Agnès Saal : le soutien du lobby des hauts fonctionnaires
Une lettre de protestation d’une centaine de hauts fonctionnaires (et d’artistes subventionnés sans doute) pour protester contre la sanction prise à l’encontre de l’ancienne patronne de l’institut national de l’audio visuel. Une protestation très corporatiste qui montre sans doute le décalage qui peut y avoir entre l’opinion publique et des fonctionnaires un peu hors sol dont un grand nombre sont d’ailleurs issus de l’ENA. Tout cela au motif que 40 000 € dépensés en frais de taxi doit être considéré comme une faute minime. Pas étonnant pour le secteur de la culture qui vit dans un monde surréaliste et où le concept d’évaluation de la dépense publique est inconnu. On oublie aussi d’indiquer que l’intéressée d’après une enquête de l’express aurait engagé des dépenses somptuaires pour un montant de 400 000 € . En effet ‘Express révèle qu’Agnès Saal aurait également dépensé 400.000 euros de frais de taxi entre 2007 et 2014 lorsqu’elle était directrice générale du Centre culturel Georges Pompidou. Selon le parquet de Créteil, ces frais sont certainement « non exclusivement professionnels ». Au mois de mai, le ministère public avait ouvert une enquête pour « détournement de fonds public aggravé ». Il s’agit d’une somme très supérieure à celle qui avait poussé Agnès Sall à quitter la direction de l’INA en avril (40 000 euros en six mois). Par jour, les frais de déplacement d’Agnès Saal au Centre Pompidou se seraient ainsi élevés à 157 euros contre 130 à l’INA. Pour justifier ces frais, Agnès avait affirmé ne pas pouvoir faire travailler son chauffeur « 12 à 15 heures par jour ni les week-ends » ajoutant qu’elle ne disposait pas du permis de conduire. D’après les pétitionnaires qui défendent l’intéressé L’ex-patronne de l’INA, l’intéressé serait victime d’une « sanction qui est en réalité sans aucune proportion aux faits reprochés« . Il est clair en tout cas qu’en la circonstance dans le privé la haute fonctionnaire aurait été purement et simplement licenciée sur le champ.
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