Sarkozy : nouvelle mise en examen
Une nouvelle mise en examen de Nicolas Sarkozy qui pourrait bien lui être fatale. Après les déconvenues du dernier conseil national déserté par ses principaux concurrents aux primaires, Nicolas Sarkozy a dû une nouvelle fois se confronter à la justice dans le cadre de l’affaire Pygmalion. Une affaire qui risque de contribuer à affecter encore davantage une image déjà dégradée et des sondages tellement bas qu’on peut envisager maintenant l’hypothèse d’un retrait de la candidature de l’ancien président de la république pour 2017. L’ancien président de la république est accusé d’avoir dépassé le plafond légal des dépenses électorales suite à l’affaire Pygmalion. L’affaire Pygmalion est loin d’être terminée, de nouvelles mises en examen pourraient même se produire. Plusieurs proches de Copé et Sarkozy ont été mis en examen. Jean-François Copé qui vient tout juste, dimanche 14 février sur le plateau de France 2, de se lancer dans la course aux primaires, estimant être lavé de tout soupçon. Cependant Jean-François Copé n’a pas été « blanchi » par les juges. Ils ont simplement renoncé à le mettre en examen parce que rien ne prouve, pour l’instant, qu’il ait commis une infraction. « Témoin assisté » ne veut pas dire qu’il est relaxé. De son côté Nicolas Sarkozy est seulement mis en examen pour dépassement = du plafond de défense électorale mais il conserve un statut de témoin assisté pour les autres faits reprochés dans cette affaire Pygmalion. C’est un statut provisoire, hybride, qui lui permet de consulter le dossier Bygmalion « au cas où ». Tant que l’instruction n’est pas close, la mise en examen de reste possible. Les juges peuvent en décider à tout moment, y compris par simple lettre, sans même passer par un nouvel interrogatoire et sans avoir à se justifier. Ce genre de revirement est rare, c’est vrai, mais il peut arriver. D’autant plus que le dossier est loin d’être clos. Dans cette nébuleuse affaire Bygmalion, les juges n’ont pas encore établi précisément les rôles de chacun. Inculpé pour le chef de financement illégal de campagne électorale Nicolas Sarkozy et est passible de 3.750 euros d’amende et d’un an de prison. Un député des républicains interrogés paritaires résumait bien la cire les situations délicates de Nicolas Sarkozy : « La chasse au Sarko est ouverte, il a déjà pris quelques plombs ce week-end », a lâché dans la journée un député LR. Pour preuve encore ce que déclaration sarcastique de Jean-François Copé, qui est entré dans la course après que les juges n’eurent retenu aucun élément à son encontre dans le dossier Bygmalion dimanche soir : « Je n’aurais pas considéré pouvoir être candidat si j’avais été mis en examen. » Une affirmation toutefois approximative car Jean François Copé conserve un statut de témoin assisté qui ne le met pas à l’abri d’une mise en examen tant que le dossier n’est pas bouclé.
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