Déchéance de nationalité : un amendement de faux-culs
Il se pourrait bien que la gauche ait trouvé la martingale qui permet de satisfaire à la fois la droite et les bobos de gauche. Il s’agirait d’affirmer dans le texte constitutionnel que la déchéance de nationalité vise tous les Français sous réserve du respect de nos engagements internationaux. Comprendre en fait que les Français ne disposant que de la seule nationalité française ne pourront pas être concernés par l’apatridie pour ne pas être en contradiction avec les textes internationaux qui l’interdisent. En clair on revient à la case départ, c’est-à-dire que la déchéance de nationalité ne touchera que les binationaux. C’est en faite ce qu’a déclaré Manuel Valls lors de son interview sur BFM. Alors que François Hollande a confirmé que la déchéance de nationalité pour les binationaux allait être inscrite au sein de la réforme constitutionnelle, l’extension d’une telle mesure se pose aujourd’hui. Le Premier ministre Manuel Valls a refusé ce mercredi l’idée d’étendre la déchéance de nationalité à tous les Français condamnés pour terrorisme, pas seulement les binationaux, car la France « ne peut pas créer d’apatrides ». « Il y a une condition qui doit être très claire : la France ne peut pas créer des apatrides, c’est-à-dire des personnes sans nationalité », a-t-il déclaré lors d’un entretien sur BFMTV à Matignon. « Cela n’est pas possible. Cela ne serait pas conforme à l’image, ni aux valeurs, ni surtout aux engagements internationaux de la France. C’est pour ça que nous n’avions pas retenu l’idée de pouvoir déchoir tous les Français de leur nationalité. Je veux être là-dessus extrêmement clair », a-t-il poursuivi.
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