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Archive mensuelle de janvier 2016

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L’euro baisse face au dollar

L’euro baisse face au dollar

 

Progressivement l’euro se rapproche de la parité parfaite avec le dollar. En cause surtout l’atonie de la croissance européenne qui pourrait bien en 2016 ne pas dépasser le niveau d’activité de 2015 comme en témoigne la tendance constatée en décembre. En clair, le différentiel de croissance entre les États-Unis et la zone euro pourrait être encore de l’ordre  1 % en 2016. La baisse de l’euro découle aussi de politiques monétaires pour l’instant différentes. La FED  en effet affirme toujours vouloir un nouveau augmenter ses taux ;  à l’inverse le président de la banque centrale européenne, Mario draghi, a annoncé une possible nouvelle diminution des taux à partir de mars. Ceci étant,  il n’est pas du tout certain que la banque centrale des États-Unis procède durablement à un relèvement des taux en raison de la dégradation de l’activité internationale. En outre le renchérissement du dollar par rapport à l’euro mais aussi à d’autres monnaies comme le yen  japonais ou le Yuan chinois mécaniquement pèse sur la compétitivité américaine.

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

 

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

Dans un premier temps, l’état d’urgence devrait être prolongé de trois mois mais Manuel Valls a évoqué une poursuite «le temps qu’il faudra». Dans une interview à la BBC le premier ministre n’a pas exclu une très longue prolongation de cet état d’urgence qui pourrait même durer le temps d’une génération. Comme d’habitude la gauche de la gauche pousse des cris d’orfraie considérant que les droits fondamentaux sont remis en cause. Sur Twitter, l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot y voyait «la fin de l’état de droit». D’autres déclarations à gauche vont dans le même sens. Pourtant l’opinion publique soutient à une très forte majorité l’ensemble des dispositions permettant aux forces de l’ordre et à la justice de mieux lutter contre un terrorisme dont il est difficile de prévoir la fin. En outre il faut bien convenir que les mesures permises par l’état d’urgence sont peu contraignantes pour la quasi totalité des personnes résidant en France. Le fait par exemple d’être obligé d’ouvrir le coffre de sa voiture aux fins de vérification ne saurait constituer  une atteinte fondamentale aux libertés. Sauf évidemment pour ceux  qui ont quelque chose à se reprocher. Certes il ira bien ici ou là quelques bavures mais l’environnement démocratique du pays permettra rapidement de les régler. L’état d’urgence en France, en vigueur depuis la nuit du 13 au 14 novembre dernier à la suite des attentats à Paris et Saint-Denis, sera donc prolongé après le 26 février. L’Elysée a en effet annoncé vendredi la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaires. «Le Président de la République a annoncé que, face à la menace terroriste, le gouvernement présenterait au Conseil des ministres du 3 février 2016 un projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une durée de trois mois», indique l’Elysée dans un communiqué. Par ailleurs, l’Elysée souligne que «le même Conseil des ministres délibérera sur le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale. Enfin, le Président de la République a demandé au Premier ministre de présenter mercredi prochain lors de son audition par la Commission des Lois les avant-projets de loi d’application de la révision constitutionnelle». Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre avait déclaré, en marge du Forum de Davos, que la situation serait prolongée «le temps qu’il faudra». Il avait affirmé à la BBC que la France pouvait «utiliser tous les moyens» face au terrorisme «jusqu’à ce qu’on puisse en finir» avec le groupe Etat islamique (EI). «En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, nous devons éliminer Daech, expliquait-il à la BBC. «La guerre, c’est utiliser tous les moyens dans notre démocratie pour protéger les Français. Donc, c’est en effet l’état d’urgence. Nous allons voir si nous allons le prolonger», avait ajouté le premier ministre.  «Jusqu’à quand?» avait demandé la journaliste. «Le temps nécessaire. Nous ne pouvons pas vivre tout le temps avec l’état d’urgence. Mais tant que la menace est là, nous pouvons utiliser tous les moyens», avait répondu Manuel Valls. «Est-ce que vous pouvez en finir? Beaucoup disent que c’est le combat d’une génération… 30 ans…», lui demandait alors la BBC. «Je le crois. Et il faut dire la vérité, pas seulement aux Français mais à tous ceux qui sont concernés par le terrorisme. C’est une génération qui peut être concernée par cette guerre», assurait le chef du gouvernement.

Zone euro : la croissance se tasse

Zone euro : la croissance se tasse

 

L’indicateur d’activité de markit indique un assez net tassement de la croissance de la zone euro en décembre. Du coup si la tendance devait se prolonger le premier trimestre pourrait n’afficher qu’une progression du vide de 0,3 %. En clair la zone euro pourrait perdre presque un point de croissance en 2016 par rapport aux prévisions initiales. Le Pib pourrait alors  être à peu près du même niveau qu’en 2015. Ce qui est en cause c’est la faiblesse de la demande tant à l’exportation qu’en ce qui concerne la demande interne. Tous les arguments indiquant une nette reprise en 2016 sont contrariés. La baisse historique des taux, la faiblesse des prix du pétrole et des matières premières ou encore la hausse du dollar par rapport à l’euro ne parviennent  pas à redynamiser la demande en zone euro. Du coup beaucoup reportent leurs espoirs sur une nouvelle phase de politique accommodante de la banque centrale européenne. Une banque centrale très s’inquiète de la quasi-absence d’inflation qui témoigne du déséquilibre de l’offre  par rapport à la demande donc aussi de l’atonie de la croissance. La a banque centrale pourrait décider de nouveaux  abaissements des taux et d’un programme plus conséquent de rachat d’actifs. Pas sûr cependant que cela soit suffisant car c’est la même politique accommodante qui est pratiquée par nombre de banques centrales (États-Unis excepté  pour l’instant !).L’indice PMI composite calculé par Markit, qui intègre le secteur manufacturier et celui des services, est tombé à un plus bas de onze mois à 53,5 contre 54,3 en décembre et 54,2 attendu par le consensus des économistes. S’il se maintient, ce niveau laisse prévoir une croissance du produit intérieur brut de l’ordre de 0,3%-0,4% sur le trimestre en cours, a indiqué Rob Dobla croissance tasse son. L’indice PMI du secteur des services est tombé à un plus bas d’un an à 53,6 contre 54,2 en décembre qui correspondait aussi aux anticipations des économistes interrogés par Reuters. Celui du secteur manufacturier a reculé à 52,3, au plus bas depuis octobre, après 53,2 le mois précédent et 53, coup ses opposantsoup 0 attendu par le consensus des économistes. Plus inquiétant encore Le sous-indice des entrées de commandes à l’export est notamment en recul, à 52,3 contre 53,2 le mois précédent, malgré la faiblesse de l’euro.

Déchéance de nationalité : toujours la quadrature du cercle

 Déchéance de nationalité : toujours la quadrature du cercle

Hollande, en recevant les dirigeants de tous les partis politiques représentés au Parlement, tente, par tous les moyens de rallier à sa cause le maximum de soutiens. Une obligation pour obtenir la majorité au congrès. Reste à savoir quelle formulation retenir. Deux possibilités, soit la déchéance de nationalité des binationaux, soit une formule plus vague laissant entendre que la déchéance s’applique à tous les Français. La déchéance de nationalité seulement pour les binationaux suscite cependant de nombreuses réserves au sein du PPS. Du coup Hollande est tenté  par la formule ne faisant pas référence aux binationaux. Formule susceptible de satisfaire la gauche de la gauche mais qui risque d’être très ambigüe. Ce qui signifierait en réalité que la déchéance ne pourrait s’appliquer aux Français non binationaux compte tenu de nos engagements internationaux. Une sorte de formulation alambiquée, générale qui renverrait à la loi des conditions d’application ; ce  qui pourrait alors  amener la droite à refuser le texte proposé (ou à l’accepter sous réserve !). .  Reçu en premier, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a dit aux journalistes que le chef de l’Etat chercherait une solution de compromis. Le président de l’UDI a ensuite précisé que François Hollande souhaitait bien que la déchéance de nationalité figure dans la Constitution, sans dire si cette possibilité serait réservée aux binationaux nés en France comme il l’avait annoncé. « La Constitution va autoriser la déchéance mais la loi va préciser qui est concerné, comment, dans quel cadre », a ajouté Jean-Christophe Lagarde. Nicolas Sarkozy a confirmé que son parti voterait cette réforme car la sécurité des Français « est une priorité incontournable ». « Il ne peut pas s’agir d’une question d’opposition ou de majorité, de gauche ou de droite, mais de responsabilité vis-à-vis du pays », a ajouté l’ancien chef de l’Etat. Du coup certain de ses opposants pour les primaires ont prit le contre-pied de Sarkozy. Une attitude politicienne qui ne grandit pas la fonction politique. En effet Dans une tribune publiée vendredi sur Figarovox, vingt parlementaires LR, dont Nathalie Koscisuko-Morizet, et Hervé Mariton, annoncent toutefois qu’ils voteront contre la révision constitutionnelle, un « projet inutile et dangereux ».

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy : son « dernier » livre

Sarkozy a certainement raison de prendre des précautions oratoires pour indiquer que son livre «. La France pour la vie » ne saurait constituer une déclaration de candidature. Une manière pour lui de conserver une porte de sortie s’il devait, comme c’est probable, ne pas se présenter  à l’élection présidentielle de 2017.  de ce point de vue le livre de l’ancien président de la république n’apporte rien de nouveau sur sa personnalité ou son ambition. Une ambition surtout marquée par un esprit de revanche. Un mea culpa très faux-cul qui en fait reporte la responsabilité sur d’autres. Exemple quand il considère qu’il aurait dû aller plus loin dans les réformes mais qu’il  n’en a été empêché par Fillon son premier ministre.  Sarkozy aurait été freiné dans ses velléités réformatrices  par « les silences de Fillon » : François Fillon, qui affirme a contrario dans son livre « Faire » avoir été bridé dans ses ambitions réformatrices par Nicolas Sarkozy, apparaît comme l’un des inspirateurs de cette retenue aujourd’hui regrettée parmi quelques erreurs confessées. « J’ai trop souvent pris les silences de François Fillon comme autant d’acquiescements ( à l’immobilisme NDLR°. « , écrit l’ancien président. Dans la campagne qui s’ouvre pour la primaire, Nicolas Sarkozy se pose comme le garant de la « profondeur et la force du débat d’idées ». « Je veux que la droite et le centre aillent jusqu’au bout de leurs nécessaires refondations idéologiques ». Autant de phrases très creuses déjà entendues en 2007, en 2012 maintenant en 2016. Et toujours cette promesse qu’il va changer : « On ne me reprendra pas à faire des compromis de circonstance avec mes convictions. Beaucoup pensent que j’ai perdu en 2012 parce que ‘j’en avais trop fait’; moi je pense à l’inverse que j’aurais dû faire davantage ». Or l’opinion publique ne croit pas à ce changement un très récent sondage montre que 75 % des électeurs estiment que Sarkozy n’a pas changé et qu’il ne peut pas changer. Du coup c’est vraisemblablement son dernier livre comme politique actif. L’homme à l’ego surdimensionné ne supportera pas une seconde défaite ni aux primaires, ni aux présidentielles. Il est assez probable qu’il retirera sa candidature pour la présidentielle suite à la pression des sondages.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Électricité : augmentation des tarifs de 2,5 % par an

Électricité : augmentation des tarifs de 2,5 % par an

 

Une augmentation d’environ 2,5 % par an est à attendre pour EDF dont la situation financière est plus que délicate. Une augmentation de service qui contredit par ailleurs l’indice officiel des prix de la consommation des ménages qui affichent une inflation à quasiment zéro et qui va sans doute ce prolonger en l’état actuel des scénarios économiques. Et qui va  se prolonger en 2016 voire au-delà. Une augmentation sans doute incontournable compte tenu de la situation financière catastrophique de l’électricien. Il faut en effet apurer le passé avec un endettement de la deux 40 milliards, moderniser  le parc nucléaire existant pour un montant d’environ 50 milliards, financer le centre  d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure  pour un montant de 25 à 50 milliards enfin prévoir le financement pour le renouvellement du parc nucléaire soit autour de 200 milliards. Autant dire que l’entreprise sera incapable de faire face à ses enjeux financiers même avec des augmentations de tarifs.  Les tarifs réglementés de l’électricité pourraient donc augmenter de 2,5% par an jusqu’à 2019. EDF prévoit en outre de perdre un nombre important de clients. Même si EDF a tenu à rassurer quant à sa solidité financière, l’énergéticien estime que ses parts de marché dans l’électricité en France devraient subir une baisse « sensible » d’ici à 2019. Et fait l’hypothèse pour la même période d’une hausse de 2,5% par an des tarifs réglementés pour les particuliers, selon un document consulté par Reuters.  Dans ce texte, présenté jeudi aux syndicats à l’occasion d’un comité central d’entreprise, l’électricien prévoit ainsi que ses parts de marché en termes de volumes passeront de 78% à 59% auprès des clients professionnels et de 91% à 82% auprès des particuliers entre 2015 et 2019.

 

Banques : pourquoi les comptes courants ne sont pas rémunérés en France ?

Banques : pourquoi les comptes courants ne sont pas rémunérés en France ?

C’est la question que pose avec beaucoup de pertinence l’association de consommateurs CLCV. Non seulement les comptes courants ne sont pas rémunérés en France mais en outre on applique à partir du 1er janvier des frais supplémentaires de gestion et 70 % des Français seront concernés. On sait que lesdites banques disposent d’environ 350 à 400 milliards de trésoreries provenant des comptes courants. Une trésorerie bien entendue utilisée à la fois pour renforcer les critères de solvabilité mais aussi pour les activités de prêts et d’investissement. Il existe « une certaine exception française » sur la question de la rémunération des comptes courants, explique François Carlier, de l’association Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV). Il rappelle que jusqu’en 2005, nous étions le dernier pays européen à interdire la rémunération des comptes courants. C’est l’Europe qui a contraint la France à mettre fin à cette interdiction. « Depuis, à part quelques offres souvent temporaires, la place bancaire française n’a toujours pas pour habitude de rémunérer les comptes courants », note le journaliste. Hors de nos frontières, cette pratique est plus généralisée, même si le niveau de rémunération est assez réduit (« moins de 1% pour les premiers 1.000 ou 2.000 euros laissés sur le compte »).  François Carlier explique que les banques françaises disposent de plus de 300 milliards d’euros de dépôt à vue des particuliers. « C’est une ressource gratuite pour les banques qui peuvent placer cet argent, d’où l’argument de rémunérer ces dépôts », dit le journaliste. Pour lui, la vraie raison du blocage vient du fait qu’à l’étranger ces comptes rémunérés servent à attirer de nouveaux clients et sont des « outils de concurrence » entre les établissements.

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Pôle emploi : 65 % de demandeurs d’emploi satisfaits ! ! !

Voilà un sondage qui risque de prêter à discussion tellement le résultat est surprenant. Il faut dire que le sondage Ipsos qui révèle que 65 % des demandeurs d’emploi sont satisfaits a été commandé par Pôle emploi. Compte tenu des résultats, on peut légitimement se demander si le sondage a été effectué auprès des chômeurs ou auprès des salariés de Pôle emploi. Une enquête  en tout cas qui peut légitimer un certain doute à l’égard de la déontologie de certains instituts de sondage. En 2015, les services de Pôle emploi ont donné satisfaction à deux tiers des demandeurs d’emploi et des entreprises, deux indicateurs globalement stables, selon un sondage Ipsos dévoilé jeudi 21 janvier, mais l’opérateur s’attend à mieux cette année, grâce à sa nouvelle organisation. Curieuse enquête qui contredit celle qui avait été effectuée par la CFDT et qui faisait apparaître que moins  d’un chômeur sur deux était satisfait des services de pôle emploi. Certes il s’agissait d’une enquête de 2011 mais compte tenu de la dégradation du marché du travail depuis, le résultat n’a pu que se  détériorer. Selon un panel assez différent de celui de l’enquête d’Ipsos : « Ceux que nous avons rencontrés sont ceux qui se déplacent en agence, précisait Laurent Berger, CFDT. Ce sont souvent les moins autonomes dans leur recherche d’emploi, les plus fragiles. »  Si 43 % des demandeurs d’emploi interrogés se disent satisfaits de l’accueil à Pôle emploi, loin derrière les 75 % de l’enquête officielle, beaucoup se plaignent des files d’attente « interminables » (31,4 %), des agences trop lointaines (25,3 %), des courriers pas clairs (24,2 %).  Au-delà de l’accueil, les attentes à l’égard de l’opérateur public sont très hétéroclites. 51,7 % attendent en priorité que Pôle emploi les aide à « retrouver du travail dans (leur) métier », 47 % veulent d’abord avoir toujours le même interlocuteur, 41 % veulent être orientés vers une formation, 36,5 % désirent qu’on leur explique leurs droits…  Sans surprise, 46,9 % des usagers attendent en priorité que l’agence leur permette de toucher leur allocation. Un taux très fort quand on sait que 43 % des demandeurs d’emploi interrogés seulement sont indemnisés. Si 39 % des personnes interrogées à ce sujet reconnaissent avoir eu une réponse moins de quinze jours après leur inscription, 25,3 % préfèrent mentionner qu’ils ont déjà connu plus de trois jours de retard dans leur versement. Et 22,1 % ont vu leur allocation suspendue sans comprendre pourquoi.  Mais surtout, comme l’avait déjà mentionné l’enquête officielle, c’est sur l’accompagnement à la recherche d’emploi que l’insatisfaction est la plus grande. Ainsi, seuls 13,3 % jugent Pôle emploi « indispensable » et se sentent aidés « correctement ». À l’inverse, 49,1 % disent que l’agence leur « prend du temps pour pas grand-chose » et qu’ils doivent se débrouiller seuls. Et 22,4 % trouvent que Pôle emploi est « parfois utile » mais « pénible et compliqué ».  Pour Laurent Berger, « ce n’est pas tant la relation avec le conseiller qui est en cause, mais le fonctionnement de l’institution qui ne permet pas un accompagnement adapté ». Un demandeur sur trois considère ainsi que son conseiller « n’a pas vraiment le temps de s’occuper » de lui. Surtout, 36 % déclarent que leur conseiller n’a « jamais rien » à leur proposer et 32 % qu’il leur fait des propositions qui ne correspondent pas à leur profil.  Enfin, 36 % disent avoir « souvent répondu à des offres d’emploi déjà pourvues ». Autre point important : un sur deux estime qu’il lui faut une formation, et le quart disent ne pas arriver à l’obtenir.  Logiquement, Pôle emploi n’est pas vraiment vécu comme un partenaire incontournable pour retrouver du travail. 92,8 % des demandeurs d’emploi interrogés par la CFDT déclarent compter d’abord sur eux-mêmes pour ce faire, contre 34,8 % sur la presse et Internet.  Et seulement 20,3 % misent d’abord sur leur conseiller. Enfin, cruelle précision, 11,9 % disent carrément ne compter « en aucun cas sur Pôle emploi » pour chercher un travail.

 

BCE : nouvelles mesures de soutien à l’économie?

BCE : nouvelles mesures de soutien à l’économie?

 

Au regard des incertitudes internationales caractérisées par le tassement de la croissance mondiale, Mario Draghi,  président de la BCE, a tenté de rassurer les investisseurs. Il a indiqué que les taux très bas seraient encore maintenus pour une longue période voire même  abaissés. Pour aider au financement de l’économie on pourrait encore diminuer le taux des dépôts à la BCE par les banques. La BCE est particulièrement inquiète de la quasi absence d’inflation qui révèle le déséquilibre entre la demande. Il se pourrait que la BCE décide de renforcer encore son programme de rachat d’actifs en mars mais il faudra encore persuader l’Allemagne de cette nécessité, ce qui n’est pas encore acquis. L’euro a cédé du terrain face au dollar et les Bourses du Vieux Continent ont accentué leur progression après cette promesse, faite au cours d’une conférence de presse tenue après la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui avait auparavant laissé ses taux directeurs inchangés.  La monnaie unique se traitait à 1,0840 dollar vers 14h50 GMT contre plus de 1,09 dollar en matinée. Au même moment, l’indice CAC 40 de la Bourse de Paris, qui a cédé plus de 10% en moins de trois semaines, regagnait 0,53% et l’EuroStoxx 50 0,75%.   »Au commencement de la nouvelle année, les risques baissiers se sont encore accrus dans un contexte d’incertitude renforcée sur les perspectives de croissance des économies émergentes, sur la volatilité des marchés financiers et de matières premières et sur les risques géopolitiques », a-t-il expliqué. « Il sera par conséquent nécessaire de revoir et éventuellement de reconsidérer l’orientation de notre politique monétaire lors de notre prochaine réunion, début mars lorsque de nouvelles projections par les équipes macroéconomiques seront disponibles. » Ces propos ont renforcé les anticipations par les marchés de mesures supplémentaires de soutien à l’issue de la prochaine réunion de politique monétaire, le 10 mars.

 

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Les résultats de l’activité manufacturière du Japon sont encore satisfaisants même si la croissance se passe un peu. La Banque du Japon est toutefois inquiète de la baisse des prix à la production, première baisse depuis trois ans. Le Japon espère toutefois sortir de la déflation avec une petite croissance cette année mais une croissance qui est menacée  par la baisse de son commerce international notamment avec la Chine. Le rythme de croissance de l’activité manufacturière au Japon a légèrement ralenti en janvier mais reste solide, alors que les entrées de commandes à l’exportation ont accéléré, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI Markit/Nikkei est tombé en janvier à 52,4 en version « flash » contre 52,6 en décembre. Pour le neuvième mois d’affilée, il reste supérieur au seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. Le sous-indice des entrées de commandes à l’export grimpe à 52,6 contre 52,2 en décembre mais celui des nouvelles commandes, qui regroupe à la fois l’export et les commandes intérieures – tombe à 52,7 contre 54,2, ce qui indique un probable ralentissement de la demande intérieure. Les prix à la production ont sans doute baissé au Japon pour la première fois en plus de trois ans en raison de la baisse du prix des ressources de base, du pétrole en particulier, ce qui risque de poser des problèmes au gouvernement et à la Banque du Japon qui cherchent à sortir définitivement le pays de la déflation.

Le livre de Sarkozy : une introspection qui convoque Confucius !

Le livre de Sarkozy : une introspection qui convoque Confucius !

 

Ce ne sont pas les « confessions d’un enfant du siècle » mais comme Octave Sarko ne comprend pas  les cause de l’infidélité de sa maitresse (la France), pas vraiment une vraie confession  une sorte d’ersatz ou le patient et le thérapeute sont une seule et même personne : Sarkozy. Bref du Musset façon « fils de pub ». Sarkozy en pleine introspection et qui convoque Confucius : « L’archer est un modèle pour le Sage. Quand il a manqué le milieu de la cible, il en cherche la cause en lui-même. »  . Sans doute les nègres qui ont écrit le bouquin ont-ils voulu élever un peu le débat et la référence culturelle et notamment  pour faire oublier la célèbre expression « casse-toi, pauvre qu’on ! ». Sans doute pour donner  dernière chance à Sarkozy dont les sondages deviennent un véritable casse-tête. Peut-être aurait-on  dû choisir  une autre citation de Confucius « Lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide ». Pas étonnant puisque selon un sondage BVA 80 % des électeurs ne soit pas qu’il se représente en 2017. Du coup son mea culpa paraît bien tardif et surtout bien vain.  La défaite de 2012 « me conduit à analyser ce que j’aurais dû faire différemment, à la fois dans la conduite des réformes et dans l’exercice de la fonction présidentielle », reconnaît l’ex-chef de l’Etat. « Aujourd’hui, je regrette d’avoir retardé des réformes qui auraient dû être engagées dès les premiers jours de mon quinquennat », affirme-t-il, à propos notamment de « la baisse des charges », qui aurait dû être « plus immédiate et plus forte ». « J’aurais également dû aller au bout de deux sujets plutôt que de les contourner : les 35 heures et l’ISF ». Autres « erreurs » : l’exonération fiscale des heures supplémentaires et le bouclier fiscal,  Sarkozy regrette également avoir «cédé à la colère» au Salon de l’agriculture (il avait lancé «casse-toi pauvre con» à un homme qui l’avait insulté), et être parti en vacances tout de suite après son élection sur un yacht (celui de son ami Vincent Bolloré). Il estime encore que la campagne de 2012 fut « décevante quant aux débats de fond ». Pas sûr cependant qu’on élève le débat pour 2017 avec cet autre passage de son livre qui ressemble à une promesse de marchand de  chiens :

«Tout dire avant le grand rendez-vous de 2017 pour tout faire après »

L’économie russe s’enfonce dans la dépression

L’économie russe s’enfonce dans la dépression

 

La Russie est évidemment victime de l’écroulement du prix des matières premières surtout du gaz et du pétrole lesquels représentaient plus de 50 % des recettes budgétaires. À cela il faut ajouter les conséquences des sanctions prises par l’Occident suite à la crise ukrainienne. Du coup pour enrayer la crise financière la banque centrale russe pourrait relever de manière assez significative ses taux mais ce qui aura pour effet d’étrangler un peu plus les entreprises et les ménages, donc d’enfoncer un peu plus la Russie dans la récession. La banque centrale russe a convoqué une réunion jeudi face à la dégringolade du rouble, au plus bas jeudi face au dollar, qui met le président russe Vladimir Poutine sous pression face à une crise économique aggravée par la déroute du marché du pétrole. Signe de la tension, la banque centrale, dont la présidente Elvira Nabiullina a annulé son déplacement au forum économique de Davos, a annoncé avoir convoqué plusieurs banques pour «évoquer les conditions de crédit accordées par les banques à l’économie en 2016». Une nouvelle année de baisse du niveau de vie des Russes est à craindre. Il s’agirait d’un revers pour Vladimir Poutine qui a bénéficié dans les années suivant son arrivée au pouvoir en 1999 de taux de croissance spectaculaires alimentés par la manne pétrolière, lui assurant une impressionnante popularité. Le Kremlin a réfuté un «effondrement» de la monnaie russe qui a perdu plus de 12% de sa valeur depuis le début de l’année. Mais sur les marchés, le mouvement s’amplifie chaque jour. «La chute de la monnaie va causer des maux de tête pour les pouvoirs publics», ont estimé les experts du cabinet Capital Economics. «Cela remet en doute le ralentissement de l’inflation (…) et pose des risques concernant la stabilité financière».

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Montebourg et Hollande s’était félicitée de cet accord historique qui a consisté à brader la branche énergie d’Alstom à générale électrique. Un accord historique car il devait se traduire à terme par la création de 1000 emplois en France. La première décision de générale électrique sera toutefois de supprimer 765 emplois en France (6 500 emplois supprimés dans le monde), dont 765 en France. Évidemment on rétorquera que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Dans le cadre de ce type de restructuration on sait bien que ce qui intéresse en premier celui qui rachète c’est d’abord le portefeuille clients ensuite les technologies. Ensuite c’est souvent l’opération dégraissage des effectifs et délocalisation d’une partie de la production. Une erreur stratégique de la part du gouvernement d’autant plus que la branche ferroviaire maintenue chez Alstom est loin d’être la plus juteuse. Les ex-salariés d’Alstom s’attendaient bien à quelques suppressions de postes, après le rachat par General Electric, en novembre, de leur branche énergie. Mais 765 postes en France, c’est beaucoup, et le plus inquiétant, pour Laurent Santoire, délégué CGT, c’est que certaines activités jugés primordiales vont disparaitre. « General Electric envisage aujourd’hui la fermeture d’activités productives, estime-t-il, notamment en région parisienne, à Massy et Levallois. Des activités liées au nucléaire, aux centrales à charbon. General Electric est un prédateur qui se contente de rapine, et qui ne se comporte pas en acteur responsable de la filière énergétique. » A la direction de General Electric, on rétorque que ce plan, c’est pour restaurer la compétitivité de la branche énergie. Et que tout sera fait pour éviter les licenciements secs… Nicolas Jacqmin, directeur des ressources humaines : « On va essayer de reclasser un maximum de salariés au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas possible nous ferons des propositions de départs volontaires. Et si on malheureusement on ne trouve pas de solution pour tout le monde, on trouvera des solutions extérieures. »

 

Un tiers-payant bancal !

Un  tiers-payant bancal !

 

 

 

Une  victoire pour le gouvernement et une  défaite puisque le principe du tiers payant n’a été accepté par le Conseil constitutionnel que pour la partie payée par la sécu. Pour l’autre partie, payée  par les complémentaires, le Conseil constitutionnel a dit non. Conclusion, le projet devra revenir devant le Parlement et il est vraisemblable que l’application de ce tiers payant ne sera pas possible avant le 30 novembre 2017, date d’application prévue. Le retard sera aussi alimenté par les réticences des complémentaires à être de plus en plus sollicitées pour suppléer la réduction de remboursement de la sécu. Du coup,  avec l’élection présidentielle de 2017 le projet pourrait bien être remis totalement en cause. Dans cette affaire c’est moins le tiers –payant qui est en cause que l’étatisation de la médecine libérale. Le Conseil constitutionnel a donc effet validé partiellement jeudi la généralisation du tiers-payant, l’une des mesures phares de la loi sur la modernisation du système de santé, et a jugé conforme à la constitution la mise en place du paquet neutre de cigarettes. Les groupes d’opposition de l’Assemblée et du Sénat avaient saisi le 21 décembre le Conseil constitutionnel sur ce projet de loi présenté par la ministre de la Santé Marisol Touraine, et adopté définitivement le 17 décembre par le Parlement. Le Conseil constitutionnel juge conforme l’article qui « généralise, par étapes, le tiers payant pour le rendre obligatoire s’agissant de la prise en charge des frais relevant des organismes d’assurance maladie de base », peut-on lire dans un communiqué.  Les « Sages » invalident toutefois l’article rendant obligatoire à compter du 1er janvier 2017 le dispositif du tiers payant pour les organismes d’assurance maladie complémentaires, « au motif que le législateur n’a pas suffisamment encadré ce dispositif et a ainsi méconnu l’étendue de sa propre compétence ». La généralisation du tiers payant, principale mesure de texte, était vivement dénoncée par les professionnels de la santé et l’opposition de droite qui ont manifesté et mené des grèves à diverses reprises. Cette mesure, qui était qualifiée de mesure sociale par la ministre, devait permettre aux patients à partir du 30 novembre 2017 de ne plus avancer les frais de consultation.

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