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Archive mensuelle de janvier 2016

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Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La chasse aux vieux chez les présentateurs de la télé

La chasse aux vieux chez les présentateurs de la télé

La mode est jeunisme dans les chaînes de télévision. La chasse au vieux est donc ouverte chez les présentateurs notamment dans le service public. La problématique n’intègre pas la qualité des programmes mais l’âge. Une curieuse méthode d’évaluation de l’intérêt des productions télévisées. Le renouvellement démographique touche parfois au ridicule il n’est pas certain qu’avec ce type de méthode le service parti public en particulier retrouve l’audience qu’il a perdue.  Il est clair que dans un paysage audiovisuel de plus en plus concurrencé, les chaînes de télévision tentent donc  d’innover par tous les moyens pour essayer de fidéliser des téléspectateurs considérés comme trop souvent nomades. Parmi les recettes figurent le rajeunissement des présentateurs, des rajeunissements qu’on peut comprendre lorsque la cible vise des jeunes ou des ados prolongés ( et un peu attardés quand même) type téléspectateurs d’Hanouna sur D8 mais un renouvellement plus discutable lorsqu’il s’agit par exemple d’un divertissement culturel comme question pour un champion ou d’autres émissions dont la caractéristique n’est pas fondée sur l’apparence. Dernière victime de cette chasse aux vieux Joël Collado, 66 ans, viré par Radio France et par Radio France et qui  présentait la météo ! Les directeurs de programmes devraient peut-être davantage s’interroger sur le contenu de leurs émissions que sur leur apparence des présentateurs ou le décorum des studios. Pour preuve le succès de « c à vous »  sur la cinq , à l’inverse le plongeon du Grand journal sur Canal+. Dans l’enquête Télé star Si aucun des noms proposés ne recueille une majorité de voix contre lui, le sondage est tout de même terrible pour certain d’entre eux, indique Ozap. Premier du classement, Michel Drucker. Le départ de l’animateur de Vivement dimanche, âgé de 73 ans, est souhaité par 46,8 % des sondés. Pourtant, cela ne semble pas pour tout de suite. Interrogé par Télé Star, celui qui a commencé comme journaliste à l’ORTF en 1964 explique que « ce sondage ne [lui] fait ni chaud ni froid ». Son départ, il l’envisage lui-même pour 2018 :  Dans le wagon de retraités, les personnes interrogées placeraient bien aussi Jean-Pierre Foucault, 68 ans (36,9 % de personnes sont favorables à son départ), Patrick Sabatier, 64 ans (34,9 %) et William Leymergie, 68 ans (33,1 %). Cinquième du classement (32,8 %), Julien Lepers, 66 ans, a quant à lui déjà été débarqué de l’émission Questions pour un champion. Pour le panel de téléspectateurs, l’âge ne fait heureusement t pas tout. Thierry Ardisson et Evelyne Dhéliat, 67 ans, Jean-Jacques Bourdin, 66 ans, ne recueillent que 15,5, 17,2 et 18 % d’opinions négatives.

Le classement complet

1. Michel Drucker, 73 ans (46,8 %)
2. Jean-Pierre Foucault, 68 ans (36,9 %)
3. Patrick Sabatier, 64 ans (34,9 %)
4. William Leymergie, 68 ans (33,1 %)
5. Julien Lepers, 66 ans (32,8 %)
6. Patrick Sébastien, 62 ans (32,5 %)
7. Jean-Pierre Pernaut, 65 ans (32,4 %)
8. Nelson Montfort, 62 ans (27,0 %)
9. Georges Pernoud, 68 ans (24,2 %)
10. Catherine Laborde, 64 ans (21,4 %)
11. Catherine Ceylac, 61 ans (20,0 %)
12. Jean-Jacques Bourdin, 66 ans (18,0 %)
13. Evelyne Dhéliat, 67 ans (17,2 %)
14. Thierry Ardisson, 67 ans (15,5 %)
15. Dominique Chapatte, 67 ans (12,7 %)

 

Auto entrepreneur : le plafond d’activité multiplié par trois

Auto entrepreneur : le plafond d’activité multiplié par trois

 

 

Le gouvernement envisage très sérieusement d’augmenter le plafond d’activité et de le multiplier par trois pour les autos entrepreneurs. Il s’agirait donc d’une extension du régime fiscal spécifique sauf pour la TVA (soumise aux anciens plafonds). Du fait de surtout de la situation économique et notamment du chômage le nombre d’autos entrepreneurs augmente. Le chiffre d’affaires moyen également mais ce n’est pas le Pérou puisque en moyenne le chiffre annuel est de l’ordre de 3000 €. Par ailleurs environ 40 % des  autos entrepreneurs ne sont pas actifs. Le nombre de personnes disposant d’un statut d’auto entrepreneur continue cependant  à augmenter. Un total de 982.000 travailleurs disposant de ce statut était recensé fin 2014 en France, soit 78.000 de plus qu’un an plus tôt, selon les données de l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. La hausse de 8,6% est comparable à celle observée depuis deux ans après la forte hausse liée à la montée en charge du dispositif, rappelle l’organisme. En 2013 notamment, 911.000 auto-entrepreneurs étaient dénombrés, soit 11, 3% de plus que l’année précédente. Tous ne sont pas économiquement actifs. Un peu plus de 58% l’étaient (soit 574.000 auto entrepreneurs) en 2014. Cette proportion est quasi stable sur un an. Ils ont déclaré un chiffre global pour le quatrième trimestre de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 6,7% sur un an, soit une moyenne de 3.290 euros (-1,7%) par tête. En 2015 le nombre d’autoentrepreneurs serait proche de 1 million. Tous les secteurs d’activité ont enregistré une progression du nombre d’auto-entrepreneurs « économiquement actifs » sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d’affaires global. Un chiffre d’affaire qui va pouvoir au moins théoriquement être multipliée par trois. Fixé à 32.900 euros par an pour une prestation de services et à 82.900 pour une activité commerciale, le plafond passerait donc à 98.700 et 248.700 euros pour les « microentreprises », la nouvelle appellation officielle des auto-entrepreneurs.

EDF une crise financière grave qui pourrait changer les modalités de financement des centrales nucléaires

EDF une crise financière grave qui pourrait changer les modalités de financement des centrales nucléaires

 

Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirme le patron d’EDF dans une interview du JDD.

 

 

 

L’entreprise est-elle « au bord de la rupture », comme le disent les syndicats?
Absolument pas. EDF est en bonne santé et nous restons le premier investisseur de France. Mais la fin du monopole est bien réelle, et nous devons résister à la concurrence, voulue par les régulateurs européens. En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls. C’est pour cette raison que le moment venu, dans quelques années, nous devrons peut-être trouver des partenaires pour le renouvellement du parc nucléaire en France, comme nous le faisons déjà en Grande-Bretagne.

Pouvez-vous apporter des précisions sur la suppression de 5% des postes chez EDF?
Il y a quarante ans, EDF a beaucoup embauché pour la construction du parc nucléaire français. Aujourd’hui ces salariés partent en retraite et nous avons beaucoup recruté ces cinq dernières années pour anticiper leur départ. Nous allons continuer à embaucher, de 1.000 à 2.000 personnes chaque année, mais en ne remplaçant que quatre départs sur cinq en retraite. En France, dans la maison-mère, d’ici à 2018, la baisse des effectifs représentera environ 5% de nos 67.000 salariés, soit 3.350 postes. Cet effort de maîtrise de la masse salariale sera similaire dans le reste du groupe, en France et à l’étranger.

Est-ce le signal qu’EDF va mal?
EDF est en bonne forme, mais vit une transformation rapide et indispensable pour rester le grand électricien qu’il est. Le marché de l’électricité ne croît pas et la concurrence s’accélère. L’an passé, nous avons perdu 30% de nos parts de marché sur le marché des entreprises. Et nous ne leur vendons plus l’électricité à des tarifs réglementés, mais à des prix de marché nettement inférieurs. C’est un changement radical. Nous devons nous adapter à ce nouveau monde. EDF doit être agile et économe pour assumer ses ambitions. Nous allons baisser tous nos coûts, et cela passe aussi par les dépenses de personnel. En 2018, les effectifs seront revenus au niveau de 2012.

Le livre de Sarkozy : ça ressemble déjà à des mémoires

Le livre de Sarkozy : ça ressemble déjà à des mémoires

 

Sarkozy affirme le contraire pourtant ça y ressemble ;  l’ancien chef de l’État consacre en effet une longue partie au regret qu’il a de n’avoir pu engager de réformes plus radicales. Une sorte de mea culpa mais dont il fait endosser aussi la responsabilité à Fillon « à cause de ses silences ». Ce livre pourrait bien être le premier tome des mémoires de Sarkozy tellement il est discrédité dans l’opinion publique. D’après une enquête Elabe pour BFM TV  Sarkozy doit prendre sa retraite car il  est surtout animé par un esprit de revanche. Un sondage sans ambiguïté qui témoigne du rejet total de Sarkozy (à sa décharge Hollande est à peu près dans la même situation). Non seulement Sarkozy n’est pas regretté mais l’opinion publique ne supporte plus. Il faut dire que ses meetings électoraux sur le mode du one-man-show ont fini par lasser même parmi ses supporters.  Tout cela sent le réchauffé, le déjà entendu, le déjà vu. Sans parler du peu de crédit qu’on peut apporter à sa parole compte tenu de sa pratique passée. L’ampleur du rejet de Sarkozy est-elle qu’on ne peut plus écarter l’hypothèse qu’il se retire de lui-même pour la compétition de 2017. Près de trois quarts des Français (72%) jugent que Nicolas Sarkozy « a fait son temps », selon un sondage publié mercredi qui confirme la mauvaise passe traversée par l’ancien président. D’après cette enquête Elabe pour BFM TV, une majorité de personnes interrogées estime que l’ex-chef de l’Etat représente un handicap pour la droite (64%), divise les Français (70%) et est avant tout animé par un esprit de revanche (73%). Une majorité des sondés reproche également à Nicolas Sarkozy de ne pas savoir reconnaître ses erreurs (69%) et de toujours proposer les mêmes solutions (70%).  Les sympathisants de la droite et du centre, appelés à désigner en novembre prochain leur candidat pour la présidentielle de 2017, arrivent en majorité aux mêmes conclusions, même si les proportions sont moins nettes. Priées de dire si elles regrettaient l’époque où il était à l’Elysée, seules 31% des personnes interrogées ont répondu « beaucoup » ou « un peu », et 63% ont dit « pas vraiment » ou « pas du tout ». Du coup dans un tel contexte d’impopularité, Sarkozy a bien du mal à définir le statut de son livre.    »Ce n’est pas un outil de communication », ni une « déclaration de candidature » à la primaire de la droite et du centre qui aura lieu en novembre prochain 10 Sarkozy dans le JDD. « Je ne cherche pas à convaincre. Je cherche à expliquer.. Pour autant, « ce n’est pas du tout un mea culpa. C’est beaucoup plus important que ça. C’est un retour d’expérience », confie-t-il encore au JDD. Et, précise-t-il au cas où on douterait de la persistance de ses ambitions : « Ce ne sont pas mes mémoires » non plus dit-il. Peut-être alors un ouvrage qui précède son renoncement à la candidature pour 2017 ? 

Taxe Transactions financières: renvoyée aux calendes grecques ?

Taxe Transactions financières: renvoyée aux calendes grecques ?

 

 

On se demande si la taxe sur les transactions financières destinées aux produits spéculatifs sera mise en place un jour. On sait qu’il était impossible de se mettre d’accord 28 pays sur cette question en particulier du fait de l’opposition du Royaume-Uni qui veut protéger la place financière de Londres. Du coup c’est dans le cadre d’une coopération renforcée qu’une dizaine de pays ont essayé de trouver un accord. Enfin jusque-là puisque la Belgique en particulier sous la pression des lobbies financiers considère que cette taxe (au demeurant insignifiante) entraînerait des effets néfastes sur l’économie réelle.  En décembre, les 10 pays, dont la Belgique, la France ou encore l’Allemagne, avaient promis de s’entendre d’ici à fin juin sur les points encore en suspens après des années de discussions. « La Belgique ne quittera pas la table des négociations à ce stade mais on ne peut nier que les projets de textes tels qu’ils existent aujourd’hui sont inacceptables, car en contradiction avec l’accord de gouvernement » signé en octobre 2014 par la coalition de droite qui dirige la Belgique, a déclaré M. Van Overtveldt, cité par l’agence Belga. « L’accord de gouvernement dit explicitement que la taxe doit se focaliser sur les actions et (produits) dérivés ayant un caractère spéculatif mais qu’une telle taxe ne peut avoir aucun effet négatif sur l’économie réelle. Or, dans les textes actuellement sur la table, la sauvegarde de l’économie réelle est loin d’être garantie », a ajouté le ministre, membre du parti nationaliste flamand N-VA. Il a aussi reproché aux projets de risquer « d’augmenter le coût de financement de la dette publique » et d’être une source de « risques pour le secteur financier en Belgique », évoquant un danger de « délocalisations » d’institutions financières. Le ministre a également estimé que la taxe proposée était « incompatible » avec le projet d’Union des marchés des capitaux. Oeuvrer à l’application d’une telle taxe dans dix pays vient « compromettre » la réalisation d’une telle Union dans les 28 Etats-membres, a-t-il jugé.  Cette taxe devait initialement être mise en oeuvre le 1er janvier 2016 par 11 pays européens qui négocient depuis 2011, dans le cadre d’une coopération renforcée. Ne pouvant s’accorder à 28, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, l’Autriche, la Slovénie, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la Slovaquie et l’Estonie avaient en effet décidé il y a quatre ans de tenter de s’entendre à 11. Début décembre, c’est l’Estonie qui a jeté l’éponge la première. Une coopération renforcée ne peut se faire que si au moins un tiers des Etats membres y participent, soit neuf au minimum. Officiellement soutenu par certains pays cette taxe est cependant très contestée par les lobbys financiers qui font tout pour en retarder l’application.

Sécurité routière : 26 millions de contraventions en 2015

Sécurité routière : 26 millions de contraventions en 2015

 

Le gouvernement semble davantage préoccupé par l’augmentation des ressources des amendes que par la dégradation de la sécurité routière. La preuve, c’est que le produit des amendes est inscrit dans le projet de loi des finances notamment pour contribuer à l’amortissement de la dette de l’État alors qu’on pourrait imaginer que la totalité de cette recette soit affectée aux actions de prévention routière. Mais c’est le paradoxe, plus la prévention routière est efficace et plus le produit des amendes diminue, ce que ne souhaite pas le gouvernement en tout cas le ministre des finances. Une véritable manne pour le gouvernement qui a récupéré  1,671 milliard d’euros, selon l’étude de l’association «40 millions d’automobilistes», rapportée par Le Parisien-Aujourd’hui en France. A eux seuls, les radars automatiques rapportent 658 millions d’euros dans les caisses de l’État. Environ 560 millions d’euros proviennent des amendes forfaitaires réclamées à l’occasion d’autres infractions au Code de la route, tandis que les majorations d’amendes viennent ajouter 453 millions d’euros.  Or selon l’association, seul un tiers du pactole sert réellement cette cause. Un quart environ (441 millions) est utilisé pour rembourser la dette de l’État et plusieurs centaines de millions servent à entretenir l’ensemble du système de contrôle sur les routes y compris les coûts de gestion et d’envois postaux (30 millions d’euros) et l’achat de nouveaux radars (239 millions).  Grâce à l’argent des contraventions, l’arsenal de détection des mauvais comportements devrait donc s’étoffer en 2016. L’État envisage ainsi d’installer progressivement 500 radars supplémentaires, pour atteindre les 4500 au bord des routes. Fixe, mobile, passage à niveau, feu rouge, double sens, ils sont de plus en plus variés. Selon Pierre Chasseray, délégué général de «40 millions d’automobilistes», les contraventions rapporteront 2 milliards à l’État en 2020. Et pour cette année, l’État a déjà fait ses calculs: le montant attendu est même inscrit dans une annexe du projet de loi de finances (PLF) 2016, affirme Le Parisien-Aujourd’hui en France. Les prévisions de recette s’établissent pour 2016 à hauteur de 1,68 milliard d’euros, soit quasiment la même manne qu’en 2015.

Le non des avocats à l’Etat d’urgence : un reflexe corporatiste

Le non des avocats à l’Etat d’urgence : un reflexe corporatiste

Le Conseil national des barreaux (CNB) qui regroupe les avocats estime  l’État d’urgence viendrait contrarier les principes républicains. La vérité c’est que les avocats défendent leur pré carré puisque le contrôle judiciaire prévu dans l’état d’urgence prive les avocats de leurs interventions lors des préliminaires de l’enquête.( On se souvient qu’on avait déjà constaté une posture d’opposition très corpo de la part des avocats lorsqu’avait été évoquée la possibilité de retirer à la justice la gestion des divorces) Dans une résolution adoptée au terme de son assemblée générale, le CNB, organe représentatif des avocats, critique le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence. Il estime que, ajouté aux autres dispositions votées depuis un an, il « dessine un modèle juridique et social qui rompt durablement avec les principes républicains ». L’Elysée a annoncé vendredi que le gouvernement présenterait un projet de loi prolongeant l’état d’urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, pour une durée de trois mois lors du conseil des ministres du 3 février. Le conseil examinera le même jour le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale. Le Premier ministre, Manuel Valls, en dévoilera les grandes lignes mercredi devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. Dans sa résolution, le CNB déplore notamment que le futur projet de loi, à partir des éléments connus jusqu’ici, « octroie à l’autorité administrative des prérogatives en matière de perquisitions de véhicules et de rétention administrative hors la présence d’un avocat et crée un véritable contrôle judiciaire ‘déjudiciarisé’ à la discrétion du ministre de l’Intérieur, sans contrôle de l’autorité judiciaire. »

Sondage popularité : rechute de François Hollande

 

 

L’effet attentats est complètement retombé pour Hollande qui replonge  à 24 % d’opinions favorables. Selon une enquête IFOP réalisée pour le JDD, trois quarts (75 %) des personnes interrogées se disent mécontents de l’action du chef de l’Etat, contre 73 % le mois précédent. Elles sont 24 % à se dire satisfaites, contre 27 % un mois auparavant. De son côté, la cote du chef du gouvernement atteint quant à elle 60 % de mécontents (contre 62 % en décembre) et 39 % de satisfaits (contre 38 %). Un autre sondage réalisé par  BVA pour Orange et télé publié samedi donne des résultats voisins. 25% des Français disent faire confiance au chef de l’Etat, soit cinq points de moins qu’il y a un mois et 8 de moins qu’en novembre. Sa cote avait bondi de huit points juste après les attentats du 13 novembre. « Alors qu’en fin d’année, François Hollande pouvait espérer capitaliser sur le succès de la COP21, la défaite moins importante que redoutée aux régionales et une image restaurée d’autorité et de leadership après la gestion des attentats, il voit au contraire son image se détériorer », note BVA. « Les multiples revirements du débat sur la déchéance de nationalité ne sont sans doute pas étrangers à ces résultats. Certaines annonces dans le domaine de l’emploi comme le plafonnement des indemnités chômage (…) ont peut-être également déplu à une partie des sympathisants de gauche », chez qui François Hollande perd sept points, ajoute l’institut. Dans le même temps, 39% des personnes interrogées, un niveau inchangé, disent faire confiance au Premier ministre, Manuel Valls, même si cette stabilité masque une forte baisse (-10 points) chez les sympathisants de gauche.  Le jugement des Français sur la politique de l’exécutif est toujours aussi sévère, 23% des personnes interrogées (-4 points) considérant qu’elle est juste et 14% (-3 points) efficace. La cote d’influence des autres personnalités politiques est en baisse quasi générale. L’ancien Premier ministre Alain Juppé perd ainsi huit points, bien qu’il arrive toujours en tête, 49% des Français souhaitant le voir exercer davantage d’influence dans le futur. Mais, avec un score de 73% (inchangé) auprès des sympathisants de droite, il creuse l’écart par rapport à ses principaux rivaux pour la primaire en vue de la présidentielle de 2017. Bruno Le Maire perd quatre points (à 54%), François Fillon huit points (49%) et Nicolas Sarkozy quatre points (39%). Chez les seuls sympathisants Les Républicains, le maire de Bordeaux fait aussi la course en tête, avec 73% (+8 points) devant Nicolas Sarkozy (64%, +2 points) et François Fillon (59%, -3 points).

 

Un changement de gouvernement pour quoi faire ?

Un changement de gouvernement pour quoi faire ?

Les Français sont de moins en moins nombreux à souhaiter un  changement de gouvernement non  pas qu’ils soutiennent la politique de celui qui est en place (une politique contestée par 75 %)  mais simplement parce qu’ils ne voient pas l’intérêt de changer l’équipe actuelle. Par ailleurs les Français enquêtés ne souhaitent pas de changement de Premier ministre. Il  Faut donc s’attendre à une légère adaptation avec le départ de Laurent Fabius au conseil constitutionnel, l’élargissement du portefeuille de Macron et peut-être Sapin aux affaires étrangères. Un poste que Ségolène Royal souhaiterait bien occuper mais Hollande se méfie de ses frasques surtout dans un contexte géo politique relativement complexe voire dangereux. Il y a un an les Français étaient près de 80 % à souhaiter ce changement de gouvernement, ils ne sont plus que 54% favorables à ce scénario, rapporte un sondage BVA pour Orange et iTélé, publié ce samedi 23 janvier. Dans le détail, l’étude rapporte que les sympathisants FN (84%) et « Les Républicains » (66%) sont favorables à une écrasante majorité à un remaniement, les sondés « à gauche du PS » sont 55% à souhaiter un changement. En revanche, les deux tiers des sympathisants PS (67%) et EELV (52%) sont majoritairement opposés à un changement de gouvernement. Toutefois, le sondage rapporte que les Français excluent la possibilité d’un changement de Premier ministre, alors qu’ils étaient 69% à souhaiter son départ en mars 2014, au moment des élections municipales. A la question, « François Hollande devrait-il changer de Premier ministre ?« , 60% des sondés répondent non. Ainsi, ce scénario est rejeté par la quasi-totalité des sympathisants PS (85%) mais également par les deux tiers des sympathisants de droite (67%) et 64% pour les sondés proches des Républicains. Sans surprise, les sympathisants de « la gauche du PS » sont une majorité à désirer son départ de Matignon (54%), souhait qu’ils partagent avec 66% des personnes se disant proches du Front national. Enfin, dernier enseignement de l’étude et non des moindres, seuls trois ministres de l’actuel gouvernement bénéficient d’une opinion favorable : Emmanuel Macron (54% de « très bonnes opinions » ou « plutôt bonnes »), Bernard Cazeneuve (52%) et Jean-Yves Le Drian (52%). Les autres ministres suscitent des opinions plus contrastées ou clivantes, comme Christiane Taubira.

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Vers une suppression des 35 heures… mais en douceur

Vers une suppression des 35 heures… mais en douceur

 

Il n’y aura pas de suppression brutale des 35 heures mais une obsolescence progressive. François Hollande avait d’abord annoncé la couleur, Valls aussi. Les entreprises pourront négocier avec les syndicats la répartition du temps de travail, son volume et la rémunération des heures supplémentaires. En clair,  les heures supplémentaires entre 35 et 39 heures pourraient pratiquement ne plus être rémunérées. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé très nettement  Au Forum économique de Davos (Suisse), Emmanuel Macron.  Devant la presse étrangère, le ministre de l’Economie a estimé ce vendredi que le projet de réforme du temps de travail, présenté lundi par le Président de la République François Hollande, signait «de facto» la fin des 35 heures.  «Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l’entreprise pour n’avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité», a argumenté Macron.  «Mais cela passe par un accord majoritaire. C’est ce que j’ai toujours défendu, même quand je n’étais pas ministre. Le point crucial n’est pas de tuer la loi, mais de prouver son efficacité et de l’adapter à l’entreprise», a ajouté le ministre qui avait déjà bousculé le totem, en août à l’université d’été du Medef. «On a répandu des idées selon lesquelles la France pourrait aller mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées», avait-il lancé devant les patrons, provoquant des hurlements à gauche.
Lundi, en présentant son plan d’urgence pour l’emploi, François Hollande avait confirmé que la future réforme du Code du travail accorderait aux entreprises de nouveaux assouplissements sur le temps de travail, notamment sur la majoration des heures supplémentaires, sans toucher à la durée légale de 35 heures. L’entreprise «pourra fixer le taux de majoration et le nombre des heures supplémentaires, ou moduler le temps de travail au-delà même de l’année», avait-il dit.

Diminution des allocations chômage ?

Diminution des allocations chômage ?

 

Les pressions sur les syndicats ne cessent de se renforcer pour négocier une baisse des allocations chômage. Deux raisons fondamentales militent en faveur de la baisse des allocations chômage. Première raison largement argumentée dans un rapport de la Cour des Comptes : la situation dramatique de l’Unedic dont le déficit atteindra une trentaine de milliards d’ici la fin d’année. À cela s’ajoute un autre facteur explicatif à savoir le caractère insuffisamment incitatif pour chercher du travail. Certes la plupart des chômeurs ne souhaitent  qu’une chose : trouver un emploi ; pour autant certains s’installe un peu dans une situation d’assisté social qui leur fait perdre à la fois confiance et  compétence et au-delà  habitude et goût du travail.  Financièrement la situation de l’Unedic impose donc une remise en cause des conditions d’attribution des allocations chômage. Socialement, la nécessaire solidarité nationale à l’égard des chômeurs doit cependant surtout encourager à la reprise d’un emploi. Dans un rapport consulté par l’AFP, les sages de la rue Cambon suggèrent de baisser les allocations, à quelques semaines d’une renégociation des règles d’indemnisation pour rééquilibrer les comptes de l’Unedic.  Attention, comptes dans le rouge ! Selon un rapport de la Cour des comptes consulté lundi par l’AFP, la dette de l’Unedic, l’assurance chômage, menace « la soutenabilité du régime ». A combien s’élève-t-elle ? Selon l’Unedic, gestionnaire du régime, celle-ci devrait atteindre 29,4 milliards d’euros fin 2016, et même 35 milliards d’euros fin 2018. Dans ce rapport, qui a été présenté au bureau de l’Unedic le 12 janvier, la Cour des comptes commence par rappeler les règles en vigueur, règles qui ont fait plonger ses comptes dans le rouge. La Cour décrit un régime très généreux : un « taux de remplacement élevé par rapport aux autres pays de l’OCDE«  le « plus grand nombre de chômeurs couverts«  une durée maximale d’indemnisation parmi « les plus élevées » et le « montant maximal d’indemnisation (6.200 euros nets par mois) le plus élevé parmi les pays comparables« Les auteurs du rapport relèvent également une forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés (+750.000 entre 2008 et 2014) et une augmentation de l’indemnisation moyenne (+7,8 % en cinq ans). Au 31 octobre, 2,64 millions de demandeurs d’emploi percevaient l’assurance chômage, sur 6,13 millions d’inscrits à Pôle emploi en métropole. Aujourd’hui, un chômeur célibataire sans enfant touche en moyenne 70% de son ancien salaire net. « Une diminution d’un point » de ce taux « représenterait une économie de 422 millions d’euros«  estime la Cour qui évoque une autre piste : le passage de la durée maximale d’indemnisation à trois ans pour les plus de 55 ans, au lieu de 50 ans aujourd’hui, ce qui représenterait une économie de 450 millions d’euros. La Cour prévient toutefois qu’une telle mesure aurait un « coût pour les finances publiques«  en entraînant une « hausse des prestations versées dans le cadre du régime de solidarité«. La Cour pointe aussi du doigt le principe « un jour cotisé = un jour indemnisé »: le passage à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un cotisé « se traduirait par une économie de 1,2 milliard d’euros par an ». Pour augmenter les recettes, les sages de la rue Cambon formulent également des propositions. Ils notent que le taux de contributions est « inchangé depuis 2007«  alors que 0,1 point de cotisation supplémentaire rapporterait « environ 500 millions d’euros ». Ils relèvent aussi le « coût élevé » du mécanisme d’activité réduite, qui permet à un allocataire de cumuler salaire et indemnités, ce qui peut « installer les salariés de certains secteurs dans la précarité«. La Cour recommande enfin « d’allonger la durée de validité des conventions d’assurance chômage » négociées par les partenaires sociaux. L’actuelle convention, qui arrive à échéance le 30 juin, n’a été conclue que pour deux ans.

 

FMI : Christine Lagarde candidate à sa succession avec une casserole aux fesses (affaire Tapie)

FMI : Christine Lagarde candidate à sa succession avec une casserole aux fesses (affaire Tapie)

Christine Lagarde a déclaré être officiellement candidate à sa propre succession comme directrice générale du fonds monétaire international. Elle a souligné qu’elle avait pour cela le soutien de plusieurs pays dont la France. Pourtant cette candidature est hypothéquée par une négligence de sa part à 400 millions dans l’affaire tapie. Pourquoi le soutien de la France en dépit de cette casserole ?  Simplement par ce que le gouvernement français espère en retour la bienveillance du FMI à l’égard de sa politique économique et financière. La justice elle-même tout en reconnaissant la responsabilité de Christine Lagarde a minimisé son rôle. En effet  l’affaire Tapie est considérée par la justice française comme une négligence pour Christine Lagarde, une négligence à 400 millions ! Christine Lagarde a été mise en examen pour négligence par la Cour de justice de la République (CJR). Une juridiction d’exception composée en partie de politiques pour «  gérer » les affaires délicates. Délicat en effet d’avoir accordé notamment 50 millions pour préjudice moral (record du monde) et délicat aussi de mettre en cause Christine Lagarde qui pourrait alors valoir à la France de perdre la diction du FMI après les frasques de DSK.  On va donc essayer de faire porter le chapeau à d’autres (Richard, patron d’Orange, ancien directeur de cabinet de Lagarde) ou a personne !    Bernard Tapie a été encore  interrogé mardi 10 mars par les juges financiers chargés de l’enquête sur l’arbitrage controversé qui avait accordé plus de 400 millions d’euros à l’homme d’affaires pour régler son litige avec le Crédit lyonnais, a appris l’AFP de sources proches du dossier. Mi-février, la justice a annulé cet arbitrage, rendu en juillet 2008 pour mettre fin à une longue bagarre sur la vente d’Adidas, que Bernard Tapie avait racheté avant de s’en défaire en 1993. Les juges d’instruction soupçonnent que cette sentence de 2008 ne soit le fruit d’un « simulacre d’arbitrage«. Il s’agit du premier interrogatoire de Bernard Tapie par les magistrats sur le fond du dossier. Ils s’interrogent notamment sur les relations anciennes et cachées entre Bernard Tapie, un de ses avocats, Maurice Lantourne, et un des trois juges arbitres, l’ancien magistrat Pierre Estoup — des liens susceptibles de jeter le doute sur l’impartialité de ce dernier. Une source judiciaire relève ainsi les « relations antérieures vieilles d’environ dix ans » entre MM. Estoup et Lantourne ainsi que les « relations professionnelles entre les trois » hommes qui ont été mis en examen mi-2013 pour escroquerie en bande organisée. A l’appui de leur thèse, les juges ont versé au dossier la dédicace d’un de ses livres faite par Bernard Tapie à Pierre Estoup dès 1998, ou encore des échanges de courriers entre le camp Tapie et l’ancien magistrat dès 2006, soit avant l’arbitrage – ce que dément M. Estoup. « La dissimulation de ces liens anciens, étroits et répétés participe de l’accomplissement du dessein ourdi par l’arbitre de concert avec Bernard Tapie et son représentant, de favoriser au cours de l’arbitrage les intérêts de cette partie », avaient estimé en janvier des magistrats de la cour d’appel de Paris pour confirmer la mise en examen de l’homme d’affaires. La cour d’appel estimait que « l’existence de relations antérieures de proximité directes ou indirectes entre les trois personnes ne (pouvait) être déniée ». Selon elle, « l’ensemble du processus décisionnel de recours à l’arbitrage, de mise en place de celui-ci a pu être frauduleusement faussé et altéré dans son principe et dans ses exigences de loyauté et d’impartialité ». Dans le dossier de l’arbitrage, deux hauts fonctionnaires ont été mis en examen, ainsi que l’actuel patron d’Orange, Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie.

 

SONDAGE- Sarkozy : « son changement, c’est pas maintenant»

SONDAGE- Sarkozy : « son changement, c’est pas maintenant»

Pour une écrasante majorité des Français, Sarkozy n’a pas changé et il en est bien incapable selon un sondage Odoxa pour iTélé et Paris-Match.  Pour résumer le changement pour Sarkozy, c’est comme pour Hollande « c’est pas pour maintenant ». Un autre récent sondage montait  d’ailleurs que pour 70 % des Français Sarkozy était  surtout animé d’un esprit de revanche. En clair  n’apporte rien de nouveau. À lecture de son livre « la France pour la vie » (titre tellement ésotérique qu’en  fait il ne signifie rien) qu’on se rend compte que son mea culpa est d’ailleurs bien formel puisque à chaque introspection il trouve le moyen de rééquilibrer son propos en reportant la responsabilité de son immobilisme sur d’autres. Par exemple il n’hésite pas à affirmer que ce sont les silences de Fillon qui l’on confortait dans cet immobilisme ! Plus culotté tu meurs ! Comme dirait le fidèle des fidèles Bryce Hortefeux « Sarkozy, il est gonflé à bloc ». Les trois-quarts des Français pensent que Nicolas Sarkozy devrait changer (72%) mais ils sont aussi nombreux à être convaincus qu’il en est incapable. 68% des sympathisants de droite et 63% des « Républicains » estiment en effet qu’il doit changer. Malheureusement pour l’ex-Président, les Français (à 89%) et même les sympathisants de droite (à 82%) sont convaincus qu’il n’a pas changé. Pire, les trois-quarts de nos concitoyens (74%) le jugent incapable de changer. C’est aussi l’opinion de près de 6 sympathisants de droite sur 10 (58%). Et ce n’est pas le retour au contact des citoyens français qui semble changer la donne. Le souhait de Nicolas Sarkozy de revenir sur le « terrain » est perçu par près de 9 Français sur 10 comme un coup de communication plutôt que comme une démarche sincère Cette opinion est également largement partagée par les sympathisants de droite (77%) et par « Les Républicains » (64%).

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