Pollution véhicules Renault : Royal se tire dans le dos de l’industrie automobile française
Au lendemain de la révélation aux États-Unis du trucage des véhicules Volkswagen, Ségolène royale a voulu faire un coup. Elle a d’abord enfoncé le constructeur allemand puis à rééquilibré son propos en indiquant que des contrôles seraient effectués sur toutes les marques en France. Une nouvelle fois Ségolène Royal est victime de sa pathologie exhibitionniste pour avoir parlé trop vite et trop fort sans en mesurer les conséquences. La révélation d’enquête chez Renault menée par la direction de la répression des fautes à l’initiative du gouvernement constitue en faite un coup de poignard dans le dos de l’industrie automobile française. Pourquoi ? Parce qu’on sait depuis très longtemps que la plupart des véhicules automobiles dépassent de très loin les normes de pollution et que par ailleurs la consommation annoncée de carburant est complètement mensongère. Pourquoi dès la avoir demandé à la brigade de répression des fraudes de vérifier ces évidences chez Renault. Il aurait été certainement plus constructif de réunir un groupe d’experts pour réfléchir à un plan visant à rapprocher la pollution réelle des normes. Avec le cirque médiatique qu’a provoqué Ségolène c’est l’industrie automobile française qui est touchée alors que toutes les marques françaises ou étrangères sont en dehors des clous en matière d’émission polluante. L’État lui-même a été incapable d’imposer dans les centres de contrôle technique des technologies d’évaluation reconstituant les conditions réelles de circulation des automobiles. Du coup Renault a essuyé jeudi un coup de tabac en Bourse à la nouvelle de perquisitions de la Direction de la concurrence sur trois de ses sites, une enquête qui ne dénote aucune fraude sur ses émissions polluantes, selon la ministre de l’Ecologie, mais a fait perdre à son titre jusqu’à près de 23% en séance. Les tests chez Renault, réalisés dans le cadre de l’enquête gouvernementale sur les émissions polluantes du diesel lancée après l’affaire Volkswagen, n’établissent pas l’existence de logiciels de fraude sur les véhicules du constructeur français, a déclaré Ségolène Royal »Je fais toute confiance à Renault », a-t-elle dit à l’issue d’une réunion de la commission ministérielle créée à la suite du scandale VW pour vérifier les émissions polluantes réelles. La ministre a cependant confirmé des dépassements de normes chez Renault, ajoutant que ce n’est pas le cas chez l’autre constructeur français, PSA Peugeot Citroën. Une affirmation à la fois maladroite mais aussi inexacte dans la mesure où les véhicules PSA comme Renault annonce des consommations de carburant illusoire donc des ses missions qui le sont tout autant. De toute manière les conséquences désastreuses de cette opération médiatique de Ségolène Royal va retomber sur l’ensemble de l’industrie automobile française.
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