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Archive mensuelle de janvier 2016

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« Pour un Grenelle de l’emploi »( Frédéric Lefebvre)

 

Sans doute enfin conscient de la gravité de la situation économique est surtout interpellé par les préoccupations des Français exprimées dans les sondages à propos du chômage, le président de la république a déclaré lors de ses vœux qu’il faisait du chômage sa préoccupé priorité. Reste à savoir si comme d’habitude pour répondre à cet enjeu majeur on va se contenter de mesures cosmétiques ou prendre les moyens pour réellement mobiliser tous les acteurs économiques sur cette question. Ce que souhaite en tout cas Frédéric Lefebvre député LR précédemment dans une posture d’apparatchik mais qui depuis des mois semble avoir réalisé son coming out et remet en cause les vieilles pratiques politiques. (Interview le Figaro)

Croyez-vous, comme beaucoup le disent à gauche comme à droite, que la politique va désormais changer, comme vous le réclamez depuis plusieurs mois?
« Concorde nationale, union sacrée, pacte républicain… » Les formules s’enchaînent. Les élans de sincérité se mêlent aux arrières pensées.  Certains en profitent pour recycler leurs vieilles propositions de changement de mode de scrutin sans lequel rien, disent-ils, ne serait possible.  D’autres ressortent « l’UMPS » comme un épouvantail à électeurs. Tout cela, ce sont des diversions.

Que faut-il faire?
Et si on écoutait tout simplement nos compatriotes qui, depuis trente ans ne cessent, de plus en plus nombreux à chaque occasion électorale, de nous signifier leur colère, leur ras le bol du système? Et si on remisait ce vieux logiciel droite-gauche, tout élimé et ô combien dépassé? Et si chacun de nous, hommes et femmes politiques, nous retrouvions le sens de notre engagement au service des citoyens.  Car les faits sont là : 29 millions d’électeurs sur 45 refusent ce vieux système que je dénonce depuis des années. Ecoutons-les. Tenons compte de leur ébullition au lieu de les laisser s’évaporer. Ramenons ces citoyens dans les tribunes de la politique où il n’y a plus aujourd’hui que les « supporteurs »! Bref, changeons d’attitude. Additionnons-nous autour de quelques priorités qui n’ont pas le temps d’attendre les grandes échéances. Nos différences sont une richesse. Ne les gommons pas. J’insiste : sachons-les ajouter pour combattre l’insécurité et le chômage.

C’est là un discours que vous tenez depuis longtemps, mais c’était presque en solitaire…
Le 3 avril dernier sur France 2, j’invitais le président de la République à convoquer en urgence droite et gauche, syndicats et patronat, pour aboutir ensemble à définir des mesures d’urgence contre le chômage. On m’a répondu effectivement que c’était trop tôt, que la situation politique n’était pas mûre… Entre les deux tours des élections régionales, sur iTélé,  j’ai demandé que les nouveaux élus régionaux se saisissent dès leur élection de la lutte contre le chômage, en se donnant six mois – hors limite administrative classique, au niveau des bassins de vie, avec une partie  des  84 milliards de la formation professionnelle – pour arrêter un plan d’urgence contre le chômage. Après les régionales, Jean Pierre Raffarin a réitéré, très justement, la demande d’une action au-delà des frontières partisanes. Et le Premier ministre Manuel Valls, vient enfin d’accepter le principe d’un travail en commun. Les choses bougent.

En faisant quoi?
Je demande que soit organisé, sur le modèle de ce que « notre » majorité avait su réaliser en 2007 avec le Grenelle de l’environnement, un Grenelle de l’emploi, qui réunisse nos nouveaux présidents de régions, tous les rapporteurs du Parlement –de cette majorité comme de l’ancienne- qui ont travaillé et travaillent sur les questions d’emploi, les actuels et anciens ministres de l’Economie et du Travail, les syndicats et le patronat, les associations de défense des chômeurs et aussi les « think tank » ayant fait des propositions sur la question. Une mobilisation générale pour le  travail et contre le chômage s’impose. Ce n’est pas d’un front contre le FN dont le pays a besoin, mais d’un front anti chômage.

Vous pensez être suivi?
Ne nous perdons pas en conjectures sur la nécessité ou non d’une coalition gouvernementale. C’est le meilleur moyen d’échouer. Ne laissons surtout pas les partis politiques et le débat politico-médiatique broyer cet élan. Retroussons nous les manches, et vite!

Une formation gadget pour 500 000 chômeurs ?

 

Une formation gadget pour 500 000 chômeurs ?

 

Si l’on s’en tient aux informations des Échos la formation des 500 000 chômeurs supplémentaires coûterait de l’ordre d’un milliard d’euros dont la moitié serait financée par les fonds de formation professionnelle et la moitié par l’État. Or cette somme paraît complètement dérisoire à moins de se résoudre à parquer les chômeurs dans des formations gadget de courte durée. Pour former réellement un chômeur et lui permettre de déboucher sur un emploi il faut évidemment compter plusieurs semaines et même plusieurs mois le plus souvent ;  dès lors  cette enveloppe d’un milliard paraît complètement anecdotique. Il faudrait compter au moins 10 à 20 fois plus si l’on veut réellement faciliter une formation qualifiante pour ces chômeurs La formation de 500.000 chômeurs supplémentaires annoncée par François Hollande lors de ses vœux jeudi 31 décembre devrait coûter « près d’un milliard d’euros » et être financée « pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle », selon le quotidien Les Echos. Lors de son intervention télévisée, le chef de l’Etat avait annoncé le lancement d’un « plan massif de formation des demandeurs d’emploi », avec « 500.000 personnes de plus (qui) seront accompagnées vers les métiers de demain ». Mais il n’avait donné aucune précision sur le financement et les secteurs concernés. Selon Les Echos dans leur édition à paraître lundi 4 janvier, « le dispositif devrait coûter près d’un milliard d’euros, financé pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle ». Le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a indiqué dimanche que le gouvernement allait « mobiliser les moyens très généraux de la formation professionnelle, de l’Éducation nationale« . « Nous allons d’abord en discuter avec les régions« , a-t-il ajouté à l’occasion du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.  La dernière réforme de la formation professionnelle remonte à 2014, avec en particulier la mise en place du compte personnel de formation (CPF) au 1er janvier 2015. Les demandeurs d’emploi sont les principaux utilisateurs du CPF, selon les données obtenues en décembre auprès du ministère du Travail. Le CPF a remplacé le Droit individuel à la formation (DIF), qui bénéficiait essentiellement aux salariés. Il est plafonné à 150 heures, soit une formation sur une quinzaine de jours autant dire pas grand-chose en tout cas bien insuffisant pour requalifier des chômeurs la plupart de chômeurs mais il peut être abondé par Pôle emploi, les partenaires sociaux et les Régions pour les demandeurs d’emploi.

Menace sur les investissements pétroliers

Menace sur les  investissements pétroliers

Compte tenu de la faiblesse des cours le volume des investissements des installations pétrolières ne cesse de reculer. Après une baisse de plus de 20 % en 2015 le recul devrait encore être important en 2016 (autour de 15 %). Au moment où ces investissements étaient décidés en escomptait un cours du baril proche de 100 $ ce qui a notamment justifié les investissements dans le pétrole et le gaz de schiste aux États-Unis. Du coup le cours du pétrole se situe très en dessous du seuil de rentabilité pour amortir ses investissements. Une évolution que souhaitait  d’ailleurs l’Arabie Saoudite et ses voisins producteurs de pétrole afin de garder la mainmise sur l’offre. De ce point de vue le calcul de l’Arabie Saoudite devrait se révéler juste mais il faudra attendre plusieurs années avant que le pétrole ne retrouve ses cours d’antan. En attendant les pays producteurs pratiquent la fuite en avant en tentant de combler par le volume la faiblesse des prix du baril. Mais la faible rentabilité n’incite à moderniser et à développer les équipements d’extraction pétrolière. A  des cours du brut proches de leurs plus bas niveaux depuis 11 ans, les principales compagnies pétrolières et gazières mondiales risquent de connaître la plus longue période de baisse de leurs investissements depuis des décennies mais elles devraient continuer d’emprunter pour préserver les dividendes versés aux actionnaires. A environ 37 dollars, le prix du baril évolue très loin du seuil de 60 dollars nécessaire pour que des groupes comme Total, Statoil ou BP équilibrent leurs compte, un point mort qui a pourtant été fortement réduit depuis 18 mois. Les compagnies vont donc être forcées de réduire encore leurs dépenses, de supprimer des postes et de retarder certains projets.

Russie : retour à la guerre froide ? Pourquoi ?

 

Russie : retour à la guerre froide ? Pourquoi ?

 

Dans un document sur la sécurité nationale, Poutine signe le retour à la guerre froide. On peut s’étonner que cette prise de position officielle intervienne au moment même où commencer à s’amorcer un embryon de coalition internationale contre l’État islamique. Un État islamique qui vise évidemment les pays occidentaux mais aussi  les zones russes musulmanes aux velléités indépendantistes. Plusieurs facteurs explicatifs à ce changement de posture de Poutine. La Russie n’apprécie toujours pas que des sanctions soient toujours prises par l’Europe suite à l’affaire de l’Ukraine ; il y a aussi  la dégradation de la situation économique interne. En effet la Russie connaît une assez grave récession qui s’ajoute à l’écoulement du prix des matières premières (gaz et pétrole)  et qui prive ainsi le pays de ressources importantes. Nombreux d’acteurs économiques russes s’inquiètent  de cette crise. Du coup pour décaler l’objet du mécontentement, Poutine se recentre sur une posture nationaliste, posture qui pourrait encore lu être favorable électoralement dans la perspective des élections de 2018. L’OTAN  est par ailleurs accusé d’entretenir des relations conflictuelles entre la Russie et l’Ukraine. Autre point de friction celui de la Syrie alliée traditionnelle de la Russie et où les occidentaux interviennent militairement( et diplomatiquement pour obtenir le départ de Bachar al-Assad) Repris de la guerre froide, c’est ce qui ressort d’un document sur la stratégie de sécurité nationale signé par le Président Vladimir Poutine le soir du Nouvel an, qui amende une précédente version de 2009. “Et c’est le dernier signe en date de la détérioration des relations entre Moscou et l’Occident”, analyse le Financial Times.  [Ces propos] résonnent de plus en plus fort dans la rhétorique anti-Occident employée par Vladimir Poutine ces deux dernières années, depuis que les relations entre la Russie et l’Ouest se sont aigries avec l’annexion de la Crimée et la guerre dans l’Est de l’Ukraine”, ajoute le quotidien britannique. Le document liste une série de plaintes de la Russie contre l’Otan, notamment “l’intensification des activités militaires des pays membres”, “l’extension des alliances”, et “le déplacement d’infrastructures militaires à proximité de la frontière russe”.  De fait, ce texte marque un tournant : que ce soit dans la version de 2009 ou dans un document stratégique rédigé il y a un an, Moscou, tout en critiquant la stratégie américaine et les manœuvres de l’Otan, se gardait bien de les qualifier d’ennemis.  Le document reprend par ailleurs les critiques russes vis-à-vis des printemps arabes et des soi-disant révolutions à l’est de l’Europe : »La pratique qui consiste à renverser des régimes politiques légitimes se répand, provoquant de l’instabilité et des conflits

2017: Bussereau pour Juppé

2017: Bussereau pour Juppé

Un nouveau soutien de poids pour Juppé : celui de  l’ancien ministre Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France. En creux,  Dominique Bussereau reproche à Sarkozy ses positions trop extrémistes,  sa posture étatiste et ses critiques récurrentes contre l’Europe. En outre Dominique Bussereau considère que dans un contexte de crise économique majeure, la confrontation stérile et permanente entre la droite et la gauche ne permet pas de réaliser les réformes structurelles qui s’imposent. Ce qui est en jeu à travers ce choix de Dominique Bussereau c’est la problématique du positionnement des républicains sur l’échiquier politique. Or pour l’instant Sarkozy semble avoir choisi de faire la course avec le FN et sur les mêmes  thématiques de ce dernier prenant ainsi de plus en plus de distance avec le courant centriste et libéral. Dominique Bussereau a donc  annoncé son soutien à Alain Juppé pour les primaires à droite en vue de la présidentielle 2017, le jugeant le plus capable d’être un « chef d’Etat réformateur » et « capable de travailler avec l’opposition ». Dans une interview au quotidien Sud Ouest à paraître lundi, Dominique Bussereau estime par ailleurs qu’ »il faut voter » la mesure sur la déchéance de la nationalité pour les binationaux nés en France, « à partir du moment où le président de la République l’a dit devant le Congrès et que nous l’avons approuvé ».  Cela, précise-t-il, « sauf si elle apparaissait inacceptable dans sa rédaction », et bien qu’il considère « que ce n’est pas cette disposition qui va permettre de lutter contre le terrorisme ». Sur les primaires, M. Bussereau, président du Conseil départemental de Charente-Maritime, dit avoir fait « le choix d’Alain Juppé » car c’est « celui dont la tempérance et la modération » lui correspondent. Et parce qu’il retrouve chez le maire de Bordeaux et ancien premier ministre un engagement « centriste, libéral et européen » qu’il trouva chez l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, pour qui il entra en politique. M. Bussereau, secrétaire d’Etat ou ministre à plusieurs reprises entre 2002 et 2010 sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, écarte l’idée que M. Juppé, 70 ans, n’incarnerait pas un renouvellement du monde politique voulu par les Français: « Ce n’est pas l’âge qui compte. Il n’y a pas d’âge pour le talent ». Selon lui, pour avoir une chance de l’emporter à une présidentielle, « il faut être extrêmement capé », cumuler « ancrage local, solide expérience politique et ministérielle ». « La question est de savoir qui est capable d’être un chef d’Etat réformateur après une expérience socialiste ratée, en particulier sur le plan économique et social », ajoute M. Bussereau. « Alain Juppé a cette capacité », comme celle de « travailler avec l’opposition », ajoute-t-il, jugeant « parfois affligeant que certains élus de (son) parti veuillent systématiquement s’opposer au président ou au gouvernement ».

Attentat de Valence : pourquoi le « suspect » n’est-il pas qualifié de terroriste ?

Attentat de Valence : pourquoi le « suspect » n’est-il pas qualifié de terroriste ?

 

Peu de grands médias ce sont étonnés des tergiversations du parquet de Valence pour qualifier le suspect de terroristes. Il semble bien que le pouvoir politique ait  d’une certaine manière intérêt à minimiser cet acte criminel Le conducteur, qui a foncé vendredi sur des militaires devant la mosquée de Valence, a été mis en examen dimanche seulement pour tentative d’homicides sur personnes dépositaires de l’autorité publique, a-t-on appris auprès du procureur de Valence. Pour le procureur il s’agirait d’un acte individuel non prémédité qui n’aurait aucun lien avec l’État islamique. Dans le même temps on reconnaît que coupable ne manifeste pas de troubles psychiatriques. Il semblerait que le gouvernement souhaite minimiser et même nier la dimension terroriste de cet événement pour ne pas porter atteinte à la crédibilité à la politique de lutte contre les attentats des criminels au service de l’État islamique. Pourtant on a trouvé dans l’ordinateur de l’intéressé des éléments indiscutables concernant la propagande de l’État islamique. On comprend que le gouvernement éprouve une gêne à reconnaître l’évidence alors que plus de 100 000 policiers surveillaient les espaces publics et à la veille du débat sur la loi devant donner une légitimité à l’état d’urgence. Ce déni de qualification de crimes terroristes constitue sans doute une tentative pour masquer les difficultés (aussi la complexité) à lutter contre le risque terroriste. De ce point de vue l’argumentation du parquet de Valence apparaît surréaliste :

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

 

L’indice du secteur est ressorti à 51,4, en progression sensible par rapport à novembre (50,6) mais un peu en retrait par rapport à sa première estimation (51,6). Il s’inscrit pour le quatrième mois consécutif au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Les chefs d’entreprise interrogés font état d’une hausse de leur production pour le quatrième mois d’affilée, mais à un rythme qui reste modéré. La croissance des nouvelles commandes enregistre son plus haut niveau depuis avril 2014 même si elle reste elle aussi modérée. Les entreprises du secteur manufacturier ont signalé en outre une hausse de leurs arriérés de production et une reprise de l’emploi après vingt mois consécutifs de baisse.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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Attentat de Valence : la piste terroriste évincée ! Pourquoi ?

Attentat de Valence : la piste terroriste évincée ! Pourquoi ?

Situation un peu surréaliste après l’attentat contre des militaires qui protégeaient une mosquée à Valence. Une situation qui permet aussi de s’interroger sur l’adaptation du système juridique à l’actuel environnement terroriste. En effet d’après le procureur de Valence qui instruit l’affaire « La piste terroriste est pour l’instant écartée par les enquêteurs ». Cela au motif que pour l’instant celui qui a tenté  de tuer des militaires avec sa voiture n’a pas été repéré comme appartenant à un réseau par les services de police. Dès lors  on se demande vraiment ce qu’il faut commettre comme acte criminel pour être qualifié de terroriste surtout lorsqu’on s’attaque au symbole même de l’action régalienne,  c’est-à-dire l’armée. Peut-être faudrait-il adresser au procureur de Valence la définition du mot terrorisme à savoir d’après le Larousse : « Ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par  une organisation pour créer un climat  d’insécurité, pour exercer un chantage  sur un gouvernement, pour satisfaire une  haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système ». On sait clairement que l’État islamique a invité ses sympathisants du monde entier à tuer par tous les moyens possibles ceux  qu’ils considèrent comme des mécréants. On a aussi découvert dans l’ordinateur de l’intéressé des éléments de propagande en faveur de l’État islamique. Comment admettre qu’on puisse considérer dans ces conditions que l’attentat commis ne relève pas de l’action terroriste. La preuve supplémentaire sans doute que nos états démocratiques sont bien mal outillés pour lutter contre cette situation de guerre y compris sur le territoire national Après le geste d’un automobiliste qui a foncé sur des militaires de garde devant la mosquée de Valence vendredi, a déclaré samedi le procureur de Valence, Alex Perrin.  .  L’homme, un Français d’origine tunisienne âgé de 29 ans, est hospitalisé après avoir été touché à un bras et aux jambes de trois balles tirées par les militaires, déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle. Ceux-ci comptent trois blessés légers dans leurs rangs et un fidèle de la mosquée a également été touché par une balle perdue lors de la fusillade. Alors que la garde à vue de l’assaillant devait être prolongée dans la journée, les enquêteurs ne disposent à ce stade d’aucun élément laissant penser qu’il s’agissait d’un acte terroriste, ce qui explique que la section antiterroriste du parquet de Paris n’ait pas été saisie, a indiqué le procureur. « En l’état des vérifications (…), nous n’avons rien trouvé sur lui, dans son véhicule, à son domicile qui puisse nous rattacher à un réseau terroriste ou une action terroriste », a-t-il dit lors d’un point de presse. « Rien ne nous renvoie sur d’autres personnes, ou de sa famille ou des tiers, et notamment rien ne nous renvoie sur une appartenance à un réseau quel qu’il soit », a-t-il poursuivi, en soulignant que, « pour l’instant, on est vraiment dans ce qui nous semble être un comportement solitaire ». Alex Perrin, a précisé que l’homme, qui aurait crié « Allah est grand » en fonçant à trois reprises sur les militaires, n’était connu ni de la police ni des services de sécurité. « Lorsqu’il a été pris en charge par les services de secours, il a tenu des propos assez confus indiquant qu’il souhaitait tuer des militaires parce les militaires tuaient des gens (…) et, d’autre part, qu’il souhaitait se faire tuer par des militaires », a-t-il expliqué. Si son audition, qui devait commencer samedi après-midi, confirme ces éléments, il risque une mise en examen pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, aucune préméditation n’étant encore établie. L’individu résidait à Bron, ville de la banlieue lyonnaise dont il fréquentait la mosquée, et était venu voir sa belle famille à Valence. Entendue par les policiers, son épouse « a été étonnée de ce passage à l’acte (…) sur lequel il n’avait pas manifesté de volonté, d’intention particulière », a encore dit le procureur, précisant en outre que ses premiers contacts avec les enquêteurs « n’ont pas montré quelqu’un qui présenterait un déséquilibre mental ». La piste terroriste est pour l’instant écartée par les enquêteurs après le geste d’un automobiliste qui a foncé sur des militaires de garde devant la mosquée de Valence vendredi, a déclaré samedi le procureur de Valence, Alex Perrin.  L’homme, un Français d’origine tunisienne âgé de 29 ans, est hospitalisé après avoir été touché à un bras et aux jambes de trois balles tirées par les militaires, déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle.  Alors que la garde à vue de l’assaillant devait être prolongée dans la journée, les enquêteurs ne disposent à ce stade d’aucun élément laissant penser qu’il s’agissait d’un acte terroriste, ce qui explique que la section antiterroriste du parquet de Paris n’ait pas été saisie, a indiqué le procureur.

2017 : Une pétition pour empêcher Sarkozy et Hollande d’être candidats

2017 : Une pétition pour empêcher Sarkozy et Hollande d’être candidats

 

On mesure bien toute les limites de notre démocratie avec ce sondage qui montre que les trois quarts des Français ne veulent ni de Hollande, ni de Sarkozy comme candidat en 2017. Et pourtant la logique des appareils risque d’imposer ces candidatures dont on ne veut plus. Ce n’est pas par hasard si Sarkozy a décidé de reprendre la direction de l’UMP rebaptisé les républicains ;  il sait  en effet qu’en maîtrisant l’appareil il peut largement influencer le résultat des primaires. De son,  côté Hollande, lui ,va vraisemblablement s’asseoir sur tout filtre démocratique pour se présenter sans même une consultation des électeurs de son camp et alors qu’il n’a que peu de chances d’être qualifié pour le second tour. Au-delà des calculs et des procédures,  le rejet tant de Sarkozy et de Hollande est massif. Tous les deux sont représentatifs de cette vieille classe politique qui parle pour ne rien dire et finalement se rejoint  dans l’immobilisme Dans la plupart des autres pays démocratiques compte tenu de leur échec complet sur le plan économique et social,  ils auraient été contraints d’abandonner totalement la politique. Mais la France fait exception et les barons remplacent d’autres barons, cela d’ailleurs tant au plan national au plan territorial. Dès leur on peut se demander s’il ne conviendrait pas de lancer une énorme pétition pour convaincre enfin les intéressés de quitter définitivement la scène politique. Trois Français sur quatre (74%) ne souhaitent ni la candidature de François Hollande ni celle de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié samedi qui traduit un fort besoin de renouvellement dans la classe politique. Quatre-vingt huit pour cent des personnes interrogées estiment qu’il n’y a pas assez de renouveau chez les responsables politiques, une opinion autant partagée par les sympathisants de gauche (85%) que de droite (91%). Pour y remédier, elles sont 86% à se déclarer en faveur du non cumul des mandats, 81% pour empêcher les responsables politiques d’exercer un mandat électif plus de 10-15 ans, 73% pour obliger les partis à proposer sur leurs listes un minimum de salariés du secteur privé ou encore 70% favorables à un âge limite pour se présenter à une élection. La défiance des Français n’épargne aucun des ténors actuels de la politique française à l’exception notable d’Alain Juppé, qu’une majorité de 52% souhaite voir se présenter en 2017, contre 42% hostiles à cette éventualité.

Arabie saoudite-Iran : le conflit chiite sunnite pour compliquer encore la situation

 

 

 

Les États-Unis et d’autres pays ont sans doute des raisons pertinentes pour s’inquiéter de la concurrence que risquent de se livrer l’Iran et l’Arabie Saoudite après l’exécution samedi par l’Arabie saoudite du leader chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le régime de Ryad. Une exécution qui n’est pas nécessairement heureuse au moment où nombre de pays musulmans, sunnites mais aussi chiites comme l’Iran s’apprêtaient à se rapprocher pour lutter contre l’État islamique. On sait  que les deux grands courants de l’islam ont des intérêts dans différents pays en soutenant notamment les rebelles face au pouvoir en place ; le risque c’est évidemment de rajouter de la confusion à la confusion, de la violence à la violence et de rendre encore plus difficile l’union des forces contre l’État islamique. L’exécution en Arabie saoudite du chef religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr a suscité samedi l’indignation dans le monde chiite, notamment en Iran et en Irak. Le cheikh de 56 ans, virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud, a été exécuté samedi avec 46 autres personnes condamnées pour «terrorisme». Les protestations les plus fortes sont venues d’Iran. Le rival chiite entretient depuis toujours des relations houleuses avec l’Arabie saoudite sunnite. Téhéran a ainsi averti que Ryad paiera «un prix élevé» pour cette mort. Le chargé d’affaires saoudien a aussi été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères, rapporte la télévision publique. Et l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution iranienne, a rendu hommage au cheikh Nimr. «Le réveil ne peut être enrayé», dit-il sur son compte Twitter. Des manifestations ont été appelées pour dimanche contre l’Arabie saoudite. Mais Riyad a essuyé d’un revers de mains les critiques venues de Téhéran, qualifiées «d’irresponsables» par le porte-parole du ministère saoudien de l’Intérieur, Mansour al-Turki. Ce dernier a souligné que son pays «ne se préoccupait pas de ce que les autres pensent».  En Irak, des centaines de personnes ont manifesté dans la ville sainte chiite de Kerbala, certains dirigeants appelant le gouvernement à fermer l’ambassade d’Arabie saoudite récemment rouverte à Bagdad. Khalaf Abdelsamad, chef du bloc parlementaire du parti chiite irakien Dawa, auquel appartient le premier ministre, a exhorté le gouvernement à «fermer l’ambassade saoudienne en Irak, expulser l’ambassadeur et exécuter tous les terroristes saoudiens emprisonnés en Irak», en rétorsion. L’ambassade d’Arabie saoudite à Bagdad a rouvert le 15 décembre dernier, 25 ans après la suspension des relations entre les deux pays à la suite de l’invasion du Koweït. Sur Facebook, où il a fermement condamné l’exécution, le chef du gouvernement, Haider al-Abadi, dit désormais craindre pour la sécurité régionale. Le Hezbollah chiite libanais a lui aussi condamné «un crime haineux perpétré sur la base de fausses allégations, de lois corrompues et d’une logique pervertie qui n’a rien à voir avec la justice», selon un communiqué du mouvement. Le groupe, fidèle allié de Téhéran, a également accusé les États-Unis de porter «une responsabilité directe et morale dans ce crime (…) en assurant la protection du régime saoudien et en couvrant ses principaux crimes contre son peuple et les peuples de la région». De leur côté, les États sunnites de la région ont fait part de leur soutien à Ryad. Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, a exprimé le «soutien total» de son pays aux mesures de l’Arabie saoudite «pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme».  Bahreïn, qui subit lui-même une rébellion de la majorité chiite de sa population, a quant à lui affirmé soutenir l’Arabie saoudite sur «toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la violence et l’extrémisme». Quelques dizaines de jeunes chiites ont toutefois protesté contre l’exécution du chef religieux dans des rassemblements sporadiques dans la banlieue de Manama. Les protestataires se sont heurtés à la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Dans ce royaume voisin de celui de l’Arabie, le cheikh Nimr était vénéré par la communauté chiite.

 

Recentrer l’action régalienne de l’État (Juppé)

Recentrer l’action régalienne de l’État (Juppé)

Ce que propose Juppé qui constate, comme les Français, l’insuffisance de présence de l’État dans les missions  régaliennes et inversement l’omniprésence publique dans des champs  qui ne nécessitent pas sa présence (interview JDD)

Vous souhaitez un État fort. Est-ce à dire que l’État serait faible?
Oui, et c’est ce qui motive les critiques que je porte à la politique actuelle, et les propositions que je fais pour changer de cap. Je prends un seul exemple : en matière pénale, l’État est faible. Je n’ai jamais attaqué la personne de Mme Taubira et je ne le ferai pas, mais j’attaque vigoureusement sa politique pénale : puisqu’il n’y a plus de place dans les prisons, ne mettons plus les délinquants en prison. C’est un signal de faiblesse qui est mal ressenti par les policiers, par les gendarmes, par les magistrats, et surtout par les Français. Un État fort, c’est un État qui assume avec autorité ses missions régaliennes de sécurité et de justice, ce n’est pas un État tatillon et procédurier qui prétend régenter la vie quotidienne des entreprises et des citoyens. Les Français ont parfois l’impression que l’État est absent lorsqu’il devrait être présent, et présent lorsqu’il devrait être absent. Revenons à l’essentiel.

Faut-il prolonger l’état d’urgence?
S’il faut aller au-delà de février, je n’y suis pas hostile par principe : nous verrons. La première des libertés, c’est de continuer à vivre, et pas de se faire massacrer au Bataclan. Mais cela pose un problème de constitutionnalité. Tous ceux qui se sont précipités en disant « niet » à la réforme de la Constitution sont peut-être allés un peu vite. Une modification de l’article 36 de la Constitution qui traite de l’état de siège pour donner une base constitutionnelle plus solide au renouvellement de l’état d’urgence ne me paraît pas à exclure.

Vous plaidez pour un « patriotisme authentique » fondement d’une « identité heureuse »…
Je persiste et je signe sur « l’identité heureuse ». Ceux qui me critiquent font mine de ne pas comprendre : ce n’est pas un constat, c’est un objectif! Oui, je crois que nous devons retrouver l’art de vivre ensemble en se respectant les uns les autres. Sinon, que proposons-nous? D’être malheureux? Ce n’est pas mon projet. Je ne vis pas au pays des Bisounours. Je vois bien les grandes difficultés à résoudre pour y parvenir : le chômage, l’insécurité… Mais c’est mon objectif. Parce qu’il n’y a tout simplement pas d’autre solution que le dialogue, autour d’un sentiment national commun. Nous sommes divers, c’est un fait. Ce dont je ne veux pas, c’est d’une France communautariste où chaque groupe se replierait sur lui-même et entendrait appliquer ses propres règles. Notre diversité n’est vivable que s’il y a unité autour des valeurs et du sentiment national, incarné par le drapeau et l’hymne national, La Marseillaise. L’identité heureuse, c’est ma définition d’un patriotisme moderne.

Pourquoi l’appétit des grands patrons pour les grands medias ?

Pourquoi l’appétit  des grands patrons pour  les grands medias ?

 

On peut légitimement s’interroger pour savoir ce qui justifie le féroce appétit des grands patrons vis-à-vis des grands médias. Officiellement il s’agirait de constituer de grands groupes multi médias utilisant plusieurs supports numériques de taille internationale. Pour autant on peut se demander pourquoi les grands patrons rachètent aussi les journaux,  les chaînes d’info généraliste en même temps que des radios ; d’une certaine manière il y a sans doute une certaine logique économique pour rationaliser le fonctionnement de différents médias aujourd’hui en difficulté financière et en manque d’audience, un logique aussi pour  lancer de nouveaux produits qui fidélisent davantage la clientèle. Mais derrière cette stratégie se cache sans doute aussi la volonté de maîtriser les contenus ;  en clair de contrôler la nature et la forme de l’info. Une info par ailleurs de plus en plus congelée, formatée, essentiellement issues des agences de presse, des communiqués des groupes socioprofessionnels et des déclarations des responsables politiques. La réduction des équipes de rédactions ne permet plus de faire le travail d’investigation nécessaire et finalement les journaux et les chaînes de télévision se ressemblent de plus en plus dans leur contenu. À cet égard la logique des conglomérats de masse pourrait bien être percutée par l’apport original de la diversité de supports indépendants d’Internet. Par exemple, Hyperactif cette année, Patrick Drahi, patron de l’empire télécoms Altice (SFR), présent dans 9 pays, parie sur les contenus pour attirer les millions d’abonnés télécoms. C’est en France qu’il crée le noyau dur de son groupe de médias. Après « Libération » l’an dernier, il a repris cette année « L’Express » et une vingtaine d’autres magazines, acquis 49% de NextradioTV (RMC, BFMTV…), dont il pourra prendre le contrôle en 2019. Il a raflé à Canal+ les droits TV du championnat d’Angleterre de football 2016-2019 pour 100 millions d’euros par an, exclusivement pour les abonnés SFR. Enfin, SFR vient de lancer son offre de vidéo par abonnement, Zive. Patrick Drahi, patron en Israël du groupe Hot (télévision, téléphonie) et de la chaîne d’info i24news, possède aussi les cablo-opérateurs américains Suddelink et Cablevision, le premier journal gratuit américain, « AM NewYork », ou encore la chaîne régionale « News 12″. Mais il vise plus haut et entend créer un groupe médias international de plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires. Face à lui, Vincent Bolloré, tout aussi ambitieux, qui a pris cette année le pouvoir à Vivendi et Canal+ avec seulement 15% du capital, et annonce vouloir créer un grand groupe centré sur les médias. Il dispose pour cela d’une dizaine de milliards de trésorerie, grâce à la vente de SFR à Drahi l’an dernier. Son crédo: des contenus exclusifs. Quand on voit l’évolution de Canal il y a tout lieu d’être inquiet sur la ligne éditoriale. Cette année, il a démarré ses acquisitions: la plateforme internet Dailymotion, 49,9% du groupe de production Banijay-Zodiak, une partie du capital d’Ubisoft, n°3 mondial des jeux vidéos, et de Gameloft (jeux pour smartphone), les radios en ligne Radionomy. Il a aussi déboursé 250 millions d’euros pour retenir pendant 5 ans l’animateur Cyril Hanouna, vedette de sa chaîne D8 – dont la société de production appartient d’ailleurs à Banijay. Il a enfin obtenu l’exclusivité de la diffusion de la chaîne Eurosport sur son bouquet payant CanalSat. D’autres grands patrons collectionnent eux aussi les titres, d’autant que, crise aidant, les médias ne coûtent pas cher. Xavier Niel, patron de Free, et le banquier Matthieu Pigasse, qui avec Pierre Bergé détiennent déjà le groupe Le Monde et L’Obs, lorgnent sur l’audiovisuel: ils ont créé un fonds de 500 millions d’euros avec le producteur Pierre-Antoine Capton pour des rachats en France ou à l’international. Dans la presse, Bernard Arnault (LVMH), propriétaire des Echos, a racheté le quotidien « Le Parisien » tandis que « Le Figaro » (groupe Dassault) a repris le groupe CCM-Benchmark, devenant le leader français d’internet en termes d’audience, juste derrière les géants américains comme Google et Facebook. Egalement en quête de contenus en propre, TF1 va avaler Newen, 3e producteur français, pour créer un champion européen des contenus. Une diversification indispensable alors que la télévision est concurrencée par internet. Les analystes sont unanimes: le tourbillon va continuer. Les médias attirent, mais gagner de l’argent dans ce secteur reste un casse-tête. Leurs nouveaux propriétaires réduisent les coûts, en diminuant les effectifs, comme à Libération et L’Express, en fermant des imprimeries, comme au Parisien ou au Monde, ou en créant des synergies entre les rédactions. Ils testent aussi des modèles payants, avec davantage de pages payantes sur les sites d’info ou lancent des abonnements vidéo illimités à quelques euros par mois.

Goldman, le silencieux, personnalité préférée des Français

Goldman, le silencieux,  personnalité préférée des Français

Bien que ce palmarès puisse prêter à discussion compte tenu du caractère hétéroclite des personnalités, d’une certaine manière Jean-Jacques Goldman, qui n’apparaît plus depuis longtemps de manière publique sauf pour la cérémonie des restos du cœur, reçoit ainsi le prix de la discrétion, du silence et cela pour la sixième fois consécutive, Jean-Jacques Goldman s’ancre au sommet du Top 50 IFOP-JDD. Pourtant Jean-Jacques Goldman a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne souhaitait pas figurer dans ce classement. Une preuve supplémentaire que la discrétion est appréciée sans doute en réaction aussi au bavardage inutile tant  d’artistes nombrilistes que de politiques verbeux (type Depardieu ou Morano). D’une certaine manière, il s’agit là d’une attitude dont pourrait s’inspirer nombre de politiques et où d’artistes dont les propos sont d’autant plus prolifiques que leur philosophie est sulfureuse. De quoi aussi décourager cette armée d’experts en com’ qui pense que la vanité de l’exhibitionnisme peut faire office de philosophie,  d’éthique et de talent. La bienveillance de son répertoire, la discrétion de sa vie privée, la constance de son engagement pour les Restos du cœur, autant de traces profondes qui relient Jean-Jacques Goldman homme aux Français : ils en savent finalement l’essentiel, la sincérité. Pour Maxime Le Forestier Jean-Jacques Goldman et un ami « fiable, fidèle, qui tient ses engagements ». « Un honnête homme, comme on disait avant », résume le chanteur, autre figure authentique.  Comme en juillet, le podium est complété par Omar Sy, très discret en 2015, et par Simone Veil, l’ancienne ministre de Giscard et Balladur est d’ailleurs la personnalité préférée des sympathisants de gauche !

Alliance TF1-Orange et Bouygues : un bouleversement dans les télécoms et l’audiovisuel

Alliance TF1-Orange et Bouygues : un bouleversement dans les télécoms et l’audiovisuel

 

L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Cette restructuration a été peu analysée par les grands médias puisque la plupart des journalistes sont en vacances pendant la trêve des confiseurs. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante.  Les deux opérateurs ont signé pendant les fêtes un accord de confidentialité qui lance officiellement leurs négociations. Pendant les fêtes, les discussions entre Orange et Bouygues Télécom se sont accélérées. Selon plusieurs sources, les deux opérateurs mobiles ont signé la veille de Noël un accord de confidentialité pour entamer leurs négociations. Le rachat de Bouygues Télécom par Orange se ferait pour 10 milliards d’euros dont environ 2 milliards d’euros en cash et 8 milliards payés en actions Orange. Bouygues deviendrait ainsi le deuxième actionnaire de l’opérateur historique à hauteur de 15%, derrière l’Etat. Martin Bouygues souhaite deux sièges d’administrateurs chez Orange dont un qu’il occuperait. Ultérieurement pourrait en fait se constituer un énorme groupe télécom et télévisuel. Pour obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence, SFR sans doute comme Orange devront se défaire de quelques activités vraisemblablement au profit de Free. D’après le Canard enchaîné cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

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