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Archive mensuelle de décembre 2015

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PS– Déchéance de nationalité : le bal des frustrés et des indignés

PS– Déchéance de nationalité : le bal des frustrés et des indignés

 

Comme à chaque fois sur les grandes questions sociétales ou économiques, le PS étale avec complaisance ses divergences. Cette fois la protestation ne se limite pas aux éternels indignés qui limitent leur action politique à la protestation, ils sont rejoints par les frustrés qui ont des comptes à régler  avec Hollande, Valls, voire  la ligne du parti socialiste. Certes il y a de nombreux motifs à être mécontent de la ligne politique du gouvernement et du président de la république qui avaient promis le changement pour maintenant et qui ont échoué à peu près dans tous les domaines notamment sur l’enjeu central du chômage et de la croissance sans parler de l’accumulation des déficits budgétaires ou des comptes sociaux. Mais cette critique ne valide pas pour autant l’inconsistance totale des orientations des protestataires. Il y a d’abord les folkloriques frondeurs qui menacent de claquer la porte tout en restant bien au chaud dans leurs mandats nationaux. Des frondeurs qui de toute évidence seraient davantage à leur place chez Mélenchon ou chez les écolos politisés. Martine Aubry, championne aussi du slalom politique, en profite pour régler une nouvelle fois ses comptes avec Hollande et Valls. Même chose pour Ayrault qui n’a pas apprécié d’être remercié après son pitoyable passage à Matignon. Hamon, Philippetti, Montebourg, la gauche bobo (type Anne Hidalgo), les oligarques et autres frustrés ont aussi grossi la vaguelette des opposants à la mesure de déchéance de nationalité. Autant de courants qui seront balayés lors  des prochaines consultations électorales tellement le décalage est grand entre leur approche théorique et les réalités économiques et sociétales. La volonté de François Hollande d’inscrire dans la Constitution la possibilité de retirer leur nationalité à des binationaux nés Français est loin de faire l’unanimité dans la majorité, où certains dénoncent une mesure contraire aux valeurs de gauche. La polémique a donc  pris une nouvelle ampleur ce week-end avec les interventions de l’ancien chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault et de l’ex-ministre Benoît Hamon, tous deux opposés à un tel projet. Dans un long message aux allures de mise au point publié sur son compte Facebook, l’actuel Premier ministre dit vouloir « éviter tout amalgame, (et) écarter les arguments infondés ».   »Comment peut-on dire que priver de la nationalité française des terroristes condamnés serait une idée d’extrême droite ? (…) C’est strictement faux », selon Manuel Valls. Lequel aurait pu ajouter que cette disposition existe dans le Code civil article 23 sept depuis 1938 et 1945. Plusieurs dizaines de Français ont déjà été privées de leur nationalité dans le cadre de cette disposition. « Ce principe existe dans de nombreux pays démocratiques proches de la France : en Grande-Bretagne, au Canada, en Suisse, aux Pays-Bas et d’autres encore, sans doute », poursuit le chef du gouvernement. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui se fait l’avocat de ce projet annoncé par François Hollande trois jours après les attentats sanglants du 13 novembre, se défend de vouloir rétrécir le champ de la nationalité française. « Dès 2012, (…) j’ai rétabli – sous les critiques virulentes de l’extrême droite – des conditions normales et ouvertes d’accès à la naturalisation, y compris bien sûr sur la base du droit du sol », écrit-il. « Ce n’est aucunement une remise en question du droit du sol puisque la possibilité de déchéance concernera tous les terroristes binationaux condamnés pour crimes, quel que soit le mode d’obtention de la nationalité, droit du sol ou filiation », ajoute Manuel Valls. Pour être validée, la réforme constitutionnelle voulue par l’exécutif devra être approuvée par référendum ou par trois cinquièmes des parlementaires. Mais il semble bien que Hollande veuille privilégier la voie parlementaire en utilisant le poids de l’opinion publique pour infléchir la position de ces indignés et de ses frustrés.

Trop d’élus, de taxes et de fonctionnaires

Trop d’élus,  de taxes et de fonctionnaires

D’après l’IFRAP, la bureaucratie française ce caractérise par une overdose d’élus de fonctionnaires et de fiscalité. 618.384 mandats électifs contre 24.000 Outre-manche. En France, on compte un mandat pour 105 habitants et en Grande-Bretagne un mandat pour 1600 habitants. Pour les départements c’est pareil. On a divisé par deux le nombre de cantons et on est passés de 4054 élus à 4108». . Du coup ses élus pour combler leur vide existentiel multiplient dépenses de fonctionnement, projet…. et fiscalité qui vient évidemment amputer la compétitivité de l’entreprise.  Le montant des taxes sur la production en France s’élève à 91 milliards d’euros en 2012. En Allemagne, ces taxes se chiffrent à 19 milliards tandis qu’au Royaume-Uni, elles sont à 34 milliards. Et c’est sans compter les 96 milliards d’euros de cotisations employeurs supplémentaires par rapport aux cotisations allemandes en 2012 ;  en France on ne compte pas moins de 360 impôts et taxes. En dépit de cette fiscalité les ressources sont sur évalués et des économies surestimées. «Nous avons noté des recettes surévaluées de 6 milliards d’euros et des économies non documentées de 7 milliards d’euros pour le projet de loi de finances de 2016», indique Agnès Verdier-Molinié.. Le dérapage potentiel du déficit du budget 2016 pour la France s’établirait jusqu’à 13 milliards d’euros. Pour faire tourner l’ingénierie bureaucratique il faut de plus en plus de fonctionnaires. Alors qu’on en a supprimé 50 000 dans la défense (depuis 2007,) on en a créé bien davantage ailleurs notamment dans les collectivités publiques. En plus des fonctionnaires qui ne sont pas toujours présents en tout cas bien plus souvent absents que dans le privé.  Un total de 39 jours d’absence par an en moyenne pour chaque agent de la ville de Montpellier, 35 en Nord-Pas-de-Calais, 34 en Aquitaine. C’est ce qu’a démontré la fondation iFRAP grâce aux bilans sociaux des collectivités qu’elle s’est évertuée à obtenir. «Dans les départements, c’est me même ^phénomène.  avertit la prêtresse de la réduction des dépenses. «si l’on ajoute les jours de congés, les jours d’absences, de RTT, etc. Cela fait plus 90 jours d’absence par an par agent pour la ville de Montpellier». «Les 35 heures par semaine, c’est l’équivalent de 1607 heures par an. Mais la plupart des collectivités sont en dessous». Pour la ville de Toulouse, l’iFRAP annonce 1526 heures, pour la région Nord-Pas-de-Calais, 1560 heures et 33,3 heures par semaine pour La Rochelle. Bilan de la totalité des heures perdues par an sur l’ensemble des collectivités? «47.000 postes équivalents temps plein. Et quand on sait que d’un côté, l’Etat commande des économies aux collectivités locales et que, de l’autre, il augmente les catégories B et C qui sont, pour la plupart employées dans les collectivités locales, il ne faut pas s’étonner que la masse salariale des collectivités s’alourdisse.  «L’Etat veut tout maîtriser et fait semblant de décentraliser. Mais tout le monde (Etat, régions, départements, communes, villes NDLR) veut tout faire à tous les étages: culture, attractivité économique, aide aux entreprises, transports, éducation, ce qui nous donne le millefeuille que l’on a aujourd’hui et le manque de clarté sur les coûts et sur la qualité du service public», commente Agnès Verdier-Molinié.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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Une Europe de la défense ? (Wolfgang Schäuble)

Une Europe de la défense ? (Wolfgang Schäuble)

 

Progressivement l’Europe semble sortir de son long sommeil, écrasée à la fois par l’ampleur du phénomène migratoire, par l’enjeu du terrorisme et la situation de guerre contre l’État islamique. D’une certaine manière ces différents éléments ont mis l’Europe politique entre parenthèses à tel point d’ailleurs que la commission européenne ose à peine faire les gros yeux aux pays qui prennent  des libertés avec les objectifs communs de rigueur budgétaire. On a bien été contraint par exemple de trouver une solution pour la Grèce même si le mot réduction de la dette et encore tabou, on convient qu’on pourrait en allonger la maturité ce qui reviendrait au même. En Espagne, en Italie des voix s’élèvent de plus en plus contre cette rigueur budgétaire qui étouffe la croissance. La France, elle, ne dit rien mais continue sur sa trajectoire de déficit et d’endettement. Il faut dire que la question des migrants et du terrorisme ont fait passer au second plan  la problématique de réduction des déficits ; même l’Allemagne commence à comprendre qu’il convient de faire le lien entre la vague migratoire et la politique de défense. Jusque-là l’Allemagne s’était montrée très discrète sur la nécessité d’affronter de face les facteurs explicatifs de la vague migratoire. Or le ministre allemand des finances, le très les orthodoxe Wolfgang Schäuble,  prend enfin position sur ces sujets. Il estime même que des moyens beaucoup plus considérables doivent être affectés à la défense européenne. Quand on connaît l’influence du ministre des finances allemand en Europe il s’agit de toute évidence d’une avancée. Une évolution qui n’est sans doute pas sans rapport avec les réticences qu’avaient manifestées Schäuble par rapport à l’accueil massif des réfugiés outre-Rhin. L’Europe de la Défense se ranimerait-elle à Berlin? C’est du moins ce que laisse entendre le ministre allemand des Finances dans un entretien paru ce 27 décembre. « Nous allons devoir dégager beaucoup plus de moyens pour des initiatives de défense européennes communes», a déclaré Wolfgang Schäuble dans l’édition dominicale du magazine Bild. « A terme, notre but doit être une armée européenne commune. Les moyens affectés aux 28 armées nationales pourraient être employés beaucoup plus intelligemment s’ils étaient mis en commun », a-t-il ajouté. La création Défense européenne, souvent qualifiée de « serpent de mer » revient au cœur des discussions depuis les attentats de Paris.  En novembre, peu après les attaques terroristes survenues dans la capitale française, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, respectivement ministres des Affaires étrangères et de la Défense ont réuni leurs homologues allemands, polonais, italiens et espagnols lors d’une réunion qui débouché sur une déclaration commune. Plus d’un mois plus tard, la prise de position de Wolfgang Schäuble cible en outre l’afflux de réfugiés provenant du Proche-Orient et d’Afrique. Pour tenter d’endiguer ces mouvements de population, le doyen du gouvernement allemand estime que Berlin doit s’impliquer davantage dans les opérations de « politique étrangère et de sécurité » afin de « stabiliser » ces régions. L’Allemagne compte près d’un million de nouveaux arrivants pour la seule année 2015.

Radicalisme : la paralysie française vient de la peur d’être traité de raciste (Georges Bensoussan)

Radicalisme : la paralysie française vient de la peur d’être traité de raciste (Georges Bensoussan)

 

Après notamment les événements d’Ajaccio les propos de Georges Bensoussan prennent une résonance particulière à propos des territoires perdus de la république (interview Le Figaro) même si on peut évidemment ne pas partager toute son analyse.

 

 De septembre 2002 aux attentats de janvier 2015, avons-nous perdu une décennie?

En 2002, nous étions encore habités par le mot «République», agité comme un talisman, comme un sésame salvateur. Or, la République est d’abord une forme de régime. Elle ne désigne pas un ancrage culturel ou historique. La nation, elle, est l’adhésion à un ensemble de valeurs et rien d’autre. Ce n’est pas le sang, pas le sol, pas la race. Peut être Français, quelle que soit sa couleur de peau ou sa religion, celui qui adhère au roman national selon la définition bien connue d’Ernest Renan: «Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis.» Nous avions un peu délaissé cette définition pour mettre en avant les valeurs de la République. Nous avons fait une erreur de diagnostic. Nous n’avions pas vu que la nation, et non seulement la République, était en train de se déliter. Une partie de la population française, née en France, souvent de parents eux-mêmes nés en France, a le sentiment de ne pas appartenir à celle-ci. Alors qu’ils sont français depuis deux générations pour beaucoup, certains adolescents dans les collèges et lycées, comme aussi certains adultes, n’hésitent plus à affirmer que la France n’est pas leur pays. Ajoutant: «Mon pays c’est l’Algérie…» (Ou la Tunisie, etc.…). Les incidents lors de la minute de silence pour les assassinés de Merah comme pour ceux de janvier 2015 furent extrêmement nombreux. On a cherché comme toujours à masquer, à minimiser, à ne pas nommer. Dans la longue histoire de l’immigration en France, cet échec à la 3° génération est un fait historique inédit. Certains historiens de l’immigration font remarquer, à juste titre, qu’il y eut toujours des problèmes d’intégration, même avec l’immigration européenne. Mais pour la première fois dans l’Histoire nous assistons à un phénomène de désintégration, voire de désassimilation. C’est pourquoi, ce n’est pas la République seule qui est en cause, mais bien la nation française: notre ancrage historique, nos valeurs, notre langue, notre littérature et notre Histoire. Toute une partie de la jeunesse de notre pays se reconnaît de moins en moins dans notre culture. Elle lui devient un code culturel étranger, une langue morte et pas seulement pour des raisons sociales.

Aujourd’hui, les politiques et les médias ont-ils suffisamment ouvert les yeux?

Les élus de terrain, tant de droite que de gauche, sont conscients des réalités. Mais beaucoup ont peur de parler. A fortiori du coté des hommes politiques dont le courage n’est pas la qualité première à l’exception de quelques-uns. Comme s’ils craignaient, en parlant, de faire sauter un baril de poudre tant la situation leur parait (et ici ils ont raison) dangereuse. La France est en effet l’un des pays d’Europe parmi les plus exposés au risque de conflits internes. La peur d’être taxé de racisme joue son rôle dans la paralysie française. Et la désespérance du plus grand nombre dont la parole est d’emblée invalidée au nom d’un antiracisme dévoyé. La peur d’être taxé de racisme joue son rôle dans la paralysie française. Et la désespérance du plus grand nombre dont la parole est d’emblée invalidée au nom d’un antiracisme dévoyé. Cette crainte va jusqu’à reprendre un discours concocté par l’adversaire sans s’interroger sur la pertinence des «mots». Ainsi du mot «islamophobie», un terme particulièrement inepte en effet qui réintroduit en France la notion de blasphème. On peut s’opposer à la religion, qu’elle soit juive, catholique ou musulmane, sans être raciste. Le combat laïque c’est le refus qu’une religion quelle qu’elle soit prévale sur la loi civile. Ce combat difficile a finalement été gagné en France entre 1880 et 1905. Céder sur ce plan c’est détricoté deux siècles de Révolution française pour parler comme François Furet et plus d’un siècle d’une histoire de France qui a fait de la République non seulement un régime mais une culture.

Vous faites référence au monde imaginé par Orwell dans son roman d’anticipation 1984. Notre système peut-il vraiment être qualifié de totalitaire?

Nous ne sommes pas dans un système totalitaire, mais dans un système d’avachissement de la démocratie que Tocqueville avait annoncé. Cet avachissement est marqué par le triomphe de l’intérêt individuel et le désintérêt pour la chose publique. Dans le contexte historique particulier qui est celui de la France, cela se traduit par une pensée a-critique et frileuse, même si cette frilosité, voire cette lâcheté ne sont pas chose nouvelle. On n’en finirait pas de faire la généalogie du déclin de ce qui fut jadis la «Grande Nation». Nul doute qu’à cet égard le XX° siècle français, jusqu’à nos jours même, paie l’énorme saignée de la Grande Guerre. De ce désastre-là, la France ne s’est jamais remise. Elle avait gagné la guerre mais perdu ses hommes et à long terme son vouloir vivre national. Toutes les campagnes françaises se font l’écho d’une tragédie qui naturellement appelait dans son sillage une immigration de peuplement qui, chaque jour plus nombreuse, a atteint un seuil tel que la machine à intégrer s’est finalement enrayée. Un pays est capable d’intégrer des minorités par capillarité. C’est moins vrai quand il s’agit depuis 40 ans de flux démographiques de masse.

Vous reprochez à l’Etat et notamment à l’école d’avoir fait trop de concession aux revendications communautaires. Que pensez-vous du débat actuel sur les menus de substitution?

Il est posé de manière caricaturale car on voit bien la volonté de certains politiques de surfer sur la polémique. Il pose cependant une question de fond comme il est symptomatique aussi d’un danger qui guette la société française. Il faut rappeler d’abord que la cantine n’est pas obligatoire. Introduire les menus de substitution dans les écoles, c’est donner prise à des pratiques communautaires qui n’auront dès lors aucune raison de s’arrêter. Là est le risque, c’est ce premier pas qui permettra tous les autres et qui conduira à détricoter le tissu laïque et à nous engager sur un chemin contraire à celui qui depuis deux siècles a fait la nation française.

Le terreau des réalités que vous décrivez est-il social ou culturel?

Les deux. Les causes sociales sont une évidence. Mais celui qui y réduirait son analyse se condamnerait à ne rien entendre à la complexité de la situation comme l’a bien montré Hugues Lagrange. En banlieue, le taux de chômage des moins de 25 ans avoisine parfois les 40- 50%. L’arrivée d’une immigration de masse à partir de 1975, au moment où les Trente Glorieuses s’achevaient, est un premier jalon dans cette histoire. On peut d’ailleurs se demander pourquoi, sept ans seulement après Mai 1968, la bourgeoisie française a favorisé cette immigration de masse à laquelle le PCF s’opposait dès 1980, ce qu’on a souvent oublié. Pourquoi est-ce sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, l’homme du retour au pouvoir de la droite libérale non gaulliste, qu’a été mis en place le regroupement familial alors que les emplois se faisaient de plus en plus rares? Dès lors qu’il ne s’agissait plus d’une immigration de travail, mais d’immigration familiale progressivement reléguée dans des cités, l’intégration était compromise. Conjugué au chômage, à la pauvreté, au confinement géographique des mêmes cultures et des mêmes nationalités, le facteur culturel, dégradé en repli identitaire, ne pouvait que jouer sur fond de frustration et de ressentiment.

 

Un repli identitaire qui a d’abord concerné des populations jeunes et nombreuses, venues d’un monde musulman en expansion et qui, au même moment, trouvait son expression politique dans l’islamisme et non plus dans le nationalisme arabe qui avait échoué. Ajoutez à cela l’environnement médiatique, la télévision par câble, satellite et internet qui a favorisé la diffusion des thèses islamistes et d’un antisémitisme virulent qui viennent du Moyen-Orient. La conjonction de ces facteurs, démographiques, sociaux, culturels et médiatiques a divisé le pays. La réaction aux attentats de janvier 2015, loin de montrer une nation unie, a mis en lumière deux pays cote a cote mais qui ne font plus nation

Après Julien Lepers, Joël Collado aussi au placard

Après Julien Lepers, Joël Collado aussi au placard

Le service public fait aussi le ménage : après l’icône de l’émission phare   »questions pour un champion », c’est le présentateur du bulletin météo de France Inter et de France info qui fait l’objet du nettoyage démographique. Dans le service public, le jeunisme est aussi à la mode et il ne fait pas bon de dépasser les 60 ans. Sans doute une grave erreur concernant l’émission télévisée question pour un champion regardée massivement par un public d’un certain âge et qui s’accommodait très bien de la personnalité du présentateur. Sans doute l’émission la plus intelligente du paysage télévisuel et qui n’a  pas besoin d’un décorum new-look et  d’un changement d’animateur. Autre victime de la chasse au vieux Joël Collado, présentateur de la météo. Et là on encore davantage de mal à faire le lien entre l’objet de l’émission et l’âge du capitaine Joël Collado, qui présentait la météo depuis 21 ans sur France Inter et France Info, a animé dimanche son dernier bulletin météo, un départ qu’il a qualifié de « sanction », une affirmation que Radio France et Météo France ont récusée. Le prévisionniste de Météo France à l’accent du sud, âgé de 66 ans, présentait depuis Toulouse les bulletins météo de la semaine sur France Inter et France Info depuis 1994. Il a indiqué à France 3 Midi Pyrénées avoir été écarté « pour des raisons mystérieuses qu’il ne connaît pas », qualifiant cette décision de « sanction ». Il a dit en avoir été prévenu seulement fin septembre. Météo France, qui l’emploie, a affirmé à l’AFP que « Radio France voulait faire évoluer le format de la météo » pour qu’elle soit « plus incarnée, avec plus d’interactions entre le journaliste en studio et le prévisionniste » et donc « des prévisionnistes en studio ».

 

Canal+ : de déclin en déclin

Canal+ : de déclin en déclin

 

On peut se demander jusqu’où ira le déclin de Canal plus depuis la mainmise de Bolloré sur la chaîne ;  la plus grande interrogation concerne l’avenir du sport et surtout du football. BeIN a  réussi à arracher à Canal+ le foot anglais. . Or on sait que qu’un abonné sur deux de canal est essentiellement motivé par le football et surtout par les matchs de foot anglais.  Second élément qui fragilise  la chaîne:  la baisse régulière d’audience de son émission culte : le Grand journal, une baisse d’audience qui a démarré te entamée en 2012. Présenté depuis septembre par Maïtena Biraben, il oscille désormais entre 2,7 et 3,5% de part d’audience, et semble en forme lorsqu’il attire plus de 600.000 personnes devant leur petit écran. Battu chaque soir – et largement – par ses concurrents directs, C à Vous sur France 5 et Touche pas à mon poste ! Sur D8, il est relégué au niveau des émissions de télé-réalité de W9 et NT1. Une humiliation pour Le Grand Journal, qui se veut depuis sa création en 2004 un rendez-vous incontournable de l’actualité politique et culturelle. Une émission donc en perte de vitesse surtout après la suppression des guignols et leur remplacement par un ersatz. Et pour couronner le tout pendant la trêve de Noël le Grand journal a été par une émission insipide : ce soir c’est show, sorte de talk-show au rabais dépourvu de toute originalité voire d’intérêt.

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels

Chine : nouveau recul des bénéfices industriels 

Conséquence notamment de la baisse du commerce international chinois, le bénéfice des entreprises industrielles baisse également. Ce commerce international (import comme export) constitue l’indicateur avancé de plus pertinent pour éclairer les perspectives de l’activité internationale. En clair la demande étrangère vis-à-vis de l’usine du monde que constitue la Chine ne cesse de diminuer témoignant ainsi de l’atonie  de la croissance des pays considérés. Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en doute par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques.   Pour le sixième mois d’affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS). Sur les onze premiers mois de l’année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l’année 2014. En octobre, la baisse des bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an. La situation varie selon les secteurs: dans l’automobile et l’électricité, les bénéfices sont en très forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur les onze premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année dernière.  Le producteur d’aluminium China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d’Etat Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu’ils allaient réduire leur production pour tenter de soutenir les cours.

Report de l’interdiction des sacs plastiques à usage unique

Report de l’interdiction des sacs plastiques à usage unique

 

Pour l’Europe, la priorité n’est pas forcément environnementale ;  le credo, c’est la libre circulation des biens. Une libre circulation des biens qui serait entravée par l’interdiction des sacs plastiques que la France veut décider à partir de 2016. L’idée de la Commission européenne derrière cet avis est de veiller à ce qu’un État membre ne considère qu’il puisse y avoir entrave à la libre circulation des biens et des marchandises, autrement dit, que la loi française ne puise entraver le marché économique.  « Le ministère va répondre à la Commission de façon à ce qu’on puisse prendre le décret et qu’on applique la loi dès le 1er janvier comme prévu », a ajouté le ministère de l’Écologie, soulignant l’intention de Ségolène Royal de bien faire appliquer la mesure à la date prévue.  « Si les dispositions législatives sont suffisamment claires pour ne pas nécessiter des précisions dans un décret d’application, les mesures peuvent entrer en vigueur immédiatement » En septembre à Bordeaux, Ségolène Royal avait affirmé que le décret serait publié « très rapidement » et que l’interdiction des sacs à usage unique allait « permettre de développer des industries de fabrication de sacs biodégradables et créer des emplois » en France.  L’interdiction des sacs en plastique à usage unique au profit des sacs réutilisables est inscrite dans la loi sur la transition énergétique qui a été promulguée en août.  E ministère de l’Ecologie compte bien faire appliquer l‘interdiction de distribution de sacs plastique à usage unique aux caisses des supermarchés dès le 1er janvier. Mais la Commission européenne a demandé des précisions sur le décret qui doit être publié.

Protestation contre la déchéance de nationalité : l’union des bobos, des gauchistes et des fonctionnaires

Protestation contre la déchéance de nationalité : l’union des bobos,  des gauchistes et des fonctionnaires

 

La fronde ne cesse de monter au PS contre le projet de déchéance de nationalité ;  une sorte de conglomérat d’indignés dont la caractéristique commune est la posture de protestataire. On trouve tout les anciens gauchistes nourris au lait du trotskisme comme Benoît Hamon, Julien Dray et même le Premier secrétaire du parti socialiste d’autres indignés comme Martine Aubry, Lienemann et même Jean-Marc Ayrault qui en même temps règlent  leurs comptes avec Hollande et Valls ;  à défaut de vision commune, de projet et même d’action,  les responsables du PS se singularisent  par une attitude d’opposition. Une position qu’ils rejoindront d’ailleurs bientôt lors  des élections présidentielles et législatives tellement le décalage est grand entre l’opinion publique et ses élus. Un décalage qui ce manifeste tout autant sur les questions sociétales que sur l’enjeu du chômage. Bref l’attitude classique des gauchistes : fermes sur les valeurs théoriques mais complètement incompétents en matière de gestion des politiques. La gauche dont il se revendique se réduit aux  oligarques, aux gauchistes, aux bobos et autres fonctionnaires (catégories qui peuvent par ailleurs se recouper). La controverse suscitée au sein du PS par le projet d’extension de déchéance de nationalité aux binationaux nés en France ne faiblit donc  pas, Manuel Valls reprochant à une partie de la gauche de « s’égarer au nom des grandes valeurs ». Deux élus socialistes, l’ancien ministre Benoît Hamon et Julien Dray, expriment à leur tour leur opposition à cette initiative dans des entretiens au Journal du Dimanche. La mesure, jugée symbolique par le Premier ministre lui-même, figurera dans le projet de loi constitutionnelle voulu par François Hollande après les attentats du 13 novembre et sera débattue au Parlement au début de l’année prochaine. De Martine Aubry, la maire de Lille, à Anne Hidalgo, la maire de Paris, plusieurs voix socialistes se sont déjà élevées publiquement contre le projet.   »Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs en oubliant le contexte, notre état de guerre, et le discours du président devant le Congrès », leur répond Manuel Valls dans le JDD.   »La détermination est totale, nous irons jusqu’au bout et que chacun à gauche en soit bien convaincu », poursuit-il en citant l’historien Pierre Nora : « La France est en péril de paix. » Le prédécesseur de Manuel Valls à Matignon, Jean-Marc Ayrault, a répliqué dimanche après-midi sur Twitter. « Si la France est en ‘péril de paix’, alors ne la divisons pas davantage! », écrit le député de Loire-Atlantique. Benoît Hamon a déploré pour sa part sur BFM TV les « mots toujours extrêmement agressifs de Manuel Valls ». « Il ne facilite pas la concorde et il ‘égare la gauche’ », a-t-il jugé.

Le grand projet de Sivens enterré, enfin !

Le grand projet de Sivens enterré, enfin !

 

Il aura fallu du temps, beaucoup de tergiversations, aussi un mort, pour qu’enfin le projet d’irrigation de Sivens soit définitivement enterré. Il était destiné à favoriser des productions agricoles de haute valeur ajoutée comme les semences de maïs. Des semences utilisées  ensuite dans toutes la France ‘(et ailleurs) y compris dans des régions où le climat est complètement inadapté pour cette catégorie de céréales ; du coup on assèche toutes les nappes avec des forages de plusieurs centaines de mètres de profondeur. Un véritable non-sens économique et environnemental. Le projet de Siemens supposait  de défricher 34 hectares et les opposants ont tenté d’empêcher la destruction de 13 hectares de «zones humides» (bois et prairies), véritable réservoir de biodiversité qui abritait 94 espèces protégées (libellules, grenouilles, chauve-souris, etc.). Les opposants  contestaient  le coût environnemental et financier très élevé (8,4 millions d’euros d’investissement et 300.000 euros annuels pour le fonctionnement). Ils faisaient valoir que la retenue d’eau ne bénéficierait  qu’à un faible nombre d’agriculteurs (19 selon eux, 40 selon les experts et 81 selon le département). Les experts mandatés par Ségolène Royal ont quant à eux estimés que le projet était surdimensionné été privilégié «sans réelle analyse des solutions alternatives possibles». Evoquant un «coût d’investissement élevé», ils évoquent aussi «un risque financier important» si le dossier est maintenu en l’état.  Les préfets du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont donc enfin publié jeudi un arrêté qui entérine l’abandon du projet initial de barrage à Sivens. Le nouveau projet à l’étude comprend une retenue d’eau deux fois plus petite.  L’arrêté date du 24 décembre, et il abroge l’autorisation de construction de grand barrage de Sivens. Le chantier avait mobilisé de nombreux écologistes et des riverains, qui le considéraient disproportionné et dangereux pour l’environnement. La mobilisation avait finalement payé puisque le 6 mars, l’Etat avait annoncé que le projet n’était plus d’actualité. Puis, le 11 décembre, le conseil départemental du Tarn avait accepté la proposition de l’Etat : 3,4 millions d’euros pour compenser l’abandon du projet initial. Avec les arrêtés publiés cette semaine, l’accord est donc entériné. Reste le projet « Sivens light » qui doit encore être débattu. Il prévoit de construire un barrage, au même endroit, mais deux fois plus petit. Les zadistes, installés depuis plusieurs années sur le chantier, dénoncent également ce nouveau projet. En octobre 2014, le jeune écologiste Rémi Fraisse était tué dans des affrontements avec la police. Sa mort avait marqué un véritable tournant dans la lutte contre le chantier.

Japon : production industrielle en recul

Japon : production industrielle en recul

 

Conséquence  de la baisse du commerce international japonais la production industrielle se tasse aussi. Le Japon connaît finalement le même phénomène qu’en Chine, la baisse de la demande internationale se fait sentir sur la production intérieure. Le signe sans doute que l’économie mondiale est encore loin d’être sortie de la crise notamment dans les pays en développement.  La production industrielle a de nouveau reculé en novembre au Japon, illustrant l’impact de l’anémie des marchés émergents sur l’économie nipponne. D’après les statistiques publiées lundi par le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, la production industrielle a baissé de 1,0% en novembre par rapport à octobre. Ce recul, après deux mois de hausse, est plus marqué que la baisse de 0,6% qu’anticipaient les analystes interrogés par Reuters. Pour Yoshiki Shinke, chef économiste de l’institut de recherche Dai-ichi Life, les chiffres de novembre sont une mauvaise nouvelle. « Je pensais que la production industrielle avait cessé de chuter, mais elle n’est pas encore assez forte pour parler d’un rebond », dit-il. Les industriels interrogés par le ministère s’attendent cependant à une reprise dans les mois prochains, de 0,6% en décembre et de 6,0% en janvier, signe que les entreprises japonaises demeurent optimistes quant aux perspectives économiques. « C’est le côte positif de cette statistique », note Yoshiki Shinke. La faiblesse des marchés émergents devrait continuer à peser sur les exportations japonaises, mais des analystes s’attendent à une reprise graduelle de la production industrielle au début de l’année prochaine, tablant notamment sur l’arrivée de nouveaux modèles de voitures. Au troisième trimestre, l’économie japonaise a échappé de justice à la récession.

Actu, infos, économie, social, politique: articles les plus lus

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L’info en vacances jusqu’au 4 janvier

L’info en vacances jusqu’au 4 janvier

 

Ceux qui s’intéressent à l’information économique, politique, sociétale  ont pu constater que les grands médias s’étaient mis en vacances bien avant Noël et la trêve informative risque de durer jusqu’au 4 janvier. Une habitude bien française.  Pendant l’été,  les médias sont pratiquement en congé pendant deux mois,  s’y ajoutent la période de Noël et celle  de Pâques ;  bref les journalistes font comme la plupart des Français : ils récupèrent ! C’est la culture RTT. Une sorte de phénomène de société auquel l’économie doit bien s’adapter.  Pour parler clair depuis la mise en œuvre des 35 heures, la France se paye environ un mois de congé supplémentaire. Et les journalistes 2 à 3 mois ! On peut vérifier l’ampleur de la catastrophe par exemple en prenant connaissance des grands sites de grands médias dont la Une  d’»actu» comporte des événements datant de 15 jours ou d’un mois. On pourrait imaginer que les Français disposant de davantage de temps libre font émerger une demande d’information supplémentaire. La demande est sans doute là mais  malheureusement l’offre est absente De ce point de vue,  la Une de Libé,  du Nouvel Obs., de la Tribune, des Echos,  du JDD,  de BFM, du Figaro  et autres se ressemblent étrangement. Pendant la trêve des confiseurs et des journalistes,  elle  se compose comme les journaux télévisés des 10 mêmes nouvelles reprises partout. On s’étonne ensuite après que l’économie de l’information notamment de la presse écrite soit mise en péril du fait de la perte d’audience. Encore faudrait-il pour qu’il y ait consommation de l’info qu’une offre de production soit offerte et pas simplement quelques brèves à peine développées,  entrelardées, décorées, assaisonnées de moult pubs. Ah si quand même,  une nouvelle de portée  internationale reprise par de nombreux journaux aussi par plusieurs chaînes d’infos : un curé a surpris en pleine nuit un voleur en train de s’approprier un billet de 20 €. Peut-être cependant un reportage publicitaire sponsorisé par l’industrie du confessionnal (ou s’était dissimulé le prêtre pour surprendre le criminel) !.

Baisse du gaz : 0.7% pour la cuisson !

Baisse du gaz : 0.7% pour la cuisson !

 

Un énorme cadeau pour ceux qui utilisent le gaz, en effet les tarifs vont diminuer de 07 % pour la cuisson. Une diminution difficile à percevoir puisque dans le même temps la taxe intérieure sur le gaz passera de 2,64 euros à 4,34 MWh. L’évolution des tarifs réglementés du gaz obéit un savant calcul et à une sulfureuse méthodologie que les consommateurs ont bien du mal à comprendre. Certes sur un an les tarifs ont diminué de l’ordre de 10 % mais il faut bien prendre en compte que les cours du pétrole (sur lesquels s’aligne à peu près le gaz) ont perdu la moitié de leur valeur depuis mi 2014. Notons aussi la subtile distinction en concernant le gaz destiné uniquement à la cuisson et de gaz utilisé aussi pour le chauffage. Comprenne qui pourra ! De toute manière cette énergie sera bientôt aussi affectée d’une nouvelle taxe, dite  taxe carbone( comme toutes les énergies polluantes)  et cette fiscalisation masquera encore un peu plus la pseudo transparence des prix En janvier prochain, ils diminueront de 2,1% pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,7% de ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 1,3% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude. Les tarifs réglementés du gaz consistent en un prix de détail, qui n’inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d’approvisionnement d’Engie. Ils sont révisés mensuellement. Cependant, il est important de noter que la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel augmentera de 2,64 euros par mégawatheure à 4,34 euros/MWh le 1er janvier. Par ailleurs, les tarifs réglementés disparaîtront complètement au 1er janvier pour les clients professionnels du gaz naturel et de l’électricité, qui devront obligatoirement souscrire une offre à prix libre. Dans le gaz, ces tarifs ont déjà été supprimés pour les plus gros consommateurs (plus de 200 MWh par an) et ils le seront le mois prochains pour 108.000 sites professionnels dont la consommation annuelle est supérieure à 30 MWh. Mais au 21 décembre, environ 33.600 d’entre eux n’avaient pas encore basculé en offre de marché, a indiqué la CRE dans un communiqué distinct.

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