre contact les joueurs se roulent par terre et font semblant de hurler de douleur jusqu’à obtention d’un coup franc ou d’un carton pour le supposer coupable. Bien sûr il y a des fautes indiscutables mais la plupart peuvent être discutées tellement les footballeurs ont amélioré leur capacité de comédien ;  il faut ajouter à cela que le rythme s’est nettement accéléré du fait de la technicité des joueurs et en raison des  nouveaux ballons. Face aux critiques récurrentes contre l’arbitrage les porteurs de sifflets officiels organisés en syndicat comme les pilotes de ligne ou les producteurs de porcs proposent donc des mesures concrètes notamment la professionnalisation du métier.  Difficile de croire à l’efficacité de ces orientations car le défaut majeur de ces arbitres c’est de n’avoir pratiquement jamais joué au football. La vraie professionnalisation consisterait «  comme au basket par exemple) à recaser  d’anciens joueurs notamment professionnels dans la fonction d’arbitre. Pas sûr qu’en systématisant la présence de cinq arbitres sur le terrain (pourquoi pas 10 ou 25) on améliorera sérieusement la situation.

les 5 principales mesures concrètes préconisées par le syndicat des arbitres (SAFE).

1. Un appel à la professionnalisation

L’appel à « la professionnalisation de l’arbitrage » est une des propositions du SAFE. « Il faut donner à tous les arbitres les moyens de se consacrer pleinement à l’arbitrage », a justifié Olivier Lamarre, qui a cependant rappelé que « les arbitres ont un statut d’indépendant et ne sont pas salariés de la FFF, car la loi l’interdit ».

2. Un arbitrage à 5 en Ligue 1

« L’utilisation de deux arbitres additionnels » en L1 dès la saison prochaine, « en adéquation avec le niveau des compétitions UEFA » (Ligue des champions, Europa League, Euro 2016), est également préconisée. « Au niveau des ressources humaines, nous n’aurions pas de souci pour trouver les arbitres supplémentaires compétents« , a assuré Olivier Lamarre.

 

3. La mise en place du carton blanc et l’extension de la vidéo

Le SAFE propose également « une ouverture à l’évolution des règles », comme l’usage d’un carton blanc, qui exclurait temporairement, durant dix minutes, un joueur coupable d’énervement. « Nous sommes évidemment favorables à l’usage de la vidéo proposée récemment par le Board (organe garant des lois du jeu) ». En ce sens, la FFF et la LFP ont aussi indiqué leur volonté de tester la vidéo en fonction des recommandations du Board.

4. Une diffusion des propos des arbitres

Autre proposition notable, « un surplus d’ouverture auprès des joueurs, des entraîneurs et des spectateurs ». Ce qui se traduirait par la possibilité de diffuser les propos des arbitres pendant les matches, mais également d’ouvrir les vestiaires aux joueurs et aux entraîneurs.

5. De la pédagogie dans les médias

Parmi les autres propositions concrètes, figurent également « une éducation pédagogique sur les règles pour faire évoluer les mentalités » qui se ferait par l’intervention plus régulière des arbitres dans les médias. Un renforcement des sanctions disciplinaires après des comportements déviants et des agressions est également suggéré, tout comme une meilleure protection sociale et une préparation à la reconversion des arbitres. Ces propositions seront abordées lors d’une réunion avec la Direction technique de l’arbitrage (DTA) le 5 février.

 

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

Des salades industrielles au Japon : bon appétit

La culture industrielle des légumes (ou de l’élevage)  n’est pas nouvelle mais elle prend cette fois une dimension encore inconnue au Japon où l’on va créer une véritable usine à la production robotisée pour produire 30 000 salades par jour soit 10 millions par an  sur moins d’un demi hectare. Comme pour l’élevage de volailles, on utilisera la lumière artificielle ;  les salades ne pousseront pas sur le sol mais sur des étagères superposées. Des légumes presque artificiels gonflés à l’eau et à l’engrais. On objectera que le processus de production n’est pas nouveau puisque des tomates par exemple sont cultivées de la même manière et sans terre. Avec la robotisation la productivité sera poussée à l’extrême et le prix des salades pourra même être divisé par deux. Bien entendu le consommateur en aura pour son argent avec une qualité gustative à peu près nulle  et d’éventuels risques sanitaires. Pour s’en persuader il suffit déjà de déguster les tomates de supermarché produites de manière industrielle : une texture de cailloux et le goût de l’eau. Un mode de production en tout cas qui ne va pas  en faveur d’un produit d’une consommation davantage végétarienne. Quand la chimie et l’industrie ce substitue à l’agriculture ! Dans cette usine futuriste où les salades pousseront sur des étagères, «toutes les étapes de production, de l’ensemencement jusqu’à la récolte, sans oublier l’arrosage, seront assurées par des robots», assure Koji Morisada, l’un des responsables de Spread, la société japonaise qui a mis au point ce site d’une nouvelle ère. À défaut d’être créatrice d’emplois, cette ferme-usine sera vertueuse sur le plan économique. «Les coûts des salades industrielles au Japon  de main-d’œuvre seront réduits de moitié», assure le porte-parole, les effectifs présents ne faisant que contrôler les robots. Côté environnement, cette serre hermétique à l’air extérieur se veut irréprochable. «Aucun pesticide ne sera employé et 98 % de l’eau sera recyclée», insiste Koji Morisada. Sur le plan énergétique, «les ampoules LED à basse consommation d’énergie devraient réduire la facture d’électricité d’au moins 75 % par rapport aux lampes classiques au sodium», affirment les responsables de l’usine. De quoi réduire drastiquement le prix en rayon,  ravir le consommateur nippon mais déprimer complètement le gourmet.

Le virus Zika bientôt en France en France ?

Le virus Zika  bientôt en France en France ?

Pas une certitude mais une possibilité selon un rapport rendu public lundi par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et alors que l’organisation mondiale de la santé vient de déclarer un état d’urgence mondiale vis-à-vis du virus musica. Dans son rapport rédigé à la demande des autorités sanitaires, le HSCP reconnaît que «les conditions pour une transmission autochtone du virus zika sont réunies dans les départements (métropolitains) où le moustique vecteur est présent», c’est-à-dire dans les départements déjà colonisés par le moustique tigre (voir carte). Le risque de transmission du virus dans les départements métropolitains concernés est considéré comme «réel» par le HCSP, notamment en cas de circulation du virus dans les départements français d’Amérique (DFA, Guadeloupe, Martinique et Guyane) où le risque de transmission autochtone du virus est jugé «élevé». Pour les auteurs du rapport, le virus zika pourrait se propager de la même manière que le chikungunya, avec des vacanciers partis dans des zones où sévit le virus et qui l’importent à leur retour en France métropolitaine. La propagation se fait ensuite par le moustique tigre.  Pour réduire le risque, le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l’isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques. L’épidémie de 2013-2014 en Polynésie française avait touché environ 32.000 personnes, selon des estimations citées par le HCSP. Parmi les personnes infectées, 72 avaient présenté des complications neurologiques graves dont 42 syndromes de Guillain-Barré, un syndrome qui peut se traduire par une paralysie des membres et de la face. Dans les cas les plus graves, ce sont les muscles de la déglutition et de la respiration qui sont atteints.

Mario Draghi : un appel à la croissance dans le désert

Mario Draghi : un appel à la croissance dans le désert

 

 

D’une certaine manière le président de la BCE a lancé un appel à la croissance dans le désert à Strasbourg devant les députés européens lundi. Pour cela il plaide pour une plus grande intégration économique et financière à l’intérieur de l’union. Il constate un manque de confiance récurrent aussi bien des consommateurs que des citoyens ou des marchés ; manque de confiance  entretenu par les incertitudes qui planent sur le projet européen. Il constate que l’architecture notamment économique et financière est encore en chantier. En réalité Draghi  bien qu’il affirme le contraire n’est pas  certain du caractère durable de la reprise européenne d’autant qu’elle s’inscrit dans un environnement international caractérisé par une croissance qui se tasse. Des inquiétudes légitimes sur tous les terrains : économiques, financier et sociétaux. On a bien lors  de la crise des migrants que chaque pays entendait  développer sa propre politique certains refusant toute immigration quand d’autres ouvraient largement leurs frontières faisant par ailleurs voler  en éclats l’accord de Schengen. Pourtant le  principe de libre circulation des personnes comme des marchandises constitue la principale philosophie de l’union européenne. Concernant la politique budgétaire on peut aussi considérer que le pacte de stabilité est mis à rude épreuve certains le respectant scrupuleusement quand d’autres l’ont renvoyé aux calendes grecques. En matière économique, on attend toujours le fameux pacte de croissance et la relance coordonnée des investissements. La vérité c’est que l’union européenne est encore moins gouvernée qu’avant surtout depuis l’explosion du couple franco allemand en désaccord à peu près sur tout. Reste alors la politique monétaire mais dont les effets jusque-là ont été bien peu efficaces pour soutenir l’inflation et la croissance. En creux Mario Draghi milite pour des réformes structurelles susceptibles de muscler l’économie européenne. Cet appel à la responsabilité de la gouvernance européenne vise aussi à démontrer que la politique monétaire ne peut pas tout pour relancer la croissance même s’il est vraisemblable que la banque centrale européenne décidera en mars d’une politique encore plus accommodante.

Livre de Taubira : la poésie…. face aux réalités

Livre de Taubira : la poésie…. face aux réalités

 

 

Dans un pays démocratique, il est sain  voire indispensable que les différents courants d’opinion puissent s’exprimer sur les enjeux qui conditionnent l’avenir de la société ;  de ce point de vue Taubira a parfaitement raison (comme d’autres) de participer au débat. Pour autant tout en constatant la qualité littéraire indiscutable de Taubira on ne pourra s’empêcher de penser que son ouvrage relève davantage de la  poésie que d’une approche des réalités. On pourra par ailleurs discuter l’argumentation de ceux qui s’opposent  à la déchéance de nationalité tout autant qu’à l’état d’urgence. Le principal argument des opposants à la modification de la constitution c’est de considérer que cette modification est complètement inefficace et qu’elle relève uniquement du symbole. Une grave erreur sans doute qui fait abstraction des réalités sociétales. L’opinion publique en général et particulièrement ceux qui sont confrontés à l’intégrisme qui nourrit le terrorisme souhaitent  un acte régalien fort et contraignant vis-à-vis des valeurs républicaines qui fondent l’unité de la nation. Bien évidemment ce ne sont pas à elles seules quelques lignes dans la constitution qui vont permettre d’opérer une révolution dans ce domaine ;  il conviendra bien entendu que le principe soit décliné. Pour parler clair pour la majorité des Français compte de tenu des dérives communautaires les résidents-français ou non n’ont d’autres choix que de s’intégrer ou de partir. D’une façon générale ceux qui s’oppose à la déchéance de nationalité appartiennent  à la classe des bobos un peu hors sol et souvent très éloignés des lieux de dérives communautaires, dérives se caractérisent par un refus toute intégration et qui favorise la haine comme la violence  y compris le terrorisme.

Quels salaires pour les chauffeurs de taxis

Quels  salaires pour les  chauffeurs de taxis

On compte environ 60.000 chauffeurs de taxi en France, dont environ 80 % sont artisans, 11% sont locataires, 6% sont des sociétaires de coopérative, et 3% seulement sont salariés.

- L’artisan possède une autorisation de stationnement, plus communément appelée licence de taxi, qu’il a reçue gratuitement de la mairie (délai d’attente jusqu’à 9 ou 10 ans) ou qu’il a achetée à un autre chauffeur de taxi. Sur ce marché parallèle, les prix des licences sont très variables, notamment selon le lieu d’achat, entre 40.000 et 300.000 euros.

- Le locataire exploite un véhicule qui appartient à une société ayant une autorisation de stationnement. Le prix de la location dépend également de la ville où le chauffeur exerce et de son activité (environ 150 euros par jour à Paris). C’est un travailleur indépendant, qui engrange l’ensemble du chiffre d’affaires de son activité et paie la totalité des charges associées à son activité.

- Le coopérateur est aussi un travailleur indépendant. Il détient des parts sociales dans une coopérative, comme le groupement Gescop-Alpha Taxis.

- Le salarié est un employé d’une société privée, comme G7 ou Taxis Bleus pour les plus connus. Il perçoit un salaire fixe journalier et un pourcentage de la recette (généralement 30%).

Ainsi, presque tous les taxis sont des «non-salariés», ce qui implique qu’ils s’occupent eux-mêmes ou paient pour gérer les démarches comptables et administratives qui s’imposent, comme le calcul des recettes et les cotisations à verser. Ils ne bénéficient pas des garanties associées au salariat, comme le revenu minimum, les congés payés, les allocations chômage ou maladie par exemple.

• Entre 1400 et 3000 euros selon l’ancienneté et l’activité

Un taxi indépendant gagnait officiellement, en 2010, en moyenne 17.130 euros nets par an selon l’Insee, soit 1430 euros par mois. La médiane se situe quant à elle à 13.620 euros (1135 euros nets par mois). Cela signifie que la moitié des chauffeurs de taxis gagnent, selon les chiffres officiels, moins de 1135 euros nets, tandis que l’autre moitié gagne plus. C’est bien moins que les chiffres globaux: tous salariés du privé et du public confondus, la médiane des salaires atteint 1772 euros nets par mois (2202 euros nets pour la moyenne).

Ces moyennes et médianes cachent de fortes disparités selon le statut, l’ancienneté, et l’activité exercée par le chauffeur.

- Pour un artisan, le salaire de départ est porté à son minimum, car il faut rembourser la licence et le véhicule. Au bout d’une dizaine d’années, le temps moyen nécessaire pour que les crédits arrivent à échéance, les salaires peuvent plus confortablement monter vers les 3000 à 3500 euros nets par mois.

- En tant que salarié, un taxi peut envisager, en ville, un salaire moyen autour de 1600 à 1700 euros par mois.

- Pour un locataire, le salaire débute grosso modo au smic puis se stabilise autour des 1500 euros nets.

Ces chiffres sont des ordres de grandeur. Ils peuvent être gonflés par des heures de travail la nuit, les pourboires ou par une sectorisation de l’activité, par exemple dans le transport de malades ou d’enfants.

En effet, si les taxis indépendants gagnent, environ 31.500 euros bruts (avant versement des cotisations sociales) par an, ceux qui sont spécialisés dans les transports de malades, les taxi-ambulanciers, engrangent en moyenne environ 75.000 euros de résultat courant. Soit 6250 euros bruts, auxquels il faut enlever les charges.

• Des montants… déclarés

Tous ces chiffres sont les montants déclarés officiels. Mais, dans le secteur, il est bien connu qu’une partie des recettes, encaissées en argent liquide, n’est pas déclarée. En effet, encore aujourd’hui, il y a toujours une bonne partie de taxis qui ne prennent pas la carte bleue, malgré l’obligation qui leur est faite depuis le 2 octobre 2015. Et les compteurs n’étant pas reliés, ils n’enregistrent pas les courses.

• Un chauffeur de VTC gagne-t-il plus?

Selon le site CIDJ spécialisé dans les fiches métiers, un chauffeur de VTC gagne entre 1800 et 2000 euros s’il est salarié, et peut réaliser jusqu’à 3000 euros de chiffre d’affaires en tant qu’auto-entrepreneur. Dans l’activité des VTC, contrairement à celle des taxis, toutes les transactions sont enregistrées, donc contrôlables, via le paiement par internet.

(Lu dans le Figaro)

Augmentation de la production nucléaire en 2017

Augmentation de  la production nucléaire en 2017

EDF a légèrement dépassé l’an passé ses prévisions de production d’électricité nucléaire et il compte augmenter encore cette production en 2017 et en 2018, croit savoir Les Echos. Le quotidien financier précise que les 58 réacteurs du parc français ont produit 416,8 térawattheures (TWh) en 2015, soit une hausse de 0,2% de la production, alors que les objectifs fixés variaient de 410 à 415 TWh. « (…) si EDF ne table que sur 414 TWh de production nucléaire cette année, il vise 420 TWh en 2017 et 2018. Ce qu’il n’a réussi qu’une fois depuis le début de la décennie (en 2011) », écrit Les Echos. De ce fait, le coefficient de disponibilité des centrales nucléaires, soit la puissance réelle disponible rapportée à la puissance théorique, serait porté à 81,5%, « un point haut », alors qu’en 2013, la production s’était limitée à 403,7 TWh, soit un coefficient de 78%, rappellent Les Echos.

 

(Reuters)

Espagne : hausse du chômage en janvier

Espagne : hausse du chômage en janvier

Alors que l’Espagne avait réussi à diminuer son nombre de chômeurs de prés de 700 000 en 2015, Le nombre de chômeurs est reparti à la hausse en janvier, avec 57.247 personnes de plus, une augmentation liée à la fin des contrats temporaires pour les fêtes de fin d’année, a annoncé mardi le ministère pour l’Emploi. L’amélioration en 2015 était notamment du à une solide croissance. Ce qui avait amené La Banque d’Espagne a relevé légèrement ses prévisions de croissance de l’économie espagnole, à 3,2% pour 2015 et 2,8% pour 2016, deux jours après les élections législatives qui ont ouvert une période d’incertitude politique. Ses dernières prévisions, en septembre, donnaient une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 3,1% en 2015 et 2,7% en 2016. « L’évolution de l’activité au dernier trimestre est légèrement plus favorable que ce qui était envisagé, ce qui a conduit à réviser à la hausse le taux estimé de croissance moyenne annuelle du PIB en 2015, à 3,2% », écrit la Banque centrale dans son rapport trimestriel. L’institution table sur une progression du PIB de 0,8% au quatrième trimestre, comme au troisième. Elle juge que « le léger ralentissement du PIB observé dans la seconde moitié de l’année, en tout cas, ne modifie pas le scénario principal d’une croissance soutenue du PIB au cours des prochains trimestres ». L’amélioration de la croissance avait rendu possible une baisse significative du chômage, un chômage qui porte cependant sur plus de 4 millions de personnes soit un taux de chômage de 21 %, le plus élevé après celui de la Grèce. Mais les premières tendances de janvier pourraient être moins favorables.

(Avec Reuters)

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Etats–Unis : une baisse de croissance inquiétante

Etats–Unis : une baisse de croissance inquiétante

 

Le tassement de la croissance des États-Unis au quatrième trimestre va sans doute constituer l’événement majeur de la conjoncture internationale.  Les États-Unis affichent en effet une petite progression de 0,2 % au quatrième trimestre par rapport au troisième soit en rythme annualisé 0,7 % sur le dernier trimestre. Un ralentissement qui a surpris et qui suit aussi un trimestre précédent également assez décevant. Certes pour l’ensemble de l’année 2015 les États-Unis pourront afficher une croissance confortable de 2,4 %, comme l’année précédente. Mais ce qui est inquiétant c’est la tendance à la baisse de la croissance depuis deux trimestres. Du coup, il se pourrait bien que l’activité américaine ne progresse pas autant qu’en 2015 et qu’elle se limite à 2 %. En cause évidemment, le ralentissement de la croissance mondiale dont les États-Unis ne peuvent plus être à l’abri. En outre la hausse du dollar commence à handicaper l’activité d’autant que dans les autres zones économiques on s’engage dans une véritable guerre des monnaies incluant y compris des taux négatifs ;  il y a aussi des signes d’inquiétude purement intérieure comme les dépenses les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l’activité elles ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est cependant moins marqué que prévu. Du coup la perspective d’un nouveau relèvement des taux par la Fed pourraient bien s’éloigner et il est peu probable que la Banque centrale américaine modifie en mars les taux actuels. La banque centrale américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de 10 ans. Elle n’a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l’amener à patienter jusqu’en juin voire bien plus tard, beaucoup plus tard !

 

Nadine Morano va quitter les Républicains ?

Nadine Morano va quitter les Républicains ?

 

Nadine Morano ne se remet pas d’avoir été écarté par Sarkozy (d’abord de la direction des républicains ensuite des listes régionales). Elle pourrait donc rejoindre le micro parti des paysans, plus exactement le centre national des indépendants et paysans (CNIP). Une formation à peu près inconnu du grand public qui compte seulement le député très controversé  de Cholet Gilles Bourdouleix, 2 conseiller régionaux, 2 conseillers départementaux et quelques maires. En fait, Nadine Morano tient absolument à se présenter aux primaires de droite pour affaiblir Sarkozy. Problème, elle n’est pas sûre de recevoir les soutiens nécessaires chez les républicains pour pouvoir participer à cette primaire. Elle espère donc que en rejoignant le micro parti des indépendants et paysans s’affranchir des parrainages indispensables pour être autorisée à concourir. Pas sûr cependant que les républicains acceptent cette candidature extérieure soutenue par un parti qui ne représente à peu près  rien. Si les Républicains ne veulent plus d’elle (même aux primaires), elle ira mener son combat politique ailleurs. C’est la stratégie que semble entreprendre Nadine Morano. D’après les informations collectées par nos confères de Libération, l’ancienne ministre et pasionaria depuis revenue du sarkozysme, pourrait intégrer les rangs du Centre national des indépendants et paysans (CNIP).  Le secrétaire général du parti, Bruno North, a confié qu’il y avait, avec Nadine Morano, des « contacts avancés » et « de très grands chances que cela se fasse ». Cette dernière, plus discrète pour l’heure, évoquait simplement des « négociations en cours ». En devenant une figure clef de ce parti, Nadine Morano obtiendrait plus facilement le statut de candidate à la primaire de la droite pour 2017 sans passer par la case « parrainages » des Républicains. Ces derniers imposent en effet que les candidats recueillent l’aval de 20 parlementaires nationaux ou européens, 250 élus locaux et 2500 adhérents.

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

 

Sarkozy aurait changé, c’est lui qui l’affirme ;  peut-être mais sans doute en pire, comme en témoigne les critiques qu’il adresse à Xavier Bertrand et Christian est aussi. Ces anciens proches ont pris leurs distances vis-à-vis du sarkozysme et se sont opposés à sa politique du ni-ni lors  des élections régionales (ce qui leur a permis d’être élus avec les voix de la gauche). Il faut dire que cette alliance gauche-droite pour battre le front national a fortement contrarié la stratégie de Sarkozy lequel dans un premier temps et en perspective des primaires de la droite doit afficher des positions très droitières pour l’emporter. Il sera toujours temps lors des élections présidentielles de courtiser la gauche si Sarkozy se qualifie pour le second tour. Finalement c’est la même démarche que ceux qu’il critique mais le calendrier diffère. Du coup,  Sarkozy retombe dans ses vieux travers et utilise l’invective pour argument. Il traite Xavier Bertrand et Christian Estrosi de chefs de train qui se prennent  pour des présidents. Une référence au champ de compétence des nouveaux présidents de région qui effectivement ont en responsabilité la gestion des transports ferroviaires régionaux. Une manière aussi de minimiser l’importance de la réforme régionale qui pourrait éventuellement faire émerger des barons locaux  susceptibles de nuire à l’autorité centrale du chef de parti des républicains. Sarkozy qui s’est récemment excusé dans un livre de ses excès verbaux retombe évidemment dans ses travers. L’insulte fait décidément partie de sa dialectique ordinaire. Pas étonnant que sa personnalité soit si peu appréciée des Français comme en témoigne les sondages exemple le sondage  de YouGov pour Le HuffPost et iTélé, qui montre que Nicolas Sarkozy est l’homme politique le plus détesté des Français justes avant Jean-Marie Le Pen. . Seulement 15% des Français disent avoir une bonne image de lui, soit une chute de 6 points en un mois. C’est aussi son plus faible score depuis son retour sur la scène politique à la fin de l’été 2014; il était alors à 26%.Si l’on s’intéresse aux opinions négatives, le président du parti Les Républicains est le seul (avec Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen) à dépasser les 50%, marquant ainsi un niveau conséquent de rejet. Conséquence, son score net (-38) est le plus faible enregistré pour lui; il est deux fois moins bon qu’au moment de son retour (-17).  Ce qui est sans doute plus préoccupant encore pour Nicolas Sarkozy, c’est l’érosion de sa popularité auprès des sympathisants Les Républicains, dans la droite ligne de la remise en cause de sa ligne par plusieurs ex-dirigeants. Pour la première fois, ils sont plus nombreux à avoir une bonne image d’Alain Juppé (58%) que de Nicolas Sarkozy (55%). Jamais l’ancien président de la République n’avait eu une cote aussi peu élevée auprès des siens.

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