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Archive mensuelle de janvier 2016

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Twitter à plus de 140 caractères : ou la mort de la littérature française contemporaine

Twitter à plus  de 140 caractères : ou la mort de la littérature française contemporaine

On vient à peine de banaliser le « fast aphorisme numérique »  que déjà les écrivains au  bestseller d’une ligne sont renvoyés aux principes  premiers de l’écriture. En effet Twitter veut faire sauter le verrou de 140 caractères et passer à 10 000. Une vraie révolution culturelle. Dommage car nombre de succès littéraires était fondés sur le rétrécissement de la pensée et du verbe. Un seul exemple,  un des grands succès de 2015 « Le crime du compte Neuville » d’Amélie Nothomb paru  chez Albin Michel écrit sans doute en une journée-ceci expliquant cela-  ne compte que 130 pages avec en plus une énorme police de  caractères et de très grandes  marges. Pour donner une idée cette œuvre magistrale dans son volume (comme dans son contenu), ne représenterait qu’une trentaine de pages si l’on retenait la mise en page d’« A la recherche du temps perdu » de Proust (texte intégral paru chez Gallimard en 1999). Du coup cette décision de Twitter constitue un coup d’arrêt à la logique d’écriture des romans réalisés en une journée entre deux verres de beaujolais  à la terrasse du Café de Flore.  Décidément, Twitter ne sait plus quoi faire pour séduire de nouveaux utilisateurs ! Après avoir expérimenté en décembre 2015 l’affichage des tweets par pertinence et non plus dans un ordre chronologique, voilà que le site de microblogging réfléchit à abandonner à sa fonction historique, la limite des 140 signes pour un tweet… comme une rumeur le laissait déjà entendre en septembre.  La nouvelle limite pourrait être de 10 000 caractères !  De quoi porter un coup fatal à la logique de production intellectuelle dans le domaine philosophique et surtout politique. Un aspect positif toutefois : la retombée sur l’emploi. On prévoit en effet la création de milliers de postes de nègres pour aider nos élites à produire au-delà de trois lignes de réflexion.

Sondage : Les Français doutent des mesures antiterroristes du gouvernement

Sondage : Les Français doutent des mesures antiterroristes du gouvernement

Les Français ne sont pas dupes, certes ils approuvent à une majorité écrasante la mesure de déchéance de la nationalité. Pour son symbole sans doute mais aussi pour l’espoir que cette disposition constitutionnelle nouvelle pourra influencer le retour régalien dans le domaine du terrorisme et peut-être plus généralement dans celui de la criminalité. En bref on approuve l’orientation tout en nous nourrissant le plus grand doute sur l’efficacité des mesures concrètes qui pourraient en découler. Dans la lutte contre le terrorisme, une majorité de Français juge donc  favorablement l’exécutif tout en se montrant dubitative sur l’efficacité des mesures proposées. C’est ce qui ressort d’un sondage Elabe* pour BFMTV diffusé mercredi.  A la question « François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls mettent-ils en œuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste en France ? », 53% des personnes interrogées répondent en effet par l’affirmative, contre 46% qui sont d’un avis contraire. Les sympathisants de gauche sont les plus positifs, avec 82% d’avis favorables, et 92% pour les seuls proches du Parti socialiste. Ceux de droite ont une opinion beaucoup plus négative, avec seulement 48% d’avis positifs, et 38% chez les proches des seuls Républicains. Les Français sont en revanche sceptiques sur l’efficacité des mesures mises en œuvre. Pour 53% d’entre eux, « la lutte contre la menace terroriste menée par François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls n’est « pas efficace », contre 47% d’un avis contraire. Le même clivage politique persiste, avec 72% des sympathisants de gauche, et 83% de ceux du PS, qui la jugent « efficace ». Mais seulement 42% de sympathisants de droite, et 34% de ceux des seuls Républicains, sont de cet avis. L’exécutif propose d’inscrire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution. Il va également présenter « début février » un nouveau projet de loi antiterroriste, a indiqué Manuel Valls mercredi sur BFMTV. Les principales mesures du texte concernent un assouplissement des règles d’engagement armé des policiers, un dispositif de contrôle administratif des personnes de retour du djihad en Syrie et en Irak, un élargissement des conditions de fouilles de bagages et des perquisitions de nuit, ou encore un accès facilité pour les parquets et les juges d’instruction aux interceptions électroniques.

Déchéance de nationalité : un amendement de faux-culs

Déchéance de nationalité : un amendement de faux-culs

 

Il se pourrait bien que la gauche ait  trouvé la martingale qui permet de satisfaire à la fois la droite et les bobos de gauche. Il s’agirait d’affirmer dans le texte constitutionnel que la déchéance de nationalité vise tous les Français sous réserve du respect de nos engagements internationaux. Comprendre en fait que les Français ne disposant que de la seule nationalité française ne pourront pas être concernés par l’apatridie pour ne pas être en contradiction avec les textes internationaux qui l’interdisent. En clair on revient à la case départ, c’est-à-dire que la déchéance de nationalité ne touchera que les binationaux. C’est en faite ce qu’a  déclaré Manuel Valls lors de son interview sur BFM. Alors que François Hollande a confirmé que la déchéance de nationalité pour les binationaux allait être inscrite au sein de la réforme constitutionnelle, l’extension d’une telle mesure se pose aujourd’hui. Le Premier ministre Manuel Valls a refusé ce mercredi l’idée d’étendre la déchéance de nationalité à tous les Français condamnés pour terrorisme, pas seulement les binationaux, car la France « ne peut pas créer d’apatrides ». « Il y a une condition qui doit être très claire : la France ne peut pas créer des apatrides, c’est-à-dire des personnes sans nationalité », a-t-il déclaré lors d’un entretien sur BFMTV à Matignon. « Cela n’est pas possible. Cela ne serait pas conforme à l’image, ni aux valeurs, ni surtout aux engagements internationaux de la France. C’est pour ça que nous n’avions pas retenu l’idée de pouvoir déchoir tous les Français de leur nationalité. Je veux être là-dessus extrêmement clair », a-t-il poursuivi.

Les Bourses dans la tourmente

Les Bourses dans la tourmente

 

Pour l’instant la tourmente et surtout d’ordre psychologique, on s’interroge surtout sur l’effet de propagation de la crise économique et financière de la Chine mais aussi de nombreux pays en développement. Pour preuve de ces inquiétudes : les Bourses chinoises ont fermé de manière anticipée jeudi après avoir chuté de plus de 7% après moins d’une demi-heure d’échanges, plongeon qui, comme lundi, a une nouvelle fois déclenché l’activation des tout nouveaux « coupe-circuits » mis en place après le krach de l’été. Ce nouveau recul prononcé des marchés actions intervient dans un contexte de poursuite de la baisse du yuan, évolution considérée comme symptomatique de la détérioration de la conjoncture en Chine, deuxième puissance économique mondiale. La Bourse de New York a terminé mercredi à son plus bas niveau de clôture depuis début octobre, une nouvelle chute des cours du pétrole et le ton peu encourageant du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale étant venus s’ajouter aux motifs de préoccupation des investisseurs, tentés de se replier sur les valeurs refuges. Un regain d’inquiétude quant à l’impact du ralentissement chinois sur la croissance mondiale et le retour de la Corée du Nord parmi les foyers de tension géopolitique ont également pesé sur le marché actions.  Après la publication ces derniers jours de plusieurs indicateurs décevants, la Banque populaire de Chine a fixé mercredi un cours pivot du yuan en nette baisse, alimentant les craintes d’un ralentissement plus marqué qu’anticipé de la deuxième économie mondiale. « Ce qui se passe en Chine reste le facteur numéro un », explique Stephen Massocca, responsable de la stratégie d’investissement de Wedbush Equity Management

Croissance mondiale 2016 révisée en baisse par la Banque mondiale

Croissance mondiale 2016 révisée en baisse par la Banque mondiale

Finalement la Banque mondiale s’aligne sur les perspectives du FMI qui prévoit un ralentissement de la croissance prévue en 2016. On se rend progressivement à l’évidence un krach financier de la Chine n’est plus à exclure de même  que sa propagation sur l’ensemble de l’économie mondiale. Un phénomène qui touche d’ailleurs nombre de pays en développement en particulier les producteurs de matières premières notamment de pétrole. La Chine bien sûr est concernée mais bien d’autres comme la Russie, le Brésil, le Venezuela,  l’Algérie ou encore les pays du golfe comme l’Arabie Saoudite. Des pays étranglés par la baisse de leurs ressources. La Banque mondiale a donc annoncé mercredi avoir abaissé sa prévision de croissance mondiale 2016 en expliquant que la dégradation des performances de plusieurs grands pays émergents allait peser sur l’activité globale.  La croissance mondiale devrait atteindre 2,9% cette année après 2,4% en 2015, a dit l’institution, qui prévoyait cependant en juin dernier une hausse de 3,3% de l’activité en 2016. Les commentaires qui accompagnent ce nouveau chiffre mettent l’accent sur la dégradation des résultats des principales économies émergentes. « En 2016, la croissance devrait ralentir davantage en Chine et la récession persister en Russie et au Brésil », précise ainsi l’institution, qui tablait en juin sur un retour à la croissance des économies russe et brésilienne.  Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Russie devrait diminuer de 0,7% cette année, et non augmenter d’autant comme prévu auparavant. La Banque mondiale estime qu’il a chuté de 3,8% en 2015. Au Brésil, le PIB devrait baisser de 2,5% en 2016 alors que les prévisions de juin donnaient une croissance de 1,1%. La Banque mondiale estime qu’il a déjà reculé de 3,7% en 2015. La croissance de la Chine, elle, devrait encore ralentir à 6,7% cette année contre 6,9% estimé pour 2015. En juin, la Banque mondiale tablait sur une hausse de 7,0% du PIB chinois en 2016. Mais ces derniers chiffres sont largement contestés par des experts dans la mesure où les statistiques chinoises sont soumises à des méthodologies à caractère très politique. L’institution a également réduit ses prévisions pour les Etats-Unis et plusieurs autres économies avancées.  La prévision de croissance 2016 pour la zone euro a été ramenée de 1,8% à 1,7% après 1,5% attendu pour 2015.

Macron : un discours moderniste mais trop général

Macron : un discours moderniste mais trop général

On ne peut pas dire que Macon ait  inventé l’eau chaude avec son discours sur la nécessité de moderniser l’économie. Beaucoup de généralités, d’évidences mais bien peu d’orientations concrètes. Peut-être aussi Macon craint-il que les quelques mesures qu’il préconise soit étouffées  par l’habillage social du ministre de la ministre du travail ; laquelle  devrait présenter dans un même texte disposition économique et disposition sociale pour ne pas déplaire à la gauche de la gauche. Sans doute pourquoi Macon s’est répandu dans le journal Le Monde. On aurait aimé un particulier qu’il développe sa formule : « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ».   Emmanuel Macron prône en effet  le lancement de nouvelles réformes d’envergure du marché du travail, au moment où le gouvernement envisage de fusionner son projet de loi sur les nouvelles opportunités économiques (NOE) et la réforme du droit social. D’une certaine manière macro adresse une critique à la politique économique de François Hollande. « Les Français veulent non pas un optimisme béat mais savoir où on va, ce qu’on propose pour le pays », dit le ministre de l’Economie dans une interview au Monde publiée mercredi.  Une façon de e désolidariser par avance et très habilement d’une loi économique et sociale qui s’inscrira sans doute dans la logique du consensus mou cher à Hollande ;  c’est-à-dire le changement qui ne change pas grand-chose. Macon souhaiterait en particulier lever les obstacles à l’accès à certains métiers auxquels se heurtent des jeunes sans qualification, comme les petits travaux d’entretien dans les logements ou les laveurs de voitures, qui nécessitent un diplôme professionnel, au grand dam de ces professions. Pas sûr que sur ces points il soit entendu compte tenu des réticences corporatistes des formateurs  et même de certains milieux professionnels qui bénéficient d’une certaine manière d’une rente de situation. Macon est sans doute convaincu que ses propositions seront considérablement diluées dans la loi portant dans le domaine économique mais aussi social d’autant que la gestion de ce texte a été confiée à une ministre du travail inexpérimentée dans les deux domaines et totalement aux ordres de Valls et de hollande. Pour preuve de cette défaite annoncée de Macon : sa curieuse déclaration quand Il explique avoir soumis à François Hollande et Manuel Valls « des réformes d’impacts forts » pour « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ». Il faut sans doute comprendre qu’il a bien soumis ses réformes mais qui n’est pas du tout certain qu’elles seront reprises.

Déchéance de nationalité : la droite chipote son oui

Déchéance de nationalité : la droite chipote son oui

À gauche les contradictions s’ajoutent aux contradictions sous l’impulsion des bobos, des gauchos et des indignés permanents. À droite, la plupart des responsables sont pour mais craignent légitimement d’être pris dans le piège tendu par Hollande. Du coup on multiplie les réserves et les précautions oratoires pour voter favorablement la modification constitutionnelle en préservant la posture d’opposants. En bref, les républicains sont pour mais. …. Difficile en effet d’être en désaccord avec une orientation qui émane de la droite au simple motif qu’elle est proposée par un président de gauche. Du coup, on se réjouit du principe mais on regrette sans doute de n’avoir pas été capable de mettre en œuvre cette disposition quand Sarkozy était au pouvoir. On peut d’autant moins être contre que 85 % de l’opinion publique est favorable à la mesure de déchéance de la nationalité sans pour autant se faire d’illusion sur les capacités du gouvernement à vraiment mettre en œuvre une politique efficace pour lutter contre le terrorisme. Les Républicains se sont dit prêts mercredi à voter la réforme constitutionnalisant l’état d’urgence et l’extension de la déchéance de nationalité mais ils posent leurs conditions, soucieux de ne pas donner un blanc-seing à François Hollande. Nicolas Sarkozy avait convoqué un bureau politique consacré à la révision constitutionnelle, un « coup politique » à ses yeux qui bouscule la majorité tout autant qu’il divise l’opposition. Contraint de valider les options de son successeur dans la lutte contre le terrorisme, le président des Républicains a voulu renverser les perspectives en saluant une « victoire idéologique » pour la droite,  « Soucieux de cohérence, les Républicains rappellent qu’ils se sont engagés à soutenir tout texte de nature à renforcer la sécurité des Français, et qu’ils ont été les premiers à proposer et à défendre la déchéance de nationalité pour les Français binationaux », Ce préalable posé, le parti fixe ses conditions, terme qui a finalement été retiré après discussions au profit de « demandes » a priori difficilement acceptables par la majorité. Exemple de demandes byzantines complètement incompréhensibles : « Les Républicains demandent en outre, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, que la déchéance prenne effet « dès le prononcé de la peine » et « permette l’expulsion définitive et effective du territoire national, à l’issue de l’exécution de la peine ». Pour résumer pas facile de jouer au rôle d’opposants quand vos propres idées sont prises  en compte par le pouvoir en place. Ou de la difficulté de nourrir un débat contradictoire quand la contradiction a disparu. !

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La loi Macron II de noyée dans la réforme du droit du travail

La loi Macron II  de noyée dans la réforme du droit du travail

 

A priori on pourrait se réjouir que la nouvelle loi sur la modernisation économique intègre les dispositions sociales prises pour soutenir l’emploi. Cependant le risque est grand comme dans la première loi Macon d’aboutir à une sorte d’auberge espagnole sorte d’inventaire à la Prévert de différentes mesures  certaines de portée conjoncturelle d’autres plus structurells. On pourrait donc trouver dans la loi unique traitant à la fois de l’économie et du social les questions de réforme du code du travail, du plan de soutien à l’emploi et de l’économie numérique. L’objectif serait aussi politique à savoir rendre plus acceptable par la gauche du PS des mesures Macron enveloppées par une loi sociale présentée par la ministre du travail t. Ce qui éviterait peut-être grâce à l’amalgame des thématiques de recourir une nouvelle fois à l’utilisation du 49 -3. Pour les mesures conjoncturelles Il s’agira d’assurer la formation de 500.000 chômeurs sur des métiers d’avenir.  Un autre volet du plan tendra à inciter à l’embauche dans les PME, via le versement d’une prime annuelle comprise entre 1.000 et 2.000 euros pour tout recrutement inférieur à 1,3 Smic – mais ce montant reste à préciser – réalisé dans les entreprises de moins de 50 salariés. Déjà, depuis le 1er janvier 2015, toutes les entreprises sont totalement exonérées de cotisations patronales de sécurité sociale en cas de recrutement au niveau du Smic. Avec cette nouvelle prime, cumulable avec les aides existantes, on aboutirait à une sorte de dispositif « zéro charge », à l’instar de ce qu’avait fait Nicolas Sarkozy en 2008. Mais tout n’est pas encore ficelé et les derniers arbitrages sont attendus. Mais à côté de ce plan d’urgence pour l’emploi – qui aura automatiquement pour avantage de faire baisser le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie « A » – le gouvernement planche également sur deux autres textes touchant au travail. Il y a d’abord la loi « sur les nouvelles opportunités économiques » (Noé) – ou Macron II -, portée par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron. Un texte qui cherche, notamment, à mieux encadrer les nouvelles formes de travail nées du développement de l’économie numérique. Les questions que le projet cherche à résoudre sont nombreuses : quel statut faut-il donner aux salariés des plates-formes numériques collaboratives ? Comment simplifier les régimes juridiques des micro-entrepreneurs ? …. Ces sujets sont assez proches de certains thèmes qui seront inclus dans le projet de loi porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri. Ce texte, qui doit être présenté en Conseil des ministres début avril, a précisé la ministre devant l’association des journalistes de l’information sociale (Ajis), comprendra des mesures sur la médecine du travail, la réforme du droit du travail, la mise en place du compte personnel d’activité, le nouveau barème des indemnités prud’homales – après le refus du Conseil constitutionnel de valider le précédent barème prévu par la loi Macron 1- … et la nécessaire évolution du droit du travail face au développement de l’économie numérique. A cet égard, un nouveau rapport sur cette question, rédigé par le Conseil national du numérique, doit être remis mercredi 6 janvier à la ministre du Travail.

Recul de l’inflation en zone euro

Recul de l’inflation en zone euro

Il est clair que l’inflation mesurée à 0,2 % en décembre sur un an est loin de l’objectif de 2 % fixés par la BCE. Un double signe sans doute pour l’économie, d’abord les limites de l’influence de la politique monétaire sur l’activité ensuite la preuve sans doute que la faiblesse de la demande pèse sur les prix mais aussi sur les salaires. Or en l’état relativement atone des échanges internationaux, on compte surtout sur la reprise de la consommation pour soutenir l’activité. Mais avec une inflation quasi nulle les salaires pourraient encore se trouver bloqués pour une longue période. Du coup se repose l’ampleur de la politique accommodante de la BCE, question y avait été enterré par les orthodoxes lors  de la dernière réunion monétaire européenne mais qui se reposera soit en janvier soit en mars L’inflation de base dans la zone euro a ralenti en décembre pour le deuxième mois consécutif, montre l’estimation publiée mardi par Eurostat, qui risque de compliquer encore la tâche de la Banque centrale européenne, dont la politique de création monétaire massive semble toujours incapable de relancer la progression des prix.  L’inflation est inférieure depuis près de trois ans à l’objectif que s’est fixé la BCE (un peu moins de 2% en rythme annuel) et il semble qu’il faudra encore des années pour que les mesures pourtant radicales qu’elle a mises en œuvre, dont un programme de 1.500 milliards d’euros d’achats de titres sur les marchés, ramènent l’évolution des prix vers ce seuil, au risque de saper la crédibilité de l’institution. Les opposants à l’assouplissement de la politique monétaire espéraient une remontée de l’inflation de base, une mesure qui exclut les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires, en arguant du fait que la faible hausse des prix résultait avant tout de la chute des cours du pétrole.  Mais ce raisonnement se trouve aujourd’hui pris en défaut car l’inflation de base a commencé à diminuer, signe que la baisse des prix de l’énergie se diffuse rapidement aux prix des biens et services.

Japon-Nouvelle hausse de l’activité dans les services

Japon-Nouvelle hausse de l’activité dans les services

Après avoir échappé de justesse à la récession au troisième trimestre le Japon semble retrouver quelques couleurs en matière d’activité économique même si son commerce international est toujours aussi atone.  Le secteur des services japonais a connu en décembre une croissance sensiblement comparable à celle du mois précédent, avec notamment des nouvelles affaires qui ont enregistré leur hausse la plus marquée depuis quatre mois, montre une enquête menée auprès des directeurs d’achat publiée mercredi. L’indice PMI Markit/Nikkei s’est établi à 51,5 le mois dernier contre 51,6 en novembre, se maintenant ainsi pour le neuvième mois consécutif au-dessus de la barre de 50 à partir de laquelle il rend compte d’une croissance. La composante des nouvelles affaires a atteint 52,0 contre 51,6 en novembre, ce qui peut suggérer que la demande intérieure est en voie d’amélioration. De son côté  L’activité manufacturière a connu en décembre un rythme de croissance quasiment inchangé par rapport au mois dernier, avec notamment une accélération de la hausse des nouvelles commandes, montrent mercredi les résultats préliminaires de l’enquête auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI Markit/Nikkei s’est établi à 52,5 en version « flash » contre 52,6 en novembre, qui avait représenté un pic de 20 mois, et 52,4 en octobre, se maintenant pour le huitième mois consécutif au-dessus du niveau de 50 à partir duquel il rend compte d’une croissance de l’activité. Ces données semblent confirmer que la troisième économie mondiale a retrouvé un peu d’élan en fin d’année. Des données publiées il y a huit jours ont montré que le Japon avait finalement échappé à la récession au troisième trimestre. La composante mesurant les nouvelles commandes a atteint 54,1 contre 53,6 le mois précédent. Celle relative aux nouvelles commandes à l’exportation est cependant revenue à 52,4 contre 53,2 en novembre.

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

 

Le Medef s’inquiète des mesures cosmétiques qu’envisage de prendre le gouvernement pour faire baisser les statistiques du chômage. Le président de l’organisation réclame un véritable électrochoc et non des mesures partielles et conjoncturelles ne débouchant pas sur un véritable emploi. Le président du Medef réclame donc une « loi d’urgence » pour l’emploi « dès janvier ou février » en France et craint que le plan anti-chômage de François Hollande ne comporte « des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop ». Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, le chef de l’Etat a notamment annoncé un programme de formation de 500.000 chômeurs aux métiers d’avenir et de nouvelles aides à l’embauche pour les PME. Il devrait préciser ces mesures le 18 janvier lors de ses vœux aux forces économiques. « A quoi bon former les chômeurs si on ne se donne pas les moyens de créer de l’emploi ? Il faut un électrochoc et un vrai traitement économique de l’emploi. Cela doit passer par une loi d’urgence dès janvier ou février qui envoie un signal fort aux entreprises mais aussi aux investisseurs étrangers », déclare Pierre Gattaz dans un entretien aux Echos diffusé mardi sur le site internet du quotidien économique. « Le risque est qu’on reste, comme depuis 30 ans, dans un traitement social du chômage, avec des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop », déclare-t-il. Constatant que « le marché du travail est bloqué, verrouillé », le président de l’organisation patronale plaide pour « un plan d’urgence économique comme il y a eu un plan d’urgence contre le terrorisme. » « La France est peut-être convalescente, elle est loin d’être guérie. Et ce n’est pas avec des mesures comme la pénibilité que cela va aller mieux », poursuit-il. Le Medef propose pour alternative quatre mesures : des CDI sécurisés, « qui prévoient en amont les conditions de séparation », et des CDI de projets; la barémisation des indemnités prud’homales; des baisses de charges; la création d’un nouveau type de contrat de professionnalisation. En remplacement de la future prime à l’embauche, Pierre Gattaz juge plus efficace un dispositif « zéro charge » sur les embauches de salariés dans les PME de moins de 250 salariés, et sur les alternants dans toutes les entreprises, « avec des exonérations totales les deux premières années puis une montée progressive sur cinq ans pour atteindre le taux normal. »

Prix du pétrole : «risque accru de crise géopolitique » (Philippe Dessertine)

Prix du pétrole : «risque accru de crise géopolitique »

Philippe Dessertine, professeur d’économie à l’université Panthéon-Sorbonne s’inquiète des risques de la baisse excessive des prix du pétrole dont les conséquences pourraient déclencher une crise géopolitique mondiale à partir notamment de l’écroulement des ressources de pays en voie de développement (interview JDD

La baisse du pétrole provoque-t-elle des risques cachés?
Oui. La situation des pays émergents est, à très court terme, le plus préoccupant. La baisse des cours provoque un transfert de richesse des pays producteurs, souvent pauvres, vers les pays consommateurs qui sont riches. Pour la Russie ou l’Iran, le pétrole représente une vraie rente qui n’a aucun autre produit de substitution. Ces pays voient déjà leurs budgets déséquilibrés et sont déstabilisés politiquement. L’Algérie ou le Nigeria risquent de subir une véritable crise géopolitique avec le renforcement de mouvements terroristes comme Boko Haram.

Un risque d’accroître les tensions géopolitiques?
Oui, l’Occident achète sa croissance avec du pétrole bon marché, au prix de risques géopolitiques accrus. Le comportement des Russes en est la démonstration. En 2008, la première baisse de l’or noir avait conduit la Russie à annexer la Géorgie. Et c’est après la rechute de 2014 que Poutine a envahi l’Ukraine. La prochaine cible sera l’Algérie, dont le pétrole et le gaz sont les seules ressources financières.

Botox : Rachida Dati peut tre rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

Botox : Rachida Dati peut être rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

 

Avec la barbe d’ Emanuel Macron, c’ets la métamorphose physique de Rachida Dati qui a fait là une des journaux consacrés à l’esthétique des politiques. Rachida Dati apparaît en effet le visage gonflé au botox afin de dissimuler les outrages du temps. Certains se sont alors interrogés sur les conséquences physiques et mentales de cette injection de sérum de jeunesse. Ils peuvent cependant être rassurés puisque la fameuse toxine botulique (botox) ce répandrait à terme aussi dans le cerveau ce qui pour Rachida Dati permettrait de muscler une partie du corps sans doute plus essentielle  que celle de son visage. La toxine puissante que des médecins leur ont injectée dans le visage pourrait s’échapper dans le système nerveux central ! Autrement dit, on peut en retrouver dans le cerveau ou la moelle épinière. C’est ce que viennent de découvrir Selon une étude menée par Dr Ismail Küçüker de la Faculté de médecine de Samsun (Turquie) et relayée sur le site de la société américaine de chirurgiens plasticiens, l’utilisation de Botox, conjointement avec un traitement à base d’acide hyaluronique, prolongerait les effets de comblement des rides de ce produit, en réduisant l’activité musculaire de la zone traitée. Les injections d’acide hyaluronique sont l’une des procédures cosmétiques peu invasives les plus courantes car c’est un produit naturel, à base de gel particulièrement  compatible avec le corps. Cependant, sa dégradation rapide limite l’effet antirides dans le temps, notamment en raison de la contraction des muscles voisins. C’est pour réduire cet effet de contraction que les chirurgiens plasticiens ont parfois recours à la toxine botulique (plus connue sous son nom de Botox) afin de provoquer une paralysie temporaire des muscles de la zone traitée. Un « temporaire » qui peut quand même durer quelques mois. Pour valider cette approche, le Dr Küçüker et son équipe ont mené une expérience sur des lapins. « Cette étude a montré que l’application d’acide hyaluronique pour le comblement des rides en combinaison avec la toxine botulique diminue de manière significative le processus de dégradation et augmente le volume restant à la fin de la période de paralysie, » ont déclaré les chercheurs. Ces derniers espèrent que leurs conclusions permettront de promouvoir cette nouvelle procédure auprès des patients qui optent pour un traitement de remplissage dermique.

Chine : risque de krach et de déflagration mondiale

Chine : risque de krach et de déflagration mondiale

 

 

Lundi 4 janvier tous les marchés financiers mondiaux ont ressenti la secousse boursière chinoise.- Un avertissement quant au risque de krach financier en Chine et sur sa possible déflagration mondiale. Pour résumer, l’économie de la Chine est sous perfusion financière (entreprise, collectivités, particuliers), une perfusion que pouvait dissimuler à taux de croissance à deux chiffres mais qui devient dangereuse quand la croissance est divisée par deux au moins. En effet les statistiques très politiques de la Chine affichent un taux officiel de croissance de 6 % quand il se pourrait que l’évolution se limite à 3 % (témoins le recul depuis des mois à la fois des importations et des les exportations) la Chine est victime à la fois de la baisse de la demande et de la mise en concurrence  de sa compétitivité par d’autres pays asiatiques.  En Chine, l’endettement menace partout les collectivités publiques mais aussi les entreprises comme les particuliers. Le plus grave ceste peut-être l’endettement des entreprises surtout dans un contexte où la croissance de la demande se tasse surtout dans le secteur de l’industrie manufacturière.  La dette des sociétés chinoises – plus de 16.000 milliards de dollars (15.000 milliards d’euros) ou encore 160% du PIB – est le double de leurs homologues américains. Elle s’est sensiblement dégradée ces cinq dernières années, suivant une étude de Thomson Reuters effectuée à partir d’un échantillon de plus de 1.400 entreprises. Cet endettement augmenterait encore de 77% durant les cinq prochaines années pour atteindre 28.800 milliards de dollars, estime l’agence de notation Standard & Poor’s. Les interventions de Pékin ont eu jusqu’à présent des visées plutôt macroéconomiques, en l’espèce soutenir une croissance dont le rythme serait cette année le plus lent depuis un quart de siècle. La Banque populaire de Chine a réduit les taux par quatre fois depuis novembre, abaissé le ratio des réserves obligatoires et supprimé le plafonnement des crédits considérés en rapport des dépôts. Certes, le gouvernement souhaite que ces mesures bénéficient surtout aux PME et aux segments innovateurs de l’économie mais, fait remarquer Louis Kuijs (RBS), « lorsque les robinets du crédit sont ouverts, le risque est que l’argent aille à des sociétés ou des entités à problèmes ».  Le pays connaît une crise encore larvée, parce que le gouvernement compense en multipliant les plans de relance à coup d’endettement. Il endette l’État, les provinces, les entreprises publiques et la banque centrale. C’est une orgie de crédits qui se déroule en Chine depuis plusieurs années. D’une certaine manière la crise de l’endettement en Chine pourrait être comparable à celle des Subprimes connue aux États-Unis et qui a contaminé l’ensemble de la sphère financière et économique mondiale.

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