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Archive mensuelle de janvier 2016

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« Macron élève le débat » (Parisot)

« Macron élève le débat » (Parisot)

L’ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot n’a sans doute pas tort de considérer que Macron apporte un peu d’air frais dans l’atmosphère polluée par l’immobilisme des politiques classiques. Mais d’une certaine manière Laurence Parisot  survalorise l’effet de la loi Macron de juillet, loin d’être à la hauteur des enjeux et surtout sorte d’auberge espagnole de mesures hétéroclites. Macron est sans doute plus novateur dans ce son discours  que dans ses actes,  coincé qu’il est lui aussi par le conservatisme de la classe politique. Le propos de Laurence Parisot  paraît cependant pertinent quant à la nouveauté qu’apporte macro (interview JDD)

«  La loi Macron, adoptée en juillet, va s’avérer riche et féconde. Si elle a été autant débattue, c’est qu’en creux, elle démontre l’obsolescence du clivage gauche-droite. La droite aurait dû concevoir ce texte. La gauche a réalisé – avec surprise – qu’elle pouvait le faire. Cette loi adapte au monde d’aujourd’hui des pans entiers de notre économie, et des plus divers : le statut des notaires, l’ouverture des commerces le dimanche, la circulation des autocars, etc. Notre pays, comme le chêne de La Fontaine, était près d’être déraciné par les vents de la mondialisation. Il se découvre roseau, souple et résistant. C’est un début. On sait qu’il faudra plusieurs lois Macron pour une modernisation totale de la France. La démarche apporte de la liberté, elle respecte l’égalité et n’entame en rien la fraternité. Comment pourrait-on d’ailleurs penser les dimensions économique et sociale sans intégrer les événements tragiques de 2015 en France, sans appliquer à la lettre notre devise républicaine? L’ouverture du dimanche encadre mieux la rémunération supplémentaire. L’épargne salariale, élargie, favorise l’accès de tous aux actions gratuites. La libéralisation des transports publics par autocar permet de voyager à ceux qui n’en avaient pas les moyens. Cette loi, qui n’est pas partisane, est totalement cohérente avec nos valeurs fondamentales. Elle dérange seulement ceux qui veulent à tout prix la perpétuation de la lutte des classes. Emmanuel Macron casse les tabous. Il veut faire avancer les débats sur des sujets jusque-là figés. À chacun maintenant d’attraper la balle au bond! Qui à droite ou à gauche ose parler du statut de la fonction publique? Qui propose une solution? Pour cette question si importante sur les plans historique, juridique et social, qui fait autre chose que s’indigner ou tenter vainement de mettre Emmanuel Macron en contradiction avec lui-même? Il est l’un des rares à élever le débat. Il reste aux élites françaises à se mettre au diapason du monde actuel, et de cette transformation inouïe dans l’histoire de l’humanité que sont la numérisation et la robotisation. Ni la gauche ni la droite n’intègrent naturellement la dimension économique, sans angle mort ni a priori partisan. À la hausse de la pression fiscale initiée sous le mandat de Nicolas Sarkozy, à l’incapacité de droite à comprendre l’intérêt du dialogue social, le rôle de la société civile, et celui des corps intermédiaires discrédités à tort, répondent à gauche, les erreurs du début du mandat de François Hollande, l’ignorance ordinaire de la vie de l’entreprise ou l’incapacité à traiter différemment une TPE et une société du CAC 40. Il faut faire sauter ces limites idéologiques! La loi a été adoptée. Elle est passée par le 49-3, ce qui est constitutionnel. La rue n’a pas connu pour autant de révolution. Cela montre bien qu’un chemin est, non seulement possible, mais souhaitable. Le seul secret, c’est de travailler. Et là, la rigueur et la préparation ont été grandes, depuis la commission Attali, installée par Nicolas Sarkozy, jusqu’à la mise en œuvre de ses ­recommandations par François Hollande et Manuel Valls. Cette loi est le produit d’un mariage d’idées. Nous devons aller plus loin. Une majorité de Français demande une métamorphose de notre pays. Tous les sociaux-démocrates, c’est-à-dire tout le centre gauche et tout le centre droit, devraient s’engager dans cette voie nouvelle et enthousiasmante. Mais s’y opposent les modes de scrutin actuels. Le scrutin majoritaire à deux tours fabrique un clivage mécanique entre gauche et droite tandis qu’un scrutin proportionnel à un seul tour inciterait à des coalitions où se retrouveraient droite modérée et gauche moderne. C’est en procédant de cette manière que l’Allemagne a retrouvé son leadership, et que l’Espagne tente d’éviter un populisme, par nature toujours extrémiste. Le ministre de l’Économie prépare un nouveau texte. La droite aura à démontrer sa sincérité et son souci de l’intérêt général et la gauche, sa modernité économique. L’une comme l’autre, pour relever le défi de la croissance et de l’emploi, se devront de soutenir la loi Macron 2, dite loi NOÉ (nouvelles opportunités économiques) car c’est bien le désastre qu’il convient d’éviter. »

Banques : les faillites pour les clients !!

Banques :   les faillites pour les clients

 

 

C’est une bien curieuse philosophie et un drôle de principe économique que de vouloir faire endosser les faillites des banques par des clients. C’est pourtant ce principe qui a été retenu par la commission européenne et qui doit être transposé dans la réglementation de tous les Etats. Une idée (et une pratique) qui nous vient des États-Unis. L’idée c’est que l’argent public n’a pas intervenir en cas de faillite bancaire. Notons cependant que c’est grâce à l’intervention publique que le système bancaire a pu être sauvé en Europe, les banques ayant par ailleurs remboursé les aides reçues. Dans le même temps aux États-Unis, on a laissé les banques s’écrouler,  ce qui est à l’origine de la crise bancaire mondiale. Quel est en effet la logique qui justifie de solliciter les clients ? Certes les actionnaires et les créanciers devront apporter leur contribution au sauvetage des banques en difficulté mais pourquoi demander aussi ou plutôt imposer une contribution aux clients. Dans quel autre secteur économique demande-t-on aux clients de sauver leur fournisseur ? Aucun évidemment tellement l’idée est saugrenue. On objectera que pour l’instant ne seront sollicités que les clients disposant de comptes supérieurs à 100 000 €. Or ces sommes n’appartiennent pas nécessairement entièrement au déposant (trésorerie des déposants, des commerçants par exemple ou fruits d’une transaction par exemple immobilière) ;  l’idée la plus saine consisterait à renforcer les fonds propres des banques bien au-delà de ce qui est prévu afin de couvrir les risques au lieu de dilapider les profits en distribuant des dividendes exorbitants. Depuis plusieurs semaines, la Commission européenne somme donc  les Etats-membres de transposer dans leur droit les règles sur le redressement des banques en faillite, qui doivent entrer en vigueur début 2016. Cette directive intitulée « BRRD » est un maillon essentiel de l’union bancaire, qui doit désormais protéger les contribuables afin qu’ils n’aient pas à mettre la main à la poche pour sauver les banques. Elle prévoit pourtant que les épargnants les plus aisés puissent être touchés au portefeuille en dernier recours par les banques en faillite. Selon la directive adoptée au printemps 2014 après d’âpres négociations, lorsqu’une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l’empêcher de sombrer. Si la faillite ne peut être évitée, le renflouement interne, ou « bail-in », s’appliquera, par opposition au « bail-out », privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public. « Ces règles prévoient notamment que les actionnaires et les créanciers des banques assument leur part des coûts dans le cadre d’un mécanisme de ‘renflouement interne’ », a rappelé la Commission européenne dans un communiqué qui en faite sa ligne sur la philosophie américaine. Une philosophie qui s’y elle avait été pratiquée dans plusieurs pays européens en crise aurait tout simplement conduit à des catastrophes financières, économiques et aussi sociales.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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Programme économique du FN : la ruine du pays

Programme économique du  FN : la ruine du pays

 

Pour l’essentiel le programme du FN se résume à l’abandon de l’euro et au retour au franc. Une orientation qui fait complètement abstraction de la complexité des processus de production, de leur nature et des champs géographiques d’échanges. Inévitablement, le retour au franc se traduira par une inflation immédiate de l’ordre de 20 à 25 % qui entamera d’autant les revenus. Il est en effet illusoire de penser que la France sera en  capacité d’atteindre la compétitivité nécessaire pour maintenir des productions relocalisées à leur prix actuel. Cela en raison du niveau et de la structure des coûts. À moins de réduire de manière drastique salaire et fiscalité. Aujourd’hui notre économie est internationalisée à plus de 50 % (import plus export sur PIB). A qui vendra-t-on par exemple nos matériels de transport notamment dans l’aéronautique ou dans la  construction automobile. En outre, nombre de productions françaises reposent  sur des processus de production largement internationalisés. C’est le cas par exemple pour Airbus dont les éléments sont fabriqués dans une dizaine de pays au moins. L’abandon de l’euro et la fermeture des frontières va donc renchérir les importations et tuer nos exportations. Une brutale dévaluation de la monnaie, avec son corollaire qu’est l’inflation,  se traduirait par un chômage d’un million de chômeurs en plus sur un an si l’on tient compte des effets des pertes de marché à l’exportation et des pertes de consommation de produits élaborés en France mais devenus trop chers. Le programme du FN comporte par ailleurs bien d’autres contradictions et approximations. Il faut notamment noter la promesse illusoire d’augmentation de pouvoir d’achat de plusieurs catégories qu’on ne pourrait financer que par l’emprunt c’est-à-dire en augmentant encore la dette donc en dépendant encore davantage de l’étranger qui précisément détient majoritairement cette dette. Du coup les taux d’intérêt s’envoleraient et viendraient peser encore davantage à la fois sur la compétitivité des entreprises et sur la consommation. Pour résumer le programme économique du FN conduirait à la ruine du pays et cela rapidement d’autant il ne faudrait guère compter sur la complaisance des agences de notation, des prêteurs et des investisseurs. Ou bien ce programme économique constitue une imposture ou bien il révèle une méconnaissance totale de l’évolution structurelle des processus de production notamment de l’internationalisation des économies. 

Télécom-télé : TF 1 vendu à Orange ?

Télécom-télé : TF 1 vendu à Orange ?

D’après le Canard enchaîné la vente de TF1 à Orange ne serait plus exclue dans le cadre des restructurations du secteur des télécoms ce qui permettrait aussi à Bouygues de monter au capital d’Orange. Ce serait d’abord l’occasion de restructurer le secteur des télécoms considéré comme trop concurrencé avec 4 opérateurs. La coopération entre Orange et TF1 rendrait possible un renforcement de l’audience de TF1 en perte de vitesse depuis des mois et même des années.  Accessoirement cela rendrait possible une plus grande influence de l’Etat sur la chaîne télévisée  (l’État est actionnaire à hauteur de 23 % chez Orange). Dans l’immédiat, Orange souhaiterait  obtenir 10% du capital de TF1, ce qui reviendrait à permettre à son principal actionnaire, à savoir l’Etat, d’avoir un pied dans la chaîne privée, selon des révélations du Canard enchaîné de mercredi. En contrepartie, Bouygues, qui détient TF1, pourrait s’allier à Orange. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande serait à la manœuvre.  A 17 mois de l’élection présidentielle, François Hollande effectue une vaste refonte du PAF. Après la série nominations à France Télévisions (Delphine Ernotte en a pris la direction, Michel Field va piloter l’information), le chef d’Etat serait en train de s’accorder avec… Martin Bouygues, propriétaire réputé « sarkozyste » du groupe éponyme et donc de TF1. En effet, Le Canard enchaîné révèle mercredi qu’Orange, l’opérateur dont l’Etat français détient 23%, étudie la possibilité de prendre une participation de 10% de la chaîne privée. Ce qui permettrait à l’Etat de s’inviter à la table des actionnaires de la Une. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande est à la manœuvre pour permettre à LCI, la chaîne d’informations en continu affiliée à TF1, d’être présente sur la TNT gratuitement. Pourtant, en juillet 2014, Martin Bouygues n’avait pas obtenu gain de cause : le Conseil supérieur audiovisuel (CSA) avait refusé d’accorder un créneau TNT à LCI, plaçant la chaîne dans une situation financière délicate. Le 17 novembre dernier, le CSA est officiellement revenu sur sa décision. Le Canard enchaîné évoque même une vente de TF1 à Orange. En contrepartie, le groupe Bouygues pourrait bientôt sceller un accord pour monter au capital d’Orange – à hauteur de 10 à 12%. Cela fait un an que des spéculations circulent autour de Bouygues Télécom, poussé à la fusion avec l’un de ses trois concurrents, Orange, SFR-Numericable ou Free. Pourquoi de telles manœuvres? Pour Le Canard enchaîné, la raison est avant tout politique : « avoir la main » sur TF1 et LCI avant 2017… pour mieux « contrer BFMTV, que François Hollande juge ‘hostile’ à son action politique ».

L’évolution du pétrole en 2016 : en hausse ou en baisse ?

L’évolution du pétrole en 2016 : en hausse ou en baisse ?

En dépit de modèles de modèles sophistiqués notamment économétriques les prévisionnistes sont un peu dans le brouillard pour pronostiquer l’évolution du pétrole en 2016. La vérité c’est que ces experts ont la plupart des raisonnements très enfantins « quand la baisse est forte elle ne peut être suivie que d’une hausse » et inversement. Un raisonnement qui a été suivi pour prévoir l’évolution en 2015, raisonnement évidemment complètement faux puisque les cours ont perdu 60 à 70 % de leur valeur depuis 2014. En fait  l’in certitude sur les cours à venir se nourrit surtout des les interrogations concernant la croissance mondiale. Or tous les experts, toutes les institutions envisageaient  une sortie de crise pour l’économie mondiale en 2016. Malheureusement rien n’est sûr comme vient précisément de le dire le FMI qui considère que l’évolution de l’activité mondiale suscite des inquiétudes. Une information qui a été peu reprise jusqu’alors, la plupart des journalistes et experts étant en vacances pendant la trêve des confiseurs. La principale incertitude tourne autour de l’ampleur du recul de l’activité de la Chine (dont on sait que la plupart des statistiques sont complètement faussés pour des motifs politiques) ;  au recul des imports  et des exports s’ajoute mécaniquement le recul de la production industrielle. Des reculs qui témoignent de la faiblesse de la demande mondiale. Bref la demande de pétrole se tasse nettement au moment précis où les pays producteurs se sont engagés dans une fuite en avant afin de produire  davantage et tenter ainsi de compenser la baisse des cours. Or rien n’indique que l’économie mondiale va se redresser en 2015 et   le déséquilibre offre demande va continuer de s’accentuer.  Il y a un an, après la division par deux en six mois du prix du pétrole, les analystes prédisaient une remontée des cours en 2015 alors. Mais aujourd’hui, le scénario se répète: les analystes prévoient un rebond pour 2016 alors que les positions à découvert sur les contrats à terme du pétrole américain ont atteint début décembre un niveau record.  La divergence entre analystes et traders tient aux hypothèses choisies en matière de réponse des producteurs à l’excédent de pétrole actuel sur le marché mondial, qui atteint deux millions de barils par jour (bpj) selon certains analystes.  Nombre de ces derniers s’attendent à un rebond des cours fin 2016, ce qui permettrait au cours moyen du baril sur l’année de s’afficher en hausse, grâce à la diminution des pompages, notamment aux Etats-Unis, une partie des producteurs baissant les bras face à l’accumulation de leurs dettes et à la baisse de leurs recettes.  Pour l’instant, le marché n’a guère montré de signes de confiance dans une reprise des cours fin 2016.

Seulement 800 voitures brûlées !!!

Seulement 800 voitures brûlées !!!

 

On se demande s’il y a vraiment lieu de ce réjouir  que durant la nuit de la Saint-Sylvestre « seulement » 804 véhicules aient été incendiés au lieu de 940 l’année passée. Cela démontre à l’évidence le manque d’efficacité des forces de l’ordre qui pourtant était en nombre sur la voie publique puisque 100 000 policiers étaient mobilisés, plus les militaires. En tout cas le ministère de l’intérieur considère cette baisse de 15 % comme un succès. D’une certaine manière ce chiffre témoigne de la banalisation des actes d’incivilités dans notre société démocratique. On peut même se demander si une certaine tolérance autorise désormais la destruction de biens. Une situation évidemment intolérable qui démontre toute la fragilité d’une société où le rôle régalien renonce à être  assumé. Bien sûr il ne s’agit que d’automobiles et heureusement il n’y a pas eu mort d’homme mais comment penser que des forces de l’ordre incapables de s’opposer à de tels actes de vandalisme soient aussi en situation de contrôler et d’empêcher des atteintes plus graves comme le terrorisme. De toute évidence nos sociétés démocratiques ne sont pas équipées pour lutter contre la délinquance ordinaire et encore moins criminelle. À cet égard on peut s’étonner que des mesures législatives n’est pas encore été prises pour sanctionner de manière impitoyable ces atteintes habituelles à l’ordre public qui en encourage d’autres beaucoup plus criminels. Des chiffres qui relativisent  l’activité tous azimuts des forces de sécurités lors de cette Saint-Sylvestre, qui avait lieu moins de deux mois après les attentats  qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis. « Plus de 100 000 policiers et gendarmes » étaient mobilisés dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur, sans compter les militaires. Et les grandes agglomérations et les zones périurbaines françaises ont été quadrillées comme jamais.  Une part importante des dérapages habituels de la « 25ème heure » comme disent les policiers, les violences habituelles entre minuit et une heure du matin, a certainement été évitée grâce à cette présence d’uniformes dans les rues. Autre hypothèse : l’impact psychologique et morale des attentats qui a pesé sur l’ensemble des Français. Un impact qui a peut-être refréné et responsabilisé certains jeunes habitués à se défouler lors du réveillon.

Attentat sur des militaires à Valence

Attentat sur des militaires à Valence

 

Hollande avait raison au moins sur un point lors de ses vœux : la menace terroriste est loin d’être terminée  comme en témoigne cette tentative d’attentat sur des militaires à Valence on comprend évidemment qu’il soit particulièrement complexe de prévoir ces tentatives d’actes criminels qui peuvent être l’œuvre de n’importe quel fou, endoctriné ou non ;  la conséquence c’est qu’il ne faut pas baisser la garde et au contraire accroître encore le dispositif de renseignement de surveillance de prévention et de sanction. Du coup les tergiversations surtout à gauche mais aussi à droite sur la nature de la politique de lutte contre le terrorisme apparaissent assez dérisoires voire pathétiques. On attendrait sur cette question l’unité nationale qui s’impose compte tenu de l’ampleur de l’enjeu d’autant que la menace ne vise pas uniquement le territoire national et qu’elle présente de plus en plus des dimensions internationales. Une voiture a foncé vendredi après-midi sur quatre militaires français en faction à proximité de la grande mosquée de Valence (Drôme) qui ont ouvert le feu sur le conducteur, lequel est grièvement blessé, ont annoncé les autorités. « L’individu auteur de l’attaque a été aussitôt interpellé et hospitalisé dans l’attente d’être entendu », écrivent dans un communiqué commun les ministres de la Défense Jean-Yves Le Drian et de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.  Le véhicule est revenu à la charge à deux reprises, et les militaires ont ouvert le feu au deuxième assaut, blessant l’attaquant à la jambe et au bras, a indiqué sur iTELE le maire de Valence, Nicolas Daragon.

Faire baisser le chômage ou les statistiques

Faire baisser le chômage ou les statistiques

 

Comme l’a démontré encore un récent sondage Odoxa pour le Parisien et France Info la question du chômage est la première priorité des Français (56 %). Du coup Hollande qui s’est beaucoup étalé sur la problématique du terrorisme a bien été obligé d’intégrer cette préoccupation lors de son discours pour les vœux 2016. Pour cela,  le président de la république comptait surfer sur la reprise internationale annoncée par tous les experts en 2016 mais qui semble aujourd’hui contredite. Il est clair qu’avec une croissance ridicule (autour de 1 % en 2015)  et compte tenu de la démographie il était impossible d’inverser les tendances lourdes en matière d’emploi. En fait le bilan de Hollande en matière d’emploi est catastrophique puisque de 2012 à 2015, le nombre de chômeurs aura augmenté d’environ 600 000 (à comparer au 1 million supplémentaire du quinquennat de Sarkozy.). Pour la nouvelle année, plus de 50% des Français souhaitent voir le nombre de chômeurs diminuer selon un sondage. De nouvelles mesures seront annoncées en janvier par le Premier ministre Manuel Valls pour dynamiser le marché de l’emploi.  Le léger recul de 0,4% du chômage en novembre est-il de bonne augure pour 2016 ? C’est ce qu’espèrent la majorité des Français (56%) pour 2016 alors que  »faire baisser le chômage » occupe de nouveau la place de premier vœu pour l’année à venir parmi une dizaine de souhaits, selon un sondage publié jeudi 31 décembre et mené par Odoxa pour Le Parisien, France Info et l’entreprise MCI (événementiel). « Le record des chiffres du chômage en octobre » est ainsi l’événement économique le plus marquant de 2015 pour 63% des Français. Pôle emploi recensait fin octobre 3,59 millions de chômeurs en métropole, un record. La statistique a, depuis, légèrement baissé en novembre avec un nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A qui a reculé de 15.000. Pour la nouvelle année, plus de 50% des Français souhaitent voir le nombre de chômeurs diminuer selon un sondage. De nouvelles mesures seront annoncées en janvier par le Premier ministre Manuel Valls pour dynamiser le marché de l’emploi. . Les perspectives demeurent cependant relativement sombres. En se fondant sur un taux de croissance de 1,5 % en 2016 l’INSEE espère simplement que le taux de chômage passera de 10,2 % à 10 %. Pas vraiment de quoi résorber le stock de chômage depuis l’arrivée de Hollande. Du coup on comprend mieux la proposition de mettre en formation 500 000 chômeurs d’autant que ces chômeurs en formation ne sont plus comptés dans les statistiques de la nouvelle méthodologie de pôle emploi. On peut se réjouir de ce vaste plan de formation qui aurait dû être mise en place depuis longtemps puisque malheureusement on sait que l’énorme manne des crédits de formation permanente ( 35 (milliards par an !) ne bénéficie qu’à la marge à ceux qui en ont le plus besoin :  les chômeurs. Cependant cela pourrait aussi être destiné à faire artificiellement diminuer les statistiques de chômage en tout cas à retarder leurs publications puisqu’il n’est pas certain que des chômeurs formés trouveront nécessairement un emploi. Tout dépendra en effet du niveau de reprise économique. De ce point de vue il ne faut guère escompter plus de 1,4 % pour la France comme le prévoit la BCE et peut-être moins en raison du ralentissement de l’activité mondiale.

CAC 40 : plus ou moins 10 % en 2016 ?

 

 

 

Rien de mieux que la méthode Coué pour encourager les investisseurs sur les marchés financiers De nombreux gestionnaires voient le CAC 40 dépasser les 5000 points d’ici à un an, grâce aux profits des entreprises. Et peut-être même gagner 10 %. Pourtant on pourrait s’interroger sur le différentiel de rentabilité entre la bourse française et la bourse américaine. Une bourse française qui a permis de dégager sur l’année 2015 un taux de rentabilité de 6  à 7 % cela avec une croissance du PIB  insignifiante tandis que par exemple le Dow Jones, lui, reculait de plus de 2 % alors que l’activité aux États-Unis connaissait une accélération remarquable (plus de 2,5 % d’augmentation du PIB).  – Wall Street a enregistré des performances disparates en 2015, marquée en particulier par la déprime des matières premières qui a pesé sur le Dow Jones alors que le Nasdaq a bénéficié des performances de stars de la technologie.  Selon des résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé sur l’année 2,23% à 17.425,03 points, sa première baisse depuis la crise financière de 2008.  Le Nasdaq (sur les valeurs technologiques) en revanche a gagné 5,73% à 5.007,41 points.  Particulièrement suivi par les investisseurs, l’indice élargi S&P 500 a reculé de juste 0,73% à 2.043,94 points. On objectera peut-être que les investisseurs avaient anticipé les années écoulées les profits qui devaient être réalisés. On peut quand même se demander quelle est la logique économique de ce décalage sur les cours boursiers ;  certains feront observer que l’évolution des cours de la bourse tient compte des résultats financiers des entreprises. Mais des les entreprises qui ont surtout réalisé des profits grâce à des restructurations (intégrant des plans de suppressions d’emplois et des délocalisations). Prévoir une hausse de 10 % des cours de bourse paraît toutefois relativement utopique dans la mesure où de sérieuses inquiétudes planent sur le niveau de l’activité économique mondiale en particulier sur la Chine sur nombre de pays en développement mais aussi sur la zone euro et même les États-Unis. Ce qui plaide en faveur d’une poursuite des cours,  c’est la masse de liquidités qui circulent dans le monde en raison en particulier des politiques accommodants des banques centrales. Mais d’une certaine manière cette masse de qualité de liquidités représentera le moment venu une monnaie de singe parce qu’en décalage avec la richesse réellement produite. Du coup si la méthode Coué permet de pronostiquer un bond de 10 % des valeurs françaises la raison ne peut écarter l’hypothèse d’une baisse de même ampleur s’il se révèle que la croissance européenne est encore plus nous engluée que ce qui était prévu.

Sondage 2017 : ni Sarkozy, ni Hollande (74% des Français)

Sondage 2017 : ni Sarkozy, ni Hollande (74% des Français)

Un sondage significatif sur l’état de la démocratie française. En effet les  Français souhaitent un renouvellement de la vie politique qui malheureusement risque de ne pas avoir lieu. 74 % ne veulent ni de Hollande,  ni de Sarkozy comme candidat en 2017. Et pourtant la logique des appareils contraindra les Français à voter pour l’un ou  pour l’autre au second tour. Une sorte de déni de démocratie et en même temps un formidable contournement de l’esprit de la Ve République qui voulait s’affranchir précisément de la logique des appareils lors de l’élection présidentielle. On connaît d’avance le scénario qui est d’une tristesse affligeante pour la France. Seront sans doute qualifiés pour le second tour Marine Le Pen  d’une part et soit Sarkozy, soit Hollande. L’un de ses deux derniers étant certains de l’emporter au second tour par 60 à 70 % des voix ;  autant dire que les Français qui n’ont déjà pas un moral gonflé à bloc quant aux perspectives de redressement du pays auront déjà des raisons supplémentaires d’alimenter leur pessimisme chronique. Parmi les favoris à la candidature Juppé sort nettement du lot pour autant on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un vrai renouvellement politique et c’est un peu par défaut et compte-tenu de la nullité des autres candidats que Juppé émerge Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent pas que François Hollande et Nicolas Sarkozy soient candidats à la présidentielle de 2017. Ce pourcentage émane d’un sondage Odoxa paru samedi dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. Le président de la République et son prédécesseur à l’Elysée font exactement jeu égal: seuls 24% des Français veulent qu’ils soient candidats à la prochaine élection présidentielle, 74% étant d’un avis opposé. Alain Juppé est la seule personnalité dont la candidature est majoritairement souhaitée (56%). A noter que le maire de Bordeaux est en tête chez les sympathisants de droite hors FN (71%, devançant de 20 points Nicolas Sarkozy) mais aussi chez ceux de gauche (62%). Sont rejetées les candidatures du responsable du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon (76%), et de l’ancienne ministre EELV, Cécile Duflot (85%).Par ailleurs, 38% des personnes interrogées souhaitent que le Premier ministre Manuel Valls soit dans la course, 37% pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, et 33% pour le président du Modem, François Bayrou. De manière générale, les Français souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique (56%). Sondage de décembre, 23 et 24.

Vœux : Hollande zappe les élections régionales

Vœux : Hollande zappe les élections régionales

Peu d’observateurs ont remarqué que le président de la république avait zappé  l’échec cuisant de la gauche aux élections régionales. Pourtant un événement marquant de la politique intérieure puisque cette gauche qui détenait la quasi-totalité des régions a du cédé à la droite le plus grand nombre et ce n’est qu’au reflexe républicain qu’on doit le barrage au FN. D’une certaine  manière,  Hollande à utilisé sa tactique habituelle : celle qui consiste à enjamber les questions difficiles. Du coup à aucun moment il ne se sera exprimé, ni avant ni pendant, ni après sur ce recul historique lors des sélections régionales. C’est aussi la méthode qu’il a employée à propos de la modification constitutionnelle concernant la déchéance de nationalité des binationaux coupables de terrorisme. Pour ne pas diviser la gauche et les indignés permanents il s’est contenté sur cette question d’indiquer que le débat était légitime mais sans autre argumentation. Sur les questions économiques et sur le chômage en particulier, là aussi il a choisi la stratégie du flou se limitant à indiquer que le gouvernement prendrait des mesures dès janvier concernant l’embauche et la formation des jeunes. En fait sur l’économie la seule mesure, très vague au demeurant consiste à annoncer un plan de rénovation des bâtiments. L’attitude de Hollande lors de ses vœux est significatives de sa réticence à faire face aux problèmes de manière claire et à envelopper les difficultés dans une dialectique approximative voir confuse. Concernant les élections régionales, Hollande à tout simplement fait l’impasse. Pourtant la réforme des régions devait constituer une mutation fondamentale de l’organisation administrative, politique et économique. Mais il est vrai que tout cela à finir en eau de  boudin après d’une part le maintien des départements sous la pression du lobby des élus, d’autre part la débâcle de la gauche.

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Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

TF 1 vendu à Orange ?

TF 1 vendu à Orange ?

D’après le canard enchaîné la vente de TF1 à Orange ne serait plus exclure dans le cadre des restructurations du secteur des télécoms ce qui permettrait aussi à Bouygues de monter au capital d’Orange. Accessoirement cela rendrait possible une plus grande influence de l’État (actionnaire à hauteur de 23 % chez Orang) une plus grande influence sur la chaîne télévisée. Dans l’immédiat Orange souhaiterait  obtenir 10% du capital de TF1, ce qui reviendrait à permettre à son principal actionnaire, à savoir l’Etat, d’avoir un pied dans la chaîne privée, selon des révélations du Canard enchaîné de mercredi. En contrepartie, Bouygues, qui détient TF1, pourrait s’allier à Orange. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande serait à la manœuvre.  A 17 mois de l’élection présidentielle, François Hollande effectue une vaste refonte du PAF. Après la série nominations à France Télévisions (Delphine Ernotte en a pris la direction, Michel Field va piloter l’information), le chef d’Etat serait en train de s’accorder avec… Martin Bouygues, propriétaire réputé « sarkozyste » du groupe éponyme et donc de TF1. En effet, Le Canard enchaîné révèle mercredi qu’Orange, l’opérateur dont l’Etat français détient 23%, étudie la possibilité de prendre une participation de 10% de la chaîne privée. Ce qui permettrait à l’Etat de s’inviter à la table des actionnaires de la Une. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande est à la manœuvre pour permettre à LCI, la chaîne d’informations en continu affiliée à TF1, d’être présente sur la TNT gratuitement. Pourtant, en juillet 2014, Martin Bouygues n’avait pas obtenu gain de cause : le Conseil supérieur audiovisuel (CSA) avait refusé d’accorder un créneau TNT à LCI, plaçant la chaîne dans une situation financière délicate. Le 17 novembre dernier, le CSA est officiellement revenu sur sa décision. Le Canard enchaîné évoque même une vente de TF1 à Orange. En contrepartie, le groupe Bouygues pourrait bientôt sceller un accord pour monter au capital d’Orange – à hauteur de 10 à 12%. Cela fait un an que des spéculations circulent autour de Bouygues Télécom, poussé à la fusion avec l’un de ses trois concurrents, Orange, SFR-Numericable ou Free. Pourquoi de telles manœuvres? Pour Le Canard enchaîné, la raison est avant tout politique : « avoir la main » sur TF1 et LCI avant 2017… pour mieux « contrer BFMTV, que François Hollande juge ‘hostile’ à son action politique ».

 

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