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Archive mensuelle de décembre 2015

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Sondage 2015 : mauvaise année pour 81%

Sondage 2015 : mauvaise année pour 81%

Bien que le sondage réalisé pour le Parisien traite aussi bien du lard que du cochon, cela permet de dégager les événements qui ont marqué l’année. Cette année 2015 aura été « mauvaise pour la France » pour 81% des Français, selon un sondage Odoxa pour Aujourd’hui-en-France/Le Parisien publié dimanche 27 décembre. Si une écrasante majorité estime que les douze derniers mois ont été mauvais pour le pays, ils sont en revanche, 51% estiment avoir eu « pour eux-mêmes » une année positive sur le plan personnel.  Parmi une liste de 5 événements survenus en 2015, « en dehors des attentats de janvier et de novembre », 58%  des sondés choisi  la crise des migrants comme événement le plus marquant, devant la guerre en Syrie (49%). Le haut niveau du chômage en France arrive en troisième position avec 41%. Vient ensuite la première place du Front national au premier tour des élections régionales (31%)le crash de l’hélicoptère lors du tournage de l’émission « Dropped » (7%) et les « nouveaux scandales dans le sport, comme les affaires Benzema et Platini (4%). Parmi, cette fois, une liste de 5 évènements « positifs » survenus en 2015, 55% des sondés ont retenu « les cérémonies d’hommage aux victimes des attentats en France ». 43% ont choisi  « l’essence à son prix le plus bas depuis plus d’une décennie« , devant « l’accord  sur le climat signé lors de la COP21″ (40%), « l’appel de la gauche à faire voter pour le candidat de droite afin de faire barrage au Front national » (24%)  et « les succès sportifs français en championnats du monde (Florent Manaudou, Teddy Riner ou l’équipe de France de handball) » (11%). C’est Marine Le Pen qui a marqué le plus l’année 2015 pour 40% des Français interrogés, parmi une liste de 9 personnalités françaises. Elle est suivie de François Hollande (26%), Emmanuel Macron (26%), l’économiste Thomas Piketty (19%), l’équipe de France de Handball (15%), Alain Juppé (14%), Teddy Riner (13%), Florent Manaudou (12%). Nicolas Sarkozy arrive dernier avec 8%.

 

Livres : deux fois plus d’édition mais deux fois moins de lecteurs

Livres : deux fois plus d’édition mais deux fois moins de lecteurs

 

Une crise sans doute paradoxale. En effet les auteurs (publiés ou non) n’ont jamais été aussi nombreux surtout si l’on tient compte des nouveaux supports de diffusion comme Internet par exemple. Pour le livre, à peine 1 auteur sur 100 est publié. Soit au cours d’une année environ 15 000 titres mais dont la plupart ne seront tirés car quelques centaines quelques milliers d’exemplaires. Seulement quelques ouvrages et auteurs très médiatisés connaîtront le succès populaire, souvent les mêmes écrivains considérés comme vendeurs et qui bénéficie donc d’une bonne couverture médiatique.  La grande majorité de ces livres sortent dans une indifférence totale. Les médias ont parlé de seulement 15.315 ouvrages différents en 2014, selon la base de données Electre. Récemment, un auteur sélectionné pour le prix Renaudot mais dont aucun média n’avait parlé, a même dû publier une petite annonce dans Libération pour enfin « rencontrer un journaliste curieux »…  les Français lisent globalement de moins en moins. En 2008, 70% des Français déclaraient avoir lu au moins un livre dans l’année, contre 79% en 2005. En pratique, cela reste un loisir pour les plus aisés: « Les cadres supérieurs comptent trois fois plus de forts lecteurs que les ouvriers », indique une étude du ministère de la Culture. Mais les lecteurs sont de plus en plus vieux. « Depuis 1973, la lecture de livres a connu un profond changement: elle s’est progressivement féminisée, tout en perdant le lien privilégié qu’elle entretenait avec la jeunesse ».  Ce n’est donc pas parce qu’on publie deux fois plus de livres qu’on lit deux fois plus. Le doublement des titres sur les 25 dernières années a été compensé par une division par deux des tirages et des ventes, aujourd’hui tombés à des niveaux très faibles. Ainsi, un livre est édité désormais à moins de 6.000 exemplaires en moyenne, et se vend à 4.000 exemplaires à peine, selon le SNE.  « Il y a énormément de livres qui se vendent à moins de 500 exemplaires, tous éditeurs confondus, de Gallimard à Grasset en passant par P.O.L. Et dans ces livres-là, beaucoup ne dépassent pas les 250 exemplaires vendus. En fait, ce n’est pas rare qu’un livre se vende à moins de 100 exemplaires », expliquaient récemment Jean-Hubert Gailliot et Sylvie Martigny, à la tête de la petite maison d’édition Tristram.  Et ce n’est pas non plus parce que l’offre est deux fois plus importante que les gens lisent des livres de plus en plus divers. « En littérature, les ventes tendent à se focaliser sur un nombre d’auteurs de plus en plus restreint »,

La dette publique française grossit toujours

La dette publique française grossit toujours

 

Il y a au moins une constance en matière de gestion politique : celle de l’envolée de la dette publique qui sous Chirac,  Sarkozy ou Hollande évolue toujours au même rythme pour atteindre désormais presque 100 % du PIB (les critères européens prévoient 60 %, on en est loin !). En cause évidemment l’impossibilité depuis 30 ou 40 ans à freiner le train de vie de l’État et d’une manière plus générale à freiner la dérive des comptes publics y compris territoriaux. La masse de fonctionnaires inutiles se reproduit naturellement ;  un phénomène quasi existentielle. Chaque fonctionnaire a besoin d’exister il produit des procédures, consomme des budgets, favorise la fiscalité lesquels ont besoin encore de davantage de fonctionnaires pour être administrés. La plupart des politiques au plan national comme local n’y connaissant rien ne gère que l’écume des choses et se laisse manipuler par le monstre bureaucratique. La dette publique de la France s’est établie à 2.103,2 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre, en légère baisse par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi 23 décembre l’Institut national de la statistique et des études économiques. Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 96,9% du Produit intérieur brut, contre 97,6% à la fin du deuxième trimestre.

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

 

Comme on ne l’a vu dans un autre article la littérature française a besoin de soutien ; en effet, si le nombre de titres a doublé, par contre, le nombre de lecteurs à diminué de moitié. La plupart des 15 000 titres annuels ne sont tirés qu’à quelques centaines ou milliers d’exemplaires, ce qui était déjà le cas aussi pour Valls leur de ses précédents ouvrages. Cette fois il veut publier ses discours récents (ou ceux de ses nègres), une sorte d’auto biographie très anticipée pour le cas où….en 2017 ou en 2022 ! On espère surtout que Valls n’envisagera pas ensuite d’enregistrer un CD pour chanter les louanges de sa gestion. Selon Le Parisien, les droits de cet ouvrage intitulé L’Exigence, en librairies début janvier, seront reversés aux associations de soutien aux victimes des attaques terroristes de janvier et novembre 2015. Compte tenu du succès habituel des tirages de Valls il ne faudra pas compter avec des retombées financières très  substantielles mais le geste est là ! À l’occasion de la première commémoration des attentats de Charlie Hebdo, le premier ministre va publier aux Editions Grasset ses discours prononcés dans l’Hémicycle après les attaques de janvier et celles du 13 novembre, comme le révèle Le Parisien, samedi 26 décembre. Selon le quotidien, Manuel Valls souhaite ainsi faire revivre l’esprit du 11 janvier, qui avait vu des millions de Français dans les rues contre le terrorisme. La préface de ce recueil, intitulé L’Exigence, est également signé par le premier ministre. Les droits de l’ouvrage seront reversés aux associations de soutien aux victimes. La dernière fois que Manuel Valls a publié un ouvrage, il était encore ministre de l’Intérieur. La laïcité en France est sorti en 2013. Un thème qui lui est cher, puisque son premier livre, en 2005, était un recueil d’entretiens intitulé La laïcité en face. Ses autres publications, Les habits neufs de la gauche (2006) ou encore Pouvoir (2010) ont été publiés avant qu’il soit ministre. Son livre programmatique, L’Energie du changement, publié en 2011, au moment de la primaire socialiste, avait fait un flop. Seuls 2661 exemplaires avaient été vendus.

Catastrophe nucléaire : distribution de comprimés !

Catastrophe nucléaire : distribution de comprimés !

On est forcément rassuré par les dispositions que prend l’autorité de sûreté nucléaire qui tous les sept ans distribuent des comprimés d’iode aux résidents pour lutter contre les conséquences d’une catastrophe nucléaire. Certes il s’agit de mesures un peu plus générales mais à peu près tout aussi inefficaces face au danger que représente un éventuel accident nucléaire. (Il faut ajouter la recommandation visant à fermer les volets et à consommer des conserves !) Cette nouvelle campagne de prévention et d’information en cas de catastrophe nucléaire va commencer à partir de janvier. Elle vise à préparer au pire les habitants de 500 communes vivant près des 19 sites nucléaires d’EDF. Une nouvelle campagne de distribution préventive de comprimés d’iode pour les populations habitant près d’une centrale nucléaire sera lancée à partir de janvier prochain. Près de 400 000 foyers et 2 000 établissements vont devoir se ravitailler en pastilles d’iodes, parce qu’en cas d’accident nucléaire, toute personne qui se trouve dans un rayon de moins de 10 km doit en avaler un comprimé : 130 grammes d’iodure de potassium à diluer dans un verre d’eau. L’iode n’est pas un antidote contre les radiations loin de là, mais il est un moyen « simple et efficace » selon l’ASN de prévenir un potentiel cancer de la thyroïde. Les personnes concernées recevront un courrier à partir du mois de janvier, les invitant à retirer les boîtes de comprimés en pharmacie. C’est la cinquième campagne de ce type en France. Elle a lieu tous les sept ans, date à laquelle les comprimés périment, et elle s’accompagne de réunions locales d’information pour tout savoir sur comment réagir en cas d’accident nucléaire : avaler son comprimé d’iode, bien sûr, mais aussi se confiner efficacement chez soi, prendre une douche, préférer les aliments secs ou en conserve et attendre d’être évacué par les autorités.

 

Béziers : Ménard montre encore son cul !

Béziers : Ménard montre encore  son cul !

Il y a maintenant presque deux ou trois jours que Ménard n’avait pas faits parler de lui, une sorte d’éternité médiatique chez celui qui fait de l’apparence outrancière l’essentiel de son programme politique. On sait que certains musulmans à Béziers comme ailleurs ont décidé d’apporter une protection très symbolique pendant la messe de Noël dans les églises catholiques. Une sorte de geste d’apaisement et de compassion à l’égard de la communauté catholique. Un geste évidemment très temporaire mais qui a suscité la colère de l’inénarrable maire de Béziers Robert Ménard. Ce dernier fait rarement dans la dentelle dialectique, il  a même comparé ces musulmans à des « pompiers pyromanes ». En outre il compare cette « garde musulmane »  à la milice civile qu’il voulait installer de manière permanente dans sa municipalité. De toute manière pour Ménard c’est la forme fut-elle ridicule et vulgaire qui l’emporte toujours sur le fond de culotte d’où émane sans doute sa pensée. Il montre son cul et c’est bien là l’essentiel. Dans un communiqué intitulé « »Garde musulmane » : que fait l’Etat ?» et publié sur la page Facebook de la ville de Béziers, Robert Ménard s’en prend à ce qu’il nomme des «patrouilles musulmanes» et annonce qu’il va saisir la préfecture à ce sujet. «Ainsi donc la messe de Noël à l’église de La Devèze s’est tenue sous la prétendue « protection » d’un groupe de musulmans, écrit-il. Ainsi donc ce même groupe s’est rendu ensuite à la cathédrale pour se livrer aux mêmes simagrées médiatiques. Ainsi donc ce groupe de musulmans était dirigé par deux activistes connus pour leur engagement fondamentaliste et anti-israélien (…) Dans quel pays vit-on ? Où est passée la France ? Que fait, que dit l’Etat ? Le Préfet ?»  Habitué des polémiques, le maire de Béziers ironise ensuite sur la nécessité de l’initiative des musulmans de la ville : «Une garde musulmane « protégeant » une église catholique. Contre qui ? Des hordes de moines bouddhistes ? Des chamans sibériens ?» «Depuis quand les pyromanes protègent des incendies ?» s’interroge finalement le cofondateur de Reporters sans frontières, comparant ainsi les musulmans à des «pompiers pyromanes». Robert Ménard évoque également la «garde biterroise» qu’il souhaitait lancer en faisant appel à des citoyens volontaires et dont la légalité est actuellement contestée par la préfecture. Dans son message, il critique ainsi «un Etat si prompt à réagir pour empêcher la mise en place de la garde biterroise mais bien silencieux lorsqu’il s’agit d’une « garde musulmane »». Ces propos ont suscité de nombreux commentaires négatifs d’internautes choqués. Ce qui n’a pas empêché le maire de Béziers d’enfoncer le clou en dénonçant sur Twitter «un avant-gout de libanisation de la France».

Déchéance de nationalité : les députés PS toujours à coté de leurs baskets

Déchéance de nationalité : les députés PS toujours à coté de leurs baskets

D’après certains décomptes très officieux lit près de 70 % des députés PSA seraient contre l’extension de la mesure concernant la déchéance de nationalité. En réalité d’ailleurs il ne s’agit pas d’une extension puisque la disposition existe depuis 1938 et 1945 à travers l’article 23 -7 Code civil. Il s’agit d’en inscrire le principe dans la constitution. (Avec aussi  la question de l’état d’urgence). Il est clair que sur cette disposition tous les indignés de la gauche vont monter au créneau pour des motifs d’ailleurs parfois contradictoires. Faut-il rappeler que cette éventuelle déchéance de nationalité ne pourrait s’appliquer qu’aux personnes condamnées pour terrorisme. Le principe de binationalité n’est donc pas en cause pour les autres. Dans un entretien au Journal du dimanche, le premier ministre Manuel Valls s’en prend à ceux, dans son propre camp, qui ont critiqué ouvertement ce choix. « La détermination est totale, nous irons jusqu’au bout », dit-il. Pour une fois, Valls n’a pas totalement tort « Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs en oubliant le contexte, notre état de guerre, et le discours du président devant le Congrès. ».  Les indignés traditionnels de la gauche sont plus sensibles à la protection théorique du totem des valeurs que des  les injustices concrètes dans le domaine économique et social. Ils ont été beaucoup moins nombreux et moins virulents à protester contre cette injustice fondamentale que constituent le chômage, les inégalités, et la misère qu’il entraîne. D’une certaine manière on constate bien la toute les limites des principaux responsables socialistes plus à l’aise dans un rôle de protestation que dans un rôle de gestion et de décision. Une posture intellectuellement confortable de bobos indignés mais incapables de prendre en compte les réalités socio-économiques et sociétales du pays. Chacun est bien conscient que cette disposition de déchéance de nationalité ne constitue pas le remède miracle unique pour régler la question du terrorisme et plus généralement du radicalisme religieux, Il faudra évidemment une approche plus globale. Mais cette mesure démontre pour la première fois la détermination du gouvernement face à une situation qui exige des mesures à la hauteur des enjeux. Parmi ceux qui avaient critiqué cette mesure, Anne Hidalgo, la maire de Paris, Cécile Duflot ou Martine Aubry, la maire de Lille, pour qui cette mesure représente « une rupture d’égalité » et qu’elle « est totalement inefficace, car les terroristes n’en ont rien à faire ». « C’est tout simplement inacceptable comme réforme, confiait au Monde Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS. « C’est une mesure inefficace contre le terrorisme, ça n’a donc qu’une valeur symbolique et le symbole qui est derrière, c’est la remise en cause du droit du sol », estime François Lamy, député de l’Essonne et conseiller de Martine Aubry, qui votera contre. Dimanche, deux nouveaux opposants ont fait entendre leurs voix dans le JDD : L’ex-ministre Benoît Hamon, qui évoque une « transhumance politique et intellectuelle qui déboussole ». L’ex-député socialiste Julien Dray qui « [il] ne [s]’explique pas la décision du président » tout en estimant que « cette mesure [lui] semble ouvrir une polémique et des divisions inutiles dans le moment actuel ».

État islamique : le « calife » commence à paniquer

État islamique : le « calife » commence à paniquer

 

 

Le calife autoproclamé, Abu Bakr al-Baghdadi, a observé un silence de près de sept mois. Un délai immense pour un marchand de verbiages qui témoigne sans doute des craintes de voir un jour un drone lui tomber sur la tête. Il faut surtout noter dans son message audio diffusé samedi le recentrage sur l’ennemi commun des musulmans à savoir Israël. Il s’agit en effet d’une réplique claire à l’initiative prise enfin par l’Arabie Saoudite pour constituer une grande coalition de 34 pays musulmans contre l’État islamique. Le grand Satan n’est plus l’Occident mais celui qui peut réunifier les haines de tous les musulmans qui du fait de l’initiative de l’Arabie Saoudite risquent désormais de se diviser en pro ou anti état islamique, Une manière aussi de mettre les chiites en position délicate vis-à-vis d’Israël. En résumé l’état islamique qui commence à reculer et à perdre des territoires déplace le champ de ses préoccupations et de ses actions. Le leader jihadiste menace donc  Israël et promet d’en faire « un cimetière pour les juifs ».  Il s’en prend également à l’Arabie Saoudite qui a annoncé au début du mois la formation d’une coalition de 34 pays musulmans pour combattre le groupe Etat islamique en Syrie. Le Calife de l’Etat islamique reproche au royaume de ne pas venir en aide aux musulmans bombardés par le régime syrien. Toujours sur le conflit en Irak et en Syrie, où est implanté le groupe Etat islamique, Abu Bakr al-Baghdadi reconnaît que son organisation a perdu du territoire. Selon IHS Janes, un institut spécialisé, la zone d’influence du groupe EI aurait diminué cette année, avec la perte de 14% de son territoire par rapport à 2014.

 

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Talamoni : « la langue de la France est peut-être le Français » !!!

Talamoni : « la langue de la France est peut-être le Français » !!!

Avec Talamoni, la Corse a trouvé son Mandela d’opérette. L’indépendantiste effectivement élu mais qui en réalité ne représente que de l’ordre des 5% des inscrits (c’est grâce à l’union avec les autonomistes de Siméoni qu’il a arraché la victoire au second tour aux régionales). Ce qui suffit à Talamoni pour revendiquer l’indépendance de la Corse et dés maintenant la reconnaissance du corse comme langue officielle de l’ile. Et d’ en rajouter une couche après la vive réaction de Valls sur les propos tout aussi fantaisistes qu’irresponsables de Talamoni,  propos qui malheureusement vont affecter l’image de la Corse.  Mercredi, Manuel Valls a réagi avec fermeté au discours prononcé par le nouveau président de l’Assemblée de Corse. Selon le Premier ministre, des « lignes rouges ne peuvent pas être discutées ». « La Corse est dans la République, la Corse est dans la France, la langue, c’est le Français. » C’est avec une grande fermeté que Manuel Valls a réagi mercredi soir à la polémique déclenchée par Jean-Guy Talamoni. Lors de son intronisation, le nouveau président de l’Assemblée de Corse avait prononcé un discours en langue corse et clairement évoqué l’indépendance de l’île. Alors que les critiques avaient fusé, notamment à droite, le Premier ministre a commenté pour la première fois sur TF1 le sujet. « Il y a des lignes rouges qui ne peuvent pas être discutées », a martelé le chef du gouvernement. Pas question pour lui de débattre d’une possible amnistie des prisonniers politiques, et encore moins de la « coofficialité » de la langue corse. « Il n’y a qu’une seule langue dans la République, c’est le français », a insisté Manuel Valls. La réaction du principal intéressé n’a pas tardé. « Les Corses, qui nous ont élus et qui ont choisi de placer les nationalistes à la tête des institutions de la Corse, l’ont fait pour que la langue corse retrouve tous ses droits », a expliqué sur BFMTV Jean-Guy Talamoni. Et d’enfoncer le clou: « Donc, la langue de la République française est peut-être le français, la langue de la Corse, c’est le corse. » Pour le nouveau président de l’Assemblée de Corse, les habitants de l’île l’ont d’ailleurs placé à la tête de l’institution pour mener ce genre d’orientations, poursuit-il sur Europe 1. « Et donc nous allons continuer à parler cette langue y compris à l’Assemblée et au sein des institutions corses! », a-t-il rétorqué au gouvernement. Le plus amusant est le plus pathétique en même temps c’est  que l’indépendantiste Talamoni  a bien effectivement déjà des ascendances Corses mais  est né à Saumur ! Peut-être que Talamoni aurait-il davantage de chances de réussir une carrière politique dans le saumurois, ancien domaine du duc d’Anjou et qui pourrait lui aussi revendiquer l’indépendance du peuple angevin !  (Lors des dernières élections régionales, les Corses ont voté à près de 36% pour le candidat nationaliste corse, Gilles Simeoni. Ce dernier a pris la tête du conseil exécutif de la Corse, l’équivalent d’un conseil régional. Manuel Valls a assuré qu’il discuterait dans l’avenir avec lui.)

 

 

Mini mini remaniement gouvernementale

Mini mini remaniement gouvernementale

 

Cette fois il n’y aura pas un grand jeu de chaises musicales car la défaite de la gauche aux régionales est d’une telle ampleur qu’il faudrait balayer tout le gouvernement ; du coup, Hollande veut discrètement enjamber des événements dont d’ailleurs il s’est  habilement abstenu de parler. Pas de mouvement de chaises musicales mais simplement un ou deux strapontins qui vont changer de titulaire. Sylvia Pinel qui visiblement s’ennuie au gouvernement pourrait être remplacée au gouvernement par Jean-Michel Baylet. Il faut bien convenir que le bilan de ce gouvernement en matière de logement et catastrophique et le secteur du bâtiment et de la construction connaît une crise sans précédent (même si on constate une légère amélioration serbe ces derniers mois). Hollande avait promis 500 000 logements et neuf parents heure on sera encore sous la barre des 400 000 La ministre du Logement Sylvia Pinel, qui devrait être élue première vice-présidente de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées le 4 janvier, pourrait quitter le gouvernement « fin janvier », a-t-on indiqué jeudi à son parti, le PRG, ce qui obligerait le Premier ministre Manuel Valls à opérer un remaniement technique. Elle pourrait être remplacée par Jean-Michel Baylet. Hollande et Valls pourraient peut-être aussi en profiter pour offrir un strapontin à un écolo histoire de diviser encore un peu plus un mouvement en perdition électorale.

Suppression d’un million de fonctionnaires…en Algérie

Suppression  d’un million de fonctionnaires…en Algérie

Non, ce n’est pas en France mais c’est en Algérie que pourrait se produire un tel phénomène. Pourtant proportionnellement le nombre de fonctionnaires algériens n’est pas supérieur à celui constaté en France (22 % de fonctionnaires en France pour autour de 20 % en Algérie par rapport à la population active). Ce dégraissage massif paraît être imposé par l’écroulement des prix du pétrole. Qui représente plus de la moitié du PIB et 60 % des recettes fiscales. Or les le pétrole a perdu la moitié de sa valeur depuis mi 2014 du coup l’économie algérienne et les finances publiques se retrouvent dans une situation catastrophique. L Ce projet d’ampleur a été confirmé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, qui n’a pas encore cependant détaillé l’ensemble des mesures qui seront prises pour atteindre ce chiffre. Les premières pistes évoquées sont des «départs en retraite dans certains postes administratifs classiques (…) ne seront plus remplacés dans le cadre de la relève, notamment dans le poste d’agent d’administration». Mais il en faudra bien plus pour remplir l’objectif fixé. En septembre dernier, le gouvernement avait d’ailleurs déjà annoncé que les CDD dans les administrations ne seraient pas reconduits.  Même si la fonction publique est importante en Algérie, elle n’est pas plus pléthorique que dans certaines grandes économies développées. Selon les chiffres de la Banque mondiale, la population active algérienne s’élève à environ 12,3 millions de personnes sur une population totale de près de 40 millions. La fonction publique n’en représente donc «que» 20%. C’est moins qu’en France (22%), ou qu’en Europe du nord (entre 24% et 30% selon les pays). L’Algérie est même plutôt une élève raisonnable sur le continent africain. Elle est de plus coutumière des «saignées» dans les effectifs pour améliorer ses comptes publics, sur injonction du Fonds monétaire international. Entre 1994 et 1998 par exemple, un plan d’ajustement structurel avait mené au renvoi quelque 400.000 employés et agents publics. Mais cette fois la ponction pourrait fortement détériorer le climat social. On voit mal cependant comment l’Algérie pourrait se dispenser de ce plan d’assainissement des finances publiques car à court et moyen terme on ne prévoit pas de remonter significative des cours du pétrole.

 

Bachar el-Assad prêt à accepter le plan de l’ONU

Bachar el-Assad prêt à accepter le plan de l’ONU

 

 

D’une certaine manière Bachar el-Assad n’est pas gêné par le plan adopté à l’unanimité par le conseil de sécurité de l’ONU le 19 décembre. En effet ce plan a bien prévu un gouvernement de transition de toutes les forces syriennes (Etat islamique excepté évidemment) mais n’a pas voulu trancher sur le sort réservé à Bachar El-Assad pendant la période de transition. Ce qui signifie en clair que ce dernier sera autorisé à participer au gouvernement de transition. Il pourrait même le moment venu présenter sa candidature d’un dans le cadre des élections qui interviendraient ultérieurement (les Russes ont notamment insisté sur ce fait). Damas se dit  donc « prêt à participer » aux discussions sur la Syrie qui doivent se tenir fin janvier sous l’égide des Nations unies à Genève, a annoncé jeudi à Pékin le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.  »La Syrie est prête à participer au dialogue inter-syrien de Genève sans interférence étrangère », a-t-il déclaré à la presse, à l’occasion d’une visite officielle en Chine. « Notre délégation sera prête dès que nous aurons reçu la liste de la délégation de l’opposition. Nous espérons que ce dialogue parviendra à nous aider dans la constitution d’un gouvernement d’union nationale », a ajouté M. Mouallem au sortir d’entretiens avec son homologue chinois Wang Yi. Le 19 décembre, pour la première fois en près de cinq ans de conflit, les 15 membres du Conseil de sécurité ont adopté à l’unanimité, y compris la Russie, une résolution qui établit une feuille de route pour une solution politique à la guerre civile en Syrie. Outre des négociations entre l’opposition et le régime de Damas, ainsi qu’un cessez-le-feu, le texte prévoit un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois. A la suite de la résolution onusienne, le directeur général de l’ONU à Genève, Michael Moller, avait indiqué cette semaine que les prochains pourparlers sur la Syrie se tiendraient en Suisse « vers la fin janvier ».  »Comme il s’agit d’une résolution du Conseil de sécurité, c’est un devoir pour tous les pays de la mettre en œuvre, et nous sommes prêts à l’appliquer, tant qu’on respecte le droit du peuple syrien à décider de son futur », a commenté à Pékin Walid Mouallem.

Toyota N°1 mondial, devant Volkswagen

Toyota N°1 mondial, devant Volkswagen

L’affaire des tricheries concernant les émissions polluantes aura forcément des conséquences négatives à court et moyen terme sur le plan financier. Mais cela a déjà des incidences commerciales non négligeables sur le volume des ventes puisque Toyota repasse en tête des constructeurs mondiaux avec sans doute plus de 10 millions de véhicules qui sont seront  vendus en 2015. Un résultat d’autant plus significatif que le marché mondial a plutôt tendance à se tasser en ce moment  Toyota Motor a vendu plus de voitures que Volkswagen pour le cinquième mois consécutif en novembre et se trouve ainsi en bonne voie pour rester le premier constructeur mondial sur l’ensemble de 2015, son concurrent allemand souffrant du scandale des tests anti-pollution truqués. Toyota a annoncé vendredi que ses ventes avaient atteint 9,21 millions de véhicules sur les 11 premiers mois de l’année, un chiffre supérieur à celui de 9,10 millions enregistré par Volkswagen sur la même période. Point Toyota a constamment dépassé Volkswagen en ventes cumulées depuis le mois de juillet. Au début du mois, le groupe allemand a fait état d’une baisse de 2,2% des ventes de la marque VW en novembre par rapport au même mois de l’an dernier. Sur janvier-novembre, les ventes mondiales de Toyota ont baissé de 1,0% par rapport à 2014, alors que celles de Volkswagen accusaient un recul de 1,7%.

Croissance : L’Italie attaque la France et l’union européenne

Croissance : L’Italie attaque la France et l’union européenne

 

Le gouvernement de Matteo Renzi a des raisons objectives pour attaquer la politique économique européenne et la France en même temps. Une France à laquelle on reproche ses contradictions permanentes entre un discours de solidarité avec l’Italie est en fait  un soutien à la commission européenne ; en clair ; l’Italie reproche à la commission européenne de refuser de lancer une véritable politique de croissance. Le même reproche qui était fait depuis 2012 par Hollande mais qui depuis semble  avoir abandonné le combat contre une bienveillance de la commission à l’égard des écarts budgétaires français. Le gouvernement Renzi entend aussi protester contre les critiques de la commission contre la politique économique italienne. Critiques concernant aussi bien le secteur bancaire que le secteur sidérurgique ou la politique budgétaire. Y compris en matière de politique d’immigration l’Italie accepte de moins en moins les leçons données par Bruxelles. « Nous espérons et nous souhaitons assister à un changement d’attitude de la Commission et d’autres pays à l’égard de l’Italie », a déclaré dans une interview accordée à l’agence Reuters ce proche allié du président du Conseil, Matteo Renzi. Le mois dernier, le gouvernement Renzi s’est heurté à la Commission européenne dans le cadre du renflouement de quatre banques en difficulté. Rome a consacré 3,6 milliards d’euros au sauvetage de la Banca Marche, de la Banca dell’Etruria e del Lazio, de la Cassa di Risparmio di Chieti et de la Cassa di Risparmio di Ferrara avant l’entrée en vigueur de nouvelles normes européennes en janvier sur le sauvetage des établissements bancaires.  D’autres responsables italiens ont pour leur part reproché à l’exécutif communautaire d’avoir été plus souple lorsqu’il s’est agi de sauvetages bancaires au Portugal et en Allemagne.  Une autre décision européenne a provoqué la colère du gouvernement italien : l’ouverture d’une procédure d’infraction contre Rome, soupçonné de ne pas avoir relevé les empreintes digitales de milliers de migrants arrivés cette année en provenance de Libye. Matteo Renzi a dénoncé une obsession « surréaliste ».  La Commission enquête également sur le soutien apporté à l’aciérie Ilva, la plus grande d’Europe en termes de capacités de production. Là encore, l’exécutif européen soupçonne une subvention publique déguisée. Enfin, dernier sujet de contentieux du moment, la Commission a indiqué en novembre que l’Italie était parmi les quatre pays de la zone euro dont le budget 2016 risque de sortir des règles budgétaires de l’UE. « Il y a les banques, l’immigration, Ilva, toute une série de dossiers », énumère Sandro Gozi. Mais pour le secrétaire d’Etat italien, la vraie question, le vrai souci du gouvernement italien porte sur la direction politique générale de l’UE, marquée, dit-il, « par des hésitations et des contradictions que nous ne pouvons plus tolérer ». Sandro Gozi critique également la France qui, dit-il, a apporté son soutien aux appels lancés par l’Italie en faveur de politiques européennes plus favorables à la croissance mais tarde à mettre ses actes en conformité avec ses discours. « Que veut faire la France ? Nous partageons des analyses communes, mais nous voulons aussi partager des politiques communes », dit-il.

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