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Archive mensuelle de décembre 2015

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Déchéance de nationalité : grogne de la « gôche »

Déchéance de nationalité : grogne de la « gôche »

Hidalgo, Aubry, Cohn Bendit, Cécile Duflot, Mélenchon, bien d’autres les grognards de la « gauche »  ne cessent de protester contre le projet de déchéance de nationalité pour les bi – nationaux. Des protestations qu’il faut bien évidemment accepter dans le cadre d’un débat démocratique mais qui montrent  aussi à quel point les élites notamment de gauche sont à ce point coupées  des réalités sociétales. Dommage qu’on n’ait jamais entendu les mêmes types de protestations quant à l’incapacité du gouvernement à prendre réellement en charge la question des banlieues. Une question évoquée juste le temps d’une campagne électorale puis vite oubliée. D’une certaine façon c’est tout le drame de la gauche et de ses élites. Une gauche supposée représenter les couches populaires et dont la sociologie est essentiellement faite de bourgeois qui pérorent sur les valeurs mais incapable de la moindre cohérence tant  sur le plan économique que sociétal. Une gauche véritable fabrique de déçus de la politique qui nourrisse le rang des électeurs du front national. On aurait certainement les mêmes protestations des mêmes personnages concernant les 35 heures mortifères qui ont tué l’économie et son à la source des millions de chômeurs supplémentaires. Certes la déchéance de nationalité n’est certainement pas la disposition miracle qui va permettre de régler la question du terrorisme il faudra bien d’autres orientations bien d’autres dispositions mais qui devront tout être marqué du sceau de la prise en compte des réalités sociétales et d’une véritable volonté politique. Le projet d’extension de déchéance de nationalité aux binationaux nés en France suscite un malaise croissant à gauche, y compris dans les rangs socialistes où nombre de responsables déplorent le choix d’un dispositif porté par le Front national. Cette mesure, jugée symbolique par le Premier ministre Manuel Valls, figurera dans le projet de loi constitutionnelle voulu par François Hollande apr populaire ès les attentats du 13 novembre à Paris et sera débattue au Parlement début 2016. L’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, aujourd’hui vice-président au tribunal de grande instance de Lille, est sorti de sa réserve pour dénoncer une mesure à ses yeux inopérante. « On n’exporte pas un terroriste ! Que se passera-t-il si l’Algérie, les États-Unis nous adressent des déchus ? Allons-nous les accepter ? », demande-t-il dans La Voix du Nord, publiée vendredi. « En réalité, c’est faire beaucoup de bruit pour rien et risquer, vraiment, de fabriquer des apatrides. » Patrick Klugman, avocat de nombreuses victimes du terrorisme et adjoint socialiste à la mairie de Paris, dénonce pour sa part un projet « contre-nature ». « Il heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir », écrit-il dans une tribune publiée par Libération. Au PS, la maire de Lille, Martine Aubry, avait d’emblée dénoncé « une rupture d’égalité » et une mesure « totalement inefficace, car les terroristes n’en ont rien à faire ». De même, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est déclarée « fermement opposée » sur Twitter à l’extension de la déchéance de nationalité. « C’est tout simplement inacceptable », renchérit Olivier Faure, porte-parole du PS, dans Le Monde daté de vendredi. Figure socialiste depuis 40 ans en Gironde, Jean-Marie Darmian a annoncé s’être mis en congé du parti « afin de pouvoir se regarder dans la glace ».   »J’abandonne le champ de bataille. Je choisis d’être indépendant et ne plus avoir de comptes à rendre personne », explique sur son blog le vice-président du département.  Auparavant, les écologistes avaient appelé à refuser cette « pente glissante ». Cécile Duflot, ancienne ministre du Logement de François Hollande, a invité les parlementaires à s’opposer à cette mesure « historiquement portée par l’extrême droite  » et les « consciences républicaines à se réveiller ». « A force de vouloir couper l’herbe sous le pied du FN, on risque d’appliquer son programme », a-t-elle déclaré dans Libération, diffusé jeudi. L’ancienne candidate d’EELV à l’élection présidentielle Eva Joly a jugé sur Europe 1 que François Hollande avait commis une forme de forfaiture  ». Le président de la République va « perdre son âme et les élections en 2017″, a-t-elle dit. Sur la même radio, l’ancien député européen d’EELV Daniel Cohn-Bendit a dénoncé « une faute morale, une faute terrible ». Selon lui, François Hollande est « le parfait président de la droite ». « Qu’il le dise, qu’il l’affirme et puis on saura maintenant où on en est ! » Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur du Parti de gauche, a estimé sur son blog que « l’équipe Hollande-Valls a consommé sa propre déchéance morale ».

L’Etat islamique autorise le commerce d’organes

L’Etat islamique autorise le commerce  d’organes

On sait que l’État islamique se finance à partir de nombreux trafique en particulier du pétrole. Cependant ces ressources pétrolières tendent à se réduire  du fait du bombardement de certaines installations et des difficultés à écouler le pétrole (même si la Turquie fait encore preuve d’une bienveillance coupable pour la commercialisation de ce pétrole) ;  du coup l’État islamique se finance désormais davantage à partir des ressources d’autres trafics : impôts illicites, prostitution, trafic de femmes, d’armements, de drogues mais aussi trafic d’organes on vient d’ailleurs d’avoir confirmation de la « légalisation » de ce trafic par l’État islamique lui-même ;  une démonstration supplémentaire que l’État islamique est une organisation criminelle et mafieuse. Les documents récupérés par les forces spéciales américaines lors d’un raid mené en Syrie montrent que le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a autorisé le prélèvement d’organes, suggérant que l’organisation d’Abou Bakr al Baghdadi alimente le trafic international. Une fatwa datée du 31 janvier 2015 édictée par l’EI indique qu’il est admis de prélever des organes « sur le corps d’un apostat » pour sauver la vie d’un musulman. Cet édit, selon la traduction qui en a été faite par les services fédéraux américains, indique même qu’il n’est pas interdit de retirer des tissus ou des organes sur un captif, même si l’opération conduit à sa mort. L’agence Reuters, qui s’est procurée ce texte, n’est pas en mesure d’en confirmer l’authenticité. Mais des responsables de l’administration américaine ont indiqué qu’il se trouvait parmi des documents découverts par les forces spéciales lors d’un raid mené en mai dernier dans l’est de la Syrie. « La vie et les organes de l’apostat n’ont pas à être respectés et peuvent être impunément retirés », peut-on lire dans ce texte émanant de la « commission des recherches et des fatwas de l’Etat islamique ». Une autre fatwa découverte, la n°64 datée du 29 janvier 2015, encadre le viol et précise quand les hommes de l’EI peuvent ou ne peuvent avoir des relations sexuelles avec des femmes réduites à l’état d’esclaves.

Droitisation de la société ou désintoxication de gauche ?

  • Droitisation de la société ou désintoxication de gauche ?
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  • Au-delà de la poussée de la droite et de l’extrême droite lors  des élections de ces dernières années,  la question se pose de savoir si nous assistons à une droitisation de la société ou à une phase de désintoxication provoquée par l’échec des solutions de gauche dans tous les domaines. Il est clair en effet que nous constatons  une perte de crédit crédibilité progressive des grandes valeurs de la gauche dont  le logiciel est en panne depuis les années 70. Certes Mitterrand, Jospin, Hollande, d’autres ont pu faire illusion mais qu’il s’agisse du champ socio économique ou sociétal, le référentiel théorique  est obsolète. Subsiste encore quelques bribes de discours mais qui ne font en réalité qu’accentuer le décalage entre les intentions et la pratique (ce qui n’est guère étonnant dans la mesure où les élites de gauche ne sauraient représenter la sociologie des couches populaires). D’une certaine manière, les Français se désintoxiquent  de la pensée gauchiste qui se trouve pourtant encore incarnée par nombre de responsables à gauche et à l’extrême gauche. C’est ainsi que l’État providence dans son rôle et sa dimension sont remis en cause au profit de celui de l’entreprise considérée comme plus efficace pour s’attaquer au problème central que constitue le chômage ;  il faut dire que la crise est passée par là et il n’est pas étonnant que le chômage représente la première préoccupation pour 44 % des personnes interrogées par Ipsos suivi par les questions de terrorisme à hauteur de 32 % puis les questions de sécurité pour 29 % et enfin les questions de fiscalité pour 28 %. La demande régalienne n’a pas disparu mais son champ s’est déplacé ;  ainsi les Français pensent  que l’État est  de moins en moins compétent pour régler les questions de croissance et d’emploi, ils veulent moins de pression fiscale et souhaite un désengagement de l’État tandis qu’inversement ils souhaitent un réinvestissement dans le domaine de la sécurité. Ils sont même un très grand nombre à critiquer le poids et le rôle de la fonction publique trop présent partout et même le système de protection sociale insuffisamment incitatif pour la réinsertion professionnelle. C’est évidemment une grande défaite idéologique pour la pensée gauchiste qui associe progrès et développement de l’appareil d’État, fiscalité, redistribution et  justice, service publique et statut du personnel. La demande d’autorité a changé de nature et est notamment souhaitée à l’école et dans les lieux publics. La police acclamée après les tragiques événements de janvier constitue de ce point de vue sans doute un tournant des idées. Sur l’enjeu majeur que constitue le chômage la gauche a aussi vu ses totems tomber ;  ainsi près de 65 % des Français seraient prêts à remettre en cause le principe des 35 heures pour sauver leur emploi. Ce qui signifie bien que dans cette période de crise cette utopie des 35 heures a été mortifère pour l’économie française et pour l’emploi. Finalement il ne reste pas grand-chose des valeurs dites traditionnelles de la gauche. On aurait même du mal à trouver quelques illustrations au cours de ces dernières années. Que restera-t-il : le mariage pour tous ? La contestation de la déchéance de nationalité ?  l’illusion de l’inversion du chômage ? En fait les Français se sont déjà intoxiqués des idées gauchistes pourtant encore très présentes à gauche et à l’extrême gauche, non  pas d’ailleurs qu’ils fassent  confiance aux organisations politiques d’en face pour inverser le cours des choses. En effet 60 % des Français estiment que ni la gauche ni la droite ne sont capables de résoudre les questions essentielles et 70 % des Français pensent que les promesses très contradictoires du Front National sont dangereuses.  Si les formations classiques de droite ne profitent pas de ce recentrage idéologique constaté chez les Français il n’en reste pas moins que le repositionnement des valeurs est un faite incontestable, sans doute s’agit-il d’une attitude très pragmatique qui réintroduit la cohérence qui manque chez certains responsables entre les réalités socio-économiques et sociétales, les valeurs, les principes et les orientations.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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APL : pas de modification pour les jeunes salariés

APL : pas de modification pour les jeunes salariés

Les ministères de l’Économie et du Logement souhaitaient modifier les règles du calcul du montant de l’APL pour les moins de 25 ans ayant un emploi précaire.  L’idée: ne plus se baser sur la situation financière du jeune au moment où il constitue son dossier, mais en regardant la situation fiscale deux ans auparavant. Cette dérogation actuelle vise à aider l’insertion des jeunes travailleurs en leur permettant de bénéficier du montant maximal d’aide au logement les deux premières années où ils bénéficient d’un salaire. Sa suppression aurait permis, selon le ministère du Logement, de faire 109 millions d’euros d’économies, et avait été présentée à l’occasion du projet de loi de finances 2016 en novembre dernier.  Mais le débat parlementaire qui s’était alors tenu « n’a pas donné l’accord au gouvernement pour modifier le mode de calcul des APL », selon l’entourage de la ministre du Logement, Sylvia Pinel. « On aurait pu passer outre, mais cela n’aurait pas été dans l’esprit du débat parlementaire. »  Selon Libération, qui a dévoilé jeudi l’information, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem est aussi intervenue dans le dossier en estimant dans une lettre adressée au Premier ministre que le projet de décret était « préjudiciable à la lisibilité de notre action » et risquait « de compromettre le bénéfice politique de notre engagement en faveur de la jeunesse ».

Reflux du chômage, quel reflux ?

Reflux du chômage, quel reflux ?  

 

Non seulement il n’y a pas reflux mais structurellement le chômage est encore à la hausse. Avec 42 000 chômeurs en plus en octobre et 15 000 en moins en novembre on ne peut pas dire vraiment qu’il s’agit d’un reflux ; sur 2 mois  il y a 27 000 chômeurs en plus. En outre il s’agit seulement de la catégorie A, celle qui concerne ceux qui  n’occupaient aucun emploi. Si on prend en compte les petits boulots le chômage global est de même niveau que le mois précédent. Ce qui est intéressant c’est la tendance sur un an qui se traduit par une augmentation de leur de 3,5 %. Globalement il n’y a donc pas d’inversion de la courbe du chômage cette année et encore moins si on prend en compte le nombre de chômeurs qui existaient au moment de l’élection de François Hollande (le bilan de François Hollande devrait se traduire par une attention du nombre de chômeurs de 600 000 à 700 000). Le chômage a diminué en apparence le mois dernier en France, mais pas suffisamment pour annuler les effets de la forte hausse d’octobre qui l’avait porté à des records, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail. De plus, la baisse de novembre n’a profité qu’aux demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) et n’a pas concerné les seniors. Le nombre de demandeurs de catégorie A a ainsi diminué de 0,4%, à 3.574,800. Quinze mille ont quitté les listes de Pôle emploi le mois dernier, alors qu’en octobre ils avaient été 42.000, un plus haut depuis début 2013, à les rejoindre. Sur un an, leur nombre affiche une hausse de 2,5%. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a encore progressé de 0,1% en novembre à 5.442.500 (5.743.600 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 6.700 de plus qu’un mois plus tôt. Novembre a été marqué par une reprise du mouvement de baisse, interrompu en octobre, chez les moins de 25 ans (-1,1% sur le mois en catégorie A). Le chômage a également reflué chez les 25-49 ans (-0,5%) mais a poursuivi sa hausse chez les 50 ans et plus (+0,2%).  Sur un an, le nombre des demandeurs d’emploi les plus âgés augmente de 8,4%, alors que celui des jeunes diminue de 4,5%. Celui des 25-49 ans s’accroît de 2,1%. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, progresse de 0,4% sur le mois et de 9,7% sur un an. Leur part dans le nombre total de chômeurs est en hausse de 0,2 point à 45,0% et l’ancienneté moyenne de leur inscription s’allonge de deux jours, à 570. Les entrées à Pôle emploi, qui avaient augmenté de 5,1% en octobre, régressent de 1,4%. Dans le même temps, l’évolution des sorties est restée positive (+0,4% après +3,3%). Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi en métropole s’est accru de 1,4% sur un mois et de 10% sur un an, le mouvement de hausse étant surtout tiré par les emplois temporaires (1 à 6 mois) et occasionnels (moins d’un mois).

Agences de notation : la France menacée avec la Turquie, la Russie, l’Arabie Saoudite et d’autres

Agences de notation : la France menacée avec la Turquie, la Russie, l’Arabie Saoudite et d’autres

Les  agences de notation considèrent que la France doit toujours être placée sous perspective négative avec des risques de dégradation en 2016. En réalité contrairement à ce qu’affirme le gouvernement l’endettement de la France ne pourra pas être diminué en 2015, en 2016 et en 2017. En cause surtout une insuffisance de rentrée fiscale, aussi des dépenses toujours aussi incontrôlées aussi bien pour le budget de l’État que pour celui des collectivités locales ou pour les comptes sociaux (sécu, retraite ASSEDIC etc.) c’est la conséquence notamment de l’insuffisance de croissance qui va se situer autour de 1 % par exemple en 2015 pour la France alors  que cette croissance sera de 1,5 % pour l’ensemble de la zone euro. Les mêmes décalages seront enregistrés les années suivant pour 2015 comme pour 2016 le déficit devrait être proche des 4 % du PIB. La perspective attachée à la note « AA » attribuée par Standard & Poor’s à la France est négative depuis plus d’un an, ce qui pourrait conduire l’agence à prendre une décision dans un sens ou dans l’autre lorsqu’elle se penchera sur cas français le 22 avril ou le 21 octobre. Depuis la crise de la dette de la zone euro, l’Union européenne a contraint S&P, Moody’s et Fitch et d’autres agences à publier à l’avance les dates auxquelles elles passent en revue les notes des pays européens. « Ce qui est au programme l’année prochaine ? La perspective négative de la France. La perspective négative de la Turquie, la perspective négative de la Russie, la perspective négative de la Grande-Bretagne », a déclaré Moritz Kraemer, chargé des notes souveraines de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique chez S&P. « Il serait intéressant de suivre l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, le Nigeria et bien sûr le Brésil (…) Je pourrais rajouter la Chine pour la forme (…) », a-t-il ajouté. Les électeurs britanniques devraient être appelés au cours du second semestre 2016 à se prononcer sur l’avenir de l’appartenance de leur pays à l’Union européenne. S&P, qui a réaffirmé il y a quelques jours le « triple A » qu’elle accorde à la Grande-Bretagne, a laissé entendre qu’elle pourrait abaisser sa note de deux crans en cas de « Brexit ». « Le ‘Brexit’ est probablement le plus gros risque auquel sera confronté l’Europe l’année prochaine », a dit Fergus McCormick, chargé des notes souveraines chez DBRS, une agence plus modeste que les trois principales. Les incertitudes politiques en Espagne et au Portugal pourraient également conduire les agences à modifier leur jugement sur la solvabilité de ces deux pays. Ailleurs en Europe, la Hongrie est tout près d’atteindre une note appartenant à la catégorie investissement. En revanche, après la Russie et le Brésil, l’Afrique du Sud pourrait être le prochain pays du group des « BRICS » à basculer dans la catégorie spéculative en 2016.

Etats-Unis : chômage historiquement au plus bas

Etats-Unis : chômage historiquement au plus bas

Résultat d’une croissance qui n’est pas exceptionnelle mais qui demeure cependant très solide (sur un rythme de 2 % sur un an), mécaniquement le nombre de chômeurs se réduit encore. Les derniers chiffres publiés par les États-Unis font état d’une croissance de 2 % sur un an au troisième trimestre .Du coup on se rapproche de plus en plus d’une situation presque sans chômage (ou du seuil de chômage incompressible)  qui n’avait pas été connu depuis fin 1973. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis pour se rapprocher d’un creux de 42 ans, confirmant ainsi le redressement du marché du travail. Les inscriptions au chômage lors de la semaine au 19 décembre ont diminué à 267.000 contre 272.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Ce chiffre est proche de niveaux qui n’ont pas été atteints depuis fin 1973. Les inscriptions au chômage se maintiennent en outre au-dessus de la barre des 300.000, seuil associé à une bonne santé du marché de l’emploi, pour la 42e semaine consécutive, du jamais vu depuis la fin des années 1970. Les économistes attendaient en moyenne 270.000 inscriptions au chômage la semaine dernière. Les inscriptions de la semaine au 12 décembre ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 271.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s’établit à 272.500 contre 270.750 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 2,195 millions lors de la semaine au 12 décembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 2,242 millions la semaine précédente.

Déchéance de nationalité : les bobos dans le potage

Déchéance de nationalité : les bobos dans le potage

 

Juristes, libertaires jusqu’au-boutistes et gauchistes critiques critiquent  avec vigueur le projet de déchéance de nationalité ;  un projet qui prévoit de déchoir de leur nationalité les binationaux nés Français reconnus coupables d’actes de terrorisme. Une mesure saluée à droite mais critiquée par les bobos de gauche. En réalité cette mesure existe déjà dans le code civil article 23 -7 depuis  1938 et les ordonnances de 45 du général De Gaulle. Le principe n’est donc pas nouveau. Ce qu’il l’est,  c’est le contexte de terrorisme actuel avec des centaines voire des milliers de candidats potentiels pour des attentats dans les lieux publics en France. Officiellement il y a environ 1000 djihadistes  français partis en Irak et en Syrie, 250 sont revenus. Des chiffres évidemment très approximatifs qui ne prennent pas en compte ceux qui n’ont pas été repérés comme djihadistes. Pour certains,  la mesure serait discriminatoire en faisant un distinguo entre les binationaux et les nationaux. Force cependant est de constater que dans presque tous les cas ce sont des binationaux qui sont impliqués dans les actes de terrorisme envisagés ou commis en France. Contrairement à ce qu’affirment  les bobos et même le premier ministre Manuel Valls la mesure n’est pas seulement symbolique puisque des centaines et des centaines de personnes pourraient faire l’objet de la déchéance envisagée. Si symbolisme il y a c’est pour signifier aussi à tous ceux qui sont tentés par le radicalisme, l’intégrisme, le repli communautaire que la nationalité française implique une adhésion totale aux droits et valeurs qui fondent la cohésion de  la république. De ce point de vue, ce rappel à  l’ordre  n’est pas inutile auprès de ceux qui chaque jour sapent  les fondements de la république et de la nation en instaurant des zones de non-droit et  mettent  en cause libertés individuelles et collectives. Il est clair que les bobos de ce point de vue sont pris à contre-pied car la population approuve à près de 95 % cette disposition. Pas étonnant, une grande partie de  cette population est souvent impliquée dans les conséquences du refus objectif des valeurs de la société française. D’une certaine manière on retrouve à travers cette question sociétale le même clivage qu’on trouve en matière économique quand par exemple des salariés sont prêts à remettre en cause les 35 heures pour sauver les emplois alors que les bobos de gauche soutiennent envers et contre tout cette orientation mortifère pour l’économie voir même en rajoutent en réclamant 32 heures. Manuel Valls a donc confirmé à l’issue du conseil des ministres que ces deux mesures annoncées par François Hollande devant le Congrès le 16 novembre, trois jours après les attentats de Paris, figureraient bien dans le « projet de loi constitutionnelle sur la protection de la Nation ».

Déchéance de nationalité: un référendum ?

Déchéance de nationalité: un référendum?

Hollande pourrait bien prendre à contre-pied à la fois les bobos de gauche qui s’opposent à  de déchéance de nationalité pour les binationaux et ceux qui ergotent  à droite par peur d’être piégés par le gouvernement. Du coup,  Hollande pourrait menacer de lancer un référendum sur la question. Sans doute une des rares questions sur laquelle il serait facile de recueillir au moins 80 % de voix favorables. Une sorte de référendum plébiscite pour Hollande qui gênerait tout autant la droite, l’extrême droite que les bobos de gauche. Certes cette mesure de déchéance de nationalité est à elle seule bien insuffisante  pour répondre aux enjeux du terrorisme ; des politiques plus globales seront à prendre en compte. Mais cette mesure forte peut constituer un tournant significatif pour s’attaquer à la mafia des djihadistes qui œuvrent en France sous couverture pseudo religieuse. Face à cette incertitude, la présidence de la République aurait déjà un plan B selon Le Parisien. Si d’aventure le projet de réforme constitutionnelle était rejeté, François Hollande serait prêt à consulter directement les Français par… référendum. Une initiative assurément risquée mais assumée par le chef de l’Etat. « Bien sûr qu’il le fera! L’option est sur la table », assure un fidèle de l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste dans les colonnes du quotidien. En soupesant cette option, le chef de l’Etat a sûrement en tête le sondage Elabe « L’opinion en direct » réalisé pour BFTMV, le 19 novembre, trois jours après le discours de François Hollande au congrès. 94% des Français s’y déclaraient favorable à la déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour terrorisme – à condition qu’elles disposent d’une autre nationalité. 78% des sondés s’y disaient même « tout à fait favorable. »Pour l’instant, l’exécutif espère bien ne pas avoir à recourir au référendum. Et pour cela, François Hollande et Manuel Valls comptent sur les voix de la droite – plus divisée que jamais sur le sujet.

 

Espagne : blocage institutionnel ?

Espagne : blocage institutionnel ?

 

 

D’une certaine manière, on assiste à un blocage institutionnel en Espagne d’abord parce que suite aux récentes élections législatives aucune majorité n’a pu se dégager. Le parti populaire est bien arrivé en tête mais il a  perde la majorité. Du côté de la socialiste et PODEMOS)  se on voit mal une majorité possible entre ces deux frères ennemis. La formation d’un gouvernement paraît en l’état actuel des choses peu probable. Resterait alors la possibilité d’une nouvelle consultation des électeurs. Mais moins de 30 % de ces électeurs seraient favorables à l’organisation d’une nouvelle élection et surtout près de 90 % seraient prêts à maintenir leur vote autant dire à perpétuer le blocage institutionnel actuel.  Moins d’un tiers des Espagnols souhaitent donc  la tenue de nouvelles élections législatives malgré le blocage résultant du scrutin de dimanche dernier, alors que deux tiers sont favorables à un accord de gouvernement entre plusieurs partis, montre un sondage publié ce jeudi. Sept pour cent seulement des personnes interrogées ont déclaré qu’elle changerait de bulletin de vote si un nouveau scrutin était organisé, tandis que 87,1% ont dit qu’elles maintiendraient leur choix initial. L’enquête a été menée lundi et mardi auprès de 1.200 personnes par l’institut Invymark pour le compte de la chaîne de télévision La Sexta. Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy, le président du gouvernement sortant, est arrivé en tête dimanche avec 28,7% des suffrages exprimés mais il a perdu la majorité au Parlement avec 123 sièges seulement sur 350. Le Parti socialiste (PSOE) s’est classé deuxième devant le mouvement centriste Ciudadanos et le parti de gauche radicale Podemos. Vingt-sept pour cent des sondés préfèreraient voir Mariano Rajoy rester à la tête du gouvernement tandis que 26% ont estimé que Pablo Iglesias, le chef de file de Podemos, devrait lui succéder.

Où va la CGT ?

Où va la CGT ?

La question est pertinente compte de tenu de la dégradation régulière du poids de la CGT. Une CGT ultra majoritaire dans nombre d’entreprises après la guerre aujourd’hui qui représente autour de 34 % des salariés ;  qui en 1948 comptait  4 millions d’adhérents pour n’en compter aujourd’hui que de l’ordre  de 600 000. Une érosion tellement régulière qu’elle pose la question de l’existence de la l’organisation d’ici 20 ou 30 ans. On objectera à juste titre que la crise syndicale affecte à peu près toutes les organisations même celle qui connaissent  une progression en voix. En cause sans doute l’ampleur de la crise qui se caractérise par des mutations systémiques dans les champs économiques, technologiques, environnementaux, culturels et bien sûrs sociaux ;  des évolutions que les organisations syndicales ont bien du mal à appréhender comme d’ailleurs d’autres acteurs sociaux ou politiques. A aujourd’hui la CGT est encore en tête en matière de représentativité mais elle est talonnée d’une part par l’UNSA qui recueille environ 24 % des voix, par Sud (17 % des voix) par la CFDT (15 % des voix) et par FO (10 % des voix). D’une certaine manière,  faute de stratégie claire la CGT se trouve un peu piégée entre les gauchistes de Sud qui la contraignent  à développer un discours radical et le réformisme de syndicats comme l’UNSA ou la CFDT qui l’obligent  à passer des accords et des compromis dans les entreprises au plan local. L’existence de la CGT commencera à se poser quand elle aura perdu tout  leadership dans les grandes sociétés notamment nationales,  ce qui est encore loin d’être le cas. Reste que le choix entre radicalisme et réformisme est loin d’être assumé au sein du plus vieux syndicat français.  Bernard Thibault avait bien tenté une opération rénovation interne de la CGT malheureusement incomprise et qui avait été considéré comme trop réformiste par les corpo-radicaux. Alors certes, la CGT y est toujours la première force syndicale mais les écarts se réduisent avec ses concurrents, la dernière élection à la SNCF de novembre dernier est là pour le prouver. Ce n’est en revanche plus le cas à Air France, véritable bastion de la CGT qui y a subi un échec cuisant. Premier syndicat de la compagnie aérienne, la CGT y a non seulement perdu son trône mais a reculé jusqu’à la quatrième place, devancée par la CFE-CGC, FO et Unsa. Idem chez Orange où la CGT a subi également un revers historique. Une accumulation d’échecs qui a fait suite à ce que l’on a appelé l’«affaire Lepaon», du nom du prédécesseur de l’actuel chef de file de la CGT, Philippe Martinez. Mais il semble que les raisons de ces défaites répétées remontent à bien plus loin: la succession de Bernard Thibault qui quitte la CGT en 2013. «L »affaire Lepaon’ et les querelles de personnes ne sont que des épiphénomènes. Les échecs de la CGT ne sont que l’illustration d’un problème de fond. Le syndicat a été pris de panique après le départ de Thibault. Aucun débat n’a été organisé pour savoir quelle orientation la CGT devait prendre», estime Bernard Vivier, directeur de l’institut supérieur du travail. A savoir contester ou négocier.

Immobilier ancien: quelle hausse des prix ?

Immobilier ancien: quelle hausse des prix ?

 

 

 

 

Chaque mois ou presque, les lobbies ne cessent de proclamer la remontée des prix, une sorte de méthode Coué peut-être pour influencer des prix qui pourtant sont toujours en baisse sur un an. La vérité c’est que cette  baisse constatée par les notaires, de 0,5 % au troisième trimestre, n’a pas beaucoup de signification compte tenu de sa faible ampleur. En outre il s’agit d’une moyenne qui cache une drande dispersion des prix selon les zones. Tout au plus peut-on constater une hausse des transactions mais là aussi surtout dans les zones où l’offre est insuffisante. Les prix des logements anciens en France ont progressé de 0,5% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Ils s’affichent en repli de 1,5% sur un an, selon l’indice Notaires-Insee publié jeudi 26 novembre. De juillet à septembre, les prix des appartements ont reculé de 1,7% sur un an tandis que ceux des maisons cédaient 1,4%, selon ces données provisoires. En Île-de France, les prix se sont redressés au troisième trimestre, progressant de 0,8% comparé au deuxième trimestre. Sur un an, leur baisse s’atténue (-1,2%, contre -2,5% le trimestre antérieur). Les prix des maisons ont cédé 1,1% sur un an, ceux des appartements 1,3%.  En province, les prix de l’ancien remontent légèrement au troisième trimestre (+0,3%) comparé au deuxième. Sur un an, comme en région parisienne, la baisse des prix des logements anciens s’atténue en province (-1,7%, contre -2,8% au 2e trimestre sur un an). Celle-ci est plus accentuée pour les appartements (-2,1%) que pour les maisons (-1,4%).  Quant au volume annuel de transactions, sa reprise se confirme au troisième trimestre. En septembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 753.000, contre 713.000 en juin. Ce volume des transactions cumulées est même plus élevé que celui réalisé un an auparavant, à savoir 723.000, ce qui représente une hausse de 4,2%.

 

 

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Corse : Valls dit non au Mandela d’opérette, Talamoni

Corse : Valls dit non au Mandela d’opérette, Talamoni

 

 

Il a dû tomber sur la tête Talamoni, le Mandela d’opérette,  en pensant que parce qu’il avait gagné les régionales il pouvait revendiquer l’indépendance pour la Corse. Première observation il n’appartient pas aux régions de traiter de telles questions politiques et constitutionnelles. Le pouvoir des régions est en fait très réduit,  il se centre essentiellement sur la question d’entretien des routes, du fonctionnement des lycées et de façon très accessoire sur  quelques problèmes économiques. Seconde observation le total des voix des les indépendantistes est loin de réunir le quorum pour dégager une majorité (notons que la majorité des Corses réside en métropole). Troisième remarque le repli identitaire et culturel que propose Talamoni est finalement assez proche de tous les replis culturels et sectaires, des mouvements qui refusent l’ouverture au monde, les valeurs universelles, la solidarité et souvent aussi la loi ;  à cet égard Talamoni n’est pas prêt de réunir une majorité. Finalement il suivra le sort de Taubira, indépendantiste acharnée dans ses jeunes années et dont la hargne militante s’est usée sous les ors  de la république. Il était temps que Manuel Valls renvoie le Mandela d’opérette dans ses baskets d’autant que la France est un peu fatiguée des revendications perpétuelles corses. Manuel Valls a donc rejeté mercredi les revendications formulées par les nationalistes corses après leur victoire aux élections régionales, dont le transfert des « prisonniers politiques » corses sur l’île et un nouveau statut pour la langue corse. « La Corse est dans la France et dans la République, et aucun discours, en corse ou en français, ne pourra remettre en cause ce lien », a dit le Premier ministre sur TF1. Point « L’amnistie des prisonniers politiques? Il n’y a pas de prisonniers politiques. La co-officialité (de la langue corse-NDLR)? Il n’y a qu’une langue dans la République, c’est le français. Un statut de résident pour les Corses, sur le plan fiscal ? C’est contraire à la Constitution », a-t-il ajouté. Lors de son discours d’intronisation le 17 décembre, à la suite de la victoire surprise des nationalistes aux régionales, Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, avait déclaré que la Corse n’est « pas un morceau d’un autre pays mais une nation » et réclamé la libération des « prisonniers politiques », y compris Yvan Colonna, condamné pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998 à Ajaccio. Ces propos, prononcés en langue corse, avaient choqué plusieurs élus à Paris, à droite comme à gauche, qui avaient demandé une intervention de François Hollande.

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