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Archive mensuelle de décembre 2015

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Croissance novembre : consommation des ménages en recul

Croissance novembre : consommation des ménages en recul

Un nouveau recul de la consommation des ménages qui augure mal de la solidité de la reprise économique en France. Au total, la croissance française pourrait être limitée à environ 1 % en 2015 contre 1,5 % pour l’ensemble de la zone euro. Une différence qui explique aussi celle de l’évolution du chômage. Du coup,  pour le quatrième trimestre la croissance pourrait être limitée à 0,2 % au lieu des 0,4 % prévus. Il s’agit de la plus forte contraction enregistrée depuis janvier 2014. En novembre, la consommation des ménages en biens s’est repliée de 1,1%, a annoncé mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cette baisse est principalement due à « la chute de la consommation d’énergie » et au « recul des dépenses d’habillement », explique l’Insee qui attribue ce repli principalement aux températures clémentes de l’automne plutôt qu’aux attentats.  Dans le détail de ces chiffres (qui ne prennent pas en compte la consommation de services), la baisse des dépenses en énergie a atteint en novembre 5,6%, soit le plus fort recul depuis juin 2013. « Les températures moyennes de novembre ayant été particulièrement douces après un mois d’octobre un peu frais, les dépenses de chauffage » se sont amoindries, explique l’Insee. Les dépenses en textile, habillement et cuir ont, quant à elles, reculé de 4,7%, après avoir déjà baissé de 1,2% en octobre et 0,6% en septembre. Ce repli est là encore « probablement du fait de températures clémentes », selon l’institut. Les dépenses en biens durables ont en revanche légèrement rebondi (+0,5% après -2,0% en octobre), les achats d’automobiles s’étant stabilisés après la forte baisse du mois précédent (+0,1% après -3,5%). La consommation alimentaire a, elle, aussi progressé (+0,6%), pour la première fois depuis juin 2015, du fait notamment d’une « consommation accrue de produits agroalimentaires ». Pour octobre, l’Institut national de la statistique et des études économiques a révisé à la hausse son estimation, à -0,2% contre -0,7% annoncé auparavant, en raison notamment de nouvelles informations sur la consommation d’énergie. La consommation des ménages est traditionnellement un moteur important de la croissance en France. Selon l’Insee, cette dernière devrait fléchir au quatrième trimestre, essentiellement sous l’effet des attentats, pour s’établir à 0,2% du PIB contre 0,4% prévu jusqu’alors. Cette baisse n’aura toutefois pas d’impact sur la croissance pour l’ensemble de l’année, estimée par l’Insee à 1,1%, un « niveau inédit depuis quatre ans » mais qui reste inférieur à celui de la zone euro (1,5%).

1000 djihadistes français et 250 revenus en France

 

1000 djihadistes français et 250 revenus en France

 

Bien qu’approximatif les chiffres de djihadistes français donnent une idée du phénomène et du danger potentiel que représente les intéressés. Notons que certains individus impliqués dans plusieurs attentats déjoués n’avaient pas été repérés comme djihadiste. En fait ce sont plusieurs milliers qui représentent un risque potentiel d’où  l’impérative nécessité d’adapter les moyens à cette quasi situation de guerre. Dès leur on peut s’étonner que les défenseurs des droits jusqu’au-boutistes contestent la nécessité d’un environnement juridique et policier adapté à cet état de guerre. Pour une fois Valls n’a pas tort de souligner l’enjeu de la menace. Une menace d’autant plus réelle que l’État islamique sur le terrain en Irak comme en Syrie commence à subir de sérieux revers. En outre si la coalition internationale se met en place -même laborieusement–c’est en partie grâce à la France. L’État islamique en outre a clairement annoncé sa volonté de se venger par des les attentats en France dans des lieux publics. Une menace à prendre très au sérieux car l’État islamique à toujours tenu ses promesses dans ce domaine. Il ne faut sans doute pas attendre une troisième vague d’attentats pour prendre enfin des mesures à la hauteur de l’enjeu même si la tâche se révèle d’une grande complexité. L’État islamique peut en effet compter en France sur des centaines et des centaines de voyous radicalisés qui trouvent à travers l’État islamique l’occasion de donner une légitimité presque « divine » à leur violence, leur haine de la société et à l’échec de leur propre vie. Il est clair qu’au-delà des mesures de renseignements de police et de lutte armée contre le terrorisme, il sera nécessaire le moment venu de nettoyer aussi ces banlieues, zones de non-droit, où le crime et le radicalisme font office de moyens de régulation sociale. Il ne suffit pas de parler de ghettoïsation de certaines zones mais de prendre des mesures pour les supprimer comme cela par exemple a été effectué dans certaines zones très sensibles des États-Unis, à New York en particulier. On entend évidemment déjà les cris d’orfraie de la gauche pure et dure qui malheureusement n’a jamais représenté les couches populaires mais seulement des courants gauchistes coupés des réalités économiques et culturelles. Une seule question parmi les députés gauchistes qui protestent contre la déchéance de nationalité, combien résident  ou on résidé dans des zones HLM où la violence est quotidienne ? Or ce sont ces zones qui constituent le terreau privilégié des futurs terroristes partant en Syrie ou en Irak. « Environ 600 d’entre eux y sont toujours et on estime à 148 le nombre d’individus ayant trouvé la mort. 250 sont revenus sur notre sol », a précisé le Premier ministre au cours d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres. « Des individus radicalisés en provenance de nombreux continents rejoignent Daech (acronyme arabe de l’organisation Etat islamique, ndlr), l’Etat islamique. Beaucoup d’entre eux viennent de nombreux pays d’Europe, pas seulement de France ou de Belgique. Il y a aussi de nombreux francophones et on sait que les combattants se regroupent souvent en fonction de leur langue, pour se former et préparer des actions terroristes sur notre sol », a poursuivi Manuel Valls. « Le devoir de vérité, c’est de répéter que la menace n’a jamais été aussi élevée. Le devoir de vérité, c’est de dire que nous devons faire face à une guerre, une guerre contre le terrorisme, contre le djihadisme, contre l’islamisme radical », a-t-il dit.

Pauvreté : nouvelle hausse

Pauvreté : nouvelle hausse

 

Globalement ce n’est pas la hausse qui est significative mais le niveau de la population &. Environ 15 % de cette population dont le salaire est autour de 1000 € (2000 € pour un foyer avec deux enfants) principal facteur explicatif de cette pauvreté : le niveau actuel du chômage et ses conséquences sur les plus faibles. Après deux années de baisse, le nombre de Français vivant sous le seuil de pauvreté, qui se situe à 60% du niveau de vie médian, est reparti en hausse en 2014 en France pour toucher 14,2% de la population, soit 0,2 point que plus qu’en 2013, selon une estimation préliminaire publiée mercredi par l’Insee.  Toujours selon l’institut, le niveau de vie médian et le seuil de pauvreté auraient augmenté l’an passé de 0,2% en euros courants. Le seuil de pauvreté s’élève ainsi à 1.002 euros par mois, ce qui correspond à un revenu disponible de 2.104 euros pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans.  L’Insee souligne que les inégalités ont augmenté depuis le début des années 2000, plus particulièrement depuis la crise de 2007-2008, avant de régresser en 2012 et 2013. Cette baisse des inégalités ne se poursuivrait pas en 2014 : selon les premières estimations, le coefficient de Gini, qui mesure le degré d’inégalité sur une échelle de zéro à un, augmenterait légèrement, de 0,004 point à 0,295, et le rapport entre le niveau de vie des dix pour cent les plus aisés et des dix pour cent les plus modestes resterait stable à 3,5. Pour expliquer cette évolution, l’Insee souligne que le ralentissement de la croissance française en 2014 (0,2% après 0,7% en 2013) aurait davantage affecté les ménages les moins aisés, du fait notamment de la montée du chômage qui les a davantage touchés.

 

La croissance de l’intérim ralentit

La croissance de l’intérim ralentit

 

Jusque-là on a souvent considéré que la situation de l’intérim constituait un indicateur avancé de la conjoncture. Or ces derniers mois la progression de l’intérim n’a nullement été le présage d’une diminution du chômage. Au contraire car d’une certaine manière l’intérim a été utilisé comme variable d’ajustement à des carnets de commandes encore très hésitants. En fait les emplois intérimaires se sont substitués à des emplois en CDI et surtout en CDD. De sorte que si la tendance devait se poursuivre l’évolution de l’intérim constituerait un indicateur inversé de tendance. On se demande par ailleurs pourquoi l’emploi s’améliorerait –intérim ou pas dans la mesure où la consommation des ménages sera dans le rouge pour le quatrième trimestre. Or on sait que pour de l’ordre de 60% la croissance est tirée par cette consommation des ménages. L’emploi intérimaire, a vu sa croissance nettement ralentir en novembre, notamment dans les secteurs du tourisme et du commerce, les plus affectés par les attentats islamistes, selon le baromètre mensuel Prism’emploi publié mercredi. Il affiche une hausse de 5,0% sur le mois, contre 9,6% en octobre, et de 3,9% sur les onze premiers mois de 2015, « une hausse certes encourageante pour la création d’emplois mais qui reste modeste », souligne l’organisation professionnelle. Conséquence des attentats islamistes du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, l’emploi intérimaire a chuté de près de 10% à dans la capitale et reculé de 0,4% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, autre région sensible au tourisme. Mais il a quand même progressé globalement de 6,4% dans l’industrie, 6,0% dans les transports, 5,5% dans les services et 2,9% dans le commerce. Il est resté stable dans le BTP, qui avait mis fin en octobre à une baisse continue de plus de trois ans avec un rebond de 4,9%.

Démission de Taubira ?

Démission de Taubira ?

Il est clair que dans l’affaire de la déchéance de nationalité Christiane Taubira a mangé son chapeau. De là à penser qu’elle va démissionner il y a un pas qui n’est pas encore franchi. Certes la droite réclame  cette démission au motif que Christiane Taubira s’est prononcée de manière aventureuse et en plus en Algérie contre  la mesure finalement retenue par Hollande. Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé mercredi que François Hollande avait décidé de maintenir cette disposition contestée dans le projet de loi constitutionnelle sur la protection de la Nation présenté en conseil des ministres. Manuel Valls a rappelé Christiane Taubira à l’ordre, assurant que « le respect de la parole présidentielle s’impose à tous », tout en laissant entendre que le départ de la Garde des Sceaux n’était pas d’actualité. « Nous défendrons ensemble ce texte devant le Parlement. Chacun a droit à ses doutes, à ses interrogations, à ses questionnements et à ses analyses », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Mais en se positionnant comme l’égérie de la gauche bobo, Christiane Taubira d’une certaine manière conforte sa position politique au sein de cette gauche. D’une certaine manière même en cultivant son statut de référentiel de gauche, Christine Taubira continue de creuser son sillon politique. Un sillon politique commencé chez les indépendantistes de la Guyane, puis normalisé dans les ors de la république mais qui n’interdit pas de rappeler pour le principe les vertus des valeurs gauchisantes. Une posture d’autant plus confortable comme chez beaucoup de bobos quand on possède comme elle une fortune très confortable en Guyane notamment. Bref,  le gauchisme version 16e arrondissement. Qui parle des banlieues mais en vit  très loin !

Fortune des Le Pen : la justice peut enquêter (Conseil d’Etat)

Fortune des  Le Pen : la justice peut enquêter (Conseil d’Etat)

Le juge des référés du Conseil d’État a refusé mercredi de suspendre les délibérations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) sur le patrimoine de Marine et de Jean-Marie Le Pen.  D’après une enquête du Nouvel Obs. les Le Pen sont à la tête d’une fortune confortable. Pas une fortune qui serait le fruit de leur réussite professionnelle mais plutôt le résultat de legs, donation, et de gestion d’un parti aux caractéristiques très familiales. En outre,  le fondateur du Front national et sa fille sont suspectés par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique d’avoir sous-évalué leur patrimoine. La justice a été saisie. Enfin le Front national est déjà la cible d’une information judiciaire ouverte en avril 2014 pour escroquerie, abus de bien social, complicité et recel de ces délits visant le financement de ses campagnes électorales ;  en gros,  le micro parti de Marine Le Pen fait du profit en prêtant de l’argent aux candidats FN alors que les frais de campagne sont remboursés par l’Etat.  Jean-Marie Le Pen a beau dénoncer une nouvelle cabale politique contre lui et sa fille, une chose est sûre : le clan peut compter sur une véritable fortune depuis le milieu des années 1970. Pupille de la nation, issu d’une famille modeste, Jean-Marie Le Pen est alors à la tête d’une entreprise d’édition phonographique – la Société d’études et de relations publiques (Serp), qu’il crée en 1963 – spécialisée dans l’édition de disques de musique et discours militaires, notamment des chants nazis et des discours du maréchal Pétain. Figure montante et bruyante de l’extrême droite française, Jean-Marie Le Pen voit sa situation matérielle changer considérablement quand il fait la connaissance d’Hubert Lambert. Cet héritier d’une société spécialisée dans le ciment et mécène politique, fasciné par le fondateur du Front national, fait alors de Jean-Marie Le Pen son unique exécuteur testamentaire et héritier. A la mort d’Hubert Lambert en 1976, le leader du FN se retrouve à la tête d’une fortune colossale, estimée à 30 millions de francs au moins.  Se sentant lésée – la légende veut que le testament favorable à Le Pen ait été rédigé entre deux tentatives de suicide d’Hubert Lambert – une partie du clan Lambert envisage de contester la validité de l’héritage mais conclut finalement un « arrangement » avec Jean-Marie Le Pen.  Les millions des ciments Lambert vont surtout transformer le leader du Front national en grand propriétaire bourgeois. En plus des 30 ou 40 millions d’euros, Jean-Marie Le Pen hérite d’un gigantesque manoir de style Napoléon III à Saint-Cloud situé dans le – bien-nommé – parc de Montretout.  430 mètres carrés, trois étages et 11 pièces, le clan Le Pen s’y installe en 1976 et transforme rapidement la bâtisse en QG du FN. Comme souvent au Front, politique, argent et famille se mélangent et le premier étage de la nouvelle demeure du clan sert de bureaux au parti. Marine Le Pen détiendrait 200 parts – environ 4,5 % du capital – de la SCI du Pavillon de l’écuyer, propriétaire de Montretout, estimée à près de 7 millions d’euro. Mais Montretout n’est pas la seule propriété détenue par les Le Pen. La maison familiale de la Trinité-sur-Mer – léguée en 1999 – est aussi »partagée » entre les membres du clan.  De son côté, la présidente du Front national possède un huitième de ce bien, estimé à environ 1 million d’euros. A titre personnel, Marine Le Pen possède également des parts dans deux autres SCI : 0,57% du capital de la SCI Clergerie Hugo – propriétaire du « paquebot », le siège historique du FN à Saint-Cloud vendu 10 millions d’euros en avril 2011 – et 50% des parts de la SCI Palouma, acquises en août 2011 avec son compagnon Louis Alliot pour l’achat d’un pavillon à Millas dans la région de Perpignan d’une valeur de 270.000 euros.  Reste pour Jean-Marie Le Pen, la délicate question de son compte en Suisse. La HATVP soupçonne le « Menhir » de cacher une partie de son magot de l’autre côté des Alpes après le signalement début 2015 par la cellule antiblanchissement de Bercy – Tracfin – d’un compte helvète doté de quelque 2,2 millions d’euros – 1,7 million en lingots en pièces d’or – dont il serait le bénéficiaire. Selon Mediapart, le fondateur du FN détiendrait ce compte via un trust géré depuis Genève par son majordome et homme de confiance, Gérald Gérin. Lors d’une perquisition menée à Montretout au mois de novembre dernier, les policiers ont également découvert de nombreuses pièces d’or et lingots après ouverture d’un coffre-fort dans le bureau de Jean-Marie Le Pen. En vacances à Punta Cana lors de la perquisition, il avait préféré pointer du doigt sa femme Jany : «Ce n’est pas à moi, mais à mon épouse. Nous sommes mariés sous le régime de la séparation de biens. C’est son petit magot à elle, le petit trésor de Jany », avait expliqué le patriarche dans « Le Parisien ».» De son propre aveu, Marine Le Pen a aussi un faible pour le précieux métal. En 2012, en pleine campagne présidentielle, elle avait accepté de se livrer à un inventaire – prétendument exhaustif – de ses biens et déclaré posséder environ 3.000 euros en napoléons. Contrairement à son père – qui est soumis à l’impôt sur la fortune (ISF) depuis son instauration en 1982 -, elle ne paye pas l’ISF.

Japon : croissance espérée à 1,7%

Japon : croissance espérée  à 1,7%

Finalement le Japon a retenu le même taux de croissance que la zone euro pour le prochain exercice à savoir 1,7 % d’augmentation du PIB. Mais pour atteindre cet objectif encore faudra-t-il que le commerce international se reprenne sérieusement alors qu’il est en recul depuis plusieurs mois. Le gouvernement japonais a donc approuvé ce matin un budget record de 96.722 milliards de yens (732 milliards d’euros) pour l’année d’avril 2016 à mars 2017, afin de préparer l’économie et les esprits à une nouvelle hausse de taxe, sur fond de croissance attendue à 1,7%. La nouvelle enveloppe initiale, qui doit encore être approuvée par les deux chambres du Parlement d’ici à fin mars 2016, est censée permettre d’accroître les dépenses pour les enfants afin d’inciter les couples à procréer et les femmes à travailler, deux thèmes clefs mis en avant par le Premier ministre conservateur Shinzo Abe. Les crédits totaux pour la protection sociale s’élèveront à 31.974 milliards de yens (242 milliards d’euros). Les crédits de la Défense bénéficieront d’une nouvelle progression, à 5.054 milliards de yens, et l’aide au développement augmentera légèrement aussi. Le gouvernement a calé ses estimations de dépenses et recettes sur la base d’une prévision de croissance de 1,7% pour avril 2016-mars 2017 et sur une inflation attendue à 1,2%, encore loin de l’objectif de 2% fixé d’un commun accord avec la banque centrale du Japon (BoJ).

Faux papiers d’identité : une véritable industrie !

Faux papiers d’identité : une véritable industrie !

 

200 000 fraudes à l’État civil en France et près de 500 000 faux passeports en Europe : une véritable industrie. Le dernier rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) révèle le nombre de suspects d’actes de délinquance, près de 120.000, agissant sous une fausse identité en 2014. Selon Christophe Naudin, expert en criminalité identitaire, le chiffre réel est probablement bien supérieur, «sans doute 200 000 fraudes à l’état civil, si l’on croise [les chiffres du ministère de l'Intérieur] avec les données des acteurs privés, comme les organismes sociaux ou les banques». Depuis les attentats du 13 novembre, la fragilité du système de reconnaissance des identités a éclaté au grand jour. Interpol estime que 450.000 faux passeports circulent désormais en Europe. L’industrie de la fausse identité n’est pas seulement dirigée par les mafias internationales, prospérant sur la traite des êtres humains. Elle est aussi une arme dans les mains des réseaux terroristes, notamment islamistes.

Déchéance de la nationalité : une victoire surtout de l’opinion publique

Déchéance de la nationalité : une victoire surtout de l’opinion publique

 

D’une certaine manière Hollande s’est trouvée piégé par ses propres déclarations faites notamment à l’occasion de la réunion du congrès à Versailles après les attentats de novembre. Il a proposé alors une modification de la constitution. Encore fallait-il qu’il y ait un contenu pour justifier une telle modification. L’évolution constitutionnelle concernera donc l’État d’urgence (sa constitutionnalité) mais essentiellement maintenant la déchéance de nationalité pour les binationaux. Une mesure très critiquée par les bobos de gauche qui voient là  une atteinte aux libertés et une différence de traitement. Juridiquement la différence de traitement entre binationaux et nationaux n’est pas contestable cependant force de constater que neuf terroristes sur 10 sont des bi nationaux. En outre au-delà des actes de terrorisme proprement dit se pose le problème de l’adhésion des intéressés aux valeurs de la république. Certes il ne s’agit pas de généraliser et nombre de binationaux heureusement se conforment  aux lois françaises et même les défendent. Reste qu’une petite minorité pour justifier sans doute sa violence, sa haine de la France et son échec social rejette toutes valeurs, toutes  références républicaines et revendiquent  à la place les lois mafieuses de l’État islamique. Pour ces individus,  les terroristes ou les candidats potentiels, un coup d’arrêt était nécessaire pour bien signifier que la nationalité française implique des droits mais autant de devoirs. Dès lors qu’on refuse ce qui donne sa cohérence et sa légitimité à  la république française, l’appartenance à la nation peut et doit être contestée. Si  nombre de ces petits malfrats ne sont pas à l’aise en France qu’ils partent. C’est l’avertissement sans doute symbolique aujourd’hui mais qu’il était nécessaire de donner à ces centaines de pauvres types paumés, écartelés entre deux cultures dont ils ignorent les fondements pour l’une  comme pour l’autre. Hollande s’est enfin décidé à sortir du consensus mou ;  on va s’en féliciter chez les socialistes modérés ou à droite mais la véritable victoire est celle d’une opinion publique qui souhaitait et approuvait  depuis longtemps cette disposition à hauteur de près de 95 % dans un sondage d’Elabe pour BFM.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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Etats-Unis: croissance robuste mais pas exceptionnelle

Etats-Unis: croissance robuste mais pas exceptionnelle

Les derniers chiffres publiés par les États-Unis font état d’une croissance de 2 % sur un an au troisième trimestre. Une croissance qui se révèle robuste mais toutefois pas exceptionnelle pour être complètement à l’abri des fluctuations de l’activité internationale. Par comparaison la croissance européenne qu’on considère trop molle devrait se situer, elle, autour de 1, 5 % sur un an. L’écart entre les deux économies est indiscutable mais cependant pas de nature à rassurer complètement sur l’avenir. Sans doute pourquoi la Fed s’est montrée aussi prudente dans le relèvement de ses taux,  limité à 0. 25 % (alors que depuis 10 ans les taux étaient zéro)). La FED n’a pas voulu remettre de manière brutale en cause sa politique accommodante bien que les résultats économiques d’une part,  les résultats en matière de chômage d’autre part soient satisfaisants et militent en faveur d’un relèvement des taux. Mais la FED sait  aussi que l’économie internationale est encore relativement fragile dans beaucoup de pays en développement mais surtout et peut-être aussi surtout en Asie, au Japon mais surtout en Chine où le commerce international ne cesse de décroître depuis des mois. Du coup cette dernière statistique officielle en provenance des États-Unis ne sera pas de nature à donner davantage de lisibilité sur les perspectives économiques mondiales. Ce que prouvent d’ailleurs l’évolution toujours en baisse des matières premières et notamment du pétrole. Aussi l’expectative sur les marchés financiers.

Chômage : encore 4600 emplois privés détruits en novembre

Chômage : encore 4600 emplois privés détruits en novembre

 

On se souvient que les chiffres du chômage avaient été particulièrement mauvais  en octobre avec un bond de demandeurs d’emploi en catégorie A à Pole emploi de 40.500, pour atteindre les 3,85 millions d’inscrits en France entière. Le plus mauvais résultat enregistré depuis… avril 201. Le  chômage progresse du fait de l’insuffisance de la croissance d’une part et de l’évolution démographique d’autre part ; en clair,  compte tenu de la population l’économie ne crée pas assez d’emplois.  d’après le cabinet Damien le cabinet américain ADP l’économie française aurait encore détruit 4600 emplois privés en novembre. Un élément qui risque de peser lors de la publication jeudi des chiffres officiels du chômage. Le  cabinet américain ADP fait une première estimation. Selon les résultats du Rapport national sur l’Emploi en France d’ADP de novembre, le secteur privé français a enregistré la suppression de 4.600 emplois entre les mois d’octobre et novembre 2015. Précisément, 6.500 postes ont été détruits dans la fabrication industrielle, « ce qui représente le plus mauvais mois depuis mars 2014 » précise ADP. Dans les services aux entreprises, ce sont 5.100 personnes qui ont perdu leur emploi. Ces suppressions de postes ne sont pas compensées par les créations de postes observées dans les autres secteurs. Le commerce a ainsi créé 5.300 postes, les services financiers, 1.000, le transport, 400, et l’immobilier, 500. Ces statistiques sont-elle fiables ? A l’Insee, on en doute. La méthode employée par le cabinet américain est en effet contestée par Jean-Luc Tavernier, son directeur général qui reproche à ADP de faire reposer ses calculs sur les effectifs de 75.000 établissements clientes et sur les résultats des enquêtes d’opinion réalisées par l’Insee. La mesure du climat des affaires dans l’industrie et les services par exemple. Chez ADP, on rétorque que cet échantillon de 75.000 entreprises, qui représente plus de 8% de la population active française privée, est une base robuste. Jeudi, les statistiques du gouvernement devraient continuer à éclairer le débat.

Nouvelle usine à gaz : la prime d’activité

Nouvelle usine à gaz : la prime d’activité

Encore une nouvelle usine à gaz destinée à partir de l’année prochaine à remplacer la prime pour l’emploi et les parties activité du RSA. Cette prime est versée sous condition de ressources aux salariés modestes. Mais les conditions d’allocation sont tellement complexes que Marisol Touraine a décidé de mettre à disposition des éventuels bénéficiaires un simulateur à fin de calculer cette prime. Une prime qui sera gérée par la caisse d’allocations familiales et la Mutualité sociale agricole notamment. Un dispositif complexe qui succède à d’autres dispositifs tout aussi complexes. La  preuve, c’est qu’au ministère on pense que seulement la moitié des ménages la réclameront. Il aurait sans doute été plus simple soit d’exonérer d’autant certaines charges sociales sur le salaire soit encore de procéder à une augmentation forfaitaire des allocations familiales pour les bas salaires. La prime d’activité était l’une des mesures majeures de la loi sur le dialogue social votée en juillet. A partir de ce mardi, un simulateur permet aux bénéficiaires potentiels de vérifier s’ils peuvent prétendre à ce nouveau dispositif d’aide aux salariés à revenus modestes entrant en vigueur au 1er janvier 2016. Disponible sur les sites www.caf.fr et www.msa.fr (Mutualité sociale agricole), ce simulateur donne également la possibilité de calculer le montant de ce complément de revenu versé chaque mois, à partir du 5 février 2016. Dans le même temps, deux décrets d’application ont été publiés mardi 22 décembre au Journal officiel précisant les règles d’éligibilité et de calcul, mais aussi la gestion de la Prime d’activité ainsi que son contrôle. Destinée, souligne le ministère des Affaires sociales, à « donner plus de pouvoir d’achat aux travailleurs modestes« , cette prime remplace la prime pour l’emploi (PPE) et la partie « activité » du revenu de solidarité active (RSA). Elle est versée sous conditions de ressources, aux travailleurs modestes (moins de 1.500 euros nets par mois pour un célibataire) d’au moins 18 ans. Dans le détail, le ministère indique, par exemple, qu’un célibataire sans enfant dont le salaire mensuel est de 1.300 euros nets par mois, sans autres ressources, percevra une Prime d’activité de 97 euros par mois. Un couple avec deux enfants dont les revenus mensuels sont au Smic (1.135 euros nets par mois) percevra une prime d’environ 243 euros par mois. Contrairement au RSA activité, les jeunes actifs de 18 à 25 ans y auront droit dans les mêmes conditions que les autres actifs. Étudiants et apprentis seront également éligibles s’ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d’activité suffisants (au moins égal à 893,25 euros/mois). Pour en bénéficier, il suffira d’effectuer une demande sur les sites www.caf.fr et www.msa.fr à partir du 6 janvier. Aucun formulaire papier, aucun justificatif ne sera nécessaire. En outre, les caisses d’allocations familiales ont prévu un accompagnement pour ceux qui ne peuvent se connecter à internet. Quelque 4 millions de foyers, soit 5,6 millions de personnes, pourront en bénéficier, dont un million de jeunes, précise le ministère. Pour 2016, le gouvernement a prévu que la moitié des ménages éligibles demanderait cette prime et programmé une enveloppe de 3,95 milliards d’euros, précise-t-on au ministère. Elle sera versée par la Mutualité sociale agricole (MSA) et les Caisses d’allocations familiales (CAF). Ce taux de recours de 50% serait cependant supérieur à celui du RSA « activité ». Les actuels bénéficiaires du RSA qui travaillent bénéficieront automatiquement de la Prime d’activité.

Présidence assemblée nationale : augmentation du train de vie

Présidence assemblée nationale : augmentation du train de vie

 

 

D’une certaine manière c’est un peu une habitude chez les socialistes en général et chez Bartolone en particulier à savoir, augmenter le coût des superstructures notamment en embauchant. Ce qui a encore été le cas pour la présidence de l’assemblée dans les dépenses ont augmenté de 6 % en 2014.  Au total, c’est 240.000 euros supplémentaires qui ont été engagés par le cabinet de Claude Bartolone selon un rapport de la Cour des comptes cité par Marianne. Le personnel contractuel de l’hôtel de Lassay (19 personnes) pèserait pour près de 2,86 millions d’euros en 2014. Un montant auquel il faut ajouter les cotisations sociales, qui représentent 50% de la rémunération des contractuels. Ce qui porte l’addition finale à 4,3 millions d’euros en 2014 contre « seulement » 4,05 en 2013. Au petit jeu cruel des comparaisons, le prédécesseur de Claude Bartolone au perchoir, l’élu LR Bernard Accoyer, ne disposait en 2011 que de 13 collaborateurs pour des dépenses évaluées à 3,15 millions d’euros. Soit une augmentation de près de 36% du budget de l’Hôtel de Lassay en 3 ans. Pour autant, le cabinet du président de l’Assemblée nationale se refuse à comparer ce qui n’est pas comparable. « Nous avons régularisé certaines situations. Des personnels étaient payés par d’autres administrations. C’était le cas de mon prédécesseur par exemple », justifie le directeur de cabinet de Claude Bartolone à Marianne.

 

Grand-Bretagne : optimisation fiscale » de grandes banques avec la complicité des autorités

Grande Bretagne : optimisation fiscale » de grandes banques avec la complicité des autorités

Les plus grandes banques d’affaires implantées en Grande-Bretagne ne payent pas d’impôts sur les bénéfices. Il s’agit d’une prouesse en matière d’optimisation fiscale réalisée aussi grâce à la bienveillance des autorités. Des autorités qui par ailleurs s‘opposent avec force à toute tentative de régulation de la part des autorités européennes en matière d’activités financières. Dès lors,  on comprend mieux l’attractivité  que représente la Grande-Bretagne -et la place de Londres- en particulier pour ces grandes banques d’investissement. Sept des plus grandes banques d’investissement internationales présentes à Londres n’ont pas, ou peu, payé d’impôts en Grande-Bretagne l’an dernier, malgré des bénéfices se mesurant en milliards de dollars, montre une analyse faite par Reuters de documents publiés par ces établissements. Au cours des derniers mois, des chiffres publiés par les sept banques d’investissement et de crédit aux entreprises montrent qu’elles ont payé un total cumulé de 31 millions de dollars (28,27 millions d’euros) d’impôts sur les bénéfices au fisc britannique. Ce montant est à comparer aux 31 milliards de dollars de revenus et 5,3 milliards de bénéfices générés par ces banques au Royaume-Uni, avec un effectif de 33.000 personnes. Cinq de ces banques – JP Morgan, Bank of America Merrill Lynch, Deutsche Bank, Nomura et Morgan Stanley – ont dit que leurs principales filiales britanniques ne s’étaient acquittées d’aucun impôt sur les bénéfices des entreprises. Les documents montrent que les sept banques — Goldman Sachs et UBS se rajoutant à la liste — ont eu recours à des exemptions fiscales et à des pertes fiscales générées pendant la crise bancaire pour faire baisser leurs impôts. Ces documents montrent en outre que certaines banques n’ont payé aucun impôt parce qu’elles ont fait état d’une perte à Londres, tout en publiant des bénéfices dans des filiales plus petites soumis à des juridictions fiscales plus favorables.

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