FN : to be or not to be dans l’euro ?
Prenant conscience de ses limites électorales, le front national a tenté de se mettre au clair sur sa politique économique. Anxiogène sur les questions sociétales, le Front National l’est tout autant dans le domaine économique avec notamment son intention de sortir de l’euro. En fait rien n’a été clarifié et, le FN a sobrement expliqué dimanche soir qu’avaient été réaffirmées « les grandes valeurs » et « les grands axes » de sa politique économique, « souveraineté économique » et « monétaire » lors de son séminaire. Pas véritablement un tournant sur le fond. Un virage toutefois sur la forme puisqu’il s’agit maintenant d’indiquer que la sortie de l’euro se fera dans le cadre de négociations européennes et après un référendum national. Le front national se rend compte que son programme économique constitue un véritable repoussoir. Une large majorité de Français sont favorables au maintien de l’euro et considère les propositions économiques du Front National dangereuses. Dès lors le Front National tente d’adoucir sa position, en tout cas sa présentation. Problème toutefois la question de la souveraineté monétaire est très clivante au sein du Front National. Certes une majorité soutient toujours la sortie de l’euro mais des modernistes souhaiteraient bien que cette question soit renvoyée aux calendes grecques. Difficile de trouver une synthèse sur ce problème qui est au cœur de l’idéologie du Front national. Pour le sénateur FN David Rachline ‘il est « faux » de dire que « le FN veut sortir brutalement de l’euro ». »Il va falloir discuter, négocier », a-t-il ajouté, manière de rassurer et d’illustrer le slogan inattendu apparu récemment sur les affiches du parti: « La France apaisée ». Il faut « montrer aux Français que nos propositions sont raisonnables », a-t-il insisté. Toutefois la radicalité tant sur les questions sociales qu’en matière économique constitue le fond de commerce essentiel du Front National ; des position plus nous apaisées, c’est-à-dire plus prochse de celle de l’opinion publique risquent de remettre en cause la ligne idéologique de ce parti. Interrogé sur le fait de savoir si le FN atteignait un plafond de verre, Florian Philippot a livré son analyse: « Je crois qu’il n’y a ni plafond de verre ni mur de béton, peut-être une fine épaisseur de polystyrène dont on va réussir à se débarrasser par le poids des idées ; mais un poids qui pourrait bien tomber sur la tête des des gardiens des dogmes du FN
(Avec AFP)
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