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Archive mensuelle de février 2016

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La politique de François Hollande n’est pas de gauche pour 65 % (sondage)

La politique de François Hollande n’est pas de gauche pour 65 % (sondage)

C’est ce que penseraient les Français dans un sondage réalisé par Elabe pour BFM. Un sondage toutefois à prendre avec des pincettes tellement le concept de gauche est flou aujourd’hui. S’agit-il de l’idéologie de Mélenchon, de Besancenot, de Montebourg, des frondeurs, de la majorité du parti socialiste de Valls ou de Macron. ? La vérité c’est que la gauche est complètement dans le potage en matière de ligne idéologique, de vision et de programme. Dès lors les sensibilités de gauche vont des marxistes purs et durs jusqu’au social libéralisme en passant par les sociaux démocrates, les libertaires et autres défenseurs des droits de l’homme. . La vérité c’est sans doute que la politique de François Hollande n’est ni de gauche ni de droite on pourrait surtout la qualifier de politique approximative qui navigue au gré du vent. Dans le sondage dès la réalisée pour BFM en tout cas 65 % des interrogés considère que la politique de François Hollande n’est pas de gauche. À la question : « Diriez-vous que François Hollande et Manuel Valls mènent une politique de gauche? » seuls 6% des sondés ont répondu « oui, tout à fait » sur les 34% de Français à répondre « oui ». Les choix de l’exécutif semblent diviser son électorat puisqu’ils ne sont que 37% des sympathisants de gauche à trouver que l’action politique mise en place est réellement de gauche. C’est presque autant que parmi ceux de la droite et du centre (38%).  Ce premier constat est encore plus marqué quand on observe les dissensions entre les membres des partis de gauche. Ainsi, une petite majorité (53%) des sympathisants du Parti socialiste juge la politique menée par l’exécutif comme étant de gauche, mais ils ne sont que 17% des sympathisants du Front de Gauche et d’Europe Ecologie-Les Verts à partager cet avis. En revanche, l’étude révèle aussi que les actions menées par l’exécutif pour l’éducation et la famille sont majoritairement considérées à gauche pour 70% des personnes interrogées. Dans les domaines de la famille comme de l’immigration, 64% pensent que François Hollande et Manuel Valls « mènent plutôt une politique de gauche » et dans celui des affaires sociales 58%.  La politique fiscale (impôts, taxes), ainsi que la politique conduite pour lutter contre le terrorisme sont par contre considérées « de droite » par respectivement 52% et 54% des Français interrogés.  Au final, les sympathisants de gauche considèrent de gauche la politique menée trois des huit domaines testés dans ce sondage : l’école et d’éducation (68%) et la politique familiale (63%). Concernant l’immigration, ils ne sont plus qu’une petite majorité (52%) à considérer que l’exécutif mène une « politique de gauche » (contre 48% de droite). Mais pour ce qui concerne la fiscalité, l’économie et l’emploi, une forte majorité considère que l’action de l’exécutif est ancrée à droite (64% pour la fiscalité et 67% pour l’économie et l’emploi).


Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Les Français pour un remaniement ministériel dont ils n’attendent pas grand-chose

Une majorité semble se dégager pour un remaniement ministériel. Dans le sondage,  les Français voudraient conserver Valls, Macron, Cazeneuve, et Jean-Yves le Drian. Pour autant les Français n’attendent pas grand-chose de ce gouvernement. Et d’une certaine manière les carottes paraissent cuites pour Hollande dont la popularité est scotchée autour de 20 %.  Selon l’enquête réalisée pour Orange et iTELE, 54% des Français pensent que « François Hollande devrait faire un remaniement ministériel », 41% pensant l’inverse et 5% ne se prononçant pas. Parmi les sondés, les sympathisants FN (84%) et LR (66%) sont particulièrement nombreux à désirer un remaniement, un souhait également majoritaire chez les sympathisants de la gauche du PS (55%).  En revanche, bien que l’entrée de personnalités écologistes au gouvernement soit évoquée, les sympathisants EELV (52%) sont majoritairement opposés à un remaniement, tout comme les deux tiers des sympathisants PS (67%). Seule personnalité politique à trouver grâce aux yeux des Français : Manuel Valls. Puisque d’après l’étude, 60% des Français ne souhaitent pas changer de premier ministre. Cette idée est rejetée par la quasi-totalité des sympathisants PS (85%) mais également par les deux tiers des sympathisants de droite (67%).  Ces résultats sont très différents de ceux observés en mars 2014, à la veille de l’intronisation du locataire de Matignon. À l’époque une très nette majorité de Français approuvait l’idée d’un remaniement ministériel (79%) et appelait de ses vœux la démission de Jean-Marc Ayrault (69%). Interrogés sur l’opinion qu’ils ont à l’égard des ministres, les Français placent sur le podium Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian et Bernard Cazeneuve (avec respectivement 54, 52 et 52% de bonnes opinions).   En queue (parmi ceux qui ont été testés), on trouve Marisol Touraine, Myriam El Khomri et Patrick Kanner (26, 23 et 22%). Très clivante, la garde des Sceaux Christiane Taubira est appréciée de la gauche (69%) mais est très décriée par la droite (10%). L’architecte de la loi sur le mariage pour tous recueille en moyenne 31% de bonnes opinions.

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

 

Le tassement de la croissance aux Etats Unis se confirme. L’indice PMI composite calculé l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), qui recouvre à la fois le secteur des services et de l’industrie, s’est finalement établi à 53,2 le mois dernier après avoir atteint 54,0 en décembre. La croissance de l’activité dans le secteur des services a ralenti nettement plus que prévu en janvier aux Etats-Unis pour revenir à son rythme le plus lent depuis février 2014, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), publiés mercredi. L’indice non-manufacturier ISM s’est établi à 53,5 le mois dernier contre 55,8 en décembre, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à 55,1.Ce tassement avait déjà été constaté au quatrième trimestre.  Les États-Unis affichaient en effet une petite progression de 0,2 % au quatrième trimestre par rapport au troisième soit en rythme annualisé 0,7 % sur le dernier trimestre. Un ralentissement qui a surpris et qui suit aussi un trimestre précédent également assez décevant. Certes pour l’ensemble de l’année 2015 les États-Unis pourront afficher une croissance confortable de 2,4 %, comme l’année précédente. Mais ce qui est inquiétant c’est la tendance à la baisse de la croissance depuis deux trimestres. Du coup, il se pourrait bien que l’activité américaine ne progresse pas autant qu’en 2015.  En cause évidemment, le ralentissement de la croissance mondiale dont les États-Unis ne peuvent plus être à l’abri. En outre la hausse du dollar commence à handicaper l’activité d’autant que dans les autres zones économiques on s’engage dans une véritable guerre des monnaies incluant y compris des taux négatifs ;  il y a aussi des signes d’inquiétude purement intérieure comme les dépenses les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l’activité elles ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est cependant moins marqué que prévu. Du coup la perspective d’un nouveau relèvement des taux par la Fed pourraient bien s’éloigner et il est peu probable que la Banque centrale américaine modifie en mars les taux actuels. La banque centrale américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de 10 ans. Elle n’a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l’amener à patienter jusqu’en juin voire bien plus tard, beaucoup plus tard !

Télévision : Sarkozy refuse d’être affronté à Macron

Télévision : Sarkozy refuse d’être affronté à Macron

 

 

Nicolas Sarkozy devait notamment être affronté à Macron  lors de l’émission des paroles et des actes de France 2  mais il semble bien que Sarkozy ait  décidé de ne pas engager le débat avec l’intéressé. Face au moderniste Macron ( dont on peet cependant discuter certaines orientations), à sa jeunesse Sarkozy risquait d’apparaître comme un homme du passé. Du côté de l’Élysée il semble bien qu’on n’est pas été très favorable à l’affrontement entre Sarkozy et Macron. L’Élysée en effet n’a pas intérêt à trop ringardiser Sarkozy car Hollande espère bien que Sarkozy sera le candidat de la droite pour 2017. Un candidat bien plus facile que Juppé à affronter. Une curieuse conception de l’organisation d’une émission de télévision ou l’invité impose le choix de ses interlocuteurs. On avait connu le même phénomène avec Marine Le Pen qui avait décliné l’invitation précisément en raison de la personnalité de ses interlocuteurs. Du coup pour ne pas trop gêner Sarkozy, le parti socialiste a choisi un second couteau pour croiser le fer avec l’ancien président de la république. C’est sans doute Jean-Marie le Guen qui représentera la majorité et sera confronté à Sarkozy. Pas vraiment de quoi gêner l’ancien président de la république car Jean-Marie le Guen a le charisme d’un notaire de province. La complicité tacite de l’Élysée avec Sarkozy commence à poser des problèmes en effet l’obsession électorale de François Hollande c’est la crainte d’avoir à affronter Juppé considéré comme beaucoup moins clivant pour les électeurs de gauche. Un Juppé qui pour l’instant caracole en tête des sondages pour l’élection de 1017 mais aussi pour les primaires de la droite. Enfin l’Élysée craint aussi quelques sorties  inédites de Macron qui seraient susceptibles de contrarier la gauche de la gauche déjà bien affectée par cette question de la déchéance de nationalité mais aussi par la réorientation libérale de la politique économique. Macron sera donc privée de dessert, il l’a déjà été quand  on lui a refusé de présenter la le second volet de la loi de modernisation économique au profit de la ministre du travail et maintenant il est privé de petits écran.

Chômage zone euro : au plus bas depuis quatre ans.

Chômage zone euro : au plus bas depuis quatre ans.

La situation n’est sans doute pas idyllique pour la zone euro mais force est de constater que le chômage diminue sauf en France. Le chômage s’affiche en effet en moyenne à 10,4 % soit un point de moins que l’année précédente. Il faut toutefois observer une très grande dispersion autour de cette moyenne avec des taux de quatre à 5 % pour l’Allemagne et de près de 25 % pour la Grèce. Le chômage a donc légèrement reculé en décembre dans la zone euro, à 10,4%, demeurant à ses plus bas niveaux depuis plus de quatre ans, a annoncé mardi 2 février l’Office européen de statistiques Eurostat. Le taux de chômage s’établissait à 10,5% en novembre, soit le plus faible niveau depuis octobre 2011. Avec 10,4%, il s’agit d’un plus bas depuis septembre 2011, a précisé Eurostat dans un communiqué.  Il y avait en décembre, dans les 19 pays membres de la zone euro, 16,75 millions de personnes sans emploi, soit 1,5 million de moins qu’un an auparavant, quand le taux de chômage s’élevait encore à 11,4%. De fortes disparités persistent au sein de l’espace de la monnaie unique. L’Allemagne affiche un taux de chômage de 4,5%, le plus faible de tous, tandis qu’il s’élève à 20,8% en Espagne (contre 23,6% un an auparavant). Le dernier chiffre disponible pour la Grèce, celui d’octobre, montre un chômage à 24,5%. La France (10,2%) et la Slovaquie (10,6%) se situent autour du niveau moyen, l’Italie (11,4%) un peu au-dessus. Dans l’ensemble des 28 Etats membres de l’UE, le taux est stable par rapport au mois précédent, à 9%, le pourcentage le plus faible depuis juin 2009. On dénombrait 21,94 millions de chômeurs en décembre, contre 23,97 millions en décembre 2014.

Une journée de formation pour devenir VTC

Une journée de formation pour devenir VTC

difficile : de comprendre la cohérence de l’évolution de la régulation chez les taxis. Une petite journée de formation suffira désormais pour se présenter à l’examen de VTC. Dans le même temps par exemple pour un chauffeur routier la formation exigée est de l’ordre d’un mois. Comment comprendre qu’il soit nécessaire d’imposer une telle durée de formation (avec une réactualisation régulière obligatoire en plus) pour un chauffeur qui transporte des marchandises alors qu’on ne demandera que sept heures de formation pour un chauffeur qui transporte des personnes. Disons le clairement cette autorisation de devenir chauffeur VTC ça ressemble un permis de conduire amélioré. On comprend que certains chauffeurs de taxis soient en colère quand sur le même marché coexistent et se concurrencent trois modes de régulation (les taxis classiques, les VTC et les Lotis). Attendues au 1er janvier 2016, les nouvelles dispositions pour devenir VTC ont été publiées par le gouvernement avec un mois de retard. Selon les Echos.fr, elles simplifient nettement l’accès au statut de VTC (véhicule de transport avec chauffeur).. Fini les 250 heures de formation : le sésame sera désormais obtenu en suivant un stage de 7 heures, et en passant un examen de 3 heures et demi, « dans un centre de formation agréé ». Il prendra la forme d’un questionnaire à choix multiple (QCM) de 110 questions, portant sur la réglementation, la sécurité routière, la relation client, ou encore des notions de base en anglais. Une note moyenne de 12 sur 20 sera nécessaire, avec des notes éliminatoires plus ou moins élevées selon les épreuves.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Rétablissement des frontières en France : un coût énorme pour l’économie

Une étude sans doute assez approximative mais qui montre quand même que le rétablissement des frontières serait très couteux pour l’économie. Selon le document réalisé par Vincent Aussilloux et Boris Le Hir, de France Stratégie – un organisme d’expertise auprès du Premier ministre – l’abandon de l’espace Schengen, actuellement mis sous pression par la crise des réfugiés, aurait des conséquences à court terme sur le travail frontalier, le tourisme et le transport de marchandises. La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros par an. France Stratégie estime par ailleurs que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L’organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l’économie de 150 millions à 300 millions d’euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l’accroissement du chômage. Il y aurait aussi un impact sur les flux de marchandises, chiffré entre 62 millions d’euros par an à l’import et autant à l’export en cas de contrôles réduits des camions aux frontières, et le double en cas de contrôle systématique. A moyen et long terme, une pérennisation des contrôles d’identité aux frontières aurait des conséquences beaucoup plus lourdes sur le commerce extérieur: « Le PIB serait dégradé de 0,50% en 2025 par rapport à la situation soit près de 13 milliards d’euros constants et le coût pour l’espace Schengen serait de 0,79 point de PIB au total, équivalant à une perte sèche de plus de 110 milliards d’euros », écrivent les auteurs de l’étude. Il y aurait aussi un impact « sur les investissements étrangers et les flux financiers, mais ceux-ci restent difficiles à évaluer », concluent-ils. L’espace Schengen est une zone de libre circulation où les contrôles aux frontières ont été abolis pour les voyageurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles.  Mais ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières.

Virus Zika : premiers cas en Europe

Virus Zika : premiers cas en Europe

 

 

Dans son rapport rendu public lundi le Haut conseil de la santé publique (HSCP) alertait les autorités sur la possibilité de la diffusion du virus Sika. Or  on vient d’apprendre hier que deux personnes infectées par le virus ont été détectées en Irlande.  Les deux personnes, dont les cas ne sont pas liés et qui n’ont pas de risque de grossesse, se portent bien et sont complètement rétablies. Dans son rapport rédigé à la demande des autorités sanitaires, le HSCP reconnaît que «les conditions pour une transmission autochtone du virus zika sont réunies dans les départements (métropolitains) où le moustique vecteur est présent», c’est-à-dire dans les départements déjà colonisés par le moustique tigre Le risque de transmission du virus dans les départements métropolitains concernés est considéré comme «réel» par le HCSP, notamment en cas de circulation du virus dans les départements français d’Amérique (DFA, Guadeloupe, Martinique et Guyane) où le risque de transmission autochtone du virus est jugé «élevé». Pour les auteurs du rapport, le virus zika pourrait se propager de la même manière que le chikungunya, avec des vacanciers partis dans des zones où sévit le virus et qui l’importent à leur retour en France métropolitaine. La propagation se fait ensuite par le moustique tigre.  Pour réduire le risque, le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l’isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques. L’épidémie de 2013-2014 en Polynésie française avait touché environ 32.000 personnes, selon des estimations citées par le HCSP. Parmi les personnes infectées, 72 avaient présenté des complications neurologiques graves dont 42 syndromes de Guillain-Barré, un syndrome qui peut se traduire par une paralysie des membres et de la face. Dans les cas les plus graves, ce sont les muscles de la déglutition et de la respiration qui sont atteints.

 

Taxis : après les VTC, c’est, les « lotis » ou l’absence de régulation

Taxis : après les VTC,  c’est, les « lotis » ou l’absence de régulation

 

Après les protestations des taxis puis celle des VTC voilà maintenant celle des chauffeurs dits lotis. Difficile sans doute pour l’opinion publique de s’y retrouver dans les différents statuts qui permettent aux taxis ou assimilés de transporter des personnes. Pour résumer trois types de statut coexistent actuellement dans le monde des taxis. Les taxis classiques, les VTC  (initié par Uber)  et qui en quelque sorte bénéficient de règles allégées (pas de licence, pas les mêmes règles fiscales) enfin les chauffeurs dits lotis normalement autorisés à ne transporter que des groupes de personnes et qui viennent faire concurrence les  deux autres catégories. Or  suite aux négociations avec les taxis, le gouvernement veut interdire à cette dernière catégorie, les lotis, d’exercer la profession de taxi qui représente toutefois près de 50 % du Sud affaire de leur chiffre d’affaires. Pour résumer 3  types d’environnement concurrentiel pour le même marché. Patrice Salini, (économiste ancien directeur de cabinet au ministère des transports), l’un des meilleurs experts du transport, rappelait  fort à propos la manière dont ont été réglé les questions de licences du transport routier de marchandises et la question du contingentement. (Article paru dans les Échos)

« Une situation de ce type débouche inéluctablement à plusieurs conséquences :

  1. Le marché « contingenté » et « tarifé » est à la fois sous productif et peu rémunérateur, tout en étant sur-tarifé.
    2. Le contingent génère des pratiques de cession ou de location-gérance de fonds de commerce, en réalité d’autorisations de transport  – ou de « plaques » comme on dit chez les taxis, dont les prix sont excessifs(2), et uniquement dus au contingentement lui-même (on paie la rareté). Cette « rente » servie au « propriétaire » qui « loue » au locataire-gérant une « autorisation de stationnement » accompagnée d’un véhicule taxi, ne reflète nullement un fonds de commerce réel, mais bien – essentiellement – un droit d’accès au marché.
    3. Ce système pèse à la fois sur les coûts de production et sur les prix de vente (tarifs), et donc d’une part sur la rentabilité des taxis, leurs conditions de travail, et d’autre part leur compétitivité.
    4. Le secteur le plus contraint peut être tenté de le contourner (frauder) pour en limiter l’incidence (recettes « au noir », tarification non appliquée…)
    5. Le secteur « exempté » de contingent et de contrainte tarifaire se trouve donc mécaniquement plus facile à rentabiliser, un avantage renforcé grâce au téléphone et à internet. »
  2. Par ailleurs Une  recherche très intéressante de l’institut IREF  définissait  perspective de sortie de crise entre les taxis traditionnels et les VTC. Contrairement à certains qui préconisent une libéralisation brutale dans le secteur et/ou qui considèrent que l’indemnisation est  impossible, l’institut propose une restructuration progressive. Extrait des propositions : La libération du marché apparait comme indispensable au regard de l’évolution des techniques et des besoins. Mais la question principale, à résoudre comme un préalable, reste celle de l’indemnisation des taxis qui subiraient une perte injuste du fait d’une libéralisation sans conditions réduisant à néant la valeur de leur licence. Dans la mesure où le coût de leur indemnisation immédiate représenterait une charge insupportable pour la collectivité, d’autres solutions doivent et peuvent être envisagées. Il est proposé de geler les licences actuelles pour une durée garantie de trente ans. Pendant ces trente ans, ces licences pourraient être librement revendues, comme aujourd’hui. Mais leur valeur perdrait mécaniquement un trentième par an, sous réserve, bien entendu, de l’évolution du marché. Parallèlement, un droit de voierie serait payable par tous les véhicule publics, taxis ou VTC, dépourvus de licences (délivrées jusqu’à la réforme) à raison d’un montant raisonnable qui pourrait être de l’ordre de 3 à 4 000 euros par an, correspondant à une partie de la valeur de la licence (il ne parait pas normal d’indemniser les titulaires de licences à hauteur du prix actuel de marché, dans la mesure où celui-ci est aléatoire. Alors que la réforme permettrait aux titulaires, dont certains n’ont pas acquis leur licence, de continuer à travailler). Aucune nouvelle licence ne serait cessible, seules les anciennes le resteraient jusqu’à expiration de leur validité (ce que propose d’ailleurs le nouveau projet de loi). Ce droit annuel serait le prix du droit de stationnement ou plus généralement du droit de faire commerce sur la voie publique dont bénéficieraient donc tant les véhicules disposant d’une licence de trente ans que les autres qui paieraient la licence annuelle. Il n’y aurait donc plus de différence de nature entre taxis et VTC, mais chacun pourrait exercer son métier différemment. Et tous ceux ayant une licence ancienne ou payant le nouveau droit d’exercice pourraient exercer sous certaines conditions (voir ci-après). Bien entendu rien n’empêcherait les compagnies de taxis ou VTC de s’identifier par la peinture de leur carrosserie ou tout signe extérieur de leur choix.

Plus généralement et pour mettre en œuvre cette réforme, les préconisations sont les suivantes :

> Mener une étude d’impact dans les grandes villes, pour évaluer l’ampleur d’une réforme sur le secteur ;

> Attribuer les nouvelles licences par véhicule et par chauffeur pour une durée déterminée de trois ans renouvelables automatiquement sauf violation des règles ci-après ;

> Interdire les cessions des nouvelles licences qui seraient attribuées gratuitement, mais assujetties à une redevance annuelle;

> Instituer des règles simples que Taxis et VTC devront s’engager à respecter au risque de perdre leur droit d’exploiter sur la voie publique : sécurité, fiscalité, règles sociales etc.

> Libérer les prix, de manière à ce que la concurrence joue, non pas seulement sur les quantités mais aussi sur les prix ;

> Veiller à ce que les prix soient clairement affichés dans les véhicules ;
Autoriser tous les véhicules, VTC et Taxis, à utiliser les mêmes innovations technologiques ;

> Stopper le gel des immatriculations de VTC et la limitation du nombre de licences de taxis ;

Une telle réforme devrait favoriser le développement d’une nouvelle offre. Dans les villes, et particulièrement en France, à Paris, les ménages ont de moins en moins de voiture et sont prêts à utiliser de plus en plus le service des taxis ou autres véhicules… Pour autant qu’ils le trouvent. Par ailleurs des taxis de qualité, comme le proposent les VTC, rendraient l’offre plus attrayante. L’identification des véhicules et une bonne communication sur les avantages proposés par chaque compagnie ou chaque type de véhicule ou prestation élargirait le choix des clients et par là, la clientèle elle-même.

 

Il est évident que dans ce cadre les Lotis devraient être soumis aux mêmes règles (NDLR)

Grèce : contrôle des migrants contre la réduction de la dette

Grèce : contrôle des migrants contre la réduction de la dette

Selon le quotidien conservateur hellénique Kathimerini, Merkel proposerait à la Grèce un curieux marché : un contrôle effectif des mouvements migratoires contre une réduction de la dette. En cas de désaccord l’Allemagne menacerait la Grèce de l’exclure de l’espace Schengen. Merkel qui a largement ouvert ses frontières pour faciliter l’accueil des migrants (en 2015 l’Allemagne a accueilli environ 1 million de personnes) se trouve désormais confrontée à une position de plus en plus importante vis-à-vis de ce mouvement migratoire. En fait elle doit complètement changer son fusil d’épaule mais sans le dire. Une raison fondamentale : sa perte de popularité dans l’opinion publique (elle a perdu 10 points en six mois se retrouve à 33 %). Au lieu de fixer un quota de migrants comme par exemple l’Autriche, elle propose donc à la Grèce d’assurer la régulation des flux migratoires qui vont principalement vers l’Allemagne. L’Allemagne a bien tenté d’influencer certains pays d’Europe mais en vain. Il y a d’un côté ceux comme la Pologne, la Slovaquie ou la république tchèque qui sont bien contents de laisser passer les migrants qui se dirigent vers l’Allemagne, il y a  des pays qui tout simplement ont décidé de fermer leurs frontières comme le Danemark, la Suède ou la  Hongrie enfin d’autres qui ont mis en place des quotas. On sait que la Grèce est le principal point d’entrée pour les migrants en raison notamment de la proximité géographique avec la Turquie. Le problème c’est que la Grèce est entourée de pays qui ne font pas parti de l’union européenne et qui s’estime donc dispensés d’un rôle de régulation vis-à-vis de migrants qui veulent précisément s’installer dans l’union européenne. Le marchandage de Merkel viserait donc à exiger de la Grèce un contrôle strict de ses frontières st un filtrage des migrants. En retour l’Allemagne serait disposée à se montrer très accommodante concernant la question récurrente de la réduction de la dette grecque. Une question toujours en suspens d’autant que les récentes mesures de rigueur annoncée par la Grèce n’ont pas convaincu l’union européenne en particulier sur la question délicate de la réforme des retraites. Il se pourrait bien que le gouvernement grec acculé financièrement et fragile politiquement accepte finalement le marché proposé par Angela Merkel. Le chef du gouvernement grec en réalité n’a guère d’autre choix que d’accepter la proposition Merkel sinon il risque  c’est d’être exclu de l’espace Schengen et de n’obtenir au qu’une réduction de son énorme dette.

« Hollande est responsable de la disparition de la gauche » (Duflot) »

« Hollande est responsable de la disparition de la gauche »  (Duflot) »

 

Faute de primaire,  les différents candidats potentiels de la gauche de la gauche s’agitent et prennent position en vue des sélections de 201. Après Mélenchon, les fondeurs et d’autres, c’est autour de Cécile Duflot d’enfoncer le président de la république et Manuel Valls considérés par elle comme responsables de la disparition de la gauche. Une responsabilité sans doute difficile à contester compte de tenu du désamour des électeurs vis-à-vis du parti socialiste. Pour autant on ne peut guère considérer que les écolos politisés aient beaucoup contribué à améliorer l’image de cette gauche. En effet ils se sont davantage préoccupés de politique politicienne que d’écologie ce qui a d’ailleurs provoqué le départ de plusieurs responsables du mouvement Europe écologie les Verts. L’attaque de Cécile Duflot est d’autant plus virulente que les sondages pour les présidentielles ne lui donnent que de l’ordre de 3 %. Un score insignifiant qui pourrait par ailleurs sonner la fin de l’écologie politique d’Europe écologie les Verts.  L’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot dénonce dans une interview à charge contre Manuel Valls la politique du Premier ministre, qu’elle accuse de puiser dans les propositions de l’extrême droite et d’avoir fait « disparaître la gauche ». Dans cet entretien publié mardi sur le site de Paris Match, la députée de Paris dresse la liste des reproches qu’elle lui fait, en particulier au sujet du débat sur la déchéance de nationalité qui agite la gauche depuis plusieurs semaines.   »Il a tort dans l’analyse, tort dans l’idée que la tactique et l’habileté vont leur permettre de sortir de cette situation, tort dans la manière d’exprimer quelque chose qui s’apparente à une autorité virile dans un moment où on a besoin d’intelligence, de souplesse, de réactivité », dit-elle.  Une Cécile Duflot qui pourtant ne s’est pas manifestée, elle nie par une grande intelligence ni par une grande souplesse tant au sein du gouvernement qu’à la direction d’Europe écologie les Verts.

Islamisme : plus de 8000 personnes radicalisées en France

 

Islamisme : plus de 8000 personnes radicalisées en France

Les intellos bobos qui ne cessent de protester contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité ferait bien de regarder d’un peu plus près les réalités sociales et notamment ce chiffre inquiétant de nombre de personnes radicalisées en France. Un nombre qui a doublé en un an ! Certes cela ne représente qu’une centaine de personnes en moyenne par département mais cela constitue un vivier potentiel pour le terrorisme soit en France,  soit dans l’État islamique. Environ 1500 Français ont rejoint l’État islamique, ils ont été recrutés parmi les individus radicalisés. Du  coup à la lueur de ces chiffres inquiétants le débat byzantin et faux-cul de certains politiques sur l’état d’urgence et la déchéance de nationalité revêt un caractère surréaliste. Le Figaro dévoile en exclusivité la carte de France des personnes signalées pour «radicalisation». Le phénomène a doublé en moins d’un an et touche de plus en plus d’adolescents et de femmes. Ils ont été repérés par leur entourage ou par les services de l’État (police, gendarmerie, Éducation nationale) en raison d’un repli identitaire, d’une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions. Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier révèle que 8250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l’ensemble du territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu’un doublement en moins d’un an. Contrairement à une idée reçue, ces individus «ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain», précise-t-on à l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste. Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l’Île-de-France et le Sud-est comptent le plus grand nombre de cas recensés.

Multinationales : une stratégie du dividende qui menace le long terme (BlackRock)

Multinationales : une stratégie du dividende qui menace le long terme (BlackRock)

C’est le patron de la société de gestion d’actifs la plus importante au monde, BlackRock, qui le dit :  beaucoup trop de multinationales sacrifient l’avenir au profit des actionnaires. Le patron du puissant gestionnaire Blackrock, qui affiche quelque 4645 milliards de dollars d’actifs au compteur, vient d’envoyer aux dirigeants des plus grandes sociétés cotées aux États-Unis et en Europe sa traditionnelle missive. Et comme l’an dernier, il met en garde leurs dirigeants contre les stratégies à courte vue. Plus étonnant de la part d’un investisseur institutionnel, Larry Fink s’insurge contre … la rémunération des actionnaires! Plus précisément, il conteste la priorité donnée aux dividendes et aux actions quand ils se font au détriment des investissements, de l’innovation, si stratégiques quand les business models sont confrontés au risque de «disruption» venu des nouveaux acteurs de la Silicon Valley. Bref, le court terme ne doit pas prendre le pas sur la «création de valeur à long terme», le vrai totem de Larry Fink. Le patron de Blackrock s’inquiète des excès de notre époque, qui voit les dividendes d’envoler au plus haut depuis 2009 pour les sociétés de l’indice S&P 500, et les rachats d’actions, à la fin du troisième trimestre 2015, en hausse de 27% sur un an. La leçon de long-terme délivrée par Blackrock n’est pas que théorique. Le gestionnaire d’actifs, que toutes les entreprises cotées espèrent avoir à leur capital, expose ses recommandations en forme d’exigences. Larry Fink enjoint les dirigeants destinataires de son courrier – ils sont environ 200 en Europe – à élaborer des «plans stratégiques de création de valeur à long terme», dont les actionnaires devraient être informés chaque année et que les conseils d’administration devraient viser, comprendre, et challenger. Un remède, selon le patron de Blackrock, à «l’hystérie du résultat trimestriel».

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue .

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue

 

Pour tout dire c’est la confusion la plus générale et les préoccupations idéologiques et tactiques prennent le pas sur l’enjeu que constituent l’intégrisme, la violence et le terrorisme. À gauche un grand nombre de députés jouent  encore les vierges effarouchées en brandissant le drapeau des valeurs rejoignant d’une certaine façon la position de Taubira. À droite la plupart sont pour mais sont gênés de voter la modification de la constitution considérant que ce serait un cadeau politique fait à Hollande. En réalité pour des motifs différents et souvent contradictoires on est aussi divisé à gauche qu’à droite. Il faut bien dire que le commun des mortels, c’est-à-dire l’électeur moyen, n’y comprend plus rien entre les différentes options qui pourraient être proposées au vote du Parlement. Il y a la formulation de la déchéance pour tous une formule séduisante mais inapplicable au regard des textes internationaux et qui revient à ne viser que les bi nationaux. Il y a la formulation déchéance pour les binationaux avancée et soutenue  par Valls mais qui affole les bobos gauchistes du PS qui souhaiteraient  une formule plus ambiguë qui sauve les apparences des valeurs de gauche mais ne changeant rien sur le fond ;  à droite il y a ceux prêts   à voter sans réticence car conscients de la montée de l’islamisme. Il y a aussi ceux  qui la voteront mais seulement du bout des lèvres pour ne pas se mettre en contradiction avec l’opinion publique qui la réclame (entre 70 et 80% selon les sondages). Enfin les iconoclastes de droite qui veulent voter contre, essentiellement pour se distinguer de Sarkozy voire pour se placer en vue des primaires.  Bref un débat incompréhensible qui n’honore pas les formations politiques et qui ne pourra que creuser un peu plus le fossé entre l’opinion publique et des appareils davantage préoccupés par des considérations tactiques que par l’intérêt général.

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