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Archive mensuelle de janvier 2016

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Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

 

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

Le nouveau dispositif législatif contre le terrorisme préparé par Christiane Taubira suscite beaucoup de critiques y compris de certains qui ont déjà contesté à la fois l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Ce projet de loi s’appliquant hors de l’état d’urgence certains n’ont  pas hésité à considérer qu’il s’agissait d’une remise en cause du fonctionnement démocratique du pays, une sorte d’état d’urgence permanent. Des critiques qui émanent des mêmes indignés, des mêmes bobos, des mêmes sophistes. De quoi s’agit-il en fait : d’autoriser les policiers à faire usage de leurs armes contre les terroristes, de mieux contrôler les djihadistes, d’autoriser la fouille des véhicules et les perquisitions de nuit pour prévenir les attentats. Pas vraiment une remise en cause des libertés individuelles et collectives et encore moins de la démocratie. Simplement des mesures de bon sens pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir à temps dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais des mesures suffisantes pour légitimer les cris d’orfraie des organisations gauchisantes Parmi les dispositions les plus marquantes figure un assouplissement des règles d’engagement armé des policiers, une mesure réclamée de longue date par les forces de l’ordre. Tout fonctionnaire de police ou gendarme, en dehors d’un «cas de légitime défense», bénéficiera du principe d’«irresponsabilité pénale» en raison de «l’état de nécessité» s’il est amené à faire «usage de son arme» dans un cas «rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire une personne venant de commettre un ou plusieurs homicides volontaires et dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’elle est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin des premiers actes» est-il écrit dans le projet de loi. Une autre disposition vise les personnes soupçonnées d’avoir fait le djihad en Syrie ou en Irak et de vouloir commettre des attentats en France. Cette mesure renforce le contrôle administratif des personnes «dont il existe des raisons sérieuses de penser qu’elles ont accompli (…) des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…) dans des conditions susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de leur retour sur le territoire français». Sur décision du ministère de l’Intérieur, ces personnes, contre lesquelles il n’existe pas d’éléments suffisants pour les mettre en examen, pourraient dans ce cadre être assignées à résidence ou subir des contrôles administratifs. Si la personne se soumet à une action de réinsertion et d’acquisition des «valeurs de citoyenneté» dans un centre habilité, ces mesures pourraient être suspendues. Une autre disposition élargit la possibilité offerte aux policiers et gendarmes de procéder à des fouilles de bagages et véhicules, sous l’autorité du préfet et non plus du procureur, «aux abords des installations, d’établissements ou d’ouvrages sensibles». Jusqu’alors réservées aux juges, les perquisitions de nuit pourront désormais être ordonnées dans les enquêtes préliminaires du parquet, y compris dans les logements, et même de façon préventive pour «prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique». Le texte entend également donner au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique et à de nouvelles techniques comme les «Imsi-catcher, qui interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’un relais téléphonique mobile». Le projet de loi vise aussi à mieux protéger les témoins, avec des témoignages sous numéro, et en prévoyant le recours au huis clos durant leur témoignage dans certains procès sensibles.  La lutte contre le financement du terrorisme sera également facilitée par un encadrement et une traçabilité des cartes prépayées ; la possibilité pour Tracfin, organisme antiblanchiment du ministère de l’Économie, de signaler aux banques des opérations et des personnes à risque ; ainsi qu’une extension du champ du gel des avoirs. Enfin, une incrimination nouvelle visant à réprimer le trafic des biens culturels sera créée pour éviter que des groupes terroristes syriens ou libyens puissent «recycler sur notre sol le fruit du pillage du patrimoine de l’humanité».

Croissance : vers la stagnation en décembre

Croissance : vers la stagnation en décembre

Au moment même où on s’interroge sur les scénarios de croissance en 2016 qui varient de 1,2 % à 1,6 % pour la France, l’indicateur de l’activité dans les services en décembre pourrait bien faire plonger l’humeur des plus optimistes. Surtout à un moment ou les marchés financiers connaissent des états d’âme suite en particulier à la détérioration économique et financière en Chine. En outre l’indice composite (service et industrie manufacturière) affiche une stagnation qui ne saurait être imputée uniquement aux conséquences des attentats. L’activité dans les services s’est très légèrement contractée en décembre en France sous l’impact des difficultés des secteurs les plus touchés par les attentats du 13 novembre, dont l’hôtellerie-restauration, selon la version définitive des indicateurs PMI de Markit publiée mercredi. L’indice des services a reculé à 49,8, contre 51,0 en novembre, après avoir été annoncé à 50,0 en première estimation. Il évoluait depuis onze mois au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. L’indice composite, qui combine des éléments de l’indice des services et de celui du secteur manufacturier, annoncé lui en légère hausse en décembre, accuse aussi une baisse mais reste tout juste en zone de croissance : 50,1 après 51,0 en novembre. Markit explique la baisse du mois par le ralentissement de la croissance des nouvelles affaires et du volume des carnets de commande, qui affichent un niveau de quasi-stagnation. Les prestataires de services ne signalent en outre aucune création de postes en décembre, tandis qu’ils indiquent avoir de nouveau réduit leurs tarifs malgré une nouvelle hausse de leurs coûts. Parallèlement, les perspectives d’activité se détériorent par rapport à novembre et affichent un plus bas de quatorze mois. Les données sectorielles mettent en évidence un nouveau recul marqué de l’activité dans l’hôtellerie-restauration que n’ont pu compenser les croissances enregistrées dans la finance, les télécoms, les transports et la logistique.

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Agnès Sall : suspendue 6 mois pour 400 000 euros de frais

Agnès Sall : suspendue 6 mois pour 400  000 euros de frais

Finalement l’ancien énarque François Hollande ne pouvait souhaiter la mort du pécheur en l’occurrence celle d’Agnès (également énarque) suspendue seulement pendant six mois pour avoir plongé trop profondément les mains dans le pot de confiture. Elle sera donc suspendue seulement pendant quelques mois. Notons que dans le privé elle aurait été licenciée et sans aucune indemnité. D’après l’Express le détournement dans les différentes fonctions assurées par l’intéressé pourrait se monter à 400 000 € ! Il y a lieu de s’interroger sur le concept de suspension « avec sursis » concept  spécifique à la haute fonction publique et complètement inconnu dans le privé. Il est clair de toute façon que François Hollande qui a décidé lui-même de la sanction ne pouvait porter atteinte à la solidarité corporatiste des anciens élèves de l’ENA. La sanction disciplinaire est donc tombée pour Agnès Saal. L’ex-patronne de l’INA est exclue de la fonction publique pour 2 ans, dont 6 mois ferme. Une sanction administrative décidée par le président de la République et annoncée par le ministère de la Culture. Agnès Saal a été nommée en avril 2014 à la tête de l’INA. La haute fonctionnaire est accusée d’y avoir dépensé plus de 40.000 euros en frais de taxis en dix mois. Dont 6.700 euros pour son fils qui possédait son code de réservation.  Auparavant, alors qu’elle était à la tête du Centre Pompidou, elle avait déjà accumulé 38.000 euros de frais de taxis. La partie émergée de l’iceberg, selon L’Express, qui estime la note à 400.000 euros en 7 ans.  Agnès Saal faisait l’objet d’une procédure disciplinaire administrative qui a abouti à cette sanction prise par décret du chef de l’État. Le 4 décembre, elle a été placée en garde à vue dans le cadre de ces deux affaires. Elle pourrait être accusée de « détournement de fonds publics aggravé ». Le détournement de fonds publics est prévu et réprimé par l’article 432-15 du Code pénal. Il se définit comme « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission », rappelle Me Pierre Lebriquir, avocat au barreau de Paris. Le détournement est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende.

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange vient à peine de terminer le premier round  des négociations avec Bouygues TF1 qu’un nouvel accord est annoncé entre l’opérateur télécom est la filiale bancaire de l’assureur Groupama. L’objectif étend cette fois de mettre en place une énorme banque en ligne. L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Cette restructuration a été peu analysée par les grands médias puisque la plupart des journalistes étaient  vacances pendant la trêve des confiseurs. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1 (qui va devenir actionnaire d’Orange) va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante. Mais le projet d’Orange de racheter Groupama banque pourrait provoquer des conséquences encore plus importants sur le paysage bancaire ( et de lassurance). En effet Orange peut s’appuyer sur un énorme fichier de clients : 30 millions environ en France (250 millions au plan international). Or on sait que la très grande majorité des clients des banques ce satisfont de prestations relativement élémentaires (, dépôt, retrait.) si l’on ajoute à cela la possibilité qui sera offerte du paiement par mobile la venue dOrange  dans le secteur financier pourrait donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière bancaire qui se gave un peu trop de la gestion des dépôts. Le groupe de télécoms projette d’acquérir 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. Le lancement de la banque mobile d’Orange interviendra début 2017.  Le groupe de télécoms Orange a annoncé lundi, dans un communiqué, être entré en négociations exclusives avec l’assureur Groupama en vue de l’acquisition de 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. L’opération doit permettre à Orange, qui avait annoncé le lancement d’Orange Banque lors de la présentation de son plan stratégique « Essentiels 2020″, en mars dernier, de « bénéficier d’une infrastructure déjà opérationnelle et rodée » pour le lancement de son nouveau service, début 2017. « Il s’agit d’une brique essentielle pour nous afin de finaliser le projet Orange Banque pour 2017. Nous disposerons d’un outil qui fonctionne, un parc de clients et tout l’aspect réglementaire déjà en place, cela nous permettra de gagner beaucoup de temps », a déclaré à l’AFP le PDG d’Orange, Stéphane Richard. « Nous apportons nos 28 millions de clients dans le mobile, Groupama de son côté a un outil qui fonctionne mais qui n’a pas encore atteint sa taille critique », a ajouté M. Richard qui s’est par ailleurs déclaré « très optimiste » quant à une conclusion positive de ces négociations.

 

Schengen : sérieusement remis en cause

Schengen : sérieusement remis en cause

L e moins que l’on puisse dire c’est que l’accord de Schengen qui autorise la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’Europe se trouve largement remis en cause par les décisions de contrôle des frontières prises par certains pays. On se souvient évidemment que la Hongrie a barricadé ses frontières pour empêcher toute migration. Plus récemment c’est  le Danemark qui a décidé de mesures de restriction de l’entrée des migrants en provenance d’Allemagne. À cela s’ajoute maintenant des conditions plus restrictives décidées par la Suède, pourtant l’un des pays les plus accueillants d’Europe. Il sera maintenant difficile d’empêcher d’autres pays de prendre des mesures similaires d’autant que l’accord de Schengen les autorise  en cas de situation exceptionnelle. La France elle-même a évoqué cette disposition. Les principes de Schengen et de libre circulation au sein de l’Union européenne sont « en danger », a donc  estimé lundi 4 janvier un représentant du gouvernement allemand, après la décision notamment du Danemark de contrôler sa frontière avec l’Allemagne.  »La libre circulation est un bien précieux », a déclaré le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, Martin Schäfer, « Schengen est très important mais est en danger ». Il était interrogé sur la décision annoncée juste auparavant du Danemark d’instaurer des contrôles à la frontière avec l’Allemagne, le jour même de l’entrée en vigueur de mesures restrictives d’entrée de migrants en Suède.  »Quoi qu’il arrive en Europe, c’est toujours mieux si cela se passe de manière concertée », a ajouté M. Schäfer. « Il est important d’agir ensemble afin de faire en sorte que Schengen fonctionne et que nous puissions maintenir pleinement le principe de libre circulation », a-t-il plaidé. « La solution » au problème des réfugiés qui affluent vers l’Europe « ne pourra pas être trouvée à la frontière d’un pays A et d’un pays B », a renchéri le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, appelant lui aussi à « une solution européenne commune ». Néanmoins la décision du Danemark, tout comme les nouvelles dispositions suédoises, sont conformes aux accords de Schengen, qui permettent de rétablir des contrôles aux frontières en cas exceptionnel, a rappelé un porte-parole du ministère de l’Intérieur lors de ce point de presse régulier du gouvernement allemand. L’Allemagne elle-même a réinstallé des contrôles à sa frontière avec l’Autriche en septembre face aux flux de réfugiés en direction du Nord de l’Europe depuis la Turquie et via la route des Balkans. Entre 100 et 300 candidats à l’asile quittent l’Allemagne chaque jour pour se rendre au Danemark, selon le ministère de l’Intérieur.

Volkswagen : une amende de 20 milliards aux États-Unis ?

Volkswagen : une amende de 20 milliards aux États-Unis ?

Cette affaire de trucage des logiciels destinés à sous-évaluer la pollution des véhicules pourrait coûter très cher à Volkswagen. Certains experts estiment en effet que le montant total des amendes pourrait tourner autour de 50 milliards si l’on intègre les condamnations qui pourraient intervenir d’abord aux États-Unis, ensuite en Asie, en Europe et dans d’autres zones géographiques la somme serait  de nature à déstabiliser financièrement la marque voire à mettre en cause son existence dans la forme actuelle. Les Etats-Unis en premier ont annoncé lundi 4 janvier avoir intenté une action judiciaire contre Volkswagen et ses filiales haut de gamme Porsche et Audi pour « violations » des lois américaines anti-pollution qui pourraient lui coûter au moins 20 milliards de dollars.  »La plainte d’aujourd’hui est une première étape pour traduire en justice Volkswagen pour avoir échoué à révéler un logiciel truqueur au moment où il cherchait à faire certifier ses véhicules diesel auprès de l’EPA », explique Barbara McQuade, procureur fédéral du Michigan dans un communiqué. « Les Etats-Unis vont recourir à tous les remèdes appropriés contre Volkswagen pour obtenir réparation des violations présumées de nos lois sur la qualité de l’air », assure pour sa part John Cruden, un des ministres adjoints de la Justice. Le ministère de la Justice et l’agence américaine de l’Environnement (EPA) accusent le groupe automobile d’avoir équipé 600.000 véhicules diesel d’un logiciel leur ayant permis de polluer « excessivement » sans se faire prendre, « trompant (ainsi) les consommateurs et affectant leur santé », selon la plainte. La plainte a été déposée devant un tribunal du Michigan (nord) et sera ensuite transférée en Californie où sont assemblés les recours en nom collectif de particuliers contre le géant allemand. Volkswagen, qui a recruté un avocat de renom américain pour l’aider à gérer cette crise sans précédent, a déjà mis de côté 6 milliards d’euros en prévision d’éventuels amendes et accords.

 

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

 

 

D’une certaine manière la tendance générale à gauche comme à droite concernant la déchéance de nationalité consiste à approuver l’orientation mais en l’assortissant de réserves telles que cela revient à en critiquer le principe même. Difficile de s’y retrouver dans l’auberge espagnole des réflexions « philosophiques » des principaux leaders. À droite on trouve ceux qui approuvent  mais qui pensent qu’il faut compléter la mesure, d’autres qui estiment qu’il n’est pas ce nécessaire pour autant de modifier la constitution, d’autres encore qui sont prêts à voter la modification constitutionnelle avec des interrogations sur son efficacité. À gauche bien sûr il y a les bobos et les indignés permanents gardien du temple des dogmes, aussi toute cette vieille gauche, anciens marxistes reconvertis au PS pour faciliter leur carrière politique, ceux qui enfin sont à la recherche de la martingale qui permettrait d’approuver la proposition de Hollande avec des amendements qui rendraient impossible l’application de la mesure, exemple avec un ajout du type « sous réserve des désaccords internationaux passés par la France en matière d’apatridité« . Bref on approuve sans approuver ou on condamne sans vraiment condamner. La démonstration évidente de l’énorme décalage qui peut exister entre des élites embourgeoisées d’autant plus fermes  sur le terrain des valeurs qu’ils sont éloignés des réalités sociales et sociétales. Pour résumer le clergé politique est pour la préservation de la théologie de l’immobilisme contre l’envie de mouvement régalien exprimé par l’opinion publique. À tout cela s’ajoute les discussions byzantines des juristes sophistes qui ne cessent de relire la Bible juridique républicaine. Certes on pourra légitimement objecter que Hollande veut en même temps réaliser un coup politique en mettant la droite en porte-à-faux. De la même manière on peut argumenter sur le faite que cette mesure (comme d’ailleurs l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution) sera bien insuffisante pour lutter à elle seule contre le terrorisme. Reste que l’opinion publique est favorable à ce symbole qui correspond à une nette revalorisation du rôle régalien de l’État. Un symbole qui nécessairement devra inspirer une politique beaucoup plus opérationnelle et plus volontariste pour affronter  le terrorisme inspiré dans le domaine du renseignement, de la sécurité, du pénal et de la stratégie militaire notamment.

Immobilier : hausse ou baisse des prix ?

Immobilier : hausse ou baisse des prix ?

 

En fonction des différentes sources et surtout des différents lobbys,  il est bien difficile de savoir quelle est la tendance des prix de l’immobilier. Selon les notaires et autres lobbyistes les prix s’inscriraient dans une tendance haussière et cela depuis des mois. La réalité c’est que les prix dans l’ancien ont encore diminué de 0, 6 % en 2015 et que rien n’indique que cette tendance va s’inverser en 2016. Une baisse moyenne qui ne rend d’ailleurs pas compte de la très grande disparité de l’évolution des prix selon les régions avec une baisse modérée autour des grandes métropoles (y compris à Paris) est un véritable écroulement des prix en zone rurale. Plusieurs facteurs explicatifs, d’abord la crise générale qui affecte les revenus et notamment hypothèque la solvabilité des primo-accédants (principal créneau précédemment et qui se réduit d’année en année). Deuxième facteur, l’attentisme généralisé des candidats à l’achat qui attende de nouvelles baisses avant de se décider. Cela d’autant plus qu’il y a en moyenne deux vendeurs pour un acheteur. Dernier élément et non des moindres la survalorisation des biens immobiliers au cours des 15 années passées où les prix ont doublé. La tendance ne s’est pas retournée en 2015. Selon le réseau d’agences immobilières Century 21, les prix de l’immobilier ancien en France ont continué à reculer même si la baisse a été minime: – 0,6%. D’ailleurs, alors que la pierre a perdu de la valeur de façon ininterrompue depuis 2012, les prix ne sont pas effondrés; ils ont seulement reculé de 5,1% sur la période. «Et cette baisse n’a pas effacé la hausse des prix intervenue dans les années 2000, affirme Laurent Vimont, président de Century 21. En 2015, le prix au m² en appartement est en moyenne en France de 3388 € contre 1569 € quinze ans avant. Eu égard à l’environnement économique mondial et français en particulier (nouveau décalage de croissance entre la France et la zone euro) il ne faut guère escompter une reprise des prix mais plutôt un nouveau tassement. Cela d’autant plus que les vendeurs prennent de plus en plus conscience du nécessaire ajustement entre l’offre et la demande. En moyenne ils ont consenti des baisses de 5 % par rapport au prix initiaux. Mais là aussi une baisse moyenne qui ne rend pas compte de des écarts autour de cette moyenne puisque dans certains cas la baisse peut atteindre 10 à 20 %.

1 milliard pour former 500 000 chômeurs : ou les calculs de coin de table de l’Élysée

1 milliard pour former 500 000 chômeurs : ou les calculs de coin de table de l’Élysée

 

On peut légitimement s’interroger pour savoir comment le gouvernement évalue le coût de formation de 500 000 chômeurs supplémentaires à 1 milliard seulement. Bien qu’il soit difficile d’appréhender le coût exact d’une formation eu égard au croisement des financements le coup de l’ordre de 400 000 chômeurs représente déjà 4 à 5 milliards en 2015. Autant dire qu’il faudra de l’ordre  de 10 milliards pour former 500 000 chômeurs supplémentaires. À moins de se résoudre à des formations gadget express uniquement pour désengorger les statistiques de la catégorie A de pôle emploi. Si l’on s’en tient aux informations des Échos la formation des 500 000 chômeurs supplémentaires coûterait de 1 milliard d’euros dont la moitié serait financée par les fonds de formation professionnelle et la moitié par l’État. Or cette somme paraît complètement dérisoire à moins de se résoudre à parquer les chômeurs dans des formations gadget de courte durée. Pour former réellement un chômeur et lui permettre de déboucher sur un emploi il faut évidemment compter plusieurs semaines et même plusieurs mois le plus souvent ;  dès lors  cette enveloppe d’un milliard paraît complètement anecdotique. Il faudrait compter au moins 10 fois plus si l’on veut réellement faciliter une formation qualifiante pour ces chômeurs La formation de 500.000 chômeurs supplémentaires annoncée par François Hollande lors de ses vœux jeudi 31 décembre devrait coûter « près d’un milliard d’euros » et être financée « pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle », selon le quotidien Les Echos. Lors de son intervention télévisée, le chef de l’Etat avait annoncé le lancement d’un « plan massif de formation des demandeurs d’emploi », avec « 500.000 personnes de plus (qui) seront accompagnées vers les métiers de demain ». Mais il n’avait donné aucune précision sur le financement et les secteurs concernés. Selon Les Echos dans leur édition à paraître lundi 4 janvier, « le dispositif devrait coûter près d’un milliard d’euros, financé pour moitié par l’Etat et pour le reste par les fonds de la formation professionnelle ». Le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a indiqué dimanche que le gouvernement allait « mobiliser les moyens très généraux de la formation professionnelle, de l’Éducation nationale«. « Nous allons d’abord en discuter avec les régions«  a-t-il ajouté à l’occasion du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.  La dernière réforme de la formation professionnelle remonte à 2014, avec en particulier la mise en place du compte personnel de formation (CPF) au 1er janvier 2015. Les demandeurs d’emploi sont les principaux utilisateurs du CPF, selon les données obtenues en décembre auprès du ministère du Travail. Le CPF a remplacé le Droit individuel à la formation (DIF), qui bénéficiait essentiellement aux salariés. Il est plafonné à 150 heures, soit une formation sur une quinzaine de jours autant dire pas grand-chose en tout cas bien insuffisant pour requalifier des chômeurs la plupart de chômeurs.

 

Formation de 500 000 chômeurs : une escroquerie

Formation de 500 000 chômeurs : une escroquerie

 

Il aura fallu plusieurs jours pour que les journalistes des grands médias prennent conscience que l’annonce de Hollande concernant la formation de 500 000 chômeurs supplémentaires en 2016 constitue en réalité une vaste escroquerie. Certes le principe même de la mise en formation des chômeurs n’est pas en cause. On peut même s’étonner que l’énorme manne de la formation permanente n’ait  pas été utilisée de façon prioritaire pour ceux  qui sont en recherche d’emploi et qui manquent  de qualification. Une manne de 35 milliards par an  que se sont appropriés les superstructures de formation et les partenaires sociaux. Le manque de transparence quant à l’utilisation de cet énorme somme a d’ailleurs été souligné en vain à plusieurs reprises par la Cour des Comptes. L’annonce de Hollande constitue une double escroquerie : la première consistant à tordre les chiffres de pôle emploi puisque d’après la nouvelle méthodologie statistique de cet organisme les chômeurs en formation passent de la catégorie A la catégorie D ;  en clair on les fait disparaître du principal indicateur du chômage. Pourquoi ? Parce que la crédibilité de la candidature de Hollande pour 2017 repose essentiellement sur la fameuse inversion de la courbe du chômage. Une courbe qui ne s’est pas inversée en 2015. On comptera 70 à 80 000 chômeurs en plus en 2015. Pour l’année 2016 selon les prévisions mêmes de l’Unedic et en fonction d’un taux de croissance de l’ordre de 1,5 %, le nombre de chômeurs pourrait diminuer d’environ 50 000. On est donc loin d’une réelle inversion puisque durant le mandat de Hollande on aura compté 600 à 700 000 chômeurs en plus (1 million supplémentaire durant le quinquennat de Sarkozy). Le chômage a atteint un record fin août, avec 3,57 millions de demandeurs sans activité. En huit ans, 1,6 million de chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi, dont 650 000 depuis l’élection de François Hollande en 2012. Si Hollande ne peut pas compter sur une inversion globale, il espère avec son opération formation des chômeurs un brusque changement de tendance. En additionnant 500 000 chômeurs en formation plus 100 000 en apprentissage, des incitations à l’embauche et  l’élargissement du service civil le tour de magie serait réussi. Au moins pendant un temps (celui de la période électorale), on pourrait parler d’inversion.

 

Déchéance de la nationalité : une discussion de sophistes

 

Une discussion qui témoigne bien de l’énorme décalage entre les élites et l’opinion publique.  Sortie  de son contexte la mesure de déchéance de nationalité pour les terroristes ( bi binationaux ou pas) peut facilement être récusée autant par les bobos gauchistes que par les plus éminents juristes. Le principal argument des bobos consiste à affirmer que la mesure sera inefficace. Il est clair qu’aucune mesure prise isolément ne saurait  constituer le remède miracle pour lutter contre le terrorisme et contre l’État islamique. De ce point de vue, toutes les autres mesures analysées isolément peuvent justifier de la même critique quant à leur manque d’efficacité. L’enjeu réclame donc une stratégie globale mais cela ne discrédite pas pour autant les dispositions partielles constitutives de cette stratégie. L’autre type de critique concerne les juristes qui pensent que la révision constitutionnelle n’était pas nécessaire. Alors cette révision a déjà eu lieu 24 fois depuis 1958. Les juristes considèrent que certaines modifications n’obéissent qu’à des motifs politiques. Ce qui est une évidence car la constitution n’est que la synthèse juridique d’une orientation politique concernant le fonctionnement démocratique du pays. Pouvait-on se passer de cette modification constitutionnelle ? Sans doute mais elle n’aurait sans doute pas obtenu la même force dans le cadre d’une loi ordinaire. Mais la grande faiblesse tant des bobos que des juristes, c’est d’ignorer le contexte de crise exceptionnelle dans laquelle s’inscrit la  mesure de révision constitutionnelle (état d’urgence et déchéance de nationalité). C’est en cela surtout que les objections tant  des bobos que des juristes relèvent de la dialectique sophiste. Il résonne dans l’abstraction, ignore les vérités des réalités sociales et sociétales. Ils sous-estiment  voir ignorent  la formidable demande régalienne pour le rétablissement de l’État de droit et en premier lieu  de la sécurité. De ce point de vue la modification constitutionnelle revêt un caractère symbolique très fort mais dont les conséquences seront opérationnelles vis-à-vis des droits comme des devoirs de tous les  citoyens. Bref c’est évidemment un premier tournant dans le rétablissement de l’État de droit et du rôle régalien de l’État. De ce point de vue les critiques des juristes apparaissent assez déconnectes  de cette demande régalienne. Si la classe politique se divise sur le sujet, il fait aussi  débat parmi les juristes, sceptiques sur le caractère indispensable de cette révision constitutionnelle.  Entre autres, l’avocat William Bourdon parle dans L’Express d’une « décision absurde »; la juriste Anne-Marie Le Pourhiet dénonce « une révision parfaitement inutile » dans Marianne; même l’avocat Jean-Pierre Mignard, « l’ami » de François Hollande, se demande sur Europe 1 : « Y a-t-il besoin de mettre cela dans notre Constitution? Rien n’est moins sûr. » En guise d’argumentaire, ils citent deux avis du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat, lesquels incitent le législateur à agir sans nécessairement passer par un Congrès. Interrogé par le JDDBertrand Mathieu, président de l’Association française de droit constitutionnel et professeur à l’université Paris I, connaît bien les arcanes du Congrès. Il été membre de la Commission de réflexion sur le statut pénal du chef de l’Etat en 2002 (révisé dans la Constitution en 2007) avant de participer à la réforme constitutionnelle de 2008. Il partage le constat de ses confrères : « On pourrait arriver au même résultat sans passer par une révision constitutionnelle. » « François Hollande se contente d’un ajustement ponctuel. Il va mettre dans la Constitution quelque chose qui ne devrait pas y figurer », argue le juriste. Depuis 1958, la Constitution a été révisée 24 fois à l’occasion de 19 congrès et d’un référendum (en 2000, pour le quinquennat). Depuis le début des années 2000, les gouvernements recourent davantage à cet outil avec 14 révisions constitutionnelles dont trois d’importance (l’instauration du quinquennat en 2000, la décentralisation en 2003 et la révision institutionnelle de 2008).  A travers leur position unanime, les spécialistes du droit constitutionnel s’alarment que le texte fondateur de la République soit modifié sous le « coup de l’émotion ». Une curieuse expression en vérité pour qualifier l’état de guerre dans lequel nous nous trouvons !

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Le retour des journalistes !

Le retour des journalistes !

 

Depuis presque une quinzaine de jours les journalistes des grands médias semblent avoir disparu. Même aujourd’hui 4 janvier il convient de fouiller pour dénicher des informations et des analyses un peu approfondies. Pendant cette trêve des confiseurs qui a largement débordé les fêtes il a fallu ce contenter des dépêches des agences, des lobbys et du gouvernement. La presse écrite a perdu pendant cette période la moitié de son épaisseur. La plupart des éditorialistes étaient absents et on a sollicité largement le banc des remplaçants. Du coup on a déversé en direction de l’opinion un flot d’informations plus ou moins contradictoires qui a fait office de ligne éditoriale. Maintenant qu’ils sont revenus de Marrakech, des Antilles ou d’ailleurs les journalistes vont peut-être se remettre au travail avec un peu de sérieux et remettre leur pendule à l’heure de 2016. Exemple de décalage temporel sur le site d’un très grand média : on annonce encore qu’un sondage prévoit le FN en tête au premier tour des élections régionales ! Au cours des fêtes de fin d’année les lecteurs encore fidèles à la presse écrite ont pu constater que leurs journaux avaient diminué le volume de moitié, mais toujours au même prix ! On le sait depuis l’instauration des 35 heures les Français en moyenne prenne un mois de vacances supplémentaires par an. Exténués  sans doute les journalistes ont vite adopté cette nouvelle pratique sociétale qui consiste à mettre entre parenthèses l’économie du pays pendant cette période. Ce qui vaut pour la presse écrite vaut également pour la télévision ou les grands sites informatiques dont certains ont même gardé la même une pendant des jours. Cette quasi absence des grands médias pendant les fêtes est révélatrice de la dégradation du rapport au travail dans notre cher pays. Osons une hypothèse : peut-être s’agit-il du facteur explicatif concernant le différentiel de croissance (et donc de richesse nationale) entre la France et les pays et les autres pays de l’Europe. Aussi la cause de l’ampleur du chômage. 

Sondage : terrorisme et chômage les deux priorités

Sondage : terrorisme et chômage les deux priorités

D’après une enquête Harris Interactive pour RTL la lutte contre le terrorisme est logiquement une des préoccupations majeures de la population française pour 75% des personnes interrogées, mais le chômage demeure la première inquiétude des Français (77%) pour l’année 2016. Si 39% des sondés sont optimistes sur le succès de la lutte antiterroriste, ils ne sont que 16% quand il s’agit de la lutte contre le chômage. L’insécurité constitue la troisième préoccupation des Français (62%), devant le système social (60%), le pouvoir d’achat (59%) ou encore la croissance économique (56%). Cette enquête Harris Interactive a été réalisée entre le 24 et le 29 décembre, auprès d’un de 1.982 personnes.

 

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