Nadine Morano se lâche à nouveau et se présente comme la candidate contre la race des lâches à l’occasion des primaires de la droite. Experte approximative en génétique, Nadine Morano invente donc le concept de race de lâches après l’avoir appliqué au blanc (le terme race peut s’employer pour les chien, pas pour les hommes) Une confusion qu’on lui pardonnera en raison du caractère rudimentaire de son bagage intellectuel. Sa candidature serait surtout justifiée par sa grande « expérience de vie ». « Moi, je connais la vie » affirme-t-elle en se fondant sur sa vie personnelle, professionnelle et politique. La vérité est moins romantique car Nadine Morano a passé sa vie dans les milieux politiques et où administratifs liés à la politique. C’est une oligarque comme les autres ; ce qui la distingue c’est qu’elle n’a pas fait Sciences-po ou l’ENA. Une oligarque qui ne ce console pas d’avoir été écartée des mandats nationaux et même de la direction des républicains. Nadine Morano prépare donc sa campagne en vue de la primaire de droite. Alors qu’elle assure avoir « pratiquement récupéré les 2.500 signatures de militants nécessaires », elle va publier un livre sur son « expérience d’élue » mais aussi son « expérience de vie ». Nadine Morano est optimiste. Lundi matin, sur BFMTV, elle a rappelé qu’elle était candidate à la primaire avant de détailler quelques-unes de ses propositions, notamment sur l’immigration. Auprès du JDD, elle a fait un état des lieux : elle assure avoir « pratiquement récupéré les 2.500 signatures de militants nécessaires » à sa candidature à la primaire de droite. « Pour les élus, ça rentre bien aussi », précise-t-elle, après avoir démenti vouloir quitter Les Républicains pour rejoindre le CNIP. L’ancienne ministre présentera un ensemble de propositions au travers d’un livre à paraître mi-avril. « Mais ce ne sera pas un programme », prévient-elle. Dans ce « livre-projet », elle compte fendre l’armure. Elle détaille pour le JDD : « Je parle de mon expérience d’élue mais aussi de mon expérience de vie. » J’ai travaillé, j’ai dû gérer des budgets, je suis mère de famille et aujourd’hui grand-mère. Moi, je sais ce qu’est la vie », raconte-t-elle encore. Et de viser ses concurrents, « tous masculins » au passage : « Il y a un formatage chez eux. Ils ont tous toujours été dans la politique. » Comme elle pendant près de 20 ans, en commençant comme chargée de mission auprès du vice-président conseil régional de Lorraine.
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