• Accueil
  • > Archives pour janvier 2016

Archive mensuelle de janvier 2016

Page 10 sur 22

Plan d’urgence emploi : trop faible et trop tardif (la presse)

Plan d’urgence emploi : trop faible  et trop tardif (la presse)

 

C’est globalement l’avis  de la presse après les annonces de François Hollande concernant son plan d’urgence sur l’emploi. Un plan qui se réduit à quelques mesures dont beaucoup ne sont pas inutiles mais un plan trop partiel et qui manque par ailleurs d’ambition. On peut par ailleurs s’étonner que ce plan soit si tardif alors que la problématique du chômage est posée depuis bien longtemps  (depuis environ 40 ans !). Ce plan s’inscrit dans la stratégie molle de François Hollande qui n’a pas voulu renverser la table et engager des réformes structurelles radicales proposées notamment par le ministre de l’économie Macron lequel a d’ailleurs été écarté pour la présentation de ce plan au profit de la ministre du travail considéré comme moins libérale. Ces mesures ne sont pas inutiles mais elles apparaissent trop partielles et même trop floues (hormis la prime de 2000 € à l’embauche mais dont la pertinence est discutable en raison de son effet d’aubaine). En outre ces différentes dispositions ne sont pas planifiées avec précision. Elles pourront difficilement créer le choc de confiance qui pourrait relacer la demande et inciter les entreprises à embaucher de manière significative . .

·         Un milliard pour la formation de 500.000 chômeurs

« L’Etat dégagera un milliard d’euros pour mobiliser tous les acteurs. Pôle Emploi déploiera de nouvelles formations, l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) et d’autres organismes seront mobilisés pour cette mission et les partenaires sociaux apporteront leur propre contribution et définiront les formations liées branche par branche, région par région aux besoins des entreprises ».

·         Le CICE transformé en baisse définitive de charges

François Hollande veut transformer le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en « baisse définitive de charges sociales » au-delà de 2017.  »Ma volonté, et je l’ai annoncé dès 2014, c’est de transformer aussi vite que possible le CICE en baisse définitive des cotisations sociales ». « Le pacte de responsabilité a produit des résultats significatifs mais encore insuffisants », a-t-il par ailleurs jugé, estimant qu’il fallait en « faire l’évaluation ».

·         De nouveaux assouplissements du temps de travail

La future réforme du Code du travail accordera aux entreprises de nouveaux assouplissements sur le temps de travail, notamment sur la majoration des heures supplémentaires, sans toucher à la durée légale de 35 heures, a annoncé François Hollande. Les accords d’entreprises pourront « fixer les modalités d’organisation du temps de travail, sans remettre en cause la durée légale, en permettant par exemple de fixer le taux de majoration ou le nombre d’heures supplémentaires, ou de moduler davantage le temps de travail au-delà même de l’année ». Il a précisé que ces accords pourraient « s’imposer au contrat de travail », quand ils sont « conclus dans l’intérêt de l’emploi ».

·         Une prime à l’embauche de 2.000 euros pour les PME

François Hollande a promis aux entreprises de moins de 250 salariés une prime immédiate de 2.000 euros par an pour toute embauche en CDI ou en CDD de plus de 6 mois de salariés payés jusqu’à 1,3 fois le Smic.  »Toute entreprise de moins de 250 salariés qui recrutera un jeune ou un demandeur d’emploi, c’est-à-dire un salarié, payé entre 1 et 1,3 fois le Smic en CDI ou en CDD de 6 mois et plus se verra verser une prime de 2.000 euros par an ».

·         50.000 contrats de professionnalisation

François Hollande a annoncé une augmentation des contrats de professionnalisation, qui devraient passer à 50.000 bénéficiaires, contre 8.000 actuellement. Le contrat de professionnalisation est un contrat de formation en alternance, associant formation pratique en relation avec la qualification recherchée, et formation théorique dans un organisme de formation externe ou interne à votre entreprise.

·         Etendre les compétences des régions

François Hollande s’est dit « prêt à modifier la loi si nécessaire » pour « étendre les compétences des régions » sur la formation et l’apprentissage, au cœur de son plan d’urgence pour l’emploi.  »Je sais que les présidents des régions souhaitent faire des propositions, voire expérimenter de nouveaux dispositifs (…) Le gouvernement est prêt à faciliter toutes les expérimentations possibles, et même à modifier la loi si c’est nécessaire pour étendre les compétences de ces grandes collectivités », a déclaré le chef de l’Etat, rappelant que les régions disposaient de « compétences importantes » en matière de formation et d’apprentissage.

·         Le plafonnement des indemnités prud’homales de licenciement

François Hollande a confirmé que les indemnités prud’homales de licenciement seraient plafonnées. La mesure faisait partie de la Loi Macron, mais elle avait été retoquée en août par le Conseil constitutionnel. Le gouvernement s’était toutefois engager à rapidement la remettre sur la table.

(Avec AFP)

Remise en cause des 35 heures…. Mais sans le dire !

Remise en cause des 35 heures…. Mais sans le dire !

 

Hollande n’a pas renversé véritablement la table comme le proposait  Macron  dans le cadre du plan de relance de l’emploi ;  comme d’habitude il a préféré la stratégie à la fois molle et floue. Il en est ainsi concernant les 35 heures. D’abord pas question de toucher au dogme, la durée légale sera toujours fixée à 35 heures. Cependant dans l’intérêt de l’emploi, il sera possible d’aménager les 35 heures voire même de les supprimer. En effet dans le cadre d’accords d’entreprises, on pourra d’une part dépasser cette durée légale et surtout revoir les conditions de rémunération des heures supplémentaires. On pourrait vraisemblablement aller jusqu’à quasi  suppression de la majoration salariale des heures supplémentaires. On suppose toutefois que cette éventualité devra s’inscrire dans des procédures réglementaires voire conventionnelles à définir de telle sorte que l’incertitude demeurera sur cette question pendant encore un long moment. Il est clair que renoncer purement et simplement aux 35 heures et revenir aux 39 heures sans compensation salariale aurait été plus simple et plus lisible. Mais une telle décision aurait sans doute été de nature à réveiller la gauche de la gauche. Du coup on va permettre la remise en cause des 35 heures mais dans certaines conditions et sans trop le dire. La future réforme du Code du travail accordera aux entreprises de nouveaux assouplissements sur le temps de travail, notamment sur la majoration des heures supplémentaires, sans toucher à la durée légale de 35 heures, a annoncé François Hollande. Les accords d’entreprises pourront « fixer les modalités d’organisation du temps de travail, sans remettre en cause la durée légale, en permettant par exemple de fixer le taux de majoration ou le nombre d’heures supplémentaires, ou de moduler davantage le temps de travail au-delà même de l’année ». Il a précisé que ces accords pourraient « s’imposer au contrat de travail », quand ils sont « conclus dans l’intérêt de l’emploi ».

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lien:

 

 

 

 

lien:

 

 

 

lien:

Chine : croissance ou récession

Chine : croissance ou récession

Difficile de dire à quel niveau se situe la croissance tellement les chiffres revêtent un caractère politique pour les autorités. Ce qui paraît certain c’est que La Chine a connu en 2015 sa croissance la plus basse en 25 ans selon une étude réalisée par l’AFP auprès de 18 économistes. Mais ces prévisions se fondent sur des chiffres déjà tirés du passé. On n’y intègre l’évolution en baisse des matières premières (pétrole, ciment, minerai). Mécaniquement la croissance chinoise devrait être très affectée ce dont témoigne la réduction régulière des exportations. Pour justifier cependant d’une croissance encore très confortable, les autorités chinoises indiquent que le secteur des services à compensé la diminution du secteur industriel. Pourtant la consommation ne semble pas repartir puisque les importations se réduisent aussi. Du coup des interrogations de plus en plus fortes émergents sur le niveau réel de croissance certains l’estimant autour de 3 %, d’autres parlants même de récession. Le géant asiatique est un moteur clef de l’économie mondiale et affecte de ce fait le commerce et l’emploi sur toute la planète. Les inquiétudes concernant la santé de l’économie chinoise ont fait chuter les marchés au cours des dernières semaines et mois. L’étude de l’AFP montre que la croissance en 2015 a été la plus faible depuis 1990 où elle était de 3,8% à la suite des évènements sanglants de la place Tienanmenn qui avaient isolé la Chine sur le plan international.  « L’économie réelle continuera de baisser en raison du déstockage, de la réduction des surcapacités et du désendettement », a déclaré à l’AFP l’économiste de cette banque la Nomura, M. Zhao Yang. Il a cité en particulier la baisse de l’investissement dans l’immobilier, un secteur-clef.   »Je ne pense pas que la croissance économique va cesser de décroître en 2016. Elle restera baissière pendant les deux ou trois années à venir », a-t-il souligné.

Croissance Japon : La production industrielle en baisse

Croissance Japon : La production industrielle en baisse

 

Conséquence  de la baisse du commerce international ,  la production industrielle se tasse aussi. Le Japon connaît finalement le même phénomène qu’en Chine, la baisse de la demande internationale se fait sentir sur la production intérieure. Le signe sans doute que l’économie mondiale est encore loin d’être sortie de la crise notamment dans les pays en développement.  La production industrielle a de nouveau reculé en novembre au Japon, illustrant l’impact de l’anémie des marchés émergents sur l’économie nipponne. La production industrielle au Japon a reculé de 0,9% en novembre sur un mois selon les données révisées publiées lundi par le ministère de l’Industrie (Meti). Elle avait augmenté de 1,4% en octobre après +1,1% en septembre, un regain qui suivait deux mois de baisse. Cette évolution en dents de scie témoigne du pragmatisme prudent des entrepreneurs sur fond de reprise fragile de la troisième puissance économique mondiale. En novembre, c’est une moindre fabrication d’équipements industriels, de produits chimiques ou encore de pièces métalliques qui a entraîné le repli d’ensemble, avait expliqué le ministère en annonçant fin décembre la première estimation. . Pour Yoshiki Shinke, chef économiste de l’institut de recherche Dai-ichi Life, les chiffres de novembre sont une mauvaise nouvelle. « Je pensais que la production industrielle avait cessé de chuter, mais elle n’est pas encore assez forte pour parler d’un rebond », dit-il. Les industriels interrogés par le ministère s’attendent cependant à une reprise dans les mois prochains, de 0,6% en décembre et de 6,0% en janvier. . La faiblesse des marchés émergents devrait continuer à peser sur les exportations japonaises, mais des analystes s’attendent à une reprise graduelle de la production industrielle au début de l’année prochaine, tablant notamment sur l’arrivée de nouveaux modèles de voitures. Au troisième trimestre, l’économie japonaise a échappé de justesse  à la récession.

 

Chômage : «pas de mesure miracle» (Laurent Berger, CFDT)

Chômage : «pas de mesure miracle» (Laurent Berger, CFDT)

 

Dans le cadre du grand forum RTL–le Figaro Laurent Berger a répondu par avance au futurs plan de François Hollande en considérant qu’il n’y avait pas de remède miracle pour lutter contre le chômage. Effectivement ce ne sont pas seulement quatre ou cinq mesures spectaculaires qui seront de nature à constituer une véritable politique économique. De ce point de vue,  Laurent Berger a raison de considérer avec une certaine circonspection le plan d’urgence de François Hollande ;  il est clair de toute façon qu’on ne peut mettre en œuvre et surtout obtenir des bénéfices d’une nouvelle politique économique en quelques mois ; celà supposait de réelles évolutions structurelles concernant en particulier la compétitivité des entreprises, l’environnement bureaucratique aussi la gestion sociale. Pour autant, Laurent Berger est en faveur d’une plus grande formation des non qualifiés À la veille de l’annonce du plan de la dernière chance de François Hollande contre le chômage, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, s’est montré onterrogatif. «J’attends du président» qu’il «soit capable de décider du modèle économique de demain, dont les défis sont énormes», avec «la transition énergétique, la transition numérique» et qu’il détaille le «modèle social qui va avec», a déclaré Laurent Berger ce dimanche dans l’émission «Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Laurent Berger le sait, il risque d’être déçu. Les dernières informations ayant transpiré à propos du plan de François Hollande ne l’enthousiasment guère. Les TPE et PME qui embauchent pourraient bénéficier d’une prime? «Je ne suis pas fan du tout, a-t-il dit. Il faut faire attention à ne pas arroser le sable alors que ça coûte très cher.» Le leader du syndicat réformiste craint «un énorme effet d’aubaine» et que la prime «aille même à ceux qui avaient déjà prévu d’embaucher». À tout le moins, appelle Laurent Berger, il ne faudrait déclencher les aides que pour les seules embauches en CDI ou en CDD de plus de six mois.

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

 

Nouveau big-bang prévisible sur les cours de pétrole du fait de la normalisation des relations commerciales avec l’Iran. Ce pays a en effet besoin de trésorerie ; il attend notamment le déblocage des actifs gelés par les pays occidentaux dans le cadre des sanctions prises (actifs évalués entre 50 et 100 milliards). Avant ces sanctions les recettes publiques du pétrole représenté environ 60 % du budget. La valeur marchande des ressources pétrolières est évaluée au cours actuel à environ 3000 milliards. Le produit financier de ce pétrole pourrait donc être rapidement mobilisé en attendant d’une part le déblocage des actifs figés par les pays occidentaux et la reprise économique. L’Iran pourrait augmenter ses exportations de leur de 500 000 Bpj. La seule annonce de la levée des sanctions a déjà pesé sur les cours du pétrole.  Après un plongeon de 6% vendredi, le Brent de mer du Nord a perdu 1,15 dollar (-4%) à 27,79 dollars une demi-heure après l’ouverture des marchés asiatiques (23h30 GMT dimanche).Le contrat mars sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a de son côté cédé 1 dollar, soit 3,3%, à 28,44 dollars le baril. Les cours se sont par la suite redressés, mais affichaient toujours un repli de plus de 1% par rapport à la clôture de vendredi. A 02h30 GMT, le baril de Brent s’affichait à 28,47 dollars (-1,6%) et le WTI à 29,01 dollars (-1,3%), des plus bas depuis douze ans. «L’Iran est désormais libre de vendre autant de pétrole qu’il le souhaite, à qui il veut, au prix qu’il peut obtenir», a résumé Richard Nephew, du Center on Global Energy Policy de l’université de Columbia. «La levée des sanctions devrait provoquer de nouvelles pressions à la baisse sur le pétrole (…) à court terme», a encore estimé la banque ANZ. «Il est probable que l’Iran va offrir des remises pour s’attirer des clients.»

Iran : le business remplace la menace nucléaire

Iran : le business remplace la menace nucléaire

Finalement l’Iran a échangé sa menace nucléaire contre la promesse de rétablir le business avec son pays. Un pays étranglé par les sanctions des pays occidentaux tout autant que par son isolement volontaire voulu par les intégristes qui craignent que le développement des échanges internationaux ne vienne pervertir leur idéologie du repli sectaire. Du côté occidental, on se réjouit  de cette normalisation des relations économiques avec l’Iran. Ce pays producteur de pétrole va certainement peser sur les cours et éviter ainsi une brusque remontée des prix de cette matière première. Surtout,  l’Iran constitue un marché pour les débouchés des productions occidentales. On envisage par exemple assez rapidement une commande de plus de 100 Airbus. À l’intérieur de l’Iran, une grande partie de l’opinion publique souhaite cette ouverture économique et même culturelle sur le monde « L’économie iranienne est libérée des chaînes des sanctions, il est temps de construire et de croître », a tweeté samedi le président Hassan Rohani après l’annonce de la levée des sanctions internationales qui frappaient son pays depuis cinq ans en raison du programme nucléaire de Téhéran. A levée des sanctions cela  permettra au pays d’acheter de nouveau non seulement des avions et des biens d’équipement industriels mais aussi de se fournir en médicaments et en produits de grande consommation. Le financement pourrait en être assuré au départ par le déblocage des actifs confisqués dans le cadre des sanctions (L’actif bloqué est évalué entre 50 et 100 milliards de dollars). Il conviendra cependant d’être attentif aux réactions inévitablement négatives des religieux les plus les intégristes dont les soutiens profitent largement de la corruption généralisée dans ce pays. Autre sujet de préoccupation, les réactions possibles de l’Arabie Saoudite principal concurrent de l’Iran ; premier rival géopolitique et économique dans la région (le PIB de l’Arabie Saoudite et de l’ordre de 650 milliards pour 400 actuellement concernant l’Iran).

2017 : les Français veulent un duel Juppé Macron

2017 : les Français veulent un duel Juppé Macron

Les Français ne veulent surtout pas d’un duel Sarkozy Hollande, deux candidats complètement discrédités dans l’opinion comme l’indique différent sondages ; ils  ne sont soutenus que par environ 25 % des électeurs. Avec respectivement 57 et 53 % de bonnes opinions, Juppé et Macon viennent nettement en tête dans les préférences des Français en vue de l’élection présidentielle de 2017 ; Un sondage Odoxa publié dans Le Parisien Dimanche confirme ces préférences. Même Valls est distancé par Macron. Le Premier ministre est en troisième position derrière Emmanuel Macron avec 48% de bonnes opinions. Suivent François Bayrou (43%), Marine Le Pen (27%) à égalité avec Jean-Luc Mélenchon (27%), François Hollande (25%), Nicolas Sarkozy (23%) et Cécile Duflot (19%). Dans l’hypothèse d’une qualification de la présidente du Front national pour le second tour, Alain Juppé s’imposerait avec 70% des voix. Emmanuel Macron recueillerait 65% des voix, Nicolas Sarkozy 56% et François Hollande 54%. Compte tenu de l’évolution des sondages en la défaveur de Sarkozy il n’est pas étonnant que de plus en plus de hauts responsables des républicains prennent leurs distances avec l’ancien président de la république. Ainsi Christian Estrosi (les Républicains), a déclaré dimanche qu’il soutiendrait pour la primaire « celui qui sera capable comme nous l’avons fait en PACA ou dans le Nord de battre Mme Le Pen en 2017″. « Celui qui aura le plus de capacités à réformer le pays, à réunir autour des valeurs de la République pour battre Mme Le Pen en 2017″, a dit le nouveau président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur au « Grand rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTELE. A gauche, où l’idée d’une primaire fait son chemin, certes pour l’instant la plupart des dirigeants du PS la refusent  considérant que François Hollande est le candidat naturel des socialistes. Effectivement il y a peu de chances pour que cette primaire soit organisée si effectivement l’actuel président de la république se représente. Cependant il pourrait en être autrement si Hollande décidait de retirer sa candidature en raison notamment de sondages catastrophiques surtout face à Juppé. Une situation qui devrait plaire aux bobos de la vieille gauche qui avait réclamé cette primaire mais qui pourraientt maintenant voir d’un très mauvais œil la très nette percée de popularité de Macon dans l’opinion publique.

Affaire Kerviel : la discrétion des grands médias

Affaire Kerviel : la discrétion des grands médias

Il n’est sans doute pas surprenant que les grands médias fassent preuve depuis le début d’une telle discrétion à propos de l’affaire Kerviel. Une discrétion qui se comprend quand on sait que la Société Générale fait partie des grands annonceurs dont la pub finance la presse écrite ou audiovisuelle. Il s’agit pourtant d’une affaire d’État qui met en cause la responsabilité de la société générale et qui a été purement et simplement enterrée par la justice ; pire, Kerviel, le bouc émissaire, idéal a été condamné à trois ans de prison et à rembourser 5 milliards ( remboursement annulé ensuite tellement il était ridicule car il aurait fallu des centaines d’années à l’intéressé pour respecter cette condamnation). Pire encore, la société générale a bénéficié d’une petite ristourne fiscale d’un milliard pour le préjudice subi. Pourtant la policière de la brigade financière en charge du dossier avait émis des doutes sérieux concernant la responsabilité de Kerviel et c’est pour cette raison qu’elle a été écartée du dossier de même ensuite pour  la juge qui pensait à peu près la même chose , aujourd’hui elle aussi mise dans Un placard. « Elle assure des missions de réserve » d’après la chancellerie ! Pas étonnant quand on connaît son véritable sentiment sur cette affaire «Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société générale savait», déclare Chantal de Leiris la juge.  Jérôme Kerviel a été condamné définitivement à cinq ans de prison dont trois ferme en avril 2014, mais la Cour de cassation a rejeté la somme de 4,9 milliards d’euros de dommages-intérêts demandée par la Société Générale, soit l’équivalent de sa perte, en reprochant à la banque d’avoir failli dans ses mécanismes de contrôle.  Chantal de Leiris revient sur le classement de ces plaintes par le parquet en 2012 et met en cause sa hiérarchie directe. «C’est surtout Michel Maes (chef de la section financière au parquet à l’époque, ndlr). Sans arrêt, il me disait : « Tu vas pas mettre en défaut, en porte-à-faux, la Société générale. Ça a été jugé, t’as pas à y revenir« . C’est eux qui ont voulu à tout prix sabrer (les plaintes) (…) Mais c’est vrai ce que vous dites: vous avez été entièrement manipulée par la Société générale», déclare Chantal de Leiris à son interlocutrice, selon les extraits. Et d’ajouter: «Maes, c’est les avocats de la Société générale». Dans cette affaire d’État on attend que l »’exemplaire » Christine Taubira prenne enfin les moyens d’assurer l’indépendance de la justice. »

Affaire Kerviel : la justice manipulée

Affaire Kerviel : la justice manipulée

La justice a été manipulée de l’aveu même de la juge qui a instruit l’affaire dans le cadre de la plainte déposée par Jérôme Kerviel. C’est donc le deuxième témoignage dans ce sens après les déclarations de la policière qui avait traité le dossier à la brigade financière (cette dernière ayant été mutée comme par hasard lorsqu’elle avait fait part de ses doutes sur la procédure concernant la société générale). Cette fois la justice aura bien du mal à enterrer le dossier dont Kerviel réclame la réouverture. Dans un enregistrement clandestin On y entend Chantal de Leiris, qui avait classé sans suite les plaintes déposées par Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, expliquer à Nathalie Leroy (la policière de la brigade financière) qu’elle a été « entièrement manipulée par la Société générale ». « Dans cette affaire, il y a des choses qui ne sont pas normales. Quand vous en parlez, tous les gens qui sont dans la finance rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. La SG savait, savait… C’est évident. Evident ! Et alors, c’est vrai que sur le montant du préjudice, les 4 milliards et quelques [de pertes], il n’y a aucune expertise. Il n’y a rien… », ajoute-t-elle également. La confirmation que le pouvoir politique et économique a voulu faire porter la responsabilité de la crise financière au seul bouc émissaire Jérôme Kerviel. Il faut d’ailleurs noter  qu’en France aucun banquier n’a été inquiété Un scandale d’Etat qui met en cause le pouvoir politique ancien et actuel, la justice, plus généralement l’omerta de l’oligarchie qui détient tous les pouvoirs. Un scandale politique car le pouvoir a voulu masqué la spéculation du système bancaire (pas seulement celle de la Société Générale car d’autres banques ont été concernées). Pire on a accordé une indemnité fiscale de 1.7 milliards à la société générale  pour préjudice subi alors que la banque s’est toujours refusé de publier  les comptes de cette affaire. Un scandale aussi de la justice mise sous tutelle du politique et des groupes financiers et qui en « toute indépendance »  a enfoncé  le lampiste Kerviel, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autoriser Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards (avec une  perte de 5 milliards), soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel (qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne peuvent expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’une prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France (politique  et économique notamment) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sont accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire, il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’est la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquiété (alors que la responsabilité de la banque a été reconnue), que dans d’autres affaires des grands dirigeants pour des faits d’enrichissement personnel ont écopé de peines dérisoires. Du coup les réseaux sociaux ont décidé  de suppléer des grands médias défaillants en relayant et en expliquant ce sandale d’Etat. Il  ne fait aucun doute que l’  oligarchie va s’efforcer d’étouffer à nouveau cette affaire si l’opinion ne prend pas le relai ; Une affaire qui met en cause le système politique, judicaire, économique et au-delà  la démocratie.

Plan urgence emploi de Hollande : une opération politique

Plan urgence emploi de  Hollande : une opération politique

 

 

L’annonce du plan d’urgence concernant l’emploi obéit évidemment à des préoccupations essentiellement politiciennes. L’enjeu est de faire remonter la cote de popularité de Hollande plombée à 25 % (comme celle de Sarkozy) tandis que celle de Juppé obtient 57 % et Macron 53 %. Ce qui est en jeu c’est l’emploi ….. mais l’emploi de Hollande. Bien entendu on ne peut pas être opposé à une action de formation et à des incitations à l’embauche. On peut même s’étonner que l’énorme manne de la formation permanente n’ait  pas été utilisée de façon prioritaire pour ceux  qui sont en recherche d’emploi et qui manquent  de qualification. Une manne de 32 milliards par an  que se sont appropriés les superstructures de formation et les partenaires sociaux. Le manque de transparence quant à l’utilisation de cet énorme somme a d’ailleurs été souligné en vain à plusieurs reprises par la Cour des Comptes. De ce point de vue l’enveloppe financière annoncée par l’État pour former 500 000 chômeurs supplémentaires apparaît particulièrement dérisoire à moins de réduire cette formation à quelques jours et à quelques semaines mais pour quelle qualification ? Il faudrait sans doute autour de 10 milliards et non pas 1 milliard pour assurer des formations réellement qualifiantes. Chacun a compris qu’il s’agissait de à tordre les chiffres de pôle emploi puisque d’après la nouvelle méthodologie statistique de cet organisme les chômeurs en formation passent de la catégorie A la catégorie D ;  en clair on les fait disparaître du principal indicateur du chômage. Pourquoi ? Parce que la crédibilité de la candidature de Hollande pour 2017 repose essentiellement sur la fameuse inversion de la courbe du chômage. Une courbe qui ne s’est pas inversée en 2015. On comptera 70 à 80 000 chômeurs en plus en 2015. Pour l’année 2016 selon les prévisions mêmes de l’Unedic et en fonction d’un taux de croissance de l’ordre de 1,5 %, le nombre de chômeurs pourrait diminuer d’environ 50 000. On est donc loin d’une réelle inversion puisque durant le mandat de Hollande on aura compté 600 à 700 000 chômeurs en plus (autant  durant le quinquennat de Sarkozy). Le chômage a atteint un record avec 3,6 millions de demandeurs sans activité. En huit ans, 1,6 million de chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi, dont 650 000 depuis l’élection de François Hollande en 2012. Si Hollande ne peut pas compter sur une inversion globale, il espère avec son opération formation des chômeurs un brusque changement de tendance. En additionnant 500 000 chômeurs en formation plus 100 000 en apprentissage, des incitations à l’embauche et  l’élargissement du service civil le tour de magie serait réussie. Certes les chiffres annoncés ne seront pas atteints mais ils permettront sans doute de constater pendant quelque temps la fameuse inversion qui doit légitimer la candidature de hollande pour 2017.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lien:

 

 

 

 

lien:

 

 

 

lien:

Formation des chômeurs: un effort ridicule des partenaires sociaux

Formation des chômeurs: un effort ridicule des partenaires sociaux

 

 

L’annonce de l’effort consenti par les partenaires sociaux pour former les chômeurs touche au ridicule. On sait en effet que l’ensemble des crédits de la formation permanente gérés par les partenaires sociaux représente de l’ordre de 34 milliards par an.  Une très petite partie de cet énorme somme  est affecté à la formation des chômeurs en général, l’essentiel étant  approprié par les structures de formation et les partenaires sociaux eux-mêmes. Un véritable gâchis financier qui a souvent dénoncé la Cour des comptes elle-même qui parle pudiquement de manque de transparence. En réalité pour 2016, c’est à peine 100 millions de plus qu’on va lâcher comme une aumône pour la formation des chômeurs peu qualifiés. Avec la somme totale cela va représenter environ 1 milliard, soit de quoi former pendant quelques semaines mais on se demande à quelle qualification ;  à moins qu’il ne s’agisse d’alléger les statistiques de pôle emploi en changeant le statut de chômeur et en le transformant « en salarié en situation de formation en quête d’emploi »  (ce qui fait passer les chômeurs de la catégorie A la catégorie D dont on parle très peu).  Les partenaires sociaux sont donc  prêts à affecter 958 millions d’euros aux différents dispositifs de formation des demandeurs d’emploi (80 millions de plus qu’en 2015) si l’Etat confirme son propre investissement financier. Les partenaires sociaux se sont mis d’accord pour financer davantage les formations des demandeurs d’emploi en 2016, à hauteur de près d’un milliard d’euros, à condition que l’Etat confirme son propre investissement financier, ont souligné samedi 16 janvier des sources syndicales à l’AFP. Les organisations syndicales et patronales sont prêtes à affecter 958 millions d’euros du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) aux différents dispositifs de formation des demandeurs d’emploi, soit un effort supplémentaire de 80 millions d’euros par rapport à 2015, selon « l’annexe financière 2016″ du Fonds, dont l’AFP a obtenu copie.  Une partie de cette somme devrait contribuer au financement du plan de 500.000 formations supplémentaires pour les chômeurs, que François Hollande doit détailler lundi au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Mais avant de s’engager définitivement, « plusieurs organisations, dont la CFDT, souhaitent entendre le président de la République pour avoir confirmation de l’engagement de l’Etat », a déclaré à l’AFP Philippe Couteux (CFDT). Maxime Dumont, de la CFTC, a posé la même condition. Le FPSPP, géré par les partenaires sociaux, est alimenté par 13% des cotisations formation des entreprises. Tous les ans, les organisations syndicales et patronales négocient avec l’Etat une annexe financière qui détermine l’affectation de ces ressources.

Pacte de responsabilité : des pseudos accords avec le patronat

Pacte de responsabilité : des pseudos accords avec le patronat

D’après le Medef qui cherche à  légitimer le pacte de responsabilité il y aurait 56 branches professionnelles sur 78 adhérentes au Medef qui se seraienit engagées  sur la question de l’emploi. Première observation,  le Medef ne couvre pas la totalité des branches professionnelles au nombre d’environ 700 dont il est vrai de nombreuses très petites. Seconde observation surtout,  quand le Medef parle de négociation il s’agit le plus souvent de relevé de discussion dont certaines d’ailleurs n’ont rien à voir avec le pacte de responsabilité et qui s’inscrivent dans l’obligation de négociation annuelle avec les syndicats. De toute façon comme le soulignent  certains syndicats un éventuel engagement réel en faveur de la création d’emplois était illusoire. En effet la création d’emplois ne peut être que de la responsabilité de chaque entreprise qui adapte sa politique d’embauche en fonction de l’évolution de son carnet de commandes. En outre ce pacte de responsabilité n’était pas ciblé et ne tenait  pas compte de l’environnement concurrentiel spécifique de chaque branche. Pour résumer ce pacte obéissait  à une logique de réduction de la fiscalité. Un objectif nécessaire mais encore bien insuffisant pour redonner la compétitivité indispensable à une économie plombée à la fois par le niveau des prélèvements obligatoires et aussi par les procédures bureaucratiques. Enfin dernière observation, puisqu’il s’agit d’une baisse de la fiscalité on se demande bien pourquoi cette dernière devait être négociée avec les seuls syndicats. Quelque 56 branches sur les 78 adhérentes au Medef ont signé un accord avec les syndicats ou proposé un relevé de conclusions dans le cadre du Pacte de responsabilité, selon le chiffrage établi par l’organisation patronale et communiqué au JDD. Alors que les syndicats s’interrogent sur le bilan de ce dispositif, et à l’approche d’un rendez-vous à Matignon promis par Manuel Valls fin janvier, le Medef estime que la dynamique est favorable. « C’est éminemment positif. On fait un mauvais procès au Medef, la mobilisation n’a jamais faibli. On sait bien qu’une signature ne crée pas automatiquement des emplois mais elle instaure de la confiance », dit-on au siège avenue Bosquet. D’autres signatures sont attendues, par exemple dans l’industrie pharmaceutique, l’ameublement ou la sécurité privée. Selon les observations patronales, les branches concernées représentent 11 millions de salariés, 8 millions pour celles ou l’accord est conclu en bonne et due forme. Parmi ces dernières, 83% ont proposé des mesures pour l’emploi ciblant des publics prioritaires comme les jeunes et les seniors, 62% ont pris des engagements chiffrés sur les contrats en alternance, 12% ont mentionné des mesures pour le pouvoir d’achat. Les syndicats avancent, eux, des résultats bien inférieurs, fondés sur le décompte du gouvernement: seuls 14 accords ou relevés ont eu lieu dans les 50 principales branches officiellement suivies par le ministère du Travail et sept autres accords dans des branches plus petites. « On n’est pas satisfaits, nous demandons que le Medef engage ses représentants à négocier », gronde la CFDT. « Ces pseudos-accords ne sont qu’une refonte de négociations obligatoires ou déjà engagées. Les créations d’emplois ça n’appartient pas au Medef, mais aux entreprises quand elles ont de nouvelles commandes, pas besoin d’être prof d’éco pour le comprendre », peste Pascal Pavageau, négociateur de FO.

1...89101112...22



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol