Littérature politique : après le livre de Sarkozy, celui de Morano
C’est évidemment la rentrée littéraire dans le monde politique notamment chez les candidats à la primaire à droite. Après le mea culpa de Sarkozy « la France pour la vie » c’est maintenant au tour de Nadine Morano d’annoncer son prochain bouquin. Un livre qui sera un peu à l’image de celui de Sarkozy, un livre d’ego, puisqu’elle entend surtout parler d’elle-même. De toute évidence cela risque de constituer l’événement littéraire de la rentrée tellement Morano est la littérature ce que McDo est à la gastronomie. Morano veut vraisemblablement copier Sarkozy qui prend le prétexte d’une fausse introspection pour surtout parler de lui-même. Le titre pourrait d’ailleurs être « moi, moi, moi » ! On attend évidemment avec impatience l’œuvre de Nadine, l’inénarrable créatrice du concept de la race blanche. Comme on le sait la plupart de ses livres politiques ne sont pas écrits par les intéressés mais par des nègres. Pour Morano il faudra surtout sans doute choisir un nègre blanc. Espérer aussi qu’elle lira son livre ! Morano déclare souvent ne pas appartenir à « l’espèce bien-pensante » ! Un nouveau concept linguistique aussi ridicule que celui de race qui scientifiquement n’a jamais eu aucun fondement. Qu’on emploie certes dans le langage courant mais qui convient mieux aux chiens qu’aux hommes. Morano qui innove dans la pensée raciste se distingue aussi t dans l’ingénierie sémantique douteuse. Nadine Morano, sanctionnée par son parti Les Républicains pour avoir parlé de la France comme d’un pays « de race blanche ». « Je parle vrai, je dis les choses avec sincérité, je crois que les Français ne supportent plus cette espèce de bien-pensante qui consiste à nier ce que nous sommes et à ne pas apporter de solution », a-t-elle poursuivi. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré qu’elle maintenait sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue du scrutin présidentiel de 2017. « J’ai envie d’apporter aux Français un langage de sincérité, de vérité », a-t-elle expliqué. Au secours !
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