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Archive mensuelle de janvier 2016

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Pollution automobile : L’UE deviendrait superviseur

 

Pollution automobile : L’UE deviendrait superviseur

 

Il y a eu bien sûr le scandale de Volkswagen et ce logiciel tricheur qui visait à modifier les émissions polluantes. Il y a surtout l’énorme décalage pour la plupart des véhicules entre les émissions annoncées par les constructeurs et la pollution dans les conditions réelles de circulation. Dans nombre de cas  les émissions sont quatre à cinq fois supérieures aux normes. Du coup la commission européenne veut reprendre les choses en main et se poser en superviseur des Etats  pour l’homologation des véhicules. Pas sûr cependant que cette initiative de l’union européenne soit très appréciée par les grands pays producteurs d’automobiles. La Commission européenne va en effet  proposer mercredi de refondre les règles en vigueur en matière d’autorisation de nouveaux véhicules pour tenter d’empêcher un nouveau scandale comparable à celui du trucage des tests anti-pollution par Volkswagen, mais elle risque de se heurter à la résistance des Etats membres comme des industriels.  Un projet que Reuters a pu se procurer montre que la Commission souhaite donner à l’UE le pouvoir de superviser les autorités nationales, pour l’instant responsables de l’homologation des nouveaux modèles, et celui de mettre à l’amende les éventuels contrevenants aux règles en vigueur.  L’exécutif communautaire souhaite aussi permettre aux Etats membres de rappeler des voitures approuvées par n’importe quel pays de l’Union s’il est avéré qu’ils enfreignent la réglementation.  Ces propositions constituent la première réponse concrète de l’UE au scandale Volkswagen, qui a éclaté en septembre lorsque le groupe allemand, numéro un européen du secteur, a reconnu avoir installé sur plusieurs de ses modèles un logiciel destiné à fausser les résultats des mesures d’émissions polluantes aux Etats-Unis. Les règles européennes actuelles donnent aux autorités nationales le pouvoir d’homologuer de nouveaux modèles et celui de révoquer les homologations qu’elles ont accordé.

(Avec Reuters)

Agriculteurs : encore une aide conjoncturelle qui ne règle rien sur le fond

Agriculteurs : encore une aide conjoncturelle qui ne règle rien sur le fond

 

On peut comprendre que des mesures puissent être prises afin de compenser les conséquences liées à la crise sanitaire (fièvre et grippe aviaire notamment). Pour autant l’enveloppe financière n’est pas à la hauteur des dans son montant, ni surtout dans son principe. Au-delà des questions sanitaires se posent de manière récurrente la question des prix d’achat aux éleveurs, des prix qui ne couvrent plus les coûts de production en raison notamment de la concurrence internationale. De ce point de vue la responsabilité est triple, celle de l’Europe, celle du gouvernement celle de la filière. Lesquels ont encouragé une production industrielle à caractère intensif pour faire baisser les prix mais en même temps la qualité C’est la grande crise pour les producteurs dont 10% sont menacés de faillite. En même temps c’est la malbouffe pour les consommateurs. Une agriculture industrialisée gavée d’endettement, d’engrais, d’OGM (le soja du Brésil qui nourrit par exemple les animaux), de pesticides et autres produits chimiques ; un secteur qui parvient plus à vivre confrontée à une  concurrence sauvage sur les prix. La crise du productivisme et d’une  concurrence complètement dérégulée (impossible le plus souvent de connaitre vraiment la véritable origine des produits). Avec en plus des intermédiaires qui se gavent (la grande distribution, les traders, les banques qui spéculent sur les denrées alimentaires, les transformateurs). Et dans l’assiette du consommateur des cotes de porcs caoutchoutées qui « moussent », du poulet spongieux ou du steak semelle. . Le secteur de l’agriculture ne se porte pas mieux. Chiffres collectés « département par département » à l’appui, Stéphane Le Foll affirmait cet été qu’entre « 22.000 et 25.000″ exploitations d’élevage, soit 10% du total, « sont été au bord du dépôt de bilan ».  Le ministre insistait  sur « l’urgence » à traiter « trois crises, bovine, porcine et laitière, se conjuguent » avec au moins 40.000 emplois directs concernés. Dans la crise actuelle, chacun est responsable, du consommateur à l’élu local, qui doit privilégier les produits français dans la restauration collective », insistait-t-il.  Et Stéphane Le Foll de rappeler aussi qu’en juin, « tous les acteurs se sont engagés à augmenter les tarifs et à répercuter cette hausse sur les producteurs ». Depuis l’été malheureusement rien n’a changé d’où cette montée du mécontentement des éleveurs. Du coup on mettra encore du sparadrap sur la plaie profonde de l’élevage et Les agriculteurs et éleveurs français recevront 290 millions d’euros d’aides pour faire face aux crises sanitaires et difficultés économiques qui frappent notamment les filières ovine, porcine, laitière et des palmipèdes, a annoncé mardi le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll.

Taxis VTC : un exemple de l’anarchie de la politique des transports

Taxis VTC : un exemple de l’anarchie  de la politique  des transports

 

 

Après la manifestation des taxis se repose encore et encore la question de la régulation dans le secteur. Comment en effet comment assurer une saine concurrence entre taxis soumis à de très fortes contraintes réglementaires, financières, fiscales et sociales quand d’autres, les VTC, dépendent d’un environnement concurrentiel allégé. Pour tenter de sortir de cet imbroglio Manuel Valls a décidé de désigner un médiateur pour rétablir un équilibre de la concurrence. Il y a cependant longtemps qu’on a abandonné tout concept de politique des transports en France (et en Europe). Désormais c’est la loi du renard libre dans le poulailler libre. Bref  l’anarchie la plus complète. Dans le conflit VTC taxis c’est le travail au noir comme alternative à une organisation trop corsetée. Pour l’instant cela concerne le transport de personnes mais demain le transport de colis. D’une  manière générale on peut développer ce concept Uber dans nombre d’activités de services. Plus de régulation, plus de charges fiscales, plus de contraintes sociales au nom de la concurrence. Bref le travail au noir comme modèle économique et social.  Certes la recherche d’une optimisation des moyens de transport doit être recherchée mais dans le respect des règles de concurrence et de prise en compte de l’intérêt général.  Ce n’est pas la faute aux taxis si la licence vaut 200 000 euros (en réalité entre eux 50 000 et 400 000 € selon les zones géographiques), s’ils doivent se soumettre à des normes de sécurit, des normes fiscales (même si par ailleurs les taxis ont de gros efforts à faire en matière de qualité de service) Evidemment il faudra attendre qu’il y ait plusieurs morts pour qu’on réfléchisse un peu mieux à l’organisation de la politique des transports. Qui va payer en cas d’accident ? Sûrement pas les assurances classiques des automobilistes qui ne couvrent pas les activités marchandes. (Notons par ailleurs que les conditions de régulation sont aussi différentes au sein du secteur des VDC). La même question a été posée il y a plusieurs dizaines d’années dans le transport routier de marchandises ou les licences étaient également contingentées et payantes. La seule solution, c’est d’imposer les mêmes principes de régulation à tous les acteurs. Finalement permettre par des dispositions financières et où fiscales d’amortir le coût exorbitant d’une licence de taxi et soumettre les opérateurs aux mêmes contraintes réglementaires, fiscales et sociales.

Des référendums d’entreprises qui vont bousculer les syndicats

Des référendums d’entreprises qui vont bousculer les syndicats

 

La ministre du travail a beau s’en défendre mais sa proposition d’organiser des référendums auprès des salariés constitue un contre-pouvoir indiscutable par rapport à des syndicats souvent trop conservateurs. Conservateurs  des  supposés acquis mais des acquis  qui sont remis en cause par l’évolution de l’environnement économique. Un  Conservatisme qui peut tuer l’entreprise et l’emploi. Personne ne peut nier qu’il existe un véritable problème de fonctionnement démocratique dans les syndicats. Un exemple, les grèves sont essentiellement décidées par les seuls syndicats (après une éventuelle consultation des adhérents) les salariés non syndiqués n’ont pas leur mot à dire pour le déclenchement d’une grève mais sont sollicités pour la reprise.  Le gouvernement français compte donc introduire le référendum  qui permettrait de neutraliser l’opposition de syndicats majoritaires, mais il se défend de mettre en opposition les salariés et les syndicats. Cette mesure fera partie de la réforme du Code du travail, a annoncé la mini (qui sont les plus nombreux puisque le taux de syndicalisation en France ne dépasse pas les 10 %). Du coup la démocratie syndicale de risque d’être sérieusement bousculée. Les syndicats les plus modernistes pourront trouver la des raisons à renforcer leur crédibilité, à l’inverse les syndicats trop corpos ou gauchistes risquent  de perdre des plumes en matière d’audience. Aujourd’hui, pour qu’un accord soit valide, il doit recueillir la signature de syndicats ayant obtenu au moins 50% des voix aux élections professionnelles ou de syndicats représentant 30% des salariés sans que des syndicats représentant 50% des salariés ne s’y opposent. La réforme de Myriam El Khomri introduirait une troisième voie: en cas d’opposition des syndicats majoritaires, les signataires de l’accord (à 30%) auraient « la possibilité de déclencher un référendum d’entreprise ». Il faut « donner cette capacité d’entendre aussi les salariés », a-t-elle insisté. S’ils approuvaient l’accord, leur suffrage permettrait de court-circuiter les syndicats majoritaires, qui n’auraient alors aucun droit de veto face à ce référendum « contraignant ».

(Avec AFP)

Etat d’urgence : Juppé mollit !

Etat d’urgence : Juppé mollit !

 

 Si Juppé recueille le soutien majoritaire des Français dans la perspective de 2017 c’est peut-être moins par adhésion que par discrédit des autres candidats. Finalement faute de mieux ( les Français souhaiteraient un rajeunissement du personnel politique) on  se rabat sur la candidature de Juppé considéré comme plus sérieux et plus modéré que les principaux autres prétendants au poste de président de la république. Pourtant il y a un risque, celui que Juppé fasse finalement une politique à la Chirac et se satisfasse d’un certain immobilisme. De ce point de vue on peut s’étonner que Juppé mollisse  sérieusement sur la question de l’état d’urgence. Un état d’urgence qui était décrété pour trois mois et qui sera prolongé d’autant voir davantage. Sitôt après l’attentat de novembre toute la classe politique ou presque soutenait le principe de cet état d’urgence. Avec le temps les convictions deviennent moins fermes. Comme si les responsables politiques attendaient un nouvel attentat pour se convaincre à nouveau de la nécessité de mesures adaptées à l’enjeu. Pourtant D’après les  sondages, l’état d’urgence décrété par le gouvernement rassure les Français, prêts à renoncer à certaines libertés en échange de plus de sécurité. Au lendemain des attentats, une très large majorité de Français (84%) se disaient prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés, pour mieux garantir leur sécurité, selon une enquête IFOP – RTL.  Bien entendu même si cette mesure apparaît pertinente et indispensable on ne peut cependant ignorer que François Hollande tente d’en faire une exploitation politique. Ce n’est cependant pas une raison pour tomber dans le petit jeu politicien qui consiste à dire non aux mesures proposées par la majorité en place quand on est dans l’opposition et dire oui quand on fait parti de cette majorité. Si Juppé veut conserver sa crédibilité, il doit suivre sa propre ligne et non se situer par rapport aux postures de ses concurrents. « Attention (…) N’allons pas trop loin », a mis en garde mardi soir Alain Juppé au sujet de la prolongation de l’état d’urgence et du projet de loi anti-terroriste présenté demain en Conseil des ministres  lors d’un débat avec Gilles Kepel sur « la France face au terrorisme » à l’école supérieure des Mines à Paris. De même, « prolonger l’état d’urgence à nouveau pendant trois mois, je veux bien, mais par définition, c’est un état exceptionnel », a rappelé le candidat à la primaire de la droite et du centre. Après les attentats du 13 novembre, « nous étions dans un état d’urgence et si j’avais été parlementaire, je l’aurais voté » mais « on ne peut pas vivre en permanence en état d’urgence ». 

PME : pas de réchauffement « climatique » concernant l’environnement économique

PME : pas de réchauffement « climatique »  concernant l’environnement économique

D’une manière générale les  PME se montrent relativement attentistes voir pessimistes quant aux perspectives d’évolution de l’économie. En outre leurs difficultés financières ne s’améliorent pas notamment pour gérer leur trésorerie (attitude  des banques, délais de paiements etc). Ce que confirme l’étude réalisée par l’IFOP pour KPMG et la CGPME.  De ce point de vue cette étude va à l’encontre de l’amélioration qui aurait été constatée par l’INSEE en janvier 2016, qui constate le climat des affaires en France s’améliore légèrement :  « En janvier 2016, le climat des affaires en France s’améliore légèrement. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, gagne un point et retrouve son niveau de novembre. Il se situe à 102, un peu au-dessus de sa moyenne de long terme (100) atteinte à l’été. Le climat gagne deux points dans les services et un point dans le bâtiment et le commerce de détail. Il est stable dans l’industrie et le commerce de gros ».  A l’inverse dans l’étude IFOP, Ce qui caractérise le sentiment des PME c’est l’impression d’immobilisme de la politique économique en dépit de toutes les mesures qui ont été prises depuis la crise de 2008. Pourtant des évolutions sont intervenues dans le domaine fiscal en particulier,  malheureusement ces mesures sont souvent mal adaptées aux petites et moyennes entreprises. Surtout il apparaît que face au durcissement de l’environnement concurrentiel international l’adaptation de la politique économique n’est pas dans le rythme des mutations. Cette enquête de l’IFOP vient d’une certaine manière en contradiction avec nombre de prévisions économiques qui indiquaient  une nette reprise en 2016. Pour près de la moitié des PME interrogées on constate plutôt une réduction du volume d’affaires. À cela s’ajoute aussi une hausse des coûts des fournisseurs. Ce qui confirmerait que l’inflation nulle constatée par l’INSEE demeure très virtuelle pour les petites entreprises (comme pour les ménages d’ailleurs). Les P ME sont 45% à subir actuellement une baisse de leur chiffre d’affaires, 44% à constater une hausse des coûts des prix des fournisseurs – ce qui permet de relativiser l’impact de la baisse des prix des matières premières – et 23 % à rencontrer des problèmes de trésorerie ou de financements.  » L’inquiétude est particulièrement élevée dans les entreprises de 20 à 49 salariés et dans le secteur de la construction « , observe Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’IFOP.   » Les réponses au financement à court terme des PME n’ont pas été apportées. Le vrai sujet demeure celui de l’octroi de facilités de trésorerie pour couvrir les besoins de financement sur une très courte période, explique-t-il. (En raison notamment des délais de paiement excessif NT elle erre) Selon l’enquête publiée le 21 janvier par l’association CroissancePlus et la Médiation des entreprises, cette négligence/malveillance plomberait la trésorerie des PME d’environ 15 milliards d’euros

Sécurité routière : les nouvelles mesures inefficaces ?

 

La mortalité est «en hausse de 2,4% avec 3.464 personnes tuées» l’an dernier, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. En 2014, le bilan était déjà sombre. Après douze années de baisse, la Sécurité routière avait déjà enregistré une hausse de +3,5% par rapport à 2013, soit 3.384 morts sur les routes. Le gouvernement s’est engagé à passer sous la barre des 2.000 morts d’ici à 2020.  L’une des principales causes sont «des vitesses excessives». D’après le ministre, il y a «trop de relâchement» de la part des conducteurs. «Ces comportements sont irresponsables et peuvent être criminels!» dénonce-t-il. «25 % des accidents mortels sur les dix premiers mois de l’année ont pour cause principale la vitesse excessive ou inadaptée.» Autre cause accidentogène: la conduite addictive. «C’est la deuxième année consécutive d’augmentation du facteur stupéfiant, qui est impliqué dans 25 % des accidents mortels» selon le ministre en dépit de  l’abaissement de 0,5g/l à 0,2 g/l du taux légal d’alcoolémie pour les conducteurs novices pourtant plusieurs mesures avaient été prises en 2015.  Comme souvent en France quand on constate qu’une législation est peu ou  mal appliquée, on en ajoute une autre qui ne sera sans doute pas mieux respectée. D’où cet empilement de dispositions réglementaires qui permet à la France de posséder des plus grandes cathédrales administratives du monde. Face à la dégradation de la sécurité routière, Valls avait donc annoncé de nouvelles mesures. Pourquoi de nouvelles mesures, il n’en sait  sans doute rien mais ce n’est pas l’effet qui compte mais l’écho médiatique. Il  ne s’agit pas d’agir mais de donner l’impression d’agir. Comme pour l’emploi, Valls reprend la malheureuse formule « inversion de la tendance ». Il serait pourtant temps de comprendre que la politique de sécurité routière complètement indigente du fait en particulier de l’absence de gouvernance. La philosophie des services de contrôle consiste à faire du chiffre et non à se  polariser sur les facteurs de risque. Exemple il est plus facile pour les brigades de gendarmerie de se positionner au sein même de petit village dont  la circulation ne présente aucun risque que de se focaliser sur les lieux et véhicules de risques potentiels. On préfère additionner les infractions accessoires voire dérisoires que de contrôler les infractions graves qui demandent davantage de temps, de compétence  et de travail. Il conviendrait de vraiment réfléchi professionnaliser les services de contrôle dans sur une structure complètement dédiée et spécialisée dans le contrôle routier.

Renault-Nissan: 4ème constructeur mondial

Renault-Nissan: 4ème constructeur mondial

Un  total de ventes qui s’établit à 8,22 millions de véhicules (dont 2.8 par renault).  L’alliance franco-japonaise n’a pas encore dévoilé les chiffres officiels, qui prendront également en compte les voitures Lada sorties des chaînes d’Avtovaz, dont Renault-Nissan a pris le contrôle à la mi-2014. Mais même sans l’apport du constructeur russe, elle se classe d’ores et déjà quatrième derrière le sud-coréen Hyundai Motor (8,01 millions). Dans une interview accordée cette semaine au quotidien économique Nikkei, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, qui rêve de la troisième place mondiale, a de nouveau plaidé pour un renforcement des synergies entre les deux groupes. L’objectif est de réaliser des économies d’au moins 4,3 milliards d’euros en 2016, contre 3,8 milliards en 2014. Le dirigeant est par ailleurs revenu sur l’accord conclu en décembre avec l’Etat français après des mois de tensions, estimant qu’il avait « stabilisé l’alliance ». « C’est une issue positive: il n’y a plus de questions, de doutes, de discussions. C’est derrière nous », a-t-il insisté.  Le marché automobile a encore été dominé en 2015 par le géant japonais Toyota (10,15 millions), seul constructeur à franchir la barre symbolique des 10 millions d’unités vendues pour l’ensemble de ses marques (Toyota, voitures de luxe Lexus, mini-véhicules Daihatsu, poids lourds Hino). L’allemand Volkswagen, qui regroupe douze marques dont Audi, Skoda, Porsche ou Scania, arrive deuxième (9,93 millions), juste devant l’américain General Motors (9,8 millions), numéro un mondial pendant 70 ans avant d’être détrôné par Toyota en 2008.

 

(avec AFP)

Gouvernement : démission de Christiane Taubira, sale coup pour Hollande

Gouvernement : démission de Christiane Taubira, sale coup pour Hollande

 

Un communiqué officiel annonce la démission de Christine Taubira. De toute évidence un sale coup pour François Hollande qui souhaitait garder l’intéressé pour rééquilibrer son image à gauche. On sait depuis longtemps que Christiane était en désaccord avec le gouvernement de Manuel Valls sur un certain nombre de mesures sécuritaires. Elle s’était d’ailleurs clairement exprimée contre la déchéance de nationalité, elle était aussi en désaccord sur certaines dispositions de l’état d’urgence. Du coup, Valls avait décidé de prendre sa place pour présenter les orientations sur ce sujet devant le Parlement. D’une manière plus générale depuis déjà un certain temps,  Christiane Taubira avait pris ses distances avec une politique générale considérée comme  trop libérale en matière d’économie et trop autoritaire en matière de sécurité. Cette démission soudaine risque de contribuer à déstabiliser un peu plus la candidature de François Hollande en 2017. Il n’est d’ailleurs pas impossible que l’intéressée envisage de se présenter pour l’échéance présidentielle à venir,  comme elle l’avait fait face à Jospin, ce qui par parenthèse avait contribué à la défaite de l’ancien Premier ministre. La gauche de la gauche qui était en recherche d’un leader crédible pourrait rapidement se placer sous la bannière de Christine Christiane Taubira. En prenant sa distance avec le gouvernement Christiane Taubira se met en posture de représenter cette gauche en particulier si François Hollande devait retirer sa candidature. Christiane Taubira était devenue en réalité la caution de gauche d’un gouvernement à l’orientation de plus en plus libérale dans le domaine économique et de plus en plus ferme sur le plan sécuritaire. Cette démission réjouira sans doute la droite qui réclamait depuis longtemps la démission de Christine Taubira mais elle risque de mettre François Hollande dans une position particulièrement délicate vis-à-vis de la mouvance plus gauchiste du PS mais aussi d’autres partis comme les écolos ou le PC. 

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Accords d’entreprises par référendum (la ministre du travail)

Accords   d’entreprises par référendum (la ministre du travail)

Pour la ministre du travail, un  accord doit obtenir la signature de syndicats recueillant au moins 50% des voix aux élections professionnelles, a-t-elle rappelé, soit « une autre voie » peut être suivie, la signature d’un accord par des organisations syndicales représentant au moins 30%, « plus » l’assentiment majoritaire des salariés. Cette voie consisterait donc à donner à ces syndicats signataires, s’ils représentent au moins 30%, « la possibilité de déclencher un référendum d’entreprise », a expliqué la ministre du Travail. Il faut « donner cette capacité d’entendre aussi les salariés », a dit Mme El Khomri, en insistant sur le fait qu’il ne s’agissait « pas d’un référendum à la main des entreprises mais d’un référendum à la main des organisations syndicales ». Que se passerait-il si le résultat de ce référendum était en contradiction avec l’expression des syndicats majoritaires, y aurait-il une possibilité pour eux de mettre leur veto à cet accord? « Non », a répondu la ministre, ce référendum sera « contraignant ». « Voilà la règle qui serait une nouvelle règle », a-t-elle ajouté. ‘(AFP)

Code du travail – réforme Badinter : du flou dans l’application

Code du travail – réforme Badinter : du flou dans l’application

 

 

Le rapport Badinter reprend en les simplifiant très fortement les principes du code du travail actuel. La seule innovation concerne l’organisation et la durée du travail deux aspects qui pourront être négociés  au sein de  l’entreprise.

Rapport Badinter Article 38. La durée normale du travail effectif est établie par les conventions et accords collectifs et, à défaut, par la loi. Les heures de travail accomplies au-delà de la durée normale ne peuvent dépasser une limite fixée par convention ou accord collectif ou, à défaut, par décret. Elles donnent lieu à une rémunération majorée. Le calcul de la durée normale de travail s’effectue par périodes hebdomadaires, sauf si les conventions et accords collectifs en disposent autrement.

Il faut d’abord noter le changement sémantique on ne parle pas de durée légale du travail mais de durée normale du travail une sémantique qui pourrait peut-être permettre de remettre en cause le tabou des 35 heures. En outre la possibilité d’organiser le temps de travail au sein de l’entreprise permettrait d’une certaine manière de remettre en cause la durée légale actuelle. Un point d’ailleurs que franchit Macron qui considère que dès lors  qu’un accord d’entreprise autorisant ce dépassement- dans une problématique de maintien de l’emploi- le principe même des 35 heures est remis en cause. Ce à quoi s’oppose encore Valls et la ministres du travail qui veulent maintenir le concept de durée légale de travail et rémunérer aussi  les heures supplémentaires à hauteur d’au moins 10 %. Une différence de taille entre Valls et Macro. Il n’en demeure pas moins qu’avec ce nouveau concept de durée normale on ajoute un peu de flou à ce qui pourrait être retenu dans le code du travail final  et surtout dans la pratique. Durée légale du travail, durée normale du travail ou durée réelle du travail autant de définitions qui ne couvrent  pas les mêmes contenus. Finalement il se pourrait bien qu’on ne remette pas en cause le dogme des 35 heures pour la durée légale du travaille mais qu’on puisse la contourner après des accords notamment au sein de l’entreprise.

Poutine : une fortune de 40 milliards ?

Poutine : une fortune de 40 milliards ?

 

 

D’après le sous-secrétaire d’État au Trésor américain, Poutine serait à la tête d’une énorme fortune de près de 40 milliards. Des chiffres évidemment difficiles à vérifier car tout ce qui concerne la fortune de Poutine relève du secret le plus total. Ce qui est certain c’est que de la fortune de Poutine comme celles des oligarques est énorme.  Certains ont pu ainsi en quelques années amasser des milliards pour contrôler l’économie russe, prendre des participations financières au plan international et même entretenir des danseuses comme les clubs de football professionnels en Europe. Pratiquement dans aucun autre pays il n’est possible de devenir milliardaire en quelques années, sauf en Chine où les apparatchiks se sont également accaparés la richesse nationale. On objectera que la lutte contre la corruption est en cours en Russie mais elle vise essentiellement des milliardaires opposés politiquement à Poutine. Lequel n’hésite pas à les faire emprisonner voire à les empoisonner comme l’a révélé récemment la justice britannique. Les  évaluations sont notamment  basées sur les déclarations d’un analyste politique et dissident russe, Stanislav Belkovsky. Lors d’une interview au Guardian et à Die Welt en 2007, il affirmait que Poutine détenait 37% de la compagnie pétrolière Surgutneftgaz ainsi que 4,5% du géant du gaz Gazprom. Les 40 milliards de dollars correspondaient tout simplement à la somme de la valeur de marché de ces participations, en 2007.  Depuis, Belkovsky a donné une autre interview en 2012, au Bureau of Investigative of journalism. Le chiffre qu’il y évoque est nettement élevé, pour la simple raison qu’entre temps les actions de ces deux entreprises ont flambé. Il évalue donc alors la fortune supposée de Poutine à « 60-70 milliards de dollars”. D’où la fourchette mentionnée par Bloomberg.  Un haut responsable du Trésor américain a affirmé que le président russe Vladimir Poutine était « corrompu », dans un reportage que la BBC devait diffuser lundi soir. « Nous l’avons vu enrichir ses amis, ses proches alliés, et marginaliser ceux qu’il ne considère pas comme ses amis en utilisant les ressources de l’Etat », a déclaré Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor en charge de la lutte contre le terrorisme, à l’émission Panorama, qui a publié des extraits en amont. « Que ce soit la richesse énergétique de la Russie ou d’autres contrats publics, il les distribue à ceux dont il pense qu’ils vont le servir au détriment des autres. Pour moi, c’est précisément ce qu’on appelle de la corruption », a-t-il ajouté. Alors que plusieurs proches de Vladimir Poutine sont déjà sous le coup de sanctions décidées par Washington en 2014, c’est la première fois selon la BBC que l’administration américaine accuse le président en des termes aussi explicites.

 

Littérature politique : après le livre de Sarkozy, celui de Morano

Littérature politique : après le livre de Sarkozy, celui de Morano

C’est évidemment la rentrée littéraire dans le monde politique notamment chez les candidats à la primaire à droite. Après le mea culpa de Sarkozy « la France pour la vie » c’est maintenant au tour de Nadine Morano d’annoncer son prochain bouquin. Un livre qui sera un peu à l’image de celui de Sarkozy, un livre d’ego, puisqu’elle entend surtout parler d’elle-même. De toute évidence cela risque de constituer l’événement littéraire de la rentrée tellement Morano est  la littérature ce que McDo est à la gastronomie.  Morano veut vraisemblablement copier Sarkozy qui prend le prétexte d’une fausse introspection pour surtout parler de lui-même. Le titre pourrait d’ailleurs être « moi, moi, moi » ! On attend évidemment avec impatience l’œuvre de Nadine, l’inénarrable créatrice du concept de la race blanche. Comme on le sait la plupart de ses livres politiques ne sont pas écrits par les intéressés mais par des nègres. Pour Morano il faudra surtout sans doute choisir un nègre blanc. Espérer aussi qu’elle lira son livre !  Morano déclare souvent ne pas appartenir à «  l’espèce bien-pensante » ! Un nouveau concept linguistique aussi ridicule que celui de race qui scientifiquement n’a jamais eu aucun fondement. Qu’on emploie certes dans le langage courant mais qui convient mieux aux chiens qu’aux hommes. Morano qui innove dans la pensée raciste se distingue aussi t dans l’ingénierie sémantique douteuse.  Nadine Morano, sanctionnée par son parti Les Républicains pour avoir parlé de la France comme d’un pays « de race blanche ». « Je parle vrai, je dis les choses avec sincérité, je crois que les Français ne supportent plus cette espèce de bien-pensante qui consiste à nier ce que nous sommes et à ne pas apporter de solution », a-t-elle poursuivi. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré qu’elle maintenait sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue du scrutin présidentiel de 2017. « J’ai envie d’apporter aux Français un langage de sincérité, de vérité », a-t-elle expliqué. Au secours !

Fonction publique : grève traditionnelle de rentrée

Fonction publique : grève traditionnelle de rentrée

Pratiquement tous les ans les syndicats les plus gauchistes appellent les salariés de la fonction publique a participer au rituel de la grève Fourretout. C’est devenu une telle tradition qu’on pourrait inscrire cette grève dans le calendrier officiel et pourquoi ne pas ajouter un jour de fête comme le 1er mai. Comme d’habitude, la participation sera très moyenne précisément parce que la répétition de cette grève annuelle fatigue nombre de fonctionnaires (d’usagers encore plus) et surtout parce que les revendications constituent une véritable auberge espagnole. Certes on peut comprendre que les fonctionnaires aient des revendications à faire valoir encore faudrait-il pour réussir un mouvement significatif à la fois clarifier la problématique revendicative et rechercher la plus grande unité d’action. Pour obscurcir encore davantage les revendications les taxis seront également en grève dans toute la France pour protester contre la concurrence des VTC (voitures de tourisme avec chauffeur), dont ils réclament la suppression. Les taxis ont certes des raisons objectives de protester contre la concurrence déloyale pour autant ils ne clarifient  pas le motif de leur mécontentement en rejoignant les fonctionnaires. En dépit de l’appel de syndicats majoritaires CGT, FO, FSU, Sud et autre syndicats corpo ce mouvement revendicatif ne regroupera sans doute pas plus de 20 à 30 % de grévistes. Les syndicats en France sont malheureusement peu représentatifs mais avec ce type de grève on voudrait faire la démonstration de leurs faiblesses qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Selon le ministère de l’Education nationale, 13% des enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) ont déclaré leur intention de faire grève.

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